Les bases de l'informatique
HARD & SOFT
Par BITOMOL 1erFreddy Bernard.
Technicien de maintenance des systèmes informatique
/
Administrateur Réseaux (Windows et linux).Â
PLAN DE LA FORMATION
REVISION AUTOUR DE LA NOTION D’INFORMATIQUE
                      (Informatique, ordinateur, réseau informatique)
i.     VUE GENNERALE D’UN PC
• Vue extérieure • Vue intérieure
ii.     ARCHITECTURE D’UN PC
A. Boîtier et Alimentation
                            Boîtier
? Forme de boîtier
? Type (AT, ATX, NLX)
                            Alimentation
? Son rôle
? Types d’alimentations
? Puissance de l’alimentation
? Gestion d’énergie
B. La carte mère et ses accessoires        Le bios
? Présentation
? Bios et cmos
? Manipulation du bios
? Messages et bips d’erreurs          Le chipset
? Les différents chipsets
? Son rôle
                            Le processeur
? Les types de processeurs
? Les caractéristiques d’un processeur
C. Les mémoires et mémoires de masse
? Mémoire morte (ROM)
? Mémoire vive (RAM)
<? Mécanisme et fonctionnement
? Capacité d’un disque dure (relation octet, méga, giga)
? Interface de connexion ou type de disque ? Petit notion sur le RAID
b.  La disquette (FDD)
c.   Le stockage optique
? Le CDROM
? Le CD-R et CD-RW
? Le DVD
d.  Les autres unités de stockages
? LA BANDE MAGN
? LA CLE USB
D.   Les bus systèmes
? Les bus processeurs
? Les bus d’adresses
? Les bus d’E/S ou connecteurs d’extensions
E. Les interfaces et ports de communication
? Les ports séries (COM
? Les ports parallèle (LPT
? Les ports USB
? Les ports infrarouges
                            Les périphériques d’entrée / sortie
Clavier
Souris
Le moniteur
L’imprimante
LES GENERALITES SUR LES SYSTEMES D’EXPLOITATIONS
? Type (système (OS), et les systèmes gestionnaires de réseaux : network operating systèm)
? Ergonomie d’un OS
1)  Démarrage d’un système d’exploitation
? | Fichiers de configuration |
![]() ? | Systèmes de fichiers o FAT o NTFS |
? | Etude de la base de registre |
o Rôle o Structure
? Notion de mémoire virtuelle et mémoire paginéeÂ
2)  Active directory o Présentation de Active Directory o Caractéristiques d'Active directory o Principe de fonctionnement d'Active Directory o Structure Active Directory
3)Â Â Quelques commandes usuellesÂ
OBJECTIFS :
A l’issue de ce cours l’apprenant devrais être en mesure :
 De mettre un ordinateur sous tension, de le démarrer et l’arrêter. Â
 D’assembler un OC (ordinateur compatible).
 De prévoir les besoins en ressources pour une éventuelle mise en réseau
 De comprendre sont fonctionnement
 De comprendre le codage de l’information (système binaire), ainsi que les unités de mesure utilisées en informatique.
REVISION AUTOUR DE LA NOTION D’INFORMATIQUE
Informatique : Science du traitement rationnel, notamment par machines automatiques, de l'information considérée comme le support des connaissances humaines et des communications dans les domaines technique, économique et social (définition approuvée par l'Académie française).
Ordinateur : Équipement informatique de traitement automatique de données comprenant les organes nécessaires à son fonctionnement autonome.
Anglais : computer.
Réseau informatique : Est l’interconnexion de plusieurs postes ou nœuds, dans le but d’échanger de
i.     VUE GENNERALE D’UN PC
•  Vue extérieureÂ
•  Vue intérieure
ii.     ARCHITECTURE D’UN PC
A.   Boîtier et Alimentation
Le boîtier et l’alimentation sont en général vendus ensemble, mais il est possible de les trouver séparément. Les boîtiers existent en différents models déterminés par la taille de la carte mère à y installer, par le nombre baies disponible pour les lecteurs et par la forme du boîtier selon qu’il est destiné à être posé sur un bureau ou au sol. Son choix est aussi déterminé par son type d’alimentation (de préférence ATX) LES FORMES :
Les pc sont classés selon la forme de leur boîtier o Le boîtier horizontal (desktop)
o Le boîtier vertical (tour et moyenne tour et mini tour) o Et en fin le laptop
 Alimentation
Le NLX : c’est un model peut connu on pourrait dire futuriste
? Puissance de l’alimentation
? Gestion d’énergie
B. La carte mère et ses accessoires
LA CARTE MÈREÂ
C’est l'élément constitutif principal de l'ordinateur est la carte mère (en anglais « mainboard » ou « motherboard », parfois abrégé en « mobo »). La carte mère est le socle permettant la connexion de l'ensemble des éléments essentiels de l'ordinateur.
Comme son nom l'indique, la carte mère est une carte maîtresse, prenant la forme d'un grand circuit imprimé possédant notamment des connecteurs pour les cartes d'extension, les barrettes de mémoires, le processeur, etc.Â
Caractéristiques
Il existe plusieurs façons de caractériser une carte mère, notamment selon les caractéristiques suivantes :Â
Par sa qualité mais aussi par les technologies plus ou moins à la pointe du progrès qu'elle supporte.Â
La qualité d'une carte mère c'est sa capacité à tirer le meilleur des autres composantes, c'est aussi la faculté de supporter les problèmes sans être endommagée on parle alors d'une carte mère robuste et fiable.
8X un port PCI Express ÂCe raisonnement dire raison à travers divers facteurs tel que :Â
       •    les connecteurs d'entrée-sortie.Â
                            Le bios
? Présentation
Le BIOS (Basic Input/Output System) est le programme basique servant d'interface entre le système d'exploitation et la carte mère. Le BIOS est stocké dans une ROM (mémoire morte, c'est-à -dire une mémoire en lecture seule), ainsi il utilise les données contenues dans le CMOS pour connaître la configuration matérielle du système.Â
Quand vous allumez votre machine, c'est le BIOS qui démarre en premier, bien avant le système d'exploitation (Windows, Linux, Mac OS.).
C’est un l’élément indispensable au fonctionnement de l'ordinateur car Il a pour rôle, entre autres, de vérifier que tous les éléments matériels indispensables au démarrage de la machine fonctionnement correctement et d'en assurer la communication avec le système d'exploitation.
? Bios et cmos
Lorsque l'ordinateur est mis hors tension, l'alimentation cesse de fournir du courant à la carte mère. Or, lorsque l'ordinateur est rebranché, le système est toujours à l'heure. Un circuit électronique, appelé CMOS (Complementary Metal-Oxyde Semiconductor, parfois appelé BIOS CMOS), conserve en effet certaines informations sur le système, telles que l'heure, la date système et quelques paramètres essentiels du système.Â
? Manipulation du bios
Il est possible de configurer le BIOS grâce à une interface (nommée BIOS setup, traduisez configuration du BIOS) accessible au démarrage de l'ordinateur par simple pression d'une touche (généralement la touche Suppr. En réalité le setup du BIOS sert uniquement d'interface pour la configuration, les données sont stockées dans le CMOS. Pour plus d'informations n'hésitez pas à vous reporter au manuel de votre carte mère).Â
? Messages et bips d’erreurs
Le chipset
                            Le processeur
Aussi connu sous le nom de Micro-Processeu
? Les types de processeurs Il existe à ma connaissance 03 types de processeurs, à savoir :
 Le Pentium : sûrement le plus connu mais aussi le plus performant, il est celui qui intègre à nos jour la plus par des machine de marque. La limite ici est le P4 et ces extensions : P4 (M, R, Q, S) limite de la fréquence 4GÂ
Le core duo, le core deux duo et le dual band ici la limite d’environ 6Gx2
 Le Pentium Pro : cette gamme était le plus utilisée sur les ordinateurs de grandes productions tel que les serveurs.
RQ : mais aujourd’hui quant ont de processeur pro on fait le plus souvent allusion à un type de processeur soudé sur la carte mère.
 Le processeur Celeron : les Pentium étant cher le Celeron à été mise sur pieds pour que chacun puis trouver son compte, bien sur il est aussi moins performant que le Pentium.  Â
? Les caractéristiques d’un processeur Pour l’achat d’un processeur certaines informations sont à connaître :
 La génération du processeur P11, 111, 4 …
 Autre
C. Les mémoires et mémoires de masse
La mémoire centrale
La mémoire centrale est divisée physiquement en cellules, qui elles-mêmes contiennent un mot-mémoire (word), et chacune possède une adresse propre. A chaque mot est associé une adresse et un contenu (soit une instruction, soit une donnée).Â
La mémoire est organisée de façon à respecter une certaine hiérarchie dictée essentiellement par la rapidité de ses composants. On peut donc les classer de la manière suivante :Â
•   Registre du CPU : Ils servent au stockage des opérandes et des résultats intermédiaires (5ns).Â
•   Antemémoire ou mémoire cache : Elle sert de tampon entre le CPU et la mémoire centrale (15 ns).Â
•   Mémoire centrale : Elle est utilisée pour le rangement des informations; Elle contient le programme à exécuter (60 ns).Â
•   Mémoire d’appui : C’est la mémoire tampon qui se situe entre la mémoire centrale et les mémoires de masse (100 ns).Â
•   Mémoire de masse : Ce sont tous les systèmes d’archivage comme le disque dur, la bande magnétique, etc. (10-30 ms). Organisation
La mémoire est constituée dans l’ordre croissant : du bit, de l’octet, du caractère, du mot, de l’enregistrement (bloc de données) et du fichier.Â
Ses principales caractéristiques sont : l’adresse, la capacité, le temps d’accès, le cycle mÃ
Il existe différents types d’accès suivant les fonctions mémoire désirées:Â
•   Accès séquentiel : Pour accéder à l’information, il faut parcourir toutes celles qui la précèdent (bande magnétique).Â
•   Accès direct : L’information possède une adresse propre qui permet de la localiser directement (RAM).Â
•   Accès semi-séquentiel : C’est une combinaison entre l’accès direct et l’accès séquentiel (Disque dur).Â
Le principe de base est d’utiliser des bistables (bascules RS) comme point de mémoire. Ce sont des mémoires à accès direct qui peuvent être lues et écrites. Il en existe plusieurs type qui sont de conception et de nature différente et qui correspondent à des besoins bien particuliers en informatique:Â
La RAM (Random Accès Memory) est à accès direct et on distingue plusieurs technologies :Â
-      SRAM (Static RAM) : de technologie bipolaire (2 portes NOR et chaque porte NOR est formée de deux transistors); C’est un type de mémoire qui est très rapide et on s’en sert essentiellement pour constituer la mémoire centrale de l’ordinateur.Â
-      DRAM (Dynamic RAM) : de technologie MOS (transistor + condensateur); Elle demande à être rafraîchie périodiquement et est donc plus lente. Elle sert beaucoup en vidéo, en particulier sur les cartes graphiques, et permet pour une résolution d’écran donnée d’afficher davantage de couleurs.
-      SDRAM (Synchronous DRAM) : qui est une DRAM dont l'accès est synchrone; c'est a dire que chaque requête mémoire se fait en un seul cycle d'horloge.Â
-      EDO (Extended data Output) : Elle est structurée comme la DRAM, à une petite différence près : un petit circuit a été ajouté , qui agit comme une minuscule zone de stockage ou tampon servant à sauvegarder les adresses. Ce tampon reçoit l’adresse de la prochaine donnée à lire ou à écrire avant même que la donnée précédemment lue ou écrite ait été traitée.Â
          La ROM (Read Only Memory) est une mémoire morte où l’on peut lire uniquement. Ce sont des mémoires non volatiles et de technologie MOS et bipolaire (programmation par masque).Elles sont fréquemment utilisées pour y implanter le BIOS (Basic Input Output System) de l’ordinateur.Â
L’EPROM (Erasable PROM) est sur le même principe que la PROM mais peut être reprogrammée plusieurs fois après effacement aux Ultra-Violet.Â
Les EEPROM, EAROM, EEROM sont des ROM programmables et effaçables électriquement.Â
Mémoire cache
Le principe de la mémoire cache est de trouver une solution à la grande différence de vitesse entre le processeur et la mémoire centrale, car il existe une grande disparité de vitesse entre ces deux modules ( celle-ci peut atteindre un rapport 10). Les ordinateurs ont différents types de cache, chacune a son propre usage, mais elles possèdent toutes, à peu de chose près, la même définition.Â
La cache réalise quelques tâches spécifiques. Certaines caches sont dédiées à ne faire qu'une seule tâche, mais la plupart réalisent les tâches suivantes : Cache en écriture - utilisée lorsqu'un périphérique rapide envoi de l'information à un périphérique lent. Normalement le périphérique rapide devrait attendre que le périphérique lent lui indique qu'il est prêt à recevoir d'autres données. C'est comme essayer de tenir une conversation pendant que quelqu'un traduit chaque mot que l'on dit avec un dictionnaire. Ainsi la cache en écriture possède une logique et les logiciels lui permettant de transmettre (écrire) sont contenu dans le périphérique lent à la vitesse de celui-ci automatiquement, de manière à ce que les périphériques soient libérés et prêts à une autre utilisation.Â
Le processeur de votre ordinateur est très rapide, il peut tourner à des vitesses dépassant 2 Ghz. La mémoire RAM standard est plus rapide que la plupart des autres composantes de votre ordinateur, mais elle ne tient pas le coup face à des vitesses approchant celle du processeur. Ainsi les concepteurs de processeur (CPU) ont réservé un espace mémoire très rapide à l'intérieur même de la puce du processeur. C'est la cache L1, elle fonctionne à la même vitesse que le processeur. L'espace sur la puce du processeur coûte très chère, il n'est alors pas possible de réserver une grande quantité de mémoire pour la cache L1
(approximativement 1/1000 de la taille totale de la mémoire RAM de votre ordinateur). Même une petite cache L1 peut donner un gain très appréciable en vitesse. Plus la vitesse du processeur est rapide par rapport à la mémoire principale RAM et plus la quantité de données sur laquelle vous travaillez est importante, plus grande devra être la cache L1. Cache L2
L2).Â
Certains systèmes sont tellement rapides qu'ils ont besoin de plusieurs niveaux de cache entre le processeur et la mémoire RAM. Chacun de ces niveaux possède le numéro suivant dans la séquence de numérotation des caches (L1, L2, L3, etc.).Â
De la même manière que le processeur est plus rapide que la mémoire RAM, celle-ci est beaucoup plus rapide que les disques durs. Une cache est utilisée entre le disque dur et la mémoire, lorsque l'ordinateur écrit sur le disque, les données sont placées dans la cache, elles sont alors écrites lentement (à la vitesse maximale du disque dur) alors que l'ordinateur peut s'occuper à faire au
Cache de CD-ROMÂ
En conclusion, une cache est placée entre deux composantes possédant des vitesses différentes. Quelquefois la cache est matérielle, mais plus souvent elle est logicielle. Les c
Hiérarchie des mémoiresÂ
Mémoire | Taille moyenne | Temps d'accès |
Registre des mémoires |  < 100 octets |  1 cycle (qq nano-secondes) |
Mémoire cache |  Quelques kilo-octets |  1 à 10 cycles |
Mémoire centrale |  Plusieurs méga-octets |  5 à 20 cycles |
Mémoire de masse |  Plusieurs dizaine de Giga-octets |  10 à 50 ms |
LE BINAIRE
En première approche, un ordinateur est constitué d'un processeur qui effectue les traitements, d'une mémoire centrale où ce processeur range les données et les résultats de ces traitements et de périphériques permettant l'échange d'informations avec l'extérieur. Tous ces constituants sont reliés entre eux par l'intermédiaire d'un bus, qui est l'artère centrale et leur permet de s'échanger des données. Pratiquement, tous les ordinateurs actuels ont cette architecture, que ce soient les micro-ordinateurs personnels ou les gros ordinateurs des entreprises. Les différences résident essentiellement dans les performances des constituants.Â
L'ensemble des communications à l'intérieur de l'ordinateur s'effectue en langage binaire.Â
Codage de l’information : QU'EST CE QUE LE SYSTEME BINAIRE ?Â
e pourrait pas être utilisé comme mémoire, il faut pouvoir distinguer au moins deux valeurs).ÂIl faut, par exemple, 4 bits pour représenter un chiffre ordinaire tel que "8" (qui s'écrit 1000 en représentation binaire).Â
Une lettre majuscule telle que "A" est codée 01000001. Un groupe de huit bits est appelé octet, chaque octet correspondant ainsi à un caractère. Les PC disposent de microprocesseurs très puissants qui peuvent manipuler des nombres de 32 bits (4 octets à la fois). Pour toutes les opérations portant sur des nombres plus importants, le microprocesseur doit travailler sur des portions réduites, puis reconstituer le résultat sous forme d'un nombre unique.Â
Un code Universel : Si mystérieux que paraissent les ordinateurs, ils ne font qu'allumer et éteindre des milliers de minuscules interrupteurs. En combinant un grand nombre de ces interrupteurs, on peut créer une grande variété d'instruct
On dit toujours qu'on utilise en informatique l'arithmétique binaire parce que c'est la plus efficace. Cela veut dire qu'une information numérique peut être stockée en distinguant plusieurs valeurs d'un phénomène physique continu comme une tension ou une intensité. Plus on distinguera de valeurs, plus l'espace entre les valeurs sera petit et moins le dispositif de mémorisation sera fiable. Avec la numération binaire, il suffit de savoir distinguer deux états, c'est en ce sens que c'est la méthode la plus fiable pour coder l'information numérique.Â
 Deux autres systemes, l'octal (base 8) et le l'hexadecimal (base 16) sont très souvent employés, car ils facilitent le dialogue entre informaticiens. Difficile en effet d'exprimer oralement une adresse mémoire avec les seuls 0 et 1 du binaire !Â
DECIMALÂ | BINAIREÂ | OCTALÂ | HEXADECIMALÂ | |
0Â | 0Â | 0Â | 0Â | |
1Â | ![]() 01Â | 1Â | 1Â | |
2Â | 10Â | 2Â | 2Â | Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â 3Â |
4Â | 100Â ![]() | 4Â | 4Â | |
5Â | 101Â | 5Â | 5Â | |
6Â | 110Â | 6Â | 6Â | |
7Â | 111Â | 7Â | 7Â | |
                     8                          1000                      10         |                           8 | |||
                     9                          1001                      11         |                           9 | |||
10Â | 1010Â | 12Â | AÂ | |
                    11                         1011                      13         |                           B | |||
![]() 12Â | 1100Â | 14Â | CÂ | |
13Â | 1101Â | 15Â | DÂ | |
14Â | 1110Â | 16Â | EÂ | |
15Â | 1111Â | 17Â | FÂ | |
16Â | 10000Â | 20Â | 10Â | |
17Â | 10001Â | 21Â | 11Â |
Comment coder le nombre 1944 avec seulement nos deux digits, 0 et 1 ?Â
 On peut coder chacun de ses chiffres séparément (minimum 4 bits par chiffre)  0001 1001 0100 0100Â
On peut coder la valeur 1944 entièrement en binaire :  0000011110011000Â
Avec 16 bits, on peut représenter les nombres de 0 à 9999 en format décimal, ce qui nous donne 10000 combinaisons, alors qu'avec 16 bits en binaire pur, on peut représenter 65536 nombres différents. C'est pour cela aussi qu'on dit que le binaire es
Binaire | Hexadécimal | Décimal | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1001Â | 9Â | 9Â | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
101101Â | 2DÂ | 45Â | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
11110111 | F7 | 247 savoir 1 ko=2 puissance10 octet=1024 octets), n'est plus de mise, même si encore couramment employée.
Données non numériquesPour permettre la manipulation, l’échange et le stockage de fichier texte, il faut les coder sous un format universel qui peut être reconnu par tous les ordinateurs. Le codage des caractères alphanumériques se fait par une table de correspondance propre à chaque code utilisé : - BCD (Binary Coded Decimal) : le caractère est codé sur 6 bits - ASCII (American Standard Code for Information Interchange) : le caractère est codé sur 7 bits - EBCDIC (Extended Binary Coded Decimal Internal Code) : le caractère est codé sur 8 bits - UNICODE : Le caractère est codé sur 16 bits (soit 65536 combinaisons possible); il permet de traiter des textes écrits aussi bien en hiéroglyphes qu’en français. Entier positifÂConversion d’une base à l’autre: décimal à binaire La conversion se fait par divisions entières successives par 2. L’arrêt se fait à un quotient nul. Le nombre binaire est obtenu en lisant le reste, du dernier au premier. Ex : 25 25 / 2 = 12 reste 1 12 / 2 = 6 reste 0 6 / 2 = 3 reste 0 3 / 2 = 1 reste 1 1 / 2 = 0 reste 1 donc 25(10) = 11001 (2) (NB : 25 en base 10 équivaut a 11001 en base 2) octal à décimal La conversion se réduit à une addition de puissance de 8 (ou 16). décimal à octal octal (ou hexadécimal) à binaire La conversion correspond à un éclatement de chaque chiffre octal (ou hexa) en son équivalent binaire sur 3 (ou 4) bits. Ex : 7(8) = 111(2) car 1(8) = 001(2) et 7(8) = 111(2) A(16) = 1010(2) car 2(16) = 10(2) et A(16) = 1010(2) binaire à octal (ou hexadécimal) On effectue un remplacement de droite à Ex : 01101(2) = 55(8) = 2D(16) Nombre fractionnaire Changement de base : binaire à décimal On additionne les puissances de 2. x : 0,01 (2) = 0 * 2e - 1 + 1 * 2e - 2 = 0,25(10) décimal à binaire La conversion s’effectue par des multiplications successives par 2, de nombres purement fractionnaires. On s’arrête dès que l’on obtient une partie fractionnaire nulle. Le résultat est obtenu en lisant les parties entières de la première vers la dernière. Ex : 0,125 * 2 = 0,250 = 0 + 0,250 0,25 * 2 = 0,50 = 0 + 0,50 0,5 * 2 = 1,0 = 1 + 0,0 on lit donc de haut en bas 0,125(10) = 0,001(2) Nombres fractionnaires à virgule fixe Les nombres sont traités comme des entiers avec une virgule virtuelle gérée par le programmeur ; le problème est la gestion de la place de la virgule au cours des opérations ce qui rend son traitement très difficile et le résultat peu précis. Protection contre les erreursÂAvec l'augmentation constante des vitesses et des taux de transfert, il a fallut sans cesse perfectionner les algorithmes de vérification de l'intégrité des données transmises. On recense plusieurs type de codes vérificateurs mais les principaux sont les suivants : Codes autocorrecteurs : La double parité est un contrôle double du code mais seul un nombre impair d’erreur est possible à détecter. Le code de Hamming est basé sur les tests de parité et ne permet de corriger qu’un bit en erreur. On peut aussi l’utiliser dans le cas d’erreurs multiples sur une séquence de bits en arrangeant le message de façon matricielle. Détection d’erreurs groupées : CRC (Cyclique Redondan 101101 = 1+x2+x3+x5 Ce sont ces types de détection d’erreur que l’on utilise aujourd’hui car ce sont de loin les plus performants. ELEMENTS DE LOGIQUEÂCertaines des fonctions accomplies par l'ordinateur peuvent être obtenues avec d'autres circuits. Cette technique s'appelle "logique cablee" Les opérateurs : Le micro-ordinateur, ou plus exeactement l'un de ses composants, l'UC (unité centrale) peut accomplir aussi bien des opérations arithmétiques que des opérations logiques. Les opérations sont surtout utilisées pour comparer des données entre elles et déclencher, à partir du rés Par exemple, on peut insérer dans un programme calculant la feuille de paie, un système de contrôle du nom qui se présente; Si ce nom est FIN, la machine doit en aviser l'opérateur et mettre fin au programme. Dans l'éxécution d'un calcul arithmétique normal, nous pouvons distinguer trois entités fondamentales : 1- Les opérandes : nombres sur lesquels on effectue l'opération. 2- L'opérateur : symbole indiquant l'opération à accomplir 3- Le résultat : nombre associé par l'opérateur aux opérandes. Les opérateurs logiques : Prenons l'exemple des feux de circulation. Il y a quatre situations possibles : 1- feux éteints 2- feu rouge 3- feu orange 4- feu vert A la question : "Quel est l'état des feux de circulation ?", la réponse est nécessairement l'une des quatre situations énumérées plus haut. Soit : éteint OU rouge OU orange OU vert Le mot OU est un opérateur logique. Le symbole est OU. On peut donc exprimer les quatre situations possibles de la façon suivante : état des feux de circulation : 1 OU 2 OU 3 OU 4 Question : "Quand une voiture a-t-elle le droit de passer ?" Réponse : "Feux éteints OU feu vert." On peut traduire symboliquement la réponse par : PASSEZ = 1 OU 4 En réalité, l'expression 1 OU 4 n'est pas suffisante puisque si les feux sont éteints, il faut encore s'assurer que la voie est libre. La réponse complète est donc : PASSEZ = feu vert OU feux éteints ET voie libre Considérons cette dernière condition. Le mot ET signifie qu'on doit avoir simultanément les deux situations : feux éteints et voie libre C'est un nouvel opérateur logique que l'on symbolise par ET. En attribuant le chiffre 5 à la condition voie libre, on aura : PASSEZ = 4 OU 1 ET 5 Mais cette expression est susceptible de deux interprétations : a) PASSEZ = (4 OU 1) ET 5 b) PASSEZ = 4 OU (1 ET 5) L'expression a) signifie que le passage est autorisé s C'est une interprétation erronée contrairement à l'expression b) qui est correcte. Il est donc indispensable d'utiliser correctement les parenthèses, exactement comme dans les formules algébriques. Les opérateurs ET / OU s'appliquent à deux éléments d'un ensemble quelconque. suivantes : A B 1 1 1 0 0 1 0 0 En faisant appel aux opérateurs ET/OU, nous obtenons : A   B           A ET B           A OU B 1 1               1                       1 1 0               0                       1 0 1               0                       1 0 0               0                       0 Introduisons maintenant un nouvel opérateur : OU exclusif, OUX (XOR en anglais). cet opérateur est équivalent à OU sauf dans le cas où A=1 et B=1 où il donne 0 comme résultat. En d'autres termes, OUX n'équivaut à 1 que si l'un seulement de A ou de B a pour valeur 1. La table de vérité de cet opérateur est par conséquent : A   B           A OUX B 1 1                   0 1 0                   1 0 1                   1 0 0                   0 Le dernier des opérateurs est le NON (NOT en anglais). Il s'applique à un seul opérateur avec un sens complémentaire. Il remplace donc le symbole 1 par 0 et réciproquement. A           NON A 1 0 0 1 On peut également appliquer les opérateurs logiques à des nombres binaires à plusieurs chiffres. Si nous prenons : A = 01101 B = 10011 on a : NON A = 10010 NON B = 01100 A ET B = 00001 A OU B = 11111 A OUX B = 11110 La logique cabléeÂLes opérateurs logiques peuvent s'appliquer aux signaux électriques de la même manière qu'ils s'appliquent aux symboles 0 et 1 (signaux électriques numériques). L'opération qui permet d'obtenir le signal A ET B est effectué par des circuits numériques spécialisés que l'on appelle les circuits logiques. ÂIl faut donc construire un appareil particulier renfermant un circuit pour chacune des fonctions logiques dont on a besoin. Concevoir un circuit, c'est relier électriquement entre eux un certain nombre de composants. On obtient ainsi un circuit intégré. Cette opération de connexion s'appelle un câblage et le circuit prend alors le nom de logique cablée. Les opérateurs logiques peuvent s'appliquer sur des nombres quelque soit la base concernée. b.Le disque dur (HDD)? Mécanisme et fonctionnement Les disques dursÂUn disque magnétique est constitué par une plaque métallique (aluminium) circulaire, recouverte d’une mince couche d’oxyde de fer. L’information est enregistrée sur la surface de ce disque, le long de pistes concentriques de quelques microns de largeur. La capacité d’une piste varie d’un modèle à l’autre, cependant sur un même disque elle est constante pour toutes les pistes concentriques, ce qui implique une densité d’enregistrement variable. Chaque piste est divisée en secteurs. Dans certains systèmes il y a plusieurs disques superposés et regroupés autour d’un axe. Dans ce cas les disques sont séparés par un espace de quelques millimètres qui permet le passage du mécanisme pour effectuer le lecture et l’écriture. Caractéristiques d’un disque : - Format (pouces) : 3,5 5,25  - Capacité formatée (Go) : 9 Go, 36 Go, 120 Go - Nombre de plateaux : 2, 3, 4  - Nombre de cylindres : plusieurs milliers - Nombre de tête : 4, 6,.. - Taille de la mémoire tampon (ko) : 96ko 512ko  - Temps d’accès moyen (ms) : 10-15ms - Vitesse de rotation (rpm) : 7000 - 10000 rpm - Technique d’enregistrement : RLL, PRML - Densité d’enregistrement (bpi) : env 100000 bpi - L'ESPACE DE STOCKAGE (TAILLE) L'espace de stockage offert par un disque dur est indiscutablement le critère de choix numéro 1. Il se mesure en Go (Gigaoctets), 1 Go étant égal dans la nomenclature utilisée par les constructeurs à 1000 Mo alors qu'en réalité 1 Go équivaut à 1024 Mo pour votre oridinateur. Ceci étant dit, sachez que la taille standard des disques varie actuellement entre 80 et 500 Go et que celle-ci est en constante augmentation. Nous pensons que pour une utilisation standard un disque de 160 Go est génà LA VITESSE Pour mesurer la rapidité d'un disque dur on utilise deux indicateurs : Sa vitesse et le type ? Interface de connexion ou type de disque ? Petit notion sur le RAID Le système RAIDÂLe système RAID est un système à tolérance de pannes. Il permet de regrouper plusieurs disques pour n’en former qu’un seul. Ceci améliore la fiabilité car il faudrait que plusieurs disques tombent en panne en même temps pour que des données soit perdues. Il existe plusieurs niveaux de RAID mais les plus souvent retenus sont le RAID 0, le RAID 1 et le RAID 5. Lorsqu’ RAID 0 ( RAID 0 n’est pas un système à tolérance de pannes, il améliore seulement le taux de transfert !) Les informations sont réparties sur plusieurs disques sans aucun contrôle de parité. Il faut au minimum 2 disques Avantage : très bonnes performances puisque l’information est découpée sur plusieurs disques. Les disques vont traiter indépendamment et pratiquement en parallèle leur morceau de donnée avant de le transmettre au bus. RAID 1 Il existe deux techniques du RAID 1 : le mirroring et le duplexing. Dans le premier cas, on utilise un contrôleur et dans le second on utilise deux contrôleurs. Mais le principe de base de ces deux techniques est de faire la copie exacte du premier disque sur le second. De ce fait, on se retrouve avec deux disques parfaitement identiques. Il faut un nombre de disques pair, deux au minimum. Avantage: gain en sécurité. Si un disque lâche, on a toujours le second qui prend la main jusqu'à réparation du premier. Il est possible de recopier les informations du second disque sur le premier, même en cours de fonctionnement du serveur. Bien entendu les performances du serveur seront plus faibles pendant la recopie du disque. Inconvénient: puisqu’il faut absolument une paire de disque, la solution est chère. Puisqu’avec deux disques de 2Gbytes, on n’aura que 2Gbytes de capacité disque utilisable. Raid 5 C’est une technique qui ressemble au RAID 0 mais la grande différence est que cette fois, il y a un contrôle de parité. Les données sont donc toujours réparties sur tous les disques. Il y a en plus un calcul de parité qui ce fait à l’écriture et la lecture des donnés. Cette parité est aussi répartie sur tous les disques. Il faut au minimum 3 disques. Avantage : Si un disque tombe en panne, grâce au contrôle de parité on peu le remplacer et reconstruire les données plus ou moins rapidement selon la qualité du contrôleur. C’est aussi une solution moins chère que le RAID 1 car la capacité de stockage est de N disques - 1, soit au minimum 66%. C’est une solution très intéressante lorsqu’on a beaucoup de disques. Inconvénient : Le temps de reconstruction des données peut être assez lent. Il faut à chaque fois recalculer la parité des données. Pour tous ces niveaux de RAID, on peut utiliser un contrôleur standard ou un contrôleur RAID. Contrôleur RAID : La gestion est effectuée par le matériel: il y a un processeur dédié et de la mémoire sur le contrôleur pour gérer le RAID. Cette solution est totalement indépendante du système d’exploitation. Elle est très rapide mais malheureusement son prix est encore élevé.Â
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