Le hacking est un ensemble de techniques informatiques, visant à attaquer un réseau, un site, etc.
Ces attaques sont diverses. On y retrouve :
Les attaques peuvent être locales (sur le même ordinateur, voir sur le même réseau) ou distantes (sur internet, par télécommunication).
Le but du hacking est divers. Selon les individus (les "hackers"), on y retrouve :
Pour vous essayer aux techniques de hack par vous même, et en toute légalité, vous pouvez consulter notre pages de challenges de hacking à l'adresse .
Les hackers utilisent plusieurs techniques d'attaques. Ces attaques peuvent être regroupées en trois familles différentes :
Nous allons voir en détail ces trois familles.
Les attaques directes
C'est la plus simple des attaques. Le hacker attaque directement sa victime à partir de son ordinateur. La plupart des "script kiddies" utilisent cette technique. En effet, les programmes de hack qu'ils utilisent ne sont que faiblement paramétrable, et un grand nombre de ces logiciels envoient directement les paquets à la victime.
Si vous vous faites attaqués de la sorte, il y a de grandes chances pour que vous puissiez remonter à l'origine de l'attaque, identifiant par la même occasion l'identité de l'attaquant.
Cette attaque est très prisée des hackers. En effet, le rebond a deux avantages :
Le principe en lui même, est simple : Les paquets d'attaque sont envoyés à l'ordinateur intermédiaire, qui répercute l'attaque vers la victime. D'où le terme de rebond.
L'attaque FTP Bounce fait partie de cette famille d'attaque.
Si vous êtes victime de ce genre d'attaque, il n'est pas facile de remonter à la source. Au plus simple, vous remontrez à l'ordinateur intermédiaire.
Les attaques indirectes par réponse
Cette attaque est un dérivé de l'attaque par rebond. Elle offre les même avantages, du point de vue du hacker. Mais au lieu d'envoyer une attaque à l'ordinateur intermédiaire pour qu'il la répercute, l'attaquant va lui envoyer une requête. Et c'est cette réponse à la requête qui va être envoyée à l'ordinateur victime.
Là aussi, il n'est pas aisé de remonter à la source
Lorsque vous vous faites attaquer, cela peut se faire en direct ou via un ou plusieurs ordinateurs intermédiaires. Le fait de comprendre l'attaque va vous permettre de savoir comment remonter au hacker.
L'attaque +++ATH0 vise certains modems compatibles Hayes. Lorsque ce type de modem reçoit la commande +++ATH0, il risque de se déconnecter. En effet, cette commande permet de positionner le modem en commande manuelle. En pratique, cela se traduit par l'envoi d'un "Ping" contenant la chaîne de caractères "+++ATH0".
Pour les systèmes Win32, vous devez rechercher dans la base de registres la clé :
HKEY_LOCAL_MACHINE\System\CurrentControlSet\Services\Class\Modem\000 et créer la chaîne "UserInit", ayant pour valeur "s2=255".
L'attaque Boink vise les systèmes Win32. Elle est semblable à l'attaque Bonk. Elle consiste à envoyer des paquets UDP corrompus sur tous les ports ouverts. L'ordinateur victime ne gère pas ces paquets et provoque un plantage.
Mettre à jour l'OS. Utilisation d'un firewall pour refuser les paquets UDP corrompus.
Cela consiste à se connecter au port 7161 d'un routeur Cisco ® et d'envoyer un retour chariot. Le routeur peut alors planter.
Plantage du routeur Cisco ®.
Contactez Cisco ® pour obtenir une solution.
Cette attaque vise tous les systèmes. Elle consiste à envoyer un message d'erreur ICMP (typiquement, ICMP inaccessible) à l'ordinateur cible ou au serveur auquel la victime est connectée. La victime risque alors d'être déconnectée du réseau ou du serveur.
Déconnexion
Configurer les firewall/routeurs pour gérer ces messages
Le Mail Bombing consiste à envoyer un nombre faramineux d'emails (plusieurs milliers par exemple) à un ou des destinataires. L'objectif étant de :
Il est nécessaire pour l'auteur de l'attaque de se procurer un logiciel permettant de réaliser le mail bombing. Voici comment cela fonctionne :
Exemple 1
L'attaquant ici choisi différents options :
(bien souvent si les administrateurs de serveurs mails ne se protègent pas assez, des serveurs "innocents" servent de relais sans le savoir, et le danger pour leurs propriétaires est de se retrouver "black listés" c'est à dire voir son fournisseur d'accès internet lui couper sa connexion),
Exemple 2
Cet outil est aussi intuitif que le précédent. Cependant il semble nettement plus dangereux. En effet, la possibilité d'attacher une pièce jointe est une sérieuse menace, puisqu'elle permet à l'expéditeur d'insérer virus et troyens dans les messages. Une fois de plus, rappelons qu'il faut impérativement éviter d'ouvrir une pièce jointe ayant pour extension .com, .bat, .pif ou .exe
Évitez cette attaque ! Avant de prendre le risque d'avoir une adresse électronique inutilisable mieux vaut prendre ses précautions :
Lorsque vous lancez l'installation du programme vous retrouvez cet écran :
Vous allez maintenant pouvoir commencer la configuration en tapant sur next.
Ici, vous devez rentrer les identifiants de votre messagerie, votre mot de passe, le serveur de votre FAI ainsi que le port utilisé (par défaut c'est généralement le 110). Pour les personnes disposant de plusieurs comptes de messagerie différents, il est nécessaire de passer par le mode avancé de configuration. Cliquer sur "Advance" vous amène aux écrans suivants :
L'onglet Account permet de donner les indications sur tous les comptes de messagerie que vous souhaitez protéger. A chaque fois que vous cliquez sur Add vous trouverez un écran similaire à celui que vous avez vu pour votre compte principal. Vous pouvez entrer autant de comptes que vous le désirez.
L'onglet Programs vous permet de déterminer quel est le type de Boîte aux Lettres que vous utilisez (Eudora, Outlook, etc ).
L'onglet Others vous permet de déterminer si le programme se connecte directement à votre boite aux lettres à son lancement. Vous pouvez aussi spécifier un fichier de logs
Lorsque vous lancez eremove, le programme vous montre le nombre de messages, ainsi que la taille de chacun et l'émetteur. Il vous suffit ensuite de sélectionner le ou les messages que vous ne souhaitez pas recevoir et ils seront directement détruits sur le serveur de messagerie.
Vous pouvez au préalable vérifier le contenu du message en faisant un clic gauche avec la souris sur le message. Cela vous donnera des éléments sur le corps du message et sur l'expéditeur.
Si vous avez été victime d'un mail bombing, il est parfois possible de remonter jusqu'à l'émetteur. En effet, il existe des informations dans chaque message qui donnent des informations sur leur auteur. Voici un exemple de propriétés de message :
* Return-Path: <> Ici vous trouvez l'email de l'émetteur
* Received: from ( [64.4.21.88]) by (8.9.3/8.9.3-NoSpam-Rbl-ORBS) with ESMTP id PAA19370 Ici vous trouvez le serveur par lequel l'attaquant à envoyé les messages. Si la personne débute il se peut que ce serveur soit réel et il vous faut vous rapprocher de son propriétaire pour vous plaindre.
* For ; Sat, 22 Dec 2001 15:45:34 +0100 Ici vous trouveznormalement votre adresse de messagerie ainsi que des indications horaires
* Received: from mail pickup service by with Microsoft SMTPSVC; Sat, 22 Dec2001 06:33:00 -0800
* Received: from by with HTTP; Sat, 22 Dec2001 14:33:00 GMT
* X-Originating-IP: [] Ici vous trouvez les indications sur l'IP d'oùsont partis les messages. Attention, il est possible mais assez rare que l'adresse IP soit modifiée
* From: "Eyrill ROMOS" <> De nouveau l'émetteur
* To: &> De nouveau le destinataire
* Subject: =?iso-8859-1?B?UHJvcHJp6XTpcyBkJ3VuIG1lc3NhZ2Ug?= Le sujet du message encodé
* Date: Sat, 22 Dec 2001 15:33:00 +0100 Date et heure
* Mime-Version: 1.0 Version Mime utilisée pour l'encodage du message
* Content-Type: text/plain; charset=iso-8859-1; format=flowed Type de contenu
* Message-ID: <> Identifiant interne du message
* X-OriginalArrivalTime: 22 Dec 2001 14:33:00.0561 (UTC) FILETIME=[8E825010:01C18AF5]Heure et date d'arrivée du message
Si vous retrouvez des informations comme l'adresse email ou le serveur qui ont permis l'arrivée des messages, il est important de se plaindre auprès du fournisseur d'accès. En effet, dans la plupart des cas les fournisseurs d'accès n'apprécient pas ce type de procédés via leurs serveurs et prennent toutes les mesures nécessaires pour empêcher les auteurs de recommencer.
Le mail bombing n'est, à priori, pas illégal. Il n'existe pas de limite légale déterminant le nombre maximum de messages à envoyer à un internaute. Cependant, les fournisseurs d'accès à Internet n'apprécient pas ce type de procédés. En effet, cela leur cause des soucis de bande passante et la saturation de leurs serveurs de messagerie. En conséquence, n'hésitez surtout pas à les solliciter si vous êtes victime d'une telle attaque. Ils réagissent généralement rapidement pour éviter que leurs abonnés recommencent. Par ailleurs, prendre le temps d'installer eremove est indispensable si l'on désire éviter tout soucis et ne pas se retrouver contraint à changer d'adresse électronique. Une fois installé vous pouvez en toute quiétude ne plus craindre les attaques par mail bombing :o) !!!
L'attaque OOB est plus connue sous le nom de "Nuke". Elle est courante, car il y a de nombreux
"utilitaires" qui permettent d'exploiter la faille. Les systèmes visés sont Win32. Le port visé est le 139
(Netbios Session Service port). Lorsqu'un paquet est envoyé sur le port 139 avec le flag "Urgent", Win95/NT/3x attend des données qui doivent suivre le flag. S'il n'y a pas de données qui arrivent, le système ne sait pas gérer cette absence
Écran bleu de la mort
L'attaque NT Stop vise les systèmes WinNT 4.0. Elle consiste à se connecter au port 1031 (inetinfo) et à envoyer n'importe quoi. Quelques fois, il suffit juste de se connecter à ce port et de se déconnecter immédiatement. Le processus Inetinfo utilise alors énormément de ressources système et peut provoquer un plantage ou un reboot.
Blocage système Crash système Reboot système
Mettre à jour l'OS.
Un ping a normalement une longueur maximale de 65535 ((2 exp 16) - 1) octets, incluant une entête de 20 octets. Un ping of death c'est un ping qui a une longueur de données supérieure à la taille maximale. Lors de sont envoi, le ping of death est fragmenté en paquets plus petits. L'ordinateur victime qui reçoit ces paquets doit alors les reconstruire. Certains systèmes ne gèrent pas cette fragmentation, et se bloquent, ou crashent complètement. D'où le nom de cette attaque.
N'importe qui, du moment qu'il a un logiciel permettant de le faire.
Mettre à jour l'OS. Effectuer un test avant que quelqu'un d'autre le fasse à votre place. Si le système réagit correctement, il n'y a pas de problème.
Cette attaque vise tous les systèmes, y compris IIS. Elle consiste à envoyer une requête HTTP déformée vers le site web cible. Le serveur peut alors se planter. Cette attaque à cette forme :
GET / HTTP/1.0 hostname: aaaaaaaaaaaa (256 octets) hostname: aaaaaaaaaaaa (256 octets) 10,000 lignes
hostname: aaaaaaaaaaaa (256 octets)
Crash système, plantage du site web
Mettre à jour votre serveur web.
L'attaque Snork vise les systèmes WinNT. Elle consiste à envoyer une trame UDP provenant du port 7 (Echo), 19 (Chargen) ou 135, et ayant pour destination le port 135 (Microsoft Location Service). Si les services sont lancés, cela a pour conséquence d'établir une communication de durée infinie, et génère des trames non nécessaires. Cela réduit considérablement la bande passante et la puissance
CPU.
Configurer les routeurs et firewalls pour bloquer les paquets UDP ayant une destination de port 135 et ayant un port source de 7,19 ou 135 et qui proviennent de l'extérieur de votre réseau. Microsoft a fourni un patch.
Cela consiste à envoyer la commande "HELP" avec un argument trop long vers un serveur SMTP. Si le gestionnaire SMTP n'est pas patché pour prévenir de cette attaque, il plante.
Plantage du démon SMTP.
Impossibilité d'envoyer ou recevoir un mail.
Pour les démons qui ne supportent pas une commande "HELP" trop longue, il existe certainement un patch. Mettre à jour votre démon SMTP.
L'attaque ARP redirect vise les réseaux locaux ethernet, qu'ils soient partitionnés ou non en sousréseaux (switchés). C'est une technique de spoofing efficace bien que détectable dans les logs d'administration; elle consiste à s'attribuer l'adresse IP de la machine cible, c'est-à-dire à faire correspondre son adresse IP à l'adresse MAC de la machine pirate dans les tables ARP des machines du réseau. Pour cela il suffit en fait d'envoyer régulièrement des paquets ARP_reply en broadcast, contenant l'adresse IP cible et la fausse adresse MAC. Cela a pour effet de modifier les tables dynamiques de toutes les machines du réseau. Celles-ci enverront donc leur trames ethernet à la machine pirate tout en croyant communiquer avec la cible, et ce de façon transparente pour les switches. De son côté, la machine pirate stocke le trafic et le renvoie à la vraie machine en forgeant des trames ethernet comportant la vraie adresse MAC (indépendamment de l'adresse IP). Cette technique est très puissante puisqu'elle opère au niveau ethernet, permettant ainsi de spoofer le trafic IP et même TCP (cela dépend entre autres des délais engendrés par la machine pirate). D'autre part, elle permet de contourner les barrières que constituent habituellement les switches (partitionnement de réseaux).
L'attaque Bonk vise les systèmes WinNT 3.51 et 4.0. Elle consiste à envoyer des paquets UDP corrompus sur le port 53. Chaque paquet UDP corrompu est constitué de deux fragments IP assemblés en un UDP. Les offsets qui se superposent ont pour conséquence de faire écraser la seconde moitié de l'entête UDP par le second paquet IP. L'ordinateur victime ne gère pas ces paquets et provoque un plantage (message STOP 0x0000000A) dû à une allocation excessive de la mémoire du noyau.
L'attaque BrKill vise les systèmes Win32. Elle consiste à générer des paquets qui génèrent un reset, permettant à l'attaquant de couper la connexion de la victime, à distance. Les transferts dits connectés (FTP, IRC, telnet, ICQ, ) sont alors les cibles potentielles de cette attaque.
Déconnexion du réseau.
Protection inconnue
L'attaque Coke vise les systèmes WinNT qui exécutent le service WINS (Windows Internet Name Service). Elle consiste à se connecter à la cible et à envoyer n'importe quoi. En fonction de la configuration de l'ordinateur cible, celui ci inscrira un message d'erreur dans le log pour chaque paquet invalide reçu. Ceci a pour but de ralentir le système, et d'utiliser de place disque. De façon extrême, le disque peut arriver à saturation, écroulant considérablement les performances, et pouvant bloquer le système.
Configurer les routeurs et firewalls pour bloquer les paquets dirigés vers le service WINS qui proviennent de l'extérieur de votre réseau.
Le FTP Bounce signifie Rebond FTP. C'est un cas de spoofing d'adresse IP. Cette technique est ancienne et ne devrait plus être d'actualité. Cette technique est en accord avec les RFC, ce qui fait une cible potentielle de tous les serveurs FTP. Elle est basée sur une utilisation de la commande PORT du protocole FTP lorsque le serveur FTP est en mode actif. En effet, cette commande permet de se connecter à n'importe quel autre serveur distant, et à un port donné. Dans ce cas, il est possible que la sécurité du serveur cible soit compromis, dans le cas ou il effectue une vérification des adresses IP d'orinigine. En effet, l'adresse IP que le serveur cible verra sera l'adresse IP du serveur FTP, et non de l'adresse IP de l'attaquant. Ce petit schéma explique la technique utilisée :
Vol d'identité Permet d'accéder à des données confidentielles lorsque le serveur filtre les adresses IP entrantes.
Dû au fait que l'attaque est compatible avec le protocole (cf RFC), la politique de sécurité peut-être variable selon les implémentations. Nous suggérons de supprimer la commande PORT sauf dans le cas ou celle-ci est utilisée vers le client d'origine (celui qui a demandé la connexion FTP).
C'est une attaque axée réseaux, faisant partie de la grande famille des Refus De Service (DOS : Denial Of Service). Les systèmes visés sont Win32. Ce procédé est décomposé en trois étapes:
Configurer le firewall ou le routeur pour filtrer les paquets qui ont la même adresse IP en source et destination, sur tous les ports.
L'attaque NT Stop vise les systèmes WinNT 4.0. Elle consiste à envoyer une requête SMB logon avec une taille spécifiée incorrecte. L'ordinateur victime génère une corruption de mémoire causant une erreur "STOP 0x0000000A" ou "STOP 0x00000050" et provoque un plantage.
Mettre à jour l'OS.
L'attaque Oshare vise tous les systèmes. Elle consiste à envoyer une entête IP invalide à la victime. Cette entête IP est rendue invalide en jouant sur la valeur des champs de l'entête qui spécifient la longueur du datagramme. Ce sont les champs "IHL" (mot de 32 bits indiquant la longueur du header) et "Total lenght" (mot de 16 bits indiquant la longueur du datagramme en octets, entête comprise), qui sont modifiés pour cette attaque. Les conséquences sont multiples : Elles dépendent du hardware de la carte réseau. Néanmoins, cette attaque ne peut porter que sur le même sous réseau. En effet, ces paquets invalides (somme de contrôle IP incorrect dû à la mauvaise longueur du datagramme), ne peuvent passer les routeurs.
Protection inconnue.
Ce procédé consiste à envoyer un flux maximal de ping vers une cible.
N'importe qui, du moment qu'il a un logiciel permettant de le faire. Plus il a de personnes qui font un ping flooding vers une cible, et plus la situation devient critique pour cette cible..
Utilisation d'un firewall.
L'attaque "Pong" est aussi connue sous le nom d'"Echo Reply Without Request" ou "ICMP echo reply attack". Elle consiste à envoyer à l'ordinateur victime le résultat d'un Ping (autrement dit, un Pong), alors que la victime n'a pas envoyé de Ping.
Utilisation d'un firewall pour enregistrer les pongs reçus alors qu'il n'y a pas eu de pings envoyés.
Ces attaques visent tous les systèmes. Elles ressemblent à l'attaque Click : Elles consistent à envoyer des messages d'erreur ICMP (typiquement, ICMP inaccessible) à l'ordinateur cible. Mais, ces attaques n'ont pas pour but de déconnecter l'ordinateur victime.
Elles provoquent un flood qui visent les transferts dits connectés (FTP, IRC, telnet, ICQ, ).
Configurer les firewalls/routeurs pour gérer ces messages.
C'est un ping flooding un peu particulier. C'est une attaque axée réseaux, faisant partie de la grande famille des Refus De Service (DOS : Denial Of Service). Ce procédé est décomposé en deux étapes: La première est de récupérer l'adresse IP de la cible par spoofing. La seconde est d'envoyer un flux maximal de paquets ICMP ECHO (ping) aux adresses de Broadcast. Chaque ping comportant l'adresse spoofée de l'ordinateur cible. Si le routeur permet cela, il va transmettre le broadcast à tous les ordinateurs du réseau, qui vont répondre à l'ordinateur cible. La cible recevra donc un maximum de réponses au ping, saturant totalement sa bande passante Bien entendu, plus de réseau comporte de machines, plus c'est efficace
Configurer le firewall pour filtrer les paquets ICMP echo ou les limiter à un pourcentage de la bande passante. Configurer le routeur pour désactiver le broadcast.
Cette attaque, qui comporte trois noms différents, visent les systèmes Win32. Elle consiste à envoyer un très grand nombre de paquets ICMP très fragmentés à l'ordinateur victime. Les conséquences sont diverses :
Les systèmes Win32 ont beaucoup de mal à s'y retrouver dans la défragmentation des paquets.
L'attaque Tear Drop vise les systèmes Win32 et Linux inférieur à 2.0.32. Elle consiste à envoyer des paquets TCP qui se recouvrent. Lorsque l'ordinateur victime reçoit ces paquets, il tente de les reconstruire. N'y arrivant pas, cela provoque un plantage.
Mettre à jour l'OS. Utilisation d'un firewall pour refuser les paquets qui se recouvrent.
Un trou de sécurité applicatif est le résultat d'un fonctionnement anormal d'une application. Il en résulte un plantage de l'application, ou bien un état non stable. Concrètement, il s'agit de trouver un fonctionnement que n'a pas prévu le programmeur. De ce fait, il est parfois possible d'en exploiter des failles. Cela devient très intéressant lorsque c'est un programme réseaux (client/serveur, mail, www, architecture distribuée ). Ce type d'attaque peut être utilisée en local (pour obtenir l'accès root) ou à distance pour s'introduire dans un réseau, ou planter à distance un serveur.
Un bon programmeur, qui a la connaissance d'un trou de sécurité, peut créer un programme qui va exploiter cette faille. Certains programmes existent déjà et exploitent les trous de sécurité les plus courants. Dans ce cas, n'importe qui est en mesure de pénétrer un réseau mal sécurisé.
Se tenir au courant des logiciels qui comportent des failles. Quelques site web sont spécialisés dans ce domaine. Utiliser périodiquement un logiciel dédié à la surveillance du parc logiciel. Lorsqu'une version non fiable d'un logiciel est installée sur un poste, un message de mise en garde est affiché. Ce type de logiciel est disponible sur ce site web. Il s'appelle Securitor. Vous pouvez le trouver ici.
Cela consiste à envoyer une trame UDP vers le port zéro d'un ordinateur distant. L'ordinateur cible peut alors planter. Si celui-ci est derrière un firewall, le firewall peut éventuellement planter.
Vérifiez que le firewall que vous utilisez gère correctement cette attaque. Bloquez les trames ayant un port de destination égal à zéro.
Deux noms sont donnés pour une même attaque : WinArp et Poink. Elle vise les systèmes Win32.
Elle consiste à envoyer plusieurs paquets ARP à l'ordinateur victime. Pour chaque paquet ARP reçu, Windows affiche une boite de message avec un bouton "Ok". Imaginez si plusieurs milliers de paquets ARP sont envoyés à la cible L'origine de l'attaquant est connue car l'adresse MAC est à l'intérieur du paquet ARP.
Pas de solutions connue.
Cette attaque vise les systèmes WinNT qui exécutent le service WINS (Windows Internet Name Service). Elle consiste à envoyer un flot de paquets aléatoires en taille et en contenu au port 53 (DNS) de l'ordinateur cible. Le serveur peut alors se planter.
Crash système
Installer le service pack 4
Cette attaque vise les systèmes Win32 qui exécutent le service WINS (Windows Internet Name
Service).. Elle consiste à envoyer un flot de paquets UDP aléatoires en taille et en contenu au port 137 (UDP) de l'ordinateur cible. Après 5 secondes, le service WINS s'arrête. Le service doit être redémarré manuellement.
Perte du service WINS
Configurer le firewall et/ou les routeurs pour filtrer les paquets UDP.
Le Cross Site Scripting (CSS) est une attaque qui est rarement prise au sérieux par les non-initiés. En effet, à la différence de nombreuses techniques de piratage, celle-ci ne s'attaque pas à un serveur mais à l'internaute via une faille au niveau d'un serveur Web ou d'une application Web.
Il est plus simple d'expliquer cette faille par l'exemple. Soit le site , le moyen de vérifier s'il est vulnérable à une attaque de type CSS est de demander l'affichage d'une page inexistante. La particularité du nom de cette page est le fait qu'il contient des balises HTML : ;B>nimportequoi.html
Le site renvoie une page du type :
Erreur la page est introuvable.
Le site est bien vulnérable puisqu'il a renvoyé une page contenant le nom du fichier introuvable mais surtout parce que les balises HTML sont conservées. Le navigateur interprète donc le code HTML (ici les balises mettent simplement le texte en gras).
Les conséquences semblent anodines au premier abord. Mais le CSS est exploitable de la manière suivante. Un pirate va envoyer un mail en HTML à sa victime. Ce mail comporte un lien sur un site vulnérable à un CSS que la victime a pour habitude de visiter.
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Salim KHALIL
Fondateur, Directeur de la publication
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Soukaina Sbai Tangi
Résponsable Editorial