Modèle de tableau d’amortissement emprunt linéaire sur Excel

Tout savoir sur les crédits et l’amortissement linéaire !
Article rédigé par : Chaimae Sqalli Adoui
Pour s’aligner aux dépenses de la vie quotidienne, plusieurs personnes font recours aux établissements de crédits et demandent des mises à disposition d'agents, à défaut de liquidité, afin de satisfaire leurs besoins dans l’immédiat. La somme dûe est déduite par la suite d’une manière progressive. Ce processus concerne les petits crédits (achat d’équipements, de fournitures …) et les achats les plus considérables (voiture, immobilier …). Les organismes de prêt renouvellent continuellement leurs offres et calculent les taux d’intérêts pour mettre entre les mains des consommateurs des formules plus attrayantes. Les clauses des crédits sont semblables mais les éléments de détails ne sont jamais les mêmes. Nous vous proposons dans cet article une visite guidée dans l’univers des crédits, où nous allons vous fournir des définitions simples et claires en s’intéressant plus à l’amortissement linéaire, ses avantages et ses formules de calculs. Nous énumérons aussi les différences entre les types de crédits et les autres modes d’amortissements qui peuvent s’appliquer, et cela pour vous aider à choisir le crédit qui vous convient le plus.

Aperçu sur le vocabulaire du crédit !
Un crédit est un prêt attribué par un établissement de crédits, et est remboursable par le débiteur sous forme d’échéances étalées sur une période déterminée. La valeur du crédit comprend le montant réel de ce dernier qui s’appelle un capital, auquel s’ajoute un montant dédié aux intérêts. La valeur des intérêts est calculée sur la base du capital et son taux diffère d’un établissement à lautre. La souscription à une assurance lors de la demande d’un crédit est obligatoire aussi et son paiement s’effectue par cotisation mensuelle dans la plupart du temps. Le montant du crédit n’est pas limité mais il dépend de la situation financière du demandeur, ainsi que de son besoin. Nous distinguons les crédits de consommation dont la durée est plus ou moins courte et qui sont destinés à la procuration des consommables, des équipements ou même des moyens de transport, et les crédits à long terme comme les crédits immobiliers qui peuvent s’étaler sur des dizaines d’années. Pour conclure un crédit, les deux parties, débiteur et créancier, se mettent d’accord sur les modalités du crédit, à savoir le nombre d’échéances, le mode d’amortissement et le montant mensuel qui sera prélevé. Ce montant correspond à la somme des intérêts et à l’amortissement du capital, cet amortissement correspond au pourcentage du capital remboursable à chaque échéance.
Amortissement linéaire ou dégressif, quelle différence ?
Les deux modes d’amortissement les plus proposés sont l’amortissement linéaire et l’amortissement dégressif. Le premier repose sur le principe que la perte en valeur des biens est linéaire, donc les échéances fixées sont constantes au fil du temps. Au départ, la somme remboursée est formée majoritairement de la part d’intérêts et au fur et à mesure elle se réduit au détriment de la part du capital qui augmente à son tour. Par contre, l’amortissement dégressif ne permet pas d’avoir des échéances constantes mais ce qui est constant c’est l’amortissement du capital. Ceci dit que le montant mensuel à régler par le débiteur est composé d’une valeur fixe d’amortissement du capital additionnée du montant variable des intérêts. Le montant des intérêts est calculé chaque mois en fonction du reste du capital à honorer. Quant à l’autre mode d’amortissement, l’amortissement modulable, il se manifeste par sa flexibilité car il permet au demandeur du crédit de payer des mensualités différentes en fonction de sa situation financière. La durée du prêt varie également en sens croissant ou décroissant selon la demande.

Existe-il des formules dépourvues d’amortissement ?
Qui dit crédit dit impérativement un amortissement derrière. Néanmoins, le crédit in fine ne suit pas cette logique. Ce type de crédit est plus adopté pour les crédits à long terme (crédits immobiliers …), il consiste à payer en une seule reprise le montant total du capital vers la fin de la période du prêt. Quant aux mensualités, elles ne comprennent que la valeur des intérêts et les frais annexes (souscription en assurance …). Donc le crédit in fine est un crédit non amortissable, dont peuvent bénéficier les particuliers et les entreprises, à condition de présenter des garanties assez solides. Son grand atout réside dans les mensualités à faible valeur en comparant avec un crédit amortissable, le titre locatif est souvent attribué aux débiteurs qui ont choisi d’acheter un bien en contractant un crédit in fine. Mais ce qu’il ne faut pas négliger, c’est le taux des intérêts. Le crédit in fine exige le taux d’intérêts le plus élevé dans le rang des crédits. En contrepartie, l'emprunteur a le droit de demander la récupération fiscale des excédents.
Qu’est-ce qu’un tableau d’amortissement ?
Avant de s’attaquer aux composantes d’un tableau d’amortissement, il convient de mettre le point sur la signification de ce dernier dès le départ. Il s’agit d’un document purement comptable qui trace le plan de remboursement relative à un prêt et qui renferme les calculs et les notions suivantes :
- Les dates des échéances;
- Le différé d’amortissement;
- La part du capital restant;
- La valeur des intérêts ;
- La valeur de l’assurance.
Le tableau d’amortissement montre à chaque date antérieure ou ultérieure le total à payer et les éventuels montants restants pour honorer la dette. Le différé d’amortissement correspond à la période pendant laquelle le débiteur est exonéré du paiement de l’échéance, et ça correspond souvent aux premiers mois qui suivent la procuration du bien ou l’acquisition de la somme d'argent empruntée. Ce différé peut être partiel. L’échéance comprend uniquement les intérêts en vigueur, comme il peut être total et aucune somme n’est transférée durant la période d’initiation. L’emprunteur doit avoir impérativement sa propre version du tableau d’amortissement, qui est livrée en version provisoire avant le déblocage des fonds. Dès que le processus se déclenche, le tableau d’amortissement définitif doit être livré. Normalement, ce document n’est pas modifiable au fil du temps mais des situations peuvent faire l’exception, comme les cas évoqués ci dessous.
- Le type d’amortissement choisi par le demandeur du prêt est un amortissement modulable. En effet, les valeurs calculées à l’avance restent toujours valables, tant qu’il n’a pas exprimé son intention de changer ses modalités de paiement, mais dès qu’une modification quelconque est apportée, un recalcul est nécessaire.
- L’emprunteur décide de changer son établissement de crédit en proposant le rachat de son crédit à un autre organisme. Dans ce cas-là, le premier tableau d’amortissement n’est plus valable et le crédit va obéir à la réglementation du nouvel emprunteur.
Comment se calcule l’amortissement linéaire ?
L’amortissement linéaire, comme déjà évoqué, considère qu’un bien (en général) acheté par le biais d’un crédit commence à s’amortir progressivement, à compter de sa date de mise en service. En comptabilité seulement, cet amortissement prend fin lors du paiement de la dernière échéance où l’emprunteur récupère la main levée sur son bien. Pour calculer l’amortissement linéaire, des formules simples sont employées et dont le point de départ est le montant qui a fait objet du crédit. Ce dernier est nommé : base amortissable.

Base amortissable = Prix d’achat + Frais annexes (livraison, mise en route …)
Pour calculer l’annuité et /ou la mensualité qui sera payer par le demandeur du crédit, il faut absolument calculer le taux d’amortissement suivant la relation :
Taux d'amortissement linéaire = 1 / Période du crédit (en années)
Montant de l’annuité = Base amortissable x Taux d’amortissement, dans le cas où un différé d’amortissement existe la formule de calcul change, et le montant de l’annuité devient :
Montant de l’annuité = Base amortissable x Taux d'amortissement x (durée du différé / 360). Et pour convertir l’annuité en mensualité, il ne reste qu’à diviser le montant de l’annuité par 12 mois.
Comment choisir le crédit le plus adapté à votre situation ?
Plusieurs formules de crédits sont proposées, certaines à court terme et d’autres à long terme. Nous vous conseillons de bien évaluer votre besoin, surtout pour les crédits avec des montants très intéressants, afin de constituer une idée claire sur votre état financier et vos flexibilités en termes de valeur de votre futur investissement. Le montant maximum que vous serez capable de payer chaque mois et la durée pendant laquelle vous pouvez vous engager avec l’établissement de crédit. Par la suite, vous pouvez mener vous-même une petite enquête sur les établissements potentiels et leurs packs de crédits pour s’en sortir avec le maximum d’informations via votre benchmark. Dès que vous disposez de ces informations générales vous pouvez vous rapprocher des organismes prêteurs, pour faire des simulations sur mesures avec les agents. Cela vous permettra de sélectionner l’offre qui vous correspond le mieux. Avant de signer votre contrat d’engagement, prenez le temps suffisant de le lire attentivement, et demandez des éclaircissements à votre conseiller si vous passez par des phrases ambiguës. Vous avez l’entière liberté de revérifier le contrat en question avec votre notaire également. Gardez en mémoire que rien n’est fixe et que tout se négocie, et vous serez le mieux placé pour le faire (taux d’intérêts, échéances…). Parfois le différé est appliqué systématiquement à votre crédit, si ce n’est pas le cas, vous pouvez le négocier aussi.
Nous aimerions attirer votre attention sur les offres de crédit frauduleuses. Car nous constatons de plus en plus l’apparition de structures qui proposent des souscriptions à des prêts, alors qu’ils ne disposent pas d’autorisations pour le faire. Méfiez-vous aussi des fausses propositions dont regorgent les sites web et les réseaux sociaux . Elles ont tendance à commercialiser des solutions digitales et pratiques, sans pour autant passer par de démarches administratives.
