Cours sur les nouvelles theories macro-economiques contemporaines
Cours sur les nouvelles théories macro-économiques contemporaines
« En 1946, quand le « Council of Economic Advisers » fut créé, la vision dominante pouvait se résumer en une croyance en l’« instabilité macro-économique, et une absence d’intérêt pour la micro-économie. L’hypothèse en vertu de laquelle l’économie est intrinsèquement instable et soumise à d’amples fluctuations et de profondes récessions, impliquait un rôle important pour une gestion active pour la demande grâce à la politique fiscale. La vision selon laquelle les individus ne changent pas leur comportement en réponse à des taux marginaux élevés d’imposition et de généreux transferts, impliquait que le gouvernement pouvait atteindre n’importe quelle distribution souhaitable du revenu et pouvait assurer une protection contre les divers risques de la vie économique sans effets défavorables sur le comportement individue. (...)
De nos jours, pour la plupart des économistes la vision est renversée. La macro- économie apparaît plus stable alors que la gestion de la demande, tout particulièrement par la politique fiscale, est regardée avec suspicion, car vraisemblablement plus déstabilisatrice que stabilisatrice. La responsabilité de la politique de stabilisation macro-économique a de fait glissé vers la Federal Reserve. Les individus sont maintenant perçus comme tout à fait sensibles aux taux marginaux élevés d’imposition qui sont explicites dans les lois fiscales et implicites dans les programme de transfert qui constituent maintenant l’essentiel de la dépense publique. (...) Le rôle du CEA a évolué de l’élaboration de politiques assurant la stabilité macro- économique et le plein-emploi à un autre rôle, celui de conseil sur les moyens de remplir les nombreux objectifs maintenant assurés par le gouvernement fédéral, de façon à réduire les effets défavorables qui en résultent en matière d’incitations individuelles. » Martin Feldstein (1997: 99)
« Il est clair que la théorie des zones monétaires optimales ne peut pas être utilisée pour comparer des zones monétaires et des unions monétaires. Elle est concernée par le choix entre changes flottants et changes fixes, et non pas entre des taux de change évoluant dans une bande étroite et une monnaie commune. Rarement autant de bons papiers ont été écrits sur la mauvaise question --même s’ils disent des choses utiles sur les problèmes auxquels l’Europe doit faire face dans le futur. » Peter Kennen (1997: 211).
Les deux citations, placées en exergue de cet article, esquissent deux réponses à la question de la nouveauté dans les recherches macro-économiques contemporaines.
• La première serait que la coupure paradigmatique qui séparait la macro-économie d’inspiration keynésienne de la micro-économie néoclassique a disparu. Le programme de recherche des fondements micro-économiques de la macro-économie a réussi au point de faire apparaître l’analyse des cycles et de la croissance comme des cas particuliers des nouvelles théories micro-économiques : adieu la synthèse que tentait de réaliser la théorie du déséquilibre, de nos jours bien oubliée, au profit d’une conception purement walrasienne de la macro-économie ! Une économie de marché serait par nature stable et proche du plein emploi, seulement perturbée par les interventions malencontreuses de la puissance publique qui introduisent des distorsions par rapport à la pureté des incitations véhiculées par la concurrence marchande, et la clairvoyance des agents économiques qui connaissent le « vrai modèle de l’économie » en l’occurrence walrasien. L’objet même de la macro-économie disparaîtrait au profit d’une analyse des distorsions structurelles introduites par les interventions publiques. Par ailleurs, l’importance relative des politiques budgétaires et monétaires se trouverait renversée par rapport aux années soixante, ce qui affecte considérablement la conception de la politique économique1 .
• On peut légitimement s’interroger sur le rôle de l’économiste si effectivement la concurrence marchande assure une stabilité structurelle de l’accumulation, de l’innovation et de la croissance, dans un monde où les relations de long terme sont invariantes. Dans l’économie du Docteur Pangloss il n’est pas besoin de théorie, ni d’économiste, puisque « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ». Or les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix ont enregistré les changements majeurs en matière de géopolitique, d’innovations financières, technologiques et organisationnelles, et d’institutions internationales. L’économiste est donc convié à donner son appréciation sur l’impact de ces innovations, au sens fort de ce terme. Or sa tentation est alors d’utiliser des constructions théoriques héritées d’une phase antérieure et de les appliquer en force à un contexte par nature radicalement différent. Qu’on songe aux conseils des économistes en direction des gouvernements chargés de piloter la transformation des économies de type soviétique vers le marché et la démocratie : ils ne disposaient ni d’une théorie des institutions nécessaires et suffisantes du capitalisme, ni d’une analyse permettant d’expliciter une séquence optimale des réformes structurelles, aussi se ramenèrent-ils à la question beaucoup plus simple de la supériorité du marché par rapport à la planification centralisée. Mutatis mutandis, l’intégration monétaire projetée par le traité de Maastricht prend au dépourvu les économistes qui utilisent leurs instruments favoris et traditionnels (théorie des zones monétaires optimales, modèles de Real Business Cycles, théorie des jeux appliquée aux choix de politique économique,...) pour traiter tant bien que mal d’une conjoncture sans précédent historique. Les réponses sont souvent élégantes et rigoureuses...mais ne traitent qu’exceptionnellement du noyau dur des problèmes de l’intégration européenne. La réhabilitation du jeu des prix relatifs, en particulier des salaires sur le marché du travail, sera-t-elle suffisamment importante pour éliminer tout besoin de recours à une variation du change ? En l’absence de fédéralisme fiscal, est-on assuré de la stabilité de l’ensemble européen ? Comment les systèmes politiques nationaux et les spécialisations économiques doivent-ils évoluer pour rendre viable à long terme le traité d’Amsterdam ?
Si l’on jouait la provocation, on pourrait clore cette présentation en avançant l’hypothèse que la macro-économie d’inspiration keynésienne s’est dissoute dans une nouvelle théorie micro-économique qui traite des imperfections et asymétries de l’information et que sa pertinence est fortement contestée face aux innovations radicales dont les effets se conjuguent dans la seconde moitié des années quatre-vingt-dix. Si on entend livrer une réponse un peu plus substantielle, trois thèmes méritent analyse. D’abord, comment caractériser l’état actuel de la recherche macro-économique, lorsqu’on la compare à l’apogée que constitua à la fin des années soixante la dite synthèse keynésienne, classique (§ I) ? Il importe ensuite de réfléchir sur la question de la nouveauté en économie à partir d’une interrogation naïve : la succession accélérée de théories alternatives ne tend-elle pas à éclipser la question plus difficile de la pertinence et de la validité des enseignements de la macro- économie (§ II) ? Face à l’ampleur de cette question, il est sans doute de bonne méthode de restreindre l’analyse à l’équivalent d’une étude de cas : au cours de la conférence annuelle de l’American Economic Association, quels sont les traits majeurs et les nouveautés qui ont animé les communications des macroéconomistes de renom et quels enseignements en tirer pour notre propos (§ III) ?
I. UN PANORAMA DES NOUVEAUTES DANS LA RECHERCHE MACRO-ECONOMIQUE CONTEMPORAINE.
Si telle la Belle au bois dormant, un macroéconomiste des années soixante se réveillait en 1997, après vingt-cinq à trente ans d’un lourd sommeil, il serait probablement frappé par un changement complet du paysage intellectuel. Cinq transformations majeures ont totalement bouleversé tant la profession de prévisionniste que celle de conseiller de la Banque Centrale, du Ministre des Finances, ou de toute autre autorité politique.
1. Un glissement du néoclassicisme fondamentaliste à un néoclassicisme méthodologique.
En effet, au-delà de la victoire du programme de recherche des fondements micro- économique de la macro-économie, continuent à s’opposer deux visions du monde.
• Pour « les nouveaux classiques », c’est-à-dire la plupart des économistes sensibles aux analyses de l’Université de Chicago (ou, à un moindre degré, à la tradition autrichienne), le marché est l’instance cardinale qui permet non seulement l’allocation des facteurs, mais aussi l’orientation des choix stratégiques comme la diffusion de l’information privée au reste de la société. Le constructivisme de la théorie keynésienne est par nature contesté puisque non conforme aux postulats d’une économie de marché. Le projet est de reconstituer l’ensemble des faits stylisés dont se prévalait la théorie keynésienne à partir d’un comportement rationnel de l’homo-oeconomicus : les cycles de l’économie américaine seraient par exemple la conséquence des choix intertemporels d’un agent représentatif en réponse à des chocs réels de productivité ou à des chocs purement nominaux liés aux variations des politiques monétaires. On aura reconnu le programme qu’a rempli avec succès Robert Lucas. L’économie walrasienne a donc remplacé l’économie keynésienne terme à terme...au point d’ailleurs, dans certains cas, de se réduire au programme d’un agent représentatif, ce qui prive la théorie macro-économique de son essence même, à savoir l’étude des failles de la coordination d’agents stratégiquement interdépendants. On peut parler à ce propos de fondamentalisme néoclassique au sens où le projet, normatif, est de montrer la viabilité d’une économie régie par la pureté des ajustements marchands.
• Pour « les nouveaux keynésiens », il est des raisons très profondes pour lesquelles la macro-économie ne peut pas se résumer à la micro-économie traditionnelle. D’abord les agents n’ont pas les mêmes intérêts selon qu’ils sont entrepreneurs, salariés, syndicalistes, banquiers, responsables politiques, de sorte que leurs interactions livrent des configurations macro-économiques qui ne correspondent pas en général à des optima de Pareto. Ensuite et surtout, les prix ne peuvent résoudre simultanément la question de l’allocation des ressources rares et de la dissémination de l’information, dès lors que prévaut une incertitude sur la qualité. Par nature le marché du travail n’est pas équilibré puisqu’il y a asymétrie d’information entre les salariés et les dirigeants de l’entreprise, le crédit est rationné car le banquier ne peut complètement contrôler le comportement opportuniste de l’emprunteur, le marché des produits lui-même peut ne pas s’équilibrer lorsque prix et qualité sont interdépendants. Last but not least, la « new political economy » reconnaît une certaine autonomie aux processus politiques qui n’ont pas de raison de se borner à mettre en oeuvre des optima de Pareto ou de restaurer la pureté des ajustements de marchés. Que l’on ajoute le rôle déterminant d’externalités liées à l’essor des connaissances, à l’éducation, aux infrastructures publiques, et l’on a ainsi les bases des « nouvelles théories de la croissance ». Joseph Stiglitz et Paul Romer seraient les figures emblématiques de cette seconde conception qui appartient plutôt au programme du néoclassicisme méthodologique. Les outils sont ceux la théorie micro-économique mais sont introduites toutes les imperfections ou externalités qui définissent la structure même du problème posé aux macroéconomistes. Ce second courant laisse ouverte la possibilité d’une intervention stabilisatrice et bénéfique des pouvoirs publics, contrairement au premier dont le projet est au contraire d’éliminer tout pouvoir discrétionnaire de ces derniers.
On est donc fort loin de la mécanique des agrégats de la Comptabilité Nationale et des modèles macro-économétriques qui firent les beaux jours des prévisionnistes dans les années soixante. L’opposition entre libéraux et interventionnistes qui se conjuguaient hier sous la forme des controverses entre monétaristes et keynésiens se décline aujourd’hui à travers les passes d’arme entre nouveaux classiques et nouveaux keynésiens2 .
2. Les années quatre-vingt : les mêmes outils de la théorie micro-économique mais un éclatement des domaines selon les hypothèses ad hoc.
Notre macroéconomiste des années soixante fait une seconde expérience, a priori traumatisante. Alors qu’à son époque, un petit nombre de modèles suffisait à baliser le champ des théories économiques (la théorie de l’équilibre général pour le calcul économique, le modèle IS-LM pour la politique de courte période, les modèles de croissance de type Solow ou Ramsey pour l’orientation des stratégies de croissance,...), quelle n’est pas sa surprise face à la multitude des modèles qui, dans chacun des champs de la macro-économie, se disputent la légitimité et la reconnaissance. La théorie micro-économique a donc triomphé mais elle opère à partir d’hypothèses en termes d’information, de pouvoir, de procédures de coordination, qui sont tellement distinctes les unes des autres que l’observateur extérieur a les plus grandes difficultés à discerner lesquelles sont les plus pertinentes et quelles sont les conclusions qui sont les plus robustes (il semble ne pas en exister !) et sur lesquelles pourraient s’appuyer les responsables de la politique économique.
Ainsi en est-il pour la nouvelle micro-économie du marché du travail : le contrat de travail se distingue du contrat de service par une multitude de caractéristiques, dont chacune est isolée et reprise comme hypothèse centrale dans l’une ou l’autre des branches de la théorie. On peut d’abord souligner la différence de réaction à l’incertitude du contrat de travail et du contrat de service traditionnel, puis expliciter une composante assurantielle dans un contrat salarial à plusieurs périodes, comme le fait la théorie des contrats implicites. Dans un second temps, les analyses en terme de salarie d’efficience partent de l’hypothèse que le salaire offert par la firme est une variable incitative à l’effort et à la loyauté, d’où la possibilité d’un écart avec le salaire walrasien. Mais le contrat de travail fait l’objet de jugement en terme de justice sociale, ce qui implique des propriétés originales tant en terme de refus de baisse du salaire nominal que d’échange don contre don. Enfin, les salariés peuvent se doter de syndicats qui négocient des conventions collectives avec les entreprises ou leurs associations professionnelles. Autant de changements extrêmement intéressants par rapport à la représentation traditionnelle en terme d’offre et de demande sur le marché du travail. D’un strict point de vue théorique, les interprétations du chômage s’en trouvent renouvelées et enrichies.
Pourtant, d’un point de vue empirique, les variations dans le temps et dans l’espace du chômage ne trouvent d’explication générale et satisfaisante dans aucune de ces hypothèses. En outre, le drame est alors qu’aucune de ces formalisations ne l’emporte sur les autres,...ne serait-ce que parce qu’elles sont l’expression de choix a priori, subjectifs, des modélisateurs et que les tests empiriques ne viennent que très rarement départager ces hypothèses concurrentes3 . Pour faire image, la théorie du choix rationnel s’est coulée dans toute une série d’hypothèses ad hoc, chacune d’entre elles explorant une caractéristique du phénomène étudié, sans que l’on cerne vraiment si elle est constitutive, centrale, importante, accessoire ou périphérique. Il est donc particulièrement difficile de repérer les lignes de force qui structurent le champ des recherches macro-économiques éclatées en une myriade de domaines. On pourrait reprendre la même démonstration pour les modèles de concurrence imparfaite4 , l’analyse de la crédibilité de la politique monétaire, la gestion du change,....
Cette diversité et coexistence de programmes de recherche extrêmement spécialisés semblent s’accroître avec le nombre des économistes, selon un principe de division du travail qui produit tout à la fois l’efficacité des résultats dans le sous domaine, mais une certaine perplexité quant au tableau d’ensemble que l’on peut en tirer. Les théories micro ont transformé la macro-économie mais elles sont loin de livrer le message clair et pédagogique qui contribua au succès de la théorie keynésienne. Victoire à la Pyrrhus donc.
3. Les années quatre-vingt-dix : vers un rapprochement des programmes de recherche des cycles réels et des nouveaux keynésiens ?
Telle était sans doute la situation dans les années quatre-vingt. Depuis lors, les deux grands programmes de recherche qui visent des fondements micro-économiques à une macro- économie ont eu tendance à se rapprocher quelque peu.
• D’un côté, le développement même des travaux de l’approche des cycles réels (RBC) a conduit à lever plusieurs des hypothèses qui étaient pourtant fondatrices car directement inspirées d’une approche walrasienne. Ainsi, l’hypothèse de concurrence parfaite cède-telle la place à diverses modélisations de la concurrence imparfaite, ce qui affecte bien sûr les conclusions. De la même façon, d’autres chercheurs ont introduit le fait que les salaires sont très généralement négociés, rupture importante par rapport à la conception initiale d’un marché du travail de même nature que le marché des produits. De la même façon, tout en maintenant l’hypothèse d’anticipations rationnelles, de fait extrêmement ambitieuse et discutable au fur et à mesure que se complique le problème d’optimisation que les agents économiques sont sensés résoudre, d’autres travaux ont mis en évidence les conséquences de l’hétérogénéité des agents sur les résultats stylisés de premiers modèles de RBC. Les années quatre-vingt-dix ont ainsi marqué une atténuation du caractère extrême des hypothèses initiales, les recherches allant dans le sens d’une plus grande pertinence des hypothèses adoptées.
• D’un autre côté, les nouveaux keynésiens avaient de longue date mis en avant comment diverses imperfections informationnelles pouvaient engendrer des résultats de type keynésiens, qu’il s’agisse de modèles avec négociations salariales imbriquées, de formalisations en terme de coûts d’ajustement ou encore de modèles plus généraux dans lesquels l’interdépendance du prix et de l’appréciation de la qualité empêche un fonctionnement walrasien des marchés. Le point de départ est aussi la micro-économie, mais à la différence de la théorie des cycles réels, les asymétries et imperfections d’information jouent un rôle déterminant. Sous la pression de l’argumentation de Robert Lucas à propos de la dépendance des comportements individuels vis-à-vis des annonces de politique économique, la plupart de ces auteurs néo-keynésiens ont accepté l’hypothèse d’anticipations rationnelles quant bien même elle ne serait pas validée par les données empiriques5 . Dans la nouvelle macro-économie, le postulat d’anticipations rationnelles semble indiscutable d’un strict point de vue de modélisation et de théorie. On peut alors montrer que des résultats plus ou moins typiquement keynésiens peuvent être obtenus moyennant les hypothèses différentes, a priori plus acceptables que celles des premiers modèles de cycles réels6 .
Table des matières :
I. UN PANORAMA DES NOUVEAUTES DANS LA RECHERCHE MACROECONOMIQUE CONTEMPORAINE.......... 3
1. UN GLISSEMENT DU NÉOCLASSICISME FONDAMENTALISTE À UN NÉOCLASSICISME MÉTHODOLOGIQUE......3
2. LES ANNÉES QUATRE-VINGT : LES MÊMES OUTILS DE LA THÉORIE MICRO-ÉCONOMIQUE MAIS UN
ÉCLATEMENT DES DOMAINES SELON LES HYPOTHÈSES AD HOC...............4
3. LES ANNÉES QUATRE-VINGT-DIX : VERS UN RAPPROCHEMENT DES PROGRAMMES DE RECHERCHE DES CYCLES RÉELS ET DES NOUVEAUX KEYNÉSIENS ? ............................5
4. DES ASPECTS NORMATIFS PLUS MARQUÉS QUE LES PRÉOCCUPATIONS DE RÉFUTABILITÉ............................7
5. PEU DE RÉSULTATS IRRÉCUSABLES DANS LE COEUR DE LA DISCIPLINE MAIS EXPORTATION DE SES OUTILS À DES SCIENCES SOCIALES VOISINES. ...8
6. DE L’ÉCONOMÉTRIE...À LA MÉTRIE ; OU LES DANGERS D’UNE MACRO-ÉCONOMIE SANS THÉORIE..9
II. STATUT ET ROLE DES NOUVEAUTES DANS LA RECHERCHE ECONOMIQUE ?......................... 11
1. LA NOUVEAUTÉ : PREUVE D’AVANCÉES SCIENTIFIQUES...
OU EFFET DE CHAMP DE LA PROFESSION DES ÉCONOMISTES ?.....11
2. TOUTES LES NOUVEAUTÉS NE SE VALENT PAS.....13
3. NOUVEAUTÉ ET CRITÈRE DE SCIENTIFICITÉ : L’ÉPISTÉMOLOGIE POSITIVISTE EST QUELQUE PEU OPTIMISTE ....17
III. AUX ETATS-UNIS, EN 1997, LES NOUVELLES THEORIES MACROECONOMIQUES FONT-ELLES CONSENSUS ? ........ 19
1. D’ABONDANTES NOUVEAUTÉS... TOUTES RELATIVES ! ........19
2. SUCCÈS D’UNE NOUVELLE POLITIQUE ÉCONOMIQUE, MAIS GRANDES INCERTITUDES QUANT AUX MÉCANISMES SOUS-JACENTS ....................21
3. AU-DELÀ D’UN CERTAIN ACCORD SUR LES MÉTHODES, DE NOTABLES DIVERGENCES : L’HISTOIRE CONTINUE .....................23
IV. BIBLIOGRAPHIE ............................................................... 27