Cours complet pour apprendre l’economie mondiale
Cours complet pour apprendre l’économie mondiale
1. Introduction
L'une des perspectives les plus prometteuses et les plus couramment évoquées tient au potentiel considérable qu'offrent les nouvelles technologies. De ce point de vue, bon nombre des graves problèmes actuels tels que le chômage, la malnutrition, les maladies et le réchauffement de la planète pourraient être résolus grâce à une application intelligente des découvertes réalisées dans les domaines de l'informatique, du génie génétique, de la nano-technologie et de la création de nouveaux matériaux. Ces espoirs ne sont pas sans rappeler ceux suscités il y a un siècle par le développement et la diffusion de technologies comme l'électricité, la radio et le moteur à explosion qui annonçaient une nouvelle ère de bien-être pour l'homme.
A cette différence, on le voit clairement avec le recul, que la réalisation du potentiel des technologies nouvelles de la fin du XIXe siècle a exigé des transformations économiques et sociales beaucoup plus importantes. Les processus nécessaires à la diffusion des découvertes au-delà des laboratoires des inventeurs, à la conception de nouvelles applications, à la vulgarisation de technologies initialement peu connues et à la réalisation d'une intégration en profondeur des techniques de pointe, ont tous été des processus longs et difficiles.
Tous impliquaient de nouveaux points de repère, qu'il s'agisse du lieu ou du mode de vie des populations ou encore des biens fournis par les entreprises et de leurs procédés de production. Les anciens schémas, les attentes immuables et les notions « de bon sens » généralement acceptées, ont été à leur tour bouleversés, sans parler des théories de gestion bien établies et des réalités politiques figées.
Il est frappant de remarquer que des transformations non moins radicales, à l'échelle de l'économie et de la société tout entières, semblent cette fois encore constituer une perspective réaliste. Bien qu'il ne fasse pas de doute qu'il y ait déjà eu dans le passé récent des périodes riches en perspectives pour l'humanité, la conjoncture actuelle constitue l'un de ces rares moments où une convergence d'évolutions nombreuses et diverses engendre des opportunités nouvelles de transformation radicale. Ce n'est pas un résultat acquis d'avance, loin s'en faut, car les politiques nécessaires sont très ambitieuses et ne sont pas encore à la portée des décideurs. Il n'en reste pas moins que l'humanité pourrait récolter d'énormes avantages si elle est prête à entreprendre des changements tout aussi significatifs.
Deux facteurs, l'un méthodologique et l'autre conjoncturel, peuvent expliquer une conclusion aussi péremptoire. Premièrement, la méthode adoptée dans cet ouvrage pour explorer les perspectives à long terme n'est pas fragmentaire ni linéaire comme le sont habituellement et à juste titre celles utilisées pour les pré- visions à court terme. C'est grâce à une approche systémique et interdisciplinaire que l'on peut identifier les possibilités de transformations plus radicales, qu'elles soient voulues ou non.
Deuxièmement, l'application de cette méthodologie fait apparaître que la conjoncture historique actuelle – avec ses évolutions technologiques, économiques et sociales – porte en elle la promesse d'une ère de croissance au-dessus de la moyenne. D'aucuns pourraient attribuer ce sentiment d'une opportunité exceptionnelle à l'excitation suscitée par cette fin de siècle et à l'optimisme de mise de la part des gouvernements au seuil du nouveau millénaire. Ces réserves sont toutes naturelles. L'évaluation présentée dans les pages qui suivent confirme cependant la conviction que les portes de l'histoire semblent aujourd'hui s'ouvrir à la fois sur une formidable dynamique sociale et technique et sur le rythme rapide de développement qui caractérise une longue période d'expansion. L'histoire ne nous fournit pas de cause unique capable d'expliquer ces longs épisodes de dynamisme économique pas plus que les phases spécifiques de croissance plus rapide ou plus lente liées à certaines périodes. Un ensemble de facteurs a largement contribué à l’instauration d’une période prolongée de dynamisme comme à l’alternance de phases d’expansion et de récession.
Les innovations technologiques – de la machine à vapeur au microprocesseur – ont certainement joué un rôle primordial dans la mesure où elles ont amélioré la productivité, donné naissance à des produits jamais imaginés auparavant et ouvert un grand nombre de nouveaux secteurs d’activité économique et sociale. Outre la contribution des facteurs démographiques, le dynamisme de l’économie a également fortement bénéficié de l’expansion et de la libéralisation des flux nationaux et internationaux de biens, de services, de capitaux et d’idées. Ces tendances ont été confortées par la diminution progressive du coût des transactions facilitée par une plus grande efficience des règles de marché, des systèmes de transport et des technologies de la communication, qui a à son tour favorisé les gains dus aux échanges et à la spécialisation économique internationale.
Le dynamisme économique à long terme a été alimenté par d’autres éléments moteurs essentiels tenant aux améliorations significatives sur les plans social, éducatif et sanitaire, ainsi que, dans de nombreux pays mais non dans tous, à l’évolution des institutions politiques vers une plus grande responsabilité démocratique et une plus grande efficacité de l’administration. On s'accorde généralement sur le rôle de ces facteurs dans l’instauration des conditions qui favorisent la croissance de la productivité à long terme et la création de richesse. Il est moins évident de déterminer les recettes qui garantiront que ce dynamisme non seulement se poursuivra au cours des décennies à venir mais s’accompagnera également d’une phase d’expansion au-dessus de la moyenne – une longue période au cours de laquelle la croissance mondiale du PIB pourrait être de l’ordre de 4 % par an et amener les taux de croissance mondiaux du PIB par habitant au-dessus de la barre des 3 %. La question reste par ailleurs entière quant à savoir dans quelle mesure le dynamisme économique global, et la longue période d’expansion qui pourrait aller de pair avec elle correspondent réellement aux aspirations des individus.
En effet, à l’aube d’un nouveau millénaire, on se préoccupe de savoir non seulement si cette voie est viable mais aussi si elle est souhaitable. Pour certains elle est trop accidentée et incertaine, apportant trop de changements trop rapidement. Pour d’autres, le problème est le changement lui-même, le bouleversement des modèles, des valeurs et des structures sociales existants étant perçu soit comme inutile soit comme néfaste au bien-être de l’humanité. Certes, le dynamisme économique à long terme a, au travers de ses différentes phases, produit une richesse considérable mais il a également imposé des coûts élevés. Ces deux derniers siè- cles ont connu de nombreux bouleversements dans les modèles du travail (de la ferme à l’usine, par exemple) et de la vie quotidienne (du milieu rural au milieu urbain, par exemple). L’écosystème de la planète a été soumis à rude épreuve.
L’inégalité entre les pays et en leur sein s’est, à bien des égards, accrue. Même les valeurs et les normes culturelles profondément ancrées ont été remises en cause. Il n’est pas étonnant que certains voient dans le dynamisme passé un précédent à ne pas reproduire à l’avenir. Ces questions sont traitées dans les différents chapitres du livre. Celui-ci, le premier, donne un aperçu des perspectives de dynamisme économique à long terme et de longue expansion (section 2) et un résumé des mesures nécessaires à leur réalisation (section 3).
Dans le chapitre 2, Richard Lipsey examine les facteurs génériques qui détermineront probablement si le dynamisme à long terme se poursuivra dans l'avenir. Les trois chapitres suivants sont consacrés aux forces qui sont susceptibles de stimuler le dynamisme économique au cours du prochain siè- cle et de créer les taux de croissance élevés d'une longue expansion pendant les vingt ou trente années à venir. Chacun étudie un ensemble particulier de catalyseurs et de contraintes : dans le chapitre 3, dont les auteurs sont Peter Schwarz, Eamonn Kelly et Nicole Boyer, c'est la transition vers une économie et une société du savoir ; dans le chapitre 4, Horst Siebert et Henning Klodt s'intéresse à l'émergence d'une économie planétaire pour les biens, les services, les capitaux et la technologie ; dans le chapitre 5, Alain Lipietz étudie le défi posé par la viabilité de l'environnement. Enfin, DeAnne Julius évalue dans le chapitre 6 les diverses mesures envisageables sur la base de trois scénarios plausibles pour une longue expansion au XXIe siècle.
2. Qu'entend-on par une longue période d'expansion ?
Les longues périodes d'expansion sont des événements exceptionnels. Elles ont été relativement rares dans l'histoire du développement économique de l'humanité. Par exemple, les deux périodes de croissance rapide enregistrées au cours des 130 dernières années – l'une au cours des dernières décennies du XIXe siècle et l'autre après la deuxième guerre mondiale – ont largement contribué à relever le niveau moyen enregistré sur longue période. L'anatomie de ces périodes d'expansion révèle deux caractéristiques essentielles. Premièrement, un rythme d'évolution supérieur à la moyenne en période d'expansion s'inscrit dans un courant plus long, à l'échelle du siècle. Ce flux puissant alimenté par un dynamisme économique à long terme est un phénomène distinct qui ne doit pas être confondu avec les phases d'expansion et de contraction cycliques de plus courte durée qui fluctuent autour de la tendance historique.
Deuxièmement, il existe une multitude de facteurs divers et interdépendants qui contribuent ensemble, dans une conjoncture historique spécifique, à déclencher les rythmes exceptionnellement rapides de changement socio-économique et de croissance de la productivité qui caractérisent une longue période d'expansion. Les deux caractéristiques essentielles d'une longue période d'expansion sont présentes dans le contexte actuel. Le dynamisme économique : fondements d'une longue période d'expansion Avant 1820, les douze pays qui forment le cœur de l’Europe de l’ouest ont connu quatre siècles où la croissance moyenne annuelle du revenu par habitant était seulement de 0.2 %. De 1820 à 1870, le rythme de croissance s’est considérablement accéléré pour atteindre 0.6 % par an sur une base mondiale puis grimper par paliers à deux fois son taux antérieur soit 1.3 % entre 1870 et 1913. La poussée suivante de croissance mondiale du revenu par habitant s’est produite de 1950 à 1973, au rythme de 2.9 % par an, à savoir trois fois celui enregistré au cours de la période de conflit. Depuis, la moyenne mondiale est plus proche de 1.2 %.
Considérés sur tout l’espace de temps qui sépare les années 1820 et 1996, ces taux de croissance moyens du revenu par habitant, eu égard aux très fortes poussées démographiques, témoignent de la considérable capacité de création de richesses libérée par le dynamisme de l’économie. Il s’agit d’une transformation économique et sociale qui égale les progressions les plus marquées, mais beaucoup plus lentes, de la civilisation. Chimie systémique Il est indéniable qu'une forte croissance des investissements, des capacités de la population active et des échanges est indispensable à la réalisation d'une très longue période de développement économique durable. Toutefois, l'élément dynamique qui favorise le changement est la réaction systémique, qui soit accélère le processus, soit l'étouffe. Les événements récents ont jeté une lumière crue sur le rôle du bon fonctionnement ou du dysfonctionnement des systèmes.
Les consé- quences néfastes de la défaillance des systèmes apparaissent clairement, par exemple, avec l'abandon de la planification centralisée soviétique ou le cas de nombreux pays frappés par la « crise de la dette » qui ont été plongés dans une pauvreté encore plus grande après les années 70. Les bienfaits considérables résultant du bon fonctionnement des systèmes sont quant à eux illustrés par la convergence, après la Seconde Guerre mondiale, de l'Europe et du Japon vers les niveaux de revenus américains et par le décollage économique significatif de nombreux pays d'Asie au cours de ces vingt dernières années.
L'histoire démontre le caractère harmonique du dynamisme économique à long terme. Tout comme les différentes notes et les différents accords d'une mélodie finissent par se fondre en une polyphonie, une économie dynamique est le résultat d'une multitude de facteurs qui créent ensemble un système symphonique. Et, comme pour les multiples composantes de la musique polyphonique, il peut y avoir harmonie ou dissonance suivant que les différentes mélodies varient, s'interpénètrent, se rattrapent ou prennent du retard. Ainsi, la « crise asiatique » actuelle, avec ses accords dissonants, confirme plutôt qu'elle ne dément l'affirmation selon laquelle le dynamisme économique naît de la combinaison de nombreux éléments technologiques, institutionnels et culturels distincts et divers pour former un système qui fonctionne.
En réalité, le processus de développement d'une économie et d'une société tirées par l'innovation est fonction d'une suite de phases de retard et de rattrapage, une sorte de déséquilibre interagissant au sein même des découvertes scientifiques, des structures sociales, des modèles organisationnels et des systèmes de valeurs. L'adoption de ce point de vue systémique permet également de mettre en évidence les facteurs spécifiques qui se sont avérés essentiels pour soutenir le dynamisme économique durant presque deux siècles, malgré de nombreuses crises à court et moyen terme, et le resteront dans l'avenir.
Les caractéristiques fondamentales qui tendent à éviter la stagnation et à renouveler la capacité et le désir de changement dans le temps peuvent être regroupées en trois catégories : premièrement, les aspirations et les impératifs résultant de l'évolution concomitante de la démocratie et d'un marché concurrentiel ; deuxièmement, les capacités d'innovation et d'adaptation qui peuvent être mises en œuvre lorsqu'existent le pluralisme, la transparence et l'ouverture ; enfin la palette de valeurs culturelles, telles que le respect des libertés civiles ou les devoirs envers la société, qui facilitent la recherche permanente de moyens d'équilibrer coopération et concurrence, sécurité et prise de risques. Schématiquement, le dynamisme économique à long terme repose sur une combinaison entre capacité d'adaptation et innovation, assortie d'une bonne information elle-même fondée sur des incitations et des signaux clairs et efficaces.
Toutes ces caractéristiques sont à leur tour influencées par la multitude d'institutions, de législations explicites et de règles tacites qui fixent les critères du comportement de tous les jours. Naturellement, les systèmes qui sont hiérarchiques, fermés et marqués par l'intolérance sont capables de courtes flambées de développement, en particulier si les structures technologiques, organisationnelles et sociales sont imposées d'en haut en période de conflit et/ou d'industrialisation forcée. Toutefois, comme le démontre l'histoire de ce siècle, il ne s'agit pas de systèmes dynamiques en mesure de soutenir un développement économique à long terme.
Il devient en outre de plus en plus évident que les formules uniformes et hiérarchiques du passé sont non seulement moins souhaitables mais également susceptibles d'être beaucoup moins efficaces à l'avenir. La nécessité de satisfaire à une demande très variée suscite une offre encore plus variée qui est à son tour fonction de l'encouragement donné à l'initiative, à la production à la demande et à l'assouplissement des contrôles centralisés. En fait, bien que les caractéristiques qui soutiennent le dynamisme économique à long terme restent relativement constantes, les moyens nécessaires à la réalisation de ces conditions évoluent dans le temps. Ainsi, la démocratie et les institutions commerciales du XIXe siècle ont offert de larges possibilités dans ce domaine, tout comme les organisations de production, de consommation et de gouvernement de masse qui ont dominé le XXe siècle. Ces formes d'institutions et d'organisations ne sont toutefois pas du tout adaptées aux conditions et aux tâches du XXIe siècle.
Quelles sont donc les perspectives d'une poursuite du dynamisme économique à long terme? Déterminants généraux du dynamisme économique à long terme Dans une perspective globale, les sources du dynamisme économique du XXIe siècle ne peuvent que présenter bon nombre de points en commun avec celles qui ont caractérisé le siècle qui se termine. L’accroissement continu de la population mondiale, en même temps que la pression incessante des besoins et des désirs humains ne peuvent que stimuler l’activité économique. Toutefois, sous la surface de ces besoins fondamentaux, il existe des déterminants généraux du dynamisme économique à long terme que l'on peut diviser en cinq catégories. La première, qui n’est toutefois pas la plus importante, tient aux outils ou aux techno- logies à vocation universelle utilisés par les hommes pour améliorer leur capacité de créer de la valeur.
La deuxième série de déterminants est à rechercher dans les cadres institutionnels – économique (l’entreprise), social (les ménages) et collectif (l'État) – qui permettent de gérer le risque, de réduire l’incertitude et d’améliorer la flexibilité et la transparence. Le troisième pilier du dynamisme économique à long terme réside dans les facteurs quantitatifs (comme les ressources naturelles ou le capital fixe et humain) qui fournissent les ingrédients de la production. Les quatrième et cinquième piliers sont les forces concurrentielles qui améliorent la productivité, et les aspirations de la population qui incitent à l’innovation et à la réaffectation de l'ensemble des ressources. Dans les prochaines décennies, ce sont les évolutions à long terme de chacun de ces facteurs qui détermineront le cours du dynamisme économique.
• La technologie Le précédent ouvrage de cette série, Les technologies au XXIe siècle : promesses et périls d'un avenir dynamique (OCDE, Paris, 1998), a clairement montré l'existence d'une base technologique qui permettra dans l'avenir une vague d'innovations favorables à la productivité touchant la nature de la valeur économique produite, les modes et les lieux de cette production. Le génie technique de l’humanité a, à l’aube du nouveau millénaire, ouvert de nouveaux territoires dans les domaines fondamentaux que sont les technologies de l’information, le génie génétique et la technologie des matériaux – ce qui occasionne de puissants effets d’entraînement sur d’autres domaines tels que la production d’énergie, les transports, la médecine, l’agriculture, etc.
Les possibilités sont tout bonnement énormes dans presque toute la gamme des activités humaines. Des horizons nouveaux apparaissent pour les communications, le partage du savoir, la coordination de la production, l'exécution des transactions et la stimulation de l'imagination par la mise en commun de la culture et de la réflexion. La biologie aborde des domaines passionnants et risqués à mesure que la découverte des codes et des composantes de la nature nous enseigne comment se créent les organismes vivants et comment on peut les réparer. La matière inanimée nous livre aussi ses mystères : la théorie des quanta et les nano-techniques nous mènent vers des substances et des méthodes nouvelles pour manipuler les composants atomiques de l'univers. Pour le XXIe siècle, les possibilités technologiques seront semble-t-il à la hauteur des grandes inventions du passé comme la machine à vapeur, le chemin de fer, l'électricité, le téléphone et le moteur à explosion.
Toutefois, comme les outils du passé, ceux du futur ne pourront servir que si les capacités de l'économie et de la société suivent le mouvement. Ce sont les hommes qui choisissent d'utiliser les outils pour créer et innover. L'emploi qu'ils feront des technologies de demain dépendra donc de leur désir et de leur capacité d'adhérer au dynamisme socio-technique. Ici, les facteurs institutionnels joueront un rôle décisif.
Table des matières
Chapitre 1 : Anatomie d'une longue période d'expansion par Wolfgang Michalski, Riel Miller et Barrie Stevens................................................ 7
Chapitre 2 : Les sources d’un dynamisme économique permanent à long terme au XXIe siècle par Richard G. Lipsey ............................. ....................... 37
Chapitre 3 : L’avènement de l’économie mondiale du savoir par Peter Schwartz, Eamonn Kelly et Nicole Boyer ................................................... 87
Chapitre 4 : Mondialisation de la concurrence : catalyseurs et contraintes par Horst Siebert et Henning Klodt .......................................................................... 129
Chapitre 5 : Œuvrer pour la viabilité écologique mondiale : vers une nouvelle « grande transformation » par Alain Lipietz.................................................................. 155
Chapitre 6 : Politiques susceptibles de favoriser une longue période d’expansion par DeAnne Julius............................................... ........................................... 183
Annexe : Liste des participants...................... ........................................... 217