Support de cours complet sur les problemes economiques contemporains
Support de cours complet sur les problèmes économiques contemporains
OBJECTIF DU COURS
L’objectif de ce cours est de pousser les étudiants à connaître de plus près les problèmes économiques contemporains. En particulier, ce cours vise la sensibilisation aux problèmes qui se posent dans les pays développés et surtout en voie de développement. Ces problèmes sont résumés par ce qui est appelé le « Carré Magique » de Kaldor: croissance, inflation, plein emploi et équilibre extérieur.
Chapitre I: La Croissance économique
Définitions et enjeux
Qu’est-ce que la croissance?:
- «La croissance est essentiellement un phénomène quantitatif. A cet effet, on peut définir la croissance économique d’une nation comme un accroissement durable de la population et du produit par tête (Kuznets);
«La croissance est définie par l’accroissement durable de la dimension d’une unité économique, simple ou complexe, réalisé dans des changements de structure et éventuellement de système, et accompagné de progrès économiques variables» (Perroux, 1961).
Les mesures de la croissance:
- Evolution du PIB/tête: niveau de vie moyen (indicateurusuel)
- PIB= Σ des valeurs ajoutées (chiffre d’affaires – consommations intermédiaires) par les secteurs institutionnels marchands ou non marchands, produites sur le territoire aux prix du marché y compris la TVA et les droits de douane;
- secteurs institutionnels: sociétés non financières, sociétés financières, ménages, administrations publiques, institutions sans but lucratif au service des ménages;
- comparaison du PIB dans le temps nécessite de déflater la série statistique + comparaison du PIB dans l’espace nécessite d’éliminer l’effet des variations du change entre les devises (PPA).
Déflatage d’une série statistique:
- Se pratique à l’aide d’un Indice des Prix à la Consommation (IPC) ou de l’inflation en appliquant la formule suivante:
- Valeur réelle en t = valeur nominale en t / Inflation en
Quelques faits stylisés de la croissance et du développement (Jones, 2000):
- Fait 1: Les pays les plus pauvres ont un revenu par tête qui ne représente que 5% de celui des pays les plus riches;
- Fait 2: Les taux de croissance varient énormément selon les pays;
- Fait 3:Les taux de croissance ne sont pas nécessairement constants dans le temps;
- Fait 4:La position d’un pays dans le classement mondial des revenus par tête n’est pas immuable.
- Certains pays «pauvres» deviennent «riches» et réciproquement.
Les chiffres de la croissance:
- La croissance mondiale sur très longue période (4 grandes périodes):
-jusqu’à la fin du Moyen-âge: PIB/tête≈100$/hab.;
-1800: 200$/hab.; -1914: 1000$/hab.; -2000: 6500$/hab.
Au 20èmesiècle: des périodes de forte croissance interrompues par les guerres.
Le processus de convergence
-le Japon et l’Europe ont convergé vers les USA
au cours de la seconde moitié du 20èmesiècle, mais plafonnent depuis le choc pétrolier à 80% du revenu américain;
-décollage économique de certains pays («émergents»): Asie du Sud-est, Chine, Inde, Brésil;
-d’autres pays stagnent, voire régressent en termes relatifs (Afrique);
Croissance et inégalités:
Des inégalités mondiales accrues:
- Hausse des inégalités entre pays et au sein des pays ;
- Les inégalités se réduisent-elles depuis le début des années 1990?
-Débat empirique non tranché
-Une réduction des inégalités entres individus
due à l’apparition de classes moyennes (Chine, Inde).
Les facteurs de croissance
Maddison (1997) distingue 4 facteurs de croissance: (1)Progrès technique;
(2)Accumulation de capital productif (infrastructures et machines)
(3)Amélioration du savoir-faire, du niveau d’éducation et de l’organisation du travail;
(4)Commerce, investissements et échanges économiques et intellectuels.
Eléments théoriques
- Les théories traditionnelles de la croissance:
-Harrod et Domar; -Solow.
- Les théories de la croissance endogène:
-Externalités (Romer, Lucas); -Innovation (Aghion-Howitt);
-Diversité des produits (Grossman-Helpman).
• Autres développements:
-Économie géographique; -Croissance et inégalités; -Croissance et cycles.
Les théories traditionnelles de la croissance:
• Le modèle de Harrod et Domar:
Point de départ des théories de l’accumulation du capital productif:
Offre de capital (flux d’épargne)= Demande de capital (flux d’investissement)
S: taux d’épargne;
k: coefficient de capital;
n: taux de croissance de la population active. S = s.Y
I = k. Y
D’où à l’équilibre: s.Y = k.ΔY
Taux de croissance: (ΔY/Y) = s/k
- si n = s/k : croissance équilibrée de plein-emploi;
- si n > s/k : la production augmente à un rythme inférieur à celui de la population active: croissance + chômage;
- si n < s/k: la production augmente à un rythme supérieur à celui de la population active: croissance + sur-emploi
- Ø Le taux de croissance (qui dépend de l’I et donc de l’S) ne correspond pas forcément au taux de croissance de la force de travail (n).
Les théories traditionnelles de la croissance:
• Le modèle de Solow:
Hypothèses fondamentales du modèle:
-Fonction de production du type Cobb-Douglas: substituabilité entre les
facteurs de production (K et L);
-Rendements d’échelle constants.
Le modèle de Solow est basé sur cinq équations macroéconomiques:
- une fonction de production
- une équation comptable sur le PIB
- une équation d'épargne
- une équation d'évolution du capital
- une équation d'évolution de la force de travail
Selon ce modèle, toutes les économies convergeront vers un état d'équilibre de long terme. Le seul déterminant de la vitesse de convergence est le taux d'épargne des agents économiques. Les variables par tête n'évolueront plus, alors que les variables en niveau continueront d'évoluer à un taux , le taux de croissance démographique.
n: taux de croissance de la population δ: taux de dépréciation du capital
k: coefficient du capital
- Si (n+∂)*k > sy ou encore si n+∂ > sy/k: le coût relatif du travail baisse, on utilise moins de capital, d’où baisse de k.
- Si (n+∂)*k < sy ou encore Si n+∂ < sy/k: pénurie de main-d’oeuvre, augmentation du coût du travail, les processus productifs sont plus productifs, d’où une hausse de k.
- Si (n+∂)*k = sy ou encore Si n+∂ = sy/k: équilibre stationnaire: état régulier. Le capital par tête estconstant et le demeure (k*).
- Ø Cela signifie que la valeur du capital par tête (k) ne dépend que du taux d’épargne (supposé ici exogène), du taux de croissance de la population active, et du progrès technique (rythme de déclassement du capital).
Enseignements du modèle:
-Capital par tête constant en régime stationnaire (convergence vers k*), sauf en présence de PT où il ne cesse de croître;
-Le taux de croissance du PIB ne dépend que du PT et de la démographie, alors que le niveau du PIB dépend positivement du taux de croissance.
- Ø Conséquence: lorsque le rendement marginal du
K est décroissant, les politiques d’encouragement de l’S et de l’I (ou les politiques démographiques) ont un effet transitoire sur le niveau du PIB. Mais elles n’influencent pas le taux de croissance de longue période.
Les théories de la croissance endogène:Effets externes (externalités):
- Principe (Romer, 1986) : rendements marginaux non décroissants sur les facteurs accumulables (capital physique, capital humain).
- Mécanismes :
–savoir-faire (learning by doing, Arrow);
–externalités pécuniaires;
–facteurs de production publics;
Conséquences :
–une hausse du taux d’épargne accroît de manièrepermanente le taux de croissance;
–importance des effets de réseau, des choix historiques
Les théories de la croissance endogène:
PGF endogène
Principe : la structure des marchés détermine l’incitation à innover, donc in fine le taux de croissance
Mécanismes :
–Innovation « schumpétérienne » par la destruction créatrice
(différenciation verticale, Aghion et Howitt 1992)
–Innovation « à la Chamberlin» par la diversité des produits(différenciation horizontale, Grossman et Helpman,1989)
Conséquences: la croissance dépend des gains attendus de
l’innovation :
–brevets
–concurrence monopolistique
–taille du marché
–imitation/innovation (Acemoglu, Aghionet Zilibotti, 2003)
Autres développements:
• L’économie géographique:
Croissance endogène fondée sur des externalités de demande (taille du marché) et d’offre (savoir-faire, synergies), qui créent des forces de concentration;
Avantages comparatifs (Ricardo) : localisation des entreprises en
fonction des dotations initiales;
Economie géographique (Krugman) : la localisation des activités
économiques résulte d’une tension entre forces de concentration liées aux externalités et forces de dispersion liées aux coûts de transport et aux effets de congestion;
Il en résulte des équilibres multiples : les avantages historiques tendent à perdurer, mais les activités peuvent se délocaliser brutalement quand l’environnement des entreprises, en particulier les coûts de transport, se modifie;
Conséquence : rôle coordonnateur de l’État.
Autres développements:
• Croissance et inégalités: une double causalité:
Croissance →inégalités:
*Kuznets (1955): relation en cloche entre niveau de développement et inégalités (mesurées communément par l’indice de Gini). Les inégalités s’accroissent dans un 1er temps puis elles se réduisent.
*L’innovation technologique créé des rentestemporaires (Galor et Tsiddon, 1997).
*Questions non véritablement tranchées empiriquement.
- Croissance et inégalités: une double causalité:
Inégalités→croissance:
- Inégalités et investissement:
–Les pauvres ne peuvent investir car ils n’ont pas accès au crédit (trappe à pauvreté): rôle de la microfinance?
–Mais, l’existence d’une classe riche peut favoriser l’accumulation du capital
• Economie politique:
–Les conflits de répartition inhibent l’investissement
(Bénabou, 1996)
–Plus l’inégalité est grande, plus l’électeur médian vote en faveur d’une fiscalité progressive, qui pénalise l’accumulation de capital (Alesinaet Rodrik, 1994).
Autres développements:
• Croissance et cycles:
Cycle: fluctuation de grande amplitude de
l’activité économique caractérisée
traditionnellement par 4 phases: expansion, crise, dépression, reprise.
On distingue 3 types de cycle:
Cycle court Kitchin (30 à 40 mois); Cycle majeur Juglar (7 à 11 ans); Cycle long Kondratieff (30 à 50 ans).
Croissance et cycles peuvent interagir:
- Approche schumpétérienne (vague d’innovations en grappe: destruction créatrice): les dépressions peuvent accélérer la croissance (réallocation des ressources) ou la freiner (perte de capital physique, de savoir-faire);
- L’incertitude macroéconomique peut freiner l’investissement, donc la croissance économique.
Aspects pratiques (Politiques de croissance)
- Politiques d’offre de travail
- Politiques d’épargne et d’investissement
- Politiques régionales
- Education et innovation
- Le rôle des institutions
• Politiques d’offre de travail:
Politique familiale
Immigration
Augmentation de la durée d’activité
• Politiques d’épargne et d’investissement
Baisse du coût du capital (fiscalité, concurrence)
Incitation à l’épargne en actions
Grands travaux d’infrastructures
• Politiques régionales
Aménagement du territoire au niveau national et régional (fonds structurels en Europe);
Problème : en présence d’effets externes, il est plus efficace de favoriser la concentration des activités puis de mettre en place des transferts, que de viser une répartition uniforme des activités;
Conséquence: choix entre efficacité et équité.
• Politiques d’éducation
Financement public, justifié par l’inégal accès au
crédit et les externalités positives liées au savoir;
Le calcul des rendements privés et sociaux du capital humain, qui détermine la cible des
financements public, n’est pas aisé:
-PED: concentrer les efforts sur le primaire
-Au-delà d’un certain niveau de développement: investir dans l’enseignement supérieur.
• Politiques d’innovation
Financer la recherche fondamentale et créer des
pôles d’excellence universitaire;
Créer des incitations à la recherche appliquée:
-protéger la propriété intellectuelle (brevets): débat sur les vaccins.
-définir le régime de concurrence le plus favorable à
l’innovation (ex: procès Microsoft);
-inciter l’épargne à s’orienter vers les activités novatrices.
(voir au niveau européen: Stratégie de Lisbonne)
• Le rôle des institutions
La notion d’institution:
«les règles du jeu dans la société ou, plus formellement les contraintes créées par les hommes qui régissent les interactions entre les hommes» (North);
Au sens large: c’est l’administration, la justice, la régulation, l’information,…
Rqs: *Avoir de «bonnes» institutions est essentiel pour la croissance, mais les institutions adéquates dépendent
du niveau de développement(ex: les marchés financiers et la libéralisation financière);
*Etude empirique difficile: double causalité.
- approfondir
- Croissance et développement
- Rôle de l’Etat et croissance
- L’aide et la croissance (cas de l’APD en Afrique)
- Les coûts de la croissance
Sujet de dissertation
Expliquez en quoi la croissance économique n’est pas toujours bénéfique?
I-Analyse du sujet et Définition des termes
II-Recherche de la problématique
III-Elaboration d’un plan détaillé
IV-Rédaction
I-Analyse du sujet et définition des termes
Expliquer en quoi = appel une réponse nuancée
La croissance économique= La croissance est essentiellement un phénomène quantitatif. A cet effet, on peut définir la croissance
économique d’une nation comme un accroissement durable de la population et du produit par tête
N’est pas toujours bénéfique=bienfaits et méfaits de la croissance économique
II-Recherche de la problématique:
A côté des avantages de la croissance économique, quels sont les inconvénients de celle-ci?
Sujet de dissertation
III-Elaboration d’un plan détaillé
1ère partie: les atouts de la croissance
- Amélioration du niveau de vie
- Évolution du mode de vie
- Réduction des inégalités…
2ème partie: les coûts de la croissance
- Dégradation de l’environnement (pollution, affectation de la faune et de la flore, déforestation)
- Épuisement des ressources naturelles renouvelables et non renouvelables
- Coûts sociaux (relâchement des relations sociales et familiales, stress…)
- Croissance et inégalités;
Quelques ouvrages de base (références)
- Varoudakis A, la politique macroéconomique, Dunod, 1999;
- Genereux, J., Economie politique, Tome 3 :
Macroéconomie, 5ème édition, Hachette Supérieur, 2008;
- QUERE, A. B ; COEURE, B et al., Politiqueéconomique, Bruxelles, Groupe De Boeck sa, 2009
- Ali Chebbi: « L’économie tunisienne en 2012, contre vents et marées: que proposer pour l’avenir? » Leaders, Janvier 2013;
- Abdel Pitroipa: « Richesse et pauvreté: selon oxfam, il faut redistribuer plus…pour vivre mieux » Jeune Afrique, Janvier 2013;
- Mustapha Kamel Nabli: « La politique économique adoptée a montré ses limites » TunisTribune, Février 2013;
- Aram Belhadj: « Economie tunisienne: cave ne Cadas » , Leaders, Juin 2013;
- Ridha Kéfi: « Croissance économique et inégalités régionales en Tunisie » Kapitalis, Janvier 2011
ChapitreII: L’emploi
Plan
- Définitions et enjeux
- Eléments théoriques
- Aspects pratiques (Politiques d’emploi)
Définitions et enjeux
• Economie du travail=3 sous-ensembles:
1)Microéconomie du travail: analyse l’influence des prix, des salaires et des réglementations sur le comportement des ménages et des entreprises (ex: comment le coût du L modifie-t-il la D de L des entreprises?);
2)Formation des salaires:
Analyse le rôle joué par la concurrence, les syndicats, les conventions collectives et les politiques de gestion de la main-d’oeuvre;
3)Macroéconomie du travail: analyse les déterminants de l’emploi, du chômage et des salaires a un niveau national(ex: influence du PT, de la mondialisation, de l’immigration, etc.).
• Travail: qté échangeable sur un marché
Marché du travail:rencontre de l’O et de la D de travail
O de travail: travailleurs (D d’emploi); D de travail: entreprises (O d’emploi);
ü Ajustement entre O et D régulé par le salaire en cas d’économie de marché (prix du marché du travail);
- Chômeur:personne qui n’a pas d’emploi et qui en recherche un
- Selon le BIT (Bureau International du Travail):
Chômeur : personne en âge de travailler (15ans ou +) qui répond simultanément à 3 critères:
-être sans emploi, c.à.d. ne pas avoir travaillé, durant 1 semaine de référence
-être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours
-avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de 3 mois.
Cette définition permet des comparaisons internationales.
• Emploi qualifié/non qualifié:
«L'emploi qualifié/non qualifié est repéré explicitement dans la nomenclature détaillée des professions et catégories socioprofessionnelles (CSP) pour les ouvriers. Il est possible de définir des catégories d'employés qualifiés/non qualifiés profession par profession (niveau CSP détaillée) à partir de la spécialité de formation des personnes qui exercent ces professions. Celles exercées en grande proportion par des personnes possédant un diplôme de la même spécialité que leur profession sont considérées comme des professions qualifiées. Les autres sont des professions non qualifiées».
INSEE
• Entrée et sortie d’emploi:
ü Taux de création nette d’emplois= tx de création–tx de destruction;
ü Taux de réallocation d’emplois= tx de création+tx de destruction: somme des augmentations et diminutions d’emploi
• revenus du travail:
Salaire: le prix du travail (prix résultant de la confrontation entre l’O et la D du travail)
RQ: distinction entre Salaire nominal et Salaire réel:
- Salaire nominal: valeur monétaire de la quantité de travail
- Salaire réel: valeur en termes de B&S= pouvoir d’achat (salaire nominal déflaté).
L’évolution des salaires est déterminée par plusieurs facteurs:
- Les conditions d’offre et de demande;
- Contraintes réglementaires (fixation du salaire minimum tel que le SMIG);
- Modes de négociations des salaires entre syndicats et entreprises (centralisées vs décentralisées).
Eléments théoriques
- La théorie libérale du marché du travail
- La théorie keynésienne du marché du travail
- Les nouvelles approches de la théorie du marché du travail
• La théorie libérale du marché du travail
Rappel:
Le libéralisme repose sur deux principes fondateurs:
-l’Etat ne doit pas intervenir dans l’économie («le laissez faire»);
-les comportements individuels s’agrègent harmonieusement: chaque individu, en recherchant son intérêt personnel, œuvre non intentionnellement pour l’intérêt général (main invisible).
Pour les classiques (ex: Ricardo): le salaire est nécessairement unsalaire de subsistance, qui permet au travailleur de reproduire sa force de travail et de nourrir sa famille;
-si salaire>salaire de subsistance croissance démographique augmente Offre du travail augmente salaire diminue
-si salaire<salaire de subsistance: ne permet pas de reproduire la force du travail.
Eléments théoriques
• La théorie libérale du marché du travail
Pour les néoclassiques: le travail est une marchandise homogène. On trouve une offre et une demande du travail
Offre : fonction croissante du salaire réel (w) Demande: fonction décroissante de w
- Offre de travail: arbitrage travail/loisir (en termes d’utilité):+le w est élevé, + il compense la perte de loisir, et donc + l’O de travail est forte
- Demande de travail: comparaison entre le w (coût du travail) et la productivité des salariés
Pour les néoclassiques: laPm est décroissante cad chaquenouveau salarié embauché a une productivité inférieure au précédent: la firme embauche tant que la Pm>w.
pour un niveau donné de productivité, l’emploi est déterminé par le niveau du salaire réel
plus w élevé, moins la Demande du travail est forte et plus le chômage est élevé.
….…********…….
PLAN DE COURS
Chapitre 1: la croissance économique
Section 1 : définitions et enjeux
Section 2 : éléments théoriques
Section 3: aspects pratiques (Politiques de croissance)
Chapitre 2 : l’emploi
Section 1 : définitions et enjeux Section 2 : éléments théoriques
Section 3 : aspects pratiques (Politiques d’emploi)
Chapitre 3 : l’inflation
Section 1 : définitions et enjeux
Section 2 : éléments théoriques
Section 3: aspects pratiques
Chapitre 4 : l’équilibre extérieur
Section 1 : définitions et enjeux
Section 2 : éléments théoriques
Section 3: aspects pratiques