Cette épreuve teste les capacités des candidats à pouvoir respecter la consigne tout en rédigeant une réponse organisée. Celle-ci doit comprendre une introduction, un développement structuré et une conclusion. L’intérêt de cet exercice est aussi de pouvoir analyser et comprendre le contenu et sa portée. En fonction du nombre de documents lors de cette épreuve, l’élève sera jugé selon certains critères : Si l’épreuve ne comprend qu’un seul document le bachelier devra être apte à dégager le sens du texte et le lier avec la consigne, ensuite, il devra démontrer en quoi le document est important et définir ses éventuelles limites. Si l’examen comprend deux documents, l’étudiant aura à structurer son étude d’une manière bien précise. En effet, il devra d’abord dégager le sens de chaque document, les lier avec la consigne, les mettre en relation pour les confronter et, enfin, montrer l’intérêt de comparer les deux documents tout en mettant en relief, si nécessaire, leurs limites. Dans les deux cas, le travail du bachelier est de respecter les consignes susmentionnées tout en expliquant au fur et à mesure le(s) document(s) à l’aide du cours ainsi que de ses connaissances personnelles.
La réussite de cette épreuve dépend de l’organisation de l’étudiant. Celui-ci doit pouvoir s’adapter au temps tout en respectant l’objectif de l’examen. Cela est possible grâce à une méthodologie très simple.
Première étape :
Deuxième étape :
Troisième étape : L’étudiant aura à dégager les informations qu’apporte le texte et mettre en exergue les éléments qui manquent au(x) document(s). Il n’existe aucun texte qui puisse traiter d’un sujet sous tous les angles. Il est souvent très probable de trouver des limites aux documents. Cela nécessite néanmoins une lecture profonde.
Quatrième étape :
Cinquième étape :
Sixième étape :
Le cahier des charges, s’il est respecté, permet à l’étudiant d’avoir un maximum de point. Il existe, certes, une multitude de règles, mais les plus importantes consistent à :
Analyser le ou les document(s) dans le développement : L’étudiant doit expliquer les sous-entendus du texte. C’est dans cette optique qu’il peut compléter l’analyse en apportant ses connaissances personnelles. Toutefois, le candidat ne doit aucunement donner son opinion sur le sujet. Le but est de rester neutre dans cette analyse.
Avoir un regard critique dans la conclusion : L’élève devra, en premier lieu, rédiger de manière brève la portée du ou des document(s), mentionner leur intérêt géographique, lier le texte avec le programme étudié durant les cours, et enfin, avoir un regard critique vis-à-vis de l’auteur.
Avoir une bonne expression : L’expression écrite est très importante durant cette épreuve. Il est donc nécessaire d’avoir un large vocabulaire en géographie, une calligraphie lisible et claire, et en toute évidence, le candidat doit également respecter l’orthographe et la grammaire. https://cours-gratuit.com/mag/soutien-scolaire/comment-faire-une-etude-de-document-en-histoire-terminale-es-et-s-852
L’erreur la plus commune est celle de la paraphrase. Certains étudiants commettent l’erreur de reprendre mot à mot des phrases du document. Il est certes possible de reprendre les mots-clés pour mieux les expliquer, cependant, il est interdit qu’un étudiant reprenne une phrase. Dans le cas contraire, il risque de perdre des points. La seconde erreur la plus répandue consiste à ce que les étudiants récitent tout ce qu’ils ont appris sur le thème proposé sans faire référence au(x) document(s). Une telle erreur risque de ne pas permettre à l’étudiant de réussir cette épreuve. La troisième erreur est de ne pas répondre à la consigne. En effet, bien qu’il soit l’un des objectifs de cette épreuve, certains étudiants ont tendance parfois à développer plutôt des généralités. Cette erreur est malheureusement éliminatoire, tout comme le hors sujet.
Si l’étudiant respecte tout ce qui a été énoncé plus haut, il lui sera encore possible de perfectionner son travail en respectant quelques consignes supplémentaires. En effet, le candidat devra aérer sa copie, aller à la ligne quand il change d’idée et sauter une ou deux lignes entre chaque partie. Le but est que les correcteurs puissent voir d’un seul coup d’œil le plan apparaître. Par ailleurs, il n’est pas nécessaire de donner un titre aux parties et aux chapitres dans le développement. Les candidats devront aussi choisir des mots précis et utiliser un vocabulaire géographique rigoureux. Les connecteurs logiques peuvent avoir une grande utilité pour aider les correcteurs à suivre l’analyse aisément. D’autre part, les professeurs suggèrent aux étudiants de ne pas écrire au futur ni même au passé car cela implique de la lourdeur. Il est donc préférable d’utiliser le présent de l’indicatif. En définitive, l’étude critique de document en géographie est un devoir qui nécessite une bonne préparation et une aptitude à bien gérer le temps. C’est ainsi qu’il est conseillé que l’étudiant fasse plusieurs lectures tout au long de l’année afin d’avoir une bonne culture générale. Cela lui permettra non seulement de critiquer le document plus efficacement mais aussi de mieux gérer son temps étant donné que la compréhension du sujet sera plus facile. Aussi, la maîtrise du cours est nécessaire dans la plupart des cas. Mieux vaut être muni d’une culture vaste pour ne pas avoir de mauvaises surprises.