Comment chercher et présenter la bonne information?

Contenu :

Introduction

Comment chercher la bonne information ?

Déterminer un sujet spécifique et choisir ses mots clés

Lister les ressources possibles

Faire le tri en survolant

Extraire des petites synthèses

Lire les sujets de fonds

Autres démarches pratiques

Comment présenter la bonne information ?

Connaître son audience

Mettre en place le scénario de sa présentation

Une idée à la fois

Exploiter la puissance des illustrations

Faire participer son public

Conclusion

Introduction

Du temps du bon vieux papier, l’information était tellement pétulante que l’on se trouve entrain de déguster les saveurs d’une exploration  interminable. Ce plaisir a augmenté quand il est devenu plus facile d’accéder à d’innombrables informations par un simple clic. Cette quête est souvent couronnée par une présentation qui met en valeur chaque information trouvée et la transmet le plus agréablement possible. Dans cet article, nous ne vous promettons pas des tours de magie, mais quelques grandes lignes pouvant orienter votre méthodologie de recherche et de présentation de la bonne information.

Comment chercher la bonne information ?

Réussir une quête d’informations, c’est disposer rapidement d’informations pertinentes par rapport à un objectif bien défini. Cet objectif ne doit pas être perdu de vue au cours de nos recherches, afin d’avoir plus de temps durant la phase de l’exploitation de l’information, qui est aussi importante. Dans ce qui suit, nous allons cerner quelques étapes clés pour réussir son enquête :  

Déterminer un sujet spécifique et choisir ses mots clés

Le sujet doit être bien défini et formulé dans une phrase qui décrit précisément ce que nous cherchons.  Nous pouvons donc lister tous les éléments dont nous avons déjà connaissance, tel que le contexte géneral, la période, les auteurs ainsi que les thèmes concernés. Le sujet peut  être des fois trop vague, il est donc plus pratique de trouver différents angles d’approche qui pourront nous servir de points de départ de nos recherches. Cette décomposition en concepts simples nous permettra également de réduire le sujet de départ en quelques mots clés qui optimiseront notre temps de recherche. Cette technique est le plus souvent sollicitée quand la recherche se fait par Internet.

Lister les ressources possibles

Les sources d’information sont multiples et parfois redondantes. Les bibliograhies internationales sont souvent en accès libre par Internet, et nous offrent une multitude d’informations scientifiques et techniques bien structurées. On peut également avoir recours aux experts du domaine pouvant nous aiguiller.

Faire le tri en survolant

Le survol nous permet de décider si l’article Web ou les documents papiers que  nous avons sous les yeux sont à lire ou non. Afin de s’en rendre compte le plus rapidement possible, il est conseillé de parcourir le document en s’attardant sur son titre, son introduction ou resumé quand il s’agit des thèses, ainsi que sur ses intertitres et zones de synthèse.

Extraire des petites synthèses

La lecture rapide et enchaînée nous aide à mieux saisir le sens d’un texte. Cependant, une lecture rapide n’est pas une lecture hâtive, il faut donc s’attarder sur la structure génerale du texte en lisant les débuts de paragraphes et en notant à chaud les synthèses des idées clés. Une mind map est fortement recommandée afin de pouvoir regouper les idées collectées par thème, mais pas forcément en ordre.

Lire les sujets de fonds

Les sujets de fonds sont ceux  qu’on a préalablement mis de côté pour les exploiter et mieux les comprendre en profondeur. En parcourant le sujet, il sera utile de prendre note grâce à la fonctionnalité commentaire , ou sur du papier en notant des symboles et pictogrammes qui peuvent être facilement repérables par la suite.

Autres démarches pratiques

Afin de parfaire ses recherches, et être sûr d’avoir obtenu les bonnes informations, il est recommandé de :

  • Définir le temps de recherche et exploiter les informations retenues sans trop attendre.
  • Gagner du temps en mettant dans favoris les sites les plus pertinents.
  • Privilégier la recherche par mots-clés  et éliminer les mots secondaires afin d’élargir la recherche.
  • Rechercher par des sites spécialisés (sites du gouvernement, sites de fédérations…)
  • Croiser les sources en repérant les sites officiels et données similaires pour obtenir des informations fiables.

Une fois que nous avons collecté et exploité toutes les informations nécessaires, et surout, pertinentes, il est grand temps de les présenter, mais comment ?

Comment présenter la bonne information ?

Les phases de recherche et d’exploitation de l’information sont souvent suivies d’une phase de présentation pour mettre en valeur les efforts précédemment fournis. Cette étape qui représente le fruit d’un travail de longue haleine, est primordiale lors des interventions de conférences ou durant les réunions de travail. Il est donc aussi important de bien s’y préparer. Pour ce faire, nous avons rassemblé quelques conseils pouvant  être utile la prochaine fois où nous serons amenés à présenter devant une audience, quelle qu’en soit la taille.

Connaître son audience

Notre public doit être quantifié. Une présentation adressée à 10 personnes lors d’une réunion ne doit pas être similaire à une présentation adressée à 100 personnes lors d’une conférence. Nous devons donc avoir une idée sur la composition de notre public, identifier ses attentes ainsi qu’évaluer son degré d’expertise sur le sujet qui va être traité.  

Mettre en place le scénario de sa présentation

Cette étape est incontournable, car à l’instar d’un bon bouquin ou d’un bon film, une bonne présentation repose sur une histoire qui puisse captiver l’attention de notre public au bout des premières lignes de notre pitch. Cette technique appelée le « storytelling », fait cohabiter raison et émotion dans notre communication. Notre histoire peut s’articuler autour de 5 parties :

  1. Situation de départ
  2. Problèmes générés
  3. Solutions proposées
  4. Déploiement
  5. Valeur ajoutée

Ainsi,  nous donnons plus de vie à notre présentation et notre audience a naturellement envie de nous suivre jusqu’au bout.

Une idée à la fois

Même avec un bon pitch, une histoire accrochante est un charisme irréprochable, des slides condensées risquent de nous jouer un mauvais tour. Les spécialistes conseillent de ne pas dépasser une seule idée par slide. Nous devons donc privilégier la simplicité et éviter de remplir la diapositive de textes et de listes à puces. Cela nous épargnera des situations embarassantes où les personnes en face de nous se détacheront de notre discours pour se focaliser uniquement sur le contenu des diapositives.  Il est utile de se rappeler que nous sommes acteurs de notre présentation, et que les diapositives ne sont là que pour soutenir nos propos.

Exploiter la puissance des illustrations

Il est à noter qu’une bonne partie des informations que notre cerveau perçoit passe par le visuel. C’est pour cela qu’il fortement recommandé d’éviter trop de texte, et d’opter pour beaucoup de schémas et d’images afin de faire retenir à l’audience le maximum des informations que nous transmettons :

  • Les cartes mentales ou les mindmaps

Que ça soit au cours de la préparation pour une présentation ou lors de la présentation même, une carte mentale permet de donner un aperçu géneral et structuré sur les différentes perspectives à partir desquelles est traité le sujet en question. Elle implique l’utilisation de couleurs différentes et formes diverses qui aident l’audience à mieux retenir les idées.

  • Les images

Les images choisies jouent un rôle indéniable dans la qualité de ce que nous communiquons. Elles possèdent une grande puissance émotionnelle capable de faire de notre présentation  une prestation mémorable et impactante. Il est à noter que l’image projetée doit valoriser l’idée que nous présentons et ne doit pas faire double emploi avec le texte qui l’accompagne. Bien au contraire, les deux doivent êtres complémentaires.

  • Les schémas

Ils servent à se passer des listes à puces et de la numérisation classique des étapes d’un processus, et modélisent d’une manière créative le foncionnement d’un système.  Les schémas insérés sur les diapositives ne doivent tout de même pas être complexes et difficiles à déchiffrer.

Faire participer son public

L’interactivité avec l’audience dynamise la présentation. En les impliquant dans le discours à travers des sondages, des quizs interactifs ou en leur donnant la possibilité de voter, les gens en face de nous se sentent naturellement plus concernés par ce que nous disons, et leur attention est retenue davantage. Finalement, une bonne présentation implique une bonne préparation. Les répétitions ne sont pas à négliger, elles nous permettent d’augmenter nos chances de réussite durant le jour J, et de cerner le temps alloué à notre présentation, pour ne pas faire long vis-à-vis de notre audience.

Conclusion

Une information doit être fiable pour être qualifiée de bonne, et une bonne information est à partager ! Dorénavant, nous disposons des outils nécessaires pour ne plus se perdre dans des enquêtes interminables, et parvenir aux informations pertinentes en un temps optimal, afin de pouvoir les présenter dans l’art et la manière.

Article publié le 24 Avril 2021par Yousra Chibiane