Quelles études pour devenir auxiliaire de puériculture ?

Contenu :

Introduction

1. Connaître le métier d’auxiliaire de puériculture

1.1. Le rôle d’auxiliaire de puériculture

1.2. Le lieu d’intervention et du travail

1.3. Les avantages et les difficultés liés à ce métier

2. L’accès au métier d’auxiliaire de puériculture

2.1. Formation nécessaire

2.2. Le profil et les qualités requises

2.3. Le salaire et l’évolution de carrière

Conclusion

Introduction

L’auxiliaire de puériculture s’occupe des jeunes enfants dont l’âge ne dépasse pas les 4 ans et répond à leurs besoins en matière d’hygiène, de nourriture et autre. Ce métier peut être exercé dans plusieurs établissements et dans plusieurs structures : milieu hospitalier, structures d’accueil, services de PMI … Tout comme n’importe quel métier de la petite enfance, il est obligatoire avant de l’exercer de faire preuve d’un ensemble de qualités personnelles nécessaires comme la patience et le sens de l’écoute pour remédier aux différentes difficultés inhérentes à ce domaine.

1. Connaître le métier d’auxiliaire de puériculture

1.1. Le rôle d’auxiliaire de puériculture

L’auxiliaire de puériculture a pour objectif de s’occuper de nourrissons et des petits enfants ne dépassant pas l’âge de 3 ans ou 4 ans. Ses tâches varient selon la structure dans laquelle il intervient : dans le cadre du service hospitalier par exemple, il peut donner les soins nécessaires aux nouveau-nés et aux jeunes enfants, tout en s’occupant aussi de préparer leurs biberons, les peser, les mesurer, les changer et de faire leur toilette ; en plus, il doit s’assurer de la propreté des matériels et des locaux.

Son travail ne s’arrête pas à ce niveau, il peut donner les conseils nécessaires aux parents pour les expliquer la façon par laquelle ils doivent soigner leurs enfants et comment se comporter en cas d’urgence par exemple.

Dans le cadre d’une crèche ou d’une halte-garderie, l’auxiliaire de puériculture occupe le rôle de responsable qui surveille et prend en charge un petit groupe d’enfants en leur créant des activités ludiques. Son travail dans ce cas consiste à initier ces jeunes enfants à la vie collective et les aider en collaboration avec leurs parents à bien préparer leur vie à l’école.

1.2. Le lieu d’intervention et du travail

Il existe plusieurs services et structures sur lesquels peut intervenir l’auxiliaire de puériculture. Les tâches effectuées par les auxiliaires de puéricultures sont en général les mêmes, mais elles peuvent en quelque sorte varier selon le milieu du travail.

Au niveau des centres de protection maternelle et infantile (PMI), l’auxiliaire de puériculture effectue plusieurs tâches : en plus de celles déjà citées, il doit assister aux consultations données par le médecin, donner les conseils aux parents et tenir à jour les différents dossiers. Dans le cadre de la PMI, l’auxiliaire de puériculture travaille selon des horaires fixes : il commence le travail de 8h ou 9h jusqu’à 17h ou 18 h.

Au niveau des structures d’accueil de la petite enfance, l’auxiliaire de puériculture aura comme tâches de faire manger les jeunes enfants, les changer, etc. …, mais aussi d’apprendre aux enfants plus âgés à marcher, à manger seuls et s’occuper de leur propreté et de leur hygiène.

En plus de ces structures, les travaux des auxiliaires de puériculture sont fortement demandés au niveau des milieux hospitaliers, des services pédiatriques, des instituts pour enfants handicapés, des services de maternité, des pouponnières de l’aide sociale à l’enfance (l’ASE) …

1.3. Les avantages et les difficultés liés à ce métier

Le travail de l’auxiliaire de puériculture présente plusieurs difficultés auxquelles il faut faire face pour bien effectuer la totalité des tâches assignées. Toutefois, il présente un certain nombre d’avantages qui font la noblesse de ce métier.

Les difficultés rencontrées par les auxiliaires de puériculture se concrétisent notamment par le fait de travailler d’une façon irrégulière, jour et nuit selon un planning susceptible de changer quotidiennement, en plus les auxiliaires seront parfois amenés à assurer la garde pendant les weekends et les jours fériés.

Ainsi, la nature de ce métier impose aux auxiliaires de puériculture de réaliser leurs nombreuses tâches en travaillant souvent dans le bruit (pleurs et cris des enfants) ; sans oublier qu’ils passent la plupart de leur temps debout, ce qui peut causer dans le long terme des troubles du dos.

En ce qui concerne les avantages du métier, ils sont liés notamment au fait d’être en contact avec des enfants tout en contribuant à leur évolution et en assistant à leur prise d’autonomie, en plus de la reconnaissance de la part des mères souvent jeunes et non familiarisées avec les bons gestes à faire en prenant soin de leurs bébés.

2. L’accès au métier d’auxiliaire de puériculture

2.1. Formation nécessaire

Il existe plusieurs formations privées ou publiques qui préparent aux métiers de la petite enfance, mais pour travailler en tant qu’auxiliaire de puériculture, il faut obligatoirement être titulaire du diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP). Pour ce faire, il est nécessaire de passer un concours qui se compose de 2 épreuves écrites et une épreuve orale.

Il n’est pas obligatoire de disposer au préalable d’un diplôme pour accéder au concours, il suffit d’être âgé d’au moins 17 ans et de présenter le dossier avec les documents nécessaires.

Ce diplôme se compose d’une formation théorique et clinique (qui s’étale sur 17 semaines) dispensée à l’institut de formation d’auxiliaires de puéricultures (IFAP) en plus d’une formation pratique qui se concrétise à travers un stage d’une durée 24 semaines.

Pour les candidats disposant du diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale ou ceux titulaires d’un bac pro en accompagnement, soins et services à la personne (ASSP), ou celui des services aux personnes et au territoire (SAPAT) ; ils sont dispensés de passer l’épreuve de culture générale, et s’ils sont admis, ils seront dispensés d’étudier certains modules.

2.2. Le profil et les qualités requises

En vue des difficultés citées ci-dessus, et qui sont inhérentes au métier d’auxiliaire de puériculture (le travail dans le bruit, l’horaire irrégulier et changeant …), il est nécessaire, avant même de postuler à ce métier, de faire preuve d’un certain nombre de qualités personnelles et de compétences nécessaires pour la bonne réalisation du travail d’auxiliaire de puériculture. Donc il est fortement recommandé pour les personnes voulant se lancer dans ce domaine de faire preuve de patience et d’un bon sens d’écoute pour pouvoir bien communiquer avec les parents et leur donner les conseils dont ils ont besoin. Il faut aussi qu’ils soient dotés d’un esprit créatif et d’être capable de trouver à chaque fois de nouvelles activités et loisirs au profit des petits enfants ; être capable aussi de surveiller un ou plusieurs groupes d’enfants et de prévenir les dangers dont ils peuvent être exposés.

Outre cela, il faut être pédagogue et capable d’enseigner d’une façon ludique les bonnes manières et le savoir-vivre dont les jeunes enfants ont besoin pour vivre au sein de la société.

2.3. Le salaire et l’évolution de carrière

L’auxiliaire de puériculture peut travailler en crèche, à l’hôpital, au service de néonatalogie, au service de maternité ou autres. En fait après avoir passé 3 ans ou plus dans ce domaine, il est possible pour un auxiliaire de puériculture de préparer le diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants (DEEJE) ou le diplôme d’État d’infirmier  en intégrant l’institut de formation en soins infirmiers (IFSI). Il est possible aussi et sous ces mêmes conditions de préparer le diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS).

En ce qui concerne le salaire perçu par un auxiliaire de puériculture, il dépend de son échelon et de la structure dans laquelle il travaille. D’une façon générale, le salaire d’un auxiliaire débutant peut atteindre les 1800 euros bruts par mois, et il peut atteindre les 2300 euros pour un auxiliaire en fin de carrière.

Conclusion

Le métier d’auxiliaire de puériculture offre une opportunité pour ceux qui aiment le domaine de la petite enfance de venir à l’aide des jeunes et des nourrissons et de prendre part de leur développement, leur évolution et leur prise d’autonomie. Ce sont en général des personnes joviales, dotées d’une patience incomparable qui contribuent non seulement à préserver la santé des jeunes enfants, mais aussi à leur enseigner les principes généraux et le savoir-vivre nécessaire à leur épanouissement.

Le travail que font les auxiliaires de puériculture présente plusieurs difficultés physiques et psychiques qu’il faut dépasser afin de pouvoir parvenir à réaliser les différentes tâches quotidiennes. C’est à mon avis la raison pour laquelle ce métier figure parmi ceux les plus honorables.

Article publié le 26 Avril 2021 Mise à jour le Lundi, 26 Avril 2021 11:20 par Salaheddine Hmadna