Médecine générale en France : Cursus et Formation

Contenu :

Introduction

1. Quelques généralités

1.1. Aperçu sur le métier de médecin généraliste

1.2. Qualités nécessaires pour l’intégration du domaine

1.3. Salaire et débouchés

2. Cursus et Formation

2.1. L’accès aux études de santé : Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie et Kinésithérapie (MMOPK)

La nouvelle réforme

2.2. L’organisation des études en médecine

Le premier cycle

Le deuxième cycle

Le troisième cycle

2.3. Les diplômes complémentaires

Conclusion

Introduction

Les médecins généralistes remplissent plusieurs rôles liés à l’orientation des patients pour examen clinique et la souscription de traitement selon le diagnostic réalisé. L’accès aux études menant à ce métier commence généralement après l’obtention du baccalauréat et s’étale sur une longue durée allant jusqu’à 9 ans ou plus.

L’organisation des études en médecine se fait à travers trois cycles dans lesquels on trouve une formation théorique et une autre formation pratique concrétisée par les différents stages menés au sein des hôpitaux et des différents cabinets.

1. Quelques généralités

1.1. Aperçu sur le métier de médecin généraliste

Le médecin généraliste est un praticien dont le rôle consiste à prescrire les traitements nécessaires et adéquats pour soigner les maladies de chaque patient. Son travail commence par l’engagement d’un entretien oral avec les passions pour bien comprendre de quoi ils souffrent, puis il procède à un examen médical à l’aide d’un certain nombre d’instruments.

En général, le médecin généraliste est considéré comme étant le médecin traitant (parfois de toute la famille) du fait qu’il connait les antécédents médicaux de chacun de ses patients ; en plus, en matière de sécurité sociale, il est nécessaire de passer d’abord (sauf dans certains cas) par le médecin traitant (souvent un généraliste) pour pouvoir bénéficier des remboursements des différentes consultations.

Selon l’état du patient, le médecin généraliste peut le réorienter vers un spécialiste si jamais il juge que sa maladie requiert beaucoup de connaissances techniques.

1.2. Qualités nécessaires pour l’intégration du domaine

Afin d’exercer le métier de médecin généraliste, il est nécessaire de faire preuve d’un ensemble de qualités personnelles ainsi que des compétences importantes. Il faut tout d’abord être patient et faire preuve d’un sens d’écoute et de communication particulier ; cela servit énormément lors des entretiens avec les patients au moment de l’examen médical.

En plus, puisque le médecin généraliste soigne des maladies variées, il est primordial qu’il détienne une connaissance médicinale très large et diversifiée. Cette connaissance doit être actualisée en faisant le suivi des nouveautés en médecine et en matière d’avancées scientifiques.

En ce qui concerne l’état de santé de chacun des patients, le médecin doit pouvoir offrir un traitement personnalisé tout en faisant preuve du respect du secret médical.

1.3. Salaire et débouchés

Le médecin généraliste peut exercer son métier en libéral, c’est-à-dire en assurant le traitement et l’examen des patients dans un cabinet privé. Il peut même (si l’état d’un de ses patients l’exige) se déplacer à domicile ; c’est le cas par exemple d’une personne plâtrée ou d’une immobilisation au lit.

En plus, le médecin généraliste a la possibilité aussi de pratiquer son métier dans le cadre d’un hôpital, université, laboratoire ou même dans des organisations humanitaires. Dans ce dernier cas, il s’agit notamment des médecins humanitaires qui agissent dans le cadre d’un contrat de volontariat pour remplir des missions (qui peuvent durer plusieurs mois) suite à des catastrophes, crises ou conflits.

En matière de salaire, ceci dépend de la façon par laquelle le médecin exerce son métier (en libéral, dans un hôpital ou autre) et aussi du nombre des patients traités par jour. En France, un médecin généraliste peut examiner en moyenne plus de 22 patients par jour et le salaire que peut percevoir un débutant frôle les 2200 euros bruts par mois.

2. Cursus et Formation

2.1. L’accès aux études de santé : Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie et Kinésithérapie (MMOPK)

L’accès aux études de médecine commence par l’obtention du baccalauréat (généralement celui le mieux adapté est le bac S) avant de s’inscrire à la première année commune des études en santé (PACES). Cette année est consacrée notamment à la préparation du concours final réputé d’être très sélectif (le taux de réussite varie entre 15% et 20%). La difficulté du passage à la deuxième année réside dans le nombre de places très limité déterminé chaque année par le numérus clausus.

La nouvelle réforme

Le premier parcours (PASS) permet aux lycéens d’accéder à une première année de licence dont l’enseignement est focalisé notamment sur des disciplines relevant des domaines de la santé ; toutefois, l’étudiant doit choisir une mineuse dans l’une des filières souhaitées (droit, gestion, langues …). À l’issue de cette première année, il peut accéder aux études de santé dans le domaine qu’il veut à condition qu’il soit admis ; sinon il passe à la deuxième année de licence dans une option correspondante à celle choisie dans la mineure (avec une possibilité de candidater encore une fois en L2 ou L3).

Le second parcours (LAS), consiste à ce que l’étudiant choisisse une licence dans l’une des filières souhaitées avec une option accès santé. Dans ce cas, les études portent majoritairement sur les disciplines liées à la filière choisie en y rajoutant quelques-unes relevant du domaine de la santé. À l’issue de la première année, il peut candidater pour une filière de santé ; s’il n’est pas admis, il peut le refaire en L2 et L3.

2.2. L’organisation des études en médecine

Pour devenir un médecin généraliste, il faut passer 9 ans d’études après le baccalauréat, et ce cursus peut s’allonger encore plus en cas de spécialité ; c’est la raison pour laquelle il faut faire preuve d’une réelle motivation et détermination avant d’entamer ce chemin. Ces nombreuses années d’études sont divisées en 3 cycles dont chacun a ses propres caractéristiques par rapport aux matières enseignées et aux stages.

Les deux premiers cycles sont généralement communs pour toutes les spécialités, la différence s’établit au niveau du dernier cycle avec le commencement de la période de l’internat.

Le premier cycle

Comme indiqué auparavant, la première année est commune et diffère selon la voie et le parcours choisi (PASS ou LASS) et se focalise notamment sur le fait de répondre aux conditions requises pour que le candidat soit admis aux études de santé.

Au niveau de la deuxième année, les étudiants commencent à se familiariser encore plus avec le domaine de la médecine à travers l’ensemble des matières du programme (anatomie, sémiologie, biophysique …) et à travers le stage d’initiation dans un hôpital d’une durée allant jusqu'à 4 semaines.

Le deuxième cycle

Le deuxième cycle dure 4 ans et constitue la phase de début pour de véritables études en médecine, les étudiants assistent à des cours liés à de nouvelles matières comme la parasitologie, la cardiologie, l’urologie, la cancérologie … .

L’étudiant dans ce cas (considéré comme étant un externe) doit être capable de bien s’organiser afin de pouvoir parvenir à alterner entre les études en faculté et le travail en hôpital. Il est tenu aussi de passer des périodes de séjour dont la durée varie entre 3 et 12 mois.

À la fin du deuxième cycle d’études en médecine, les externes obtiennent le certificat de synthèse clinique et thérapeutique.

Le troisième cycle

À la fin du deuxième cycle, les futurs médecins passent un concours (l’examen national classant), c’est à cette phase que commence la période de l’internat et c’est à ce moment aussi que se fait le choix de la spécialité voulue (le choix dépend principalement du classement obtenu). Ainsi, les étudiants obtiennent le diplôme de docteur en médecine après le passage d’un stage de 6 mois et la soutenance d’une thèse.

Pour ceux ayant choisi la médecine générale, ils sont tenus dans ce sens de passer 3 années d’étude et un stage auprès d’un médecin généraliste et dans un service d’urgence.

2.3. Les diplômes complémentaires

Il est possible également que les médecins obtiennent, s’ils le désirent, des diplômes complémentaires après la soutenance de leurs thèses afin d’approfondir leurs connaissances. Ces diplômes peuvent s’étaler sur une durée allant jusqu'à 3 ans d’études et confèrent aux médecins qui y sont inscrits des formations spécialisées dans un domaine bien précis.

Conclusion

Les études en médecine sont d’une durée généralement longue en comparaison avec les autres domaines, et ils nécessitent de faire preuve d’une patience particulière et d’une détermination solide pour pouvoir les mener jusqu’au bout.

En plus, ce domaine nécessite d’avoir un vrai sens d’organisation pour pouvoir alterner entre les études en faculté et le travail en hôpital tout en laissant une marge pour le côté personnel et pour la vie privée.