Master d'études européennes et internationales de coopération Euro-Méditerranéenne - Tout savoir

Contenu :

Introduction

1. Connaître le Master de coopération euro-méditerranéenne : Généralités et formation

1.1. En quoi consiste le master EEI de coopération euro-méditerranéenne ?

1.2. Les stages et les mémoires à réaliser durant la formation

1.3. La mobilité internationale

1.4. Les universités assurant la formation

2. Master EEI : conditions d’accès et débouchés de la formation

2.1. Comment intégrer le Master EEI ?

2.2. Les débouchés de la formation

2.3. Les compétences et les qualités requises dans ce domaine

Conclusion

Introduction


Le MEEI de coopération euro-méditerranéenne offre la possibilité aux étudiants issus du monde entier de se former dans les dynamiques sociales et culturelles qui caractérisent les pays du bassin méditerranéen et d’accumuler les compétences nécessaires afin de traiter les problématiques et les enjeux contemporains liés à ce domaine.

C’est une destination privilégiée pour les étudiants désirant mener un projet de doctorat en géographie, en histoire ou en science politique tout en bénéficiant d’une formation à dimension internationale se concrétisant dans le nombre élevé des partenariats avec de nombreuses universités appartenant aux différents pays européens et extracommunautaires.

En plus, la façon par laquelle le cursus en MEEI est organisé permet de combiner à la fois entre la formation théorique et pratique à travers les stages et les différentes relations tissées avec les institutions du monde socio-économique.

1. Connaître le Master de coopération euro-méditerranéenne : Généralités et formation

1.1. En quoi consiste le master EEI de coopération euro-méditerranéenne ?


Le master de coopération euro-méditerranéenne a pour but de former des cadres issus de nombreux pays appartenant au bassin méditerranéen et du monde entier afin de les spécialiser dans les affaires sociales et culturelles de la région pour promouvoir la collaboration entre ces différents pays et encourager les travaux de recherche.

Ce parcours type 3 du MEEI s’étale sur 2 années d’étude (M1 et M2) dont l’organisation s’effectue comme suit :

la première année, vise à initier les étudiants aux différents aspects de la culture méditerranéenne en leur enseignant plusieurs disciplines. Parmi ces dernières, on identifie l’histoire des relations internationales et euro-méditerranéennes, la géopolitique, le droit international, les différentes institutions et les langues. Un cours de dynamiques sociales est également intégré dans la formation sur la base de l’orientation de l’étudiant.

La deuxième année diffère selon l’option choisie par l’apprenant (option professionnelle ou option recherche). Pour la première option, comme son nom l’indique, on s’oriente beaucoup plus vers le côté professionnel et on s’intéresse aux séminaires liés aux politiques publiques européennes, le management d’équipe, la création d’activité, l’ingénierie de projet et autres disciplines qui sont abordées à la fois du côté théorique et pratique.

En ce qui concerne la deuxième option, elle aborde la question des dynamiques sociales et culturelles de la méditerranée et des Balkans d’une façon transversale en s’intéressant aux matières telles que, l’anthropologie, l’histoire, la sociologie et la géopolitique et en traitant des sujets contemporains comme la dynamique politique de la région méditerranéenne, la migration, les conflits et autres enjeux phares.

1.2. Les stages et les mémoires à réaliser durant la formation


Les apprenants qui ont opté en M2 pour l’option  professionnelle doivent passer en deuxième semestre un stage d’une durée de 5 mois qui leur donne la possibilité de se familiariser avec le côté professionnel de l’entreprise et leur offre également l’opportunité d’appliquer en quelque sorte ce qu’ils ont acquis tout au long de la première année et le premier semestre de la deuxième année. Durant cette période, ils doivent aussi rédiger un mémoire professionnel traitant une problématique liée au domaine.

Quant à ceux ayant choisi l’option recherche, ils doivent en deuxième semestre réaliser une recherche liée à une question spécifique et rédiger eux aussi un mémoire traitant le thème en question et qui peut être effectué dans le cadre d’un stage au sein d’une institution de recherche.

1.3. La mobilité internationale


Au deuxième semestre de la première année, les apprenants sont amenés dans le cadre de la mobilité internationale à passer obligatoirement cette période dans une des universités avec laquelle il existe un partenariat comme l’université de Barcelone, celle de Madrid, de Budapest, Ankara ou bien Sofia ou autres. Pour chacune de ses universités, il y a un nombre de places limité à prévoir. Quant à la deuxième année, la mobilité internationale reste optionnelle.

Il existe aussi des passerelles avec plusieurs universités partenaires dont le choix dépend notamment du projet de l’étudiant. Ces universités offrent une formation dans le domaine « métiers des politiques et programmes européens ».

1.4. Les universités assurant la formation


En France, le Master EEI de coopération euro-méditerranéenne est offert par l’université d’Aix-Marseille.  Elle mobilise une équipe pédagogique constituait des maitres de conférences en histoire, des docteurs en sciences sociales, des diplômés de langues étrangères appliquées, des chercheurs en politiques étrangères, des historiens et d’autres responsables pédagogiques afin d’assurer une formation de qualité.

Dans ce sens, il existe aussi de nombreux partenaires du Master en question qui relèvent de différents domaines, à savoir :

    • les institutions : Les partenariats avec les conseils régionaux, les municipalités, le parlement européen, la Commission européenne.
    • les laboratoires d’adossement.
    • Le monde socio-économique : les cabinets de conseils, la chambre de commerce, les cabinets d’assistance technique.


En effet, tous ces partenaires contribuent (soit à travers l’offre de stage, d’assistance, ou de conseil) à l’amélioration continue de la formation offerte et à son adaptabilité avec le monde professionnelle.

2. Master EEI : conditions d’accès et débouchés de la formation

2.1. Comment intégrer le Master EEI ?


Pour postuler en M1, il est préférable de disposer d’une licence de lettres en sciences humaines ou équivalent. Pour ceux ayant une licence dans un autre domaine, leur dossier doit faire l’objet d’une appréciation de la part de la commission pédagogique du Master. Et dans le cas des personnes titulaires d’une licence d’un autre pays hors Union européenne, leurs dossiers doivent être appréciés par la commission pédagogique de l’université.

Dans le cas du M2, il faut disposer d’une maîtrise ou d’un master 1 de lettres avec une option en sciences humaines. Tout comme le cas du M1, si le candidat dispose d’une maîtrise ou un Master d’un pays n’appartenant pas à l’Union européenne, sa candidature dépendrait de l’appréciation de la commission pédagogique de l’université d’Aix-Marseille.

Pour chacun des cas cités, la candidature se fait en ligne sur la plateforme de l’université (sur laquelle il faut constituer un dossier de candidature et fournir les pièces justificatives requises) dans le respect des délais signalés sur le site.

2.2. Les débouchés de la formation


Les titulaires d’un MEEI du parcours type 3 peuvent faire une carrière professionnelle dans une des institutions européennes partenaires déjà citées auparavant qui appartiennent au monde socio-économique, dans les cabinets privés de conseils et d’assistance ou dans le secteur public. Dans ce sens, le MEEI bénéficie de l’aide du bureau de formations professionnelles et d’observation de la vie étudiante.

Comme ils peuvent également, notamment pour ceux ayant choisi l’option recherche, de poursuivre des études doctorales et de continuer leurs projets qui ont été élaborés en M2 dans le domaine d’histoire, de sciences politiques, de géographie ou autres.

Il existe en fait deux types d’enquêtes menées d’une façon régulière pour évaluer l’insertion professionnelle des titulaires du master. La première est effectuée auprès des personnes fraichement diplômées pour évaluer l’employabilité immédiate et la deuxième est menée auprès de l’ensemble des promotions pour avoir une vue globale du futur des diplômés.

2.3. Les compétences et les qualités requises dans ce domaine


Pour intégrer cette formation, il faut être intéressé par l’actualité internationale en général et celle liée au contexte méditerranéen en particulier, être doté d’un sens d’organisation et d’analyse, avoir aussi une vision critique des sujets contemporains internationaux, avoir une idée sur le type de relations et des conflits entre les différents pays du bassin méditerranéen et finalement une culture générale solide et diversifiée.

Il est préférable et avantageux aussi de maîtriser les différentes techniques d’analyse, de faire preuve d’une culture politique riche et d’avoir le courage d’entamer et de traiter de nombreuses problématiques sociales et culturelles et d’y mener des recherches.

Conclusion


Le MEEI de coopération euro-méditerranéenne est une formation récente qui a été créée suite à l’importance des relations entre les pays du bassin méditerranéen et au poids des sujets et des problématiques contemporains de cette région en matière de politiques migratoires, de conflits, des dynamiques socioculturelles et autres.

Il s’agit d’un moyen efficace permettant la compréhension et le traitement des différents aspects politiques, sociaux et culturels des relations entre les pays, de proposer des solutions aux conflits rencontrés et de promouvoir la coopération ; tout en formant des cadres et des spécialistes compétents capables de répondre aux exigences du domaine et de mener des études et de recherches détaillées en la matière.

Article publié le 26 Avril 2021 Mise à jour le Lundi, 26 Avril 2021 10:52 par Salaheddine Hmadna