127.

Nous allons voir ici comment afficher les couleurs non imprimables sur un page de couverture destinée à l'impression.

Ouvrez l'image TIFF RVB suivante destinée à l'impression:

ou

et allez dans le menu Affichage/Couleurs non imprimables. Vous aurez alors les couleurs non imprimables qui apparaissent par défaut en gris (on peut la changer dans les préférences de Photoshop).

Évidemment si l'image est convertie en CMJN, il n'y aura plus aucune couleur non imprimable.

Si vous allez dans le menu Affichage/Couleurs de l'épreuve, vous pourrez observer ce que donneront les couleurs d'impression en quadrichromie et fonction du profil ICC se trouvant dans Edition/Couleurs…

Mais ce n'est pas tout, une fois l'image convertie en CMJN (quadrichromie), il faut encore régler le problème de la surimpression (recouvrement des couleurs).

Photoshop propose à ce niveau-là beaucoup moins de possibilité qu'Adobe Illustrator. Donc une fois l'image convertie en CMJN, allez dans le menu Image/Recouvrement (cette option n'apparaît que si l'image est en CMJN):

Vous pouvez alors choisir un recrouvement entre 1 et 10 pixels. Ce qui est sympathique avec

Photoshop, c'est que l'on voit immédiatement l'effet que cela a sur l'image contrairement à Illustrator.

128.

Lorsque vous avez des images de très grandes tailles et souhaitez montrer le résultat de votre travail à un client il peut être utile de le charger sur le web avec la nouvelle option Zoomify disponible depuis Photoshop CS3 (reste à voir jusqu'à quand elle va exister… vu son usage…).

Considérons l'image suivante:

ou

Nous voyons qu'elle est considérable car elle fait 12.5% en plein écran… 

Si nous souhaitons la transmettre à un client via un serveur web allez dans le menu Fichier/Exportation/Zoomify et prenez typiquement les paramètres ci-dessous (veillez à prendre l'option avec le Navigateur dans les modèles):

Validez par OK et jouez avec le résultat dans le navigateur:

Ensuite vous pouvez aussi aller observer la structure du dossier résultant du traitement.

129.

Créez une nouvelle image avec fond transparent de 500x500 pixels et un calque nommé Fond. Ensuite activez l'Outil Ellipse  . Prenez garde à avoir le mode Tracés  d'activé:

et après avoir dessiné l'ellipse, tournez-la afin avec l'aide de l'Outil Sélection de tracé  afin qu'elle soit penchée avec un angle d'environ 30 à 40 degrés.

Une fois cette première ellipse dessinée, faites en une deuxième en son centre mais après avoir pris soin d'activer le mode Soustraire de la zone de forme :

Pour obtenir finalement un unique tracé ressemblant à ceci:

Sélectionner ensuite dans la palette Tracés le Tracé de travail et allez dans Calques/Nouveau calque de remplissage/Dégradé:

et prenez ensuite un dégradé de votre choix:

Vous aurez alors quelque chose du genre:


Remarquez alors que le tracé vient automatiquement dans le calque Fondavec le calque de réglage associé.

Sélectionnez le calque Fond et puis allez dans Calque/Calque de réglage/Balance des couleurs:

en n'oubliant pas de cocher Créer un masque d'écrêtage d'après le calque précédent Jouez avec la balance des couleurs selon vos désirs:

Ce qui vous donnera quelque chose du genre:

Enregistrez maintenant ce travail sous le nom . Ouvrez Adobe Illustrator et allez dans Fichier/Importer… puis choisissez le fichier précédemment créé. Lorsque vous zoomerez sur l'ellipse dans Adobe Illustrator vous aurez:

Ce qui n'est pas acceptable pour un tracé vectoriel fait dans Photoshop et importé dans Adobe Illustrator. Au fait l'astuce consiste alors depuis Adobe Photoshop à enregistrer au format PDF Photoshop:

Lorsque vous validez par Enregistrer, dans Photoshop CS nous avons 

Laissez les paramètres tels quels. 

Enfin, ensuite importez ce PDF dans Adobe Illustrator aussi via le menu Fichier/Importer. Il viendra d'abord la fenêtre suivant dans Illustrator CS:

Laissez les paramètres par défaut et validez par OK. Au zoom, la qualité sera alors tout de suite différente… puisqu'elle sera vectorielle!:

Exercice 130.

Nous allons voir ici un exemple d'automatisation dans Photoshop en utilisant les Scripts (une sorte de "macro" pour ceux qui connaissent).

Le but d'un script est donc d'éviter à avoir à répéter manuellement une manipulation bien précise. Les exemples possibles sont tellement nombreux qu'il est impensable d'en faire une liste exhaustive. Voici les cas les plus fréquents d'utilisation en entreprise:

1.   Optimisation d'un image et enregistrement dans un dossier spécifique

2.   Position des repères (guides) de centrage

3.   Application d'effets particuliers sur des images ou éléments d'image

Donc voyons un exemple d'un script qui permette de positionner automatiquement des guides au centre d'une image. Avant cela, il faut préparer Photoshop. 

Faites un clic droit sur un des règles:

et assurez-vous qu'il soit en %. Ensuite, assurez-vous d'avoir la palette Scripts à l'écran:

Créez toujours (afin de faciliter les manipulations qui vont suivre) un nouveau dossier de script en cliquant sur le bouton Commencer un nouvel ensemble :

Saisissez un nom et validez par OK. Ensuite, pour créer les scripts dans ce dossier, cliquez sur le bouton Commencer un nouveau script :

et validez par Enregistrer. Vous verrez alors que le logiciel commence à enregistrer toutes vos actions .

Ensuite, glissez avec la souris un guide horizontal à 50% et ensuite un vertical:

Cliquez enfin sur le bouton Arrêter l'exécution ou l'enregistrement .

Vous pouvez maintenant ouvrir n'importe quelle image et exécuter le script pour avoir des guides au centre!!!

Dans la fenêtre des scripts cela donne au final:

On peut parfois modifier les paramètres d'un script existant en double cliquant sur une des actions. Pour qu'un des paramètres enregistrés devienne "dynamique" c'est-à-dire qu'il redemande les paramètres à l'utilisateur, il suffit de cliquer sur le petit carré en face de l'action voulue. Par exemple:

Pour exporter un script dans un fichier *.atn il vous faut sélectionner le dossier du script et ensuite aller dans le menu de la palette et choisir:

Exercice 131.

L'imagerie à grande gamme dynamique (ou imagerie large-gamme) (high dynamic range imaging ou HDRI) regroupe un ensemble de techniques numériques permettant d'obtenir une grande plage dynamique dans une image. Son intérêt est de pouvoir représenter ou de mémoriser de nombreux niveaux d'intensité lumineuse dans une image. Cette technique s'effectue en permettant d'attribuer plus de valeurs à un même pixel. D'abord développée pour les images générées par ordinateur, la technique s'est ensuite adaptée à la photographie numérique.

L'image numérique classique est codée sur 256 valeurs (entre 0 et 255) sur chaque plan rouge, vert et bleu, c'est-à-dire avec 24 bits par pixel (3 × 8 bits). L'écart d'intensité lumineuse entre le pixel le plus lumineux et le pixel le plus faible, non noir, n'est donc que de 255. Or, dans la réalité, il est courant que la dynamique entre les zones les plus lumineuses et les plus sombres d'une scène soit plus grande (de l'ordre de 1 million pour 1). Les images HDR utilisent plus de bits par pixel que les images classiques et permettent de stocker une dynamique largement supérieure. La technique la plus courante est de stocker les images avec un nombre flottant par couleur (96 bits par pixel) mais il existe aussi des images HDR avec 32 bits par pixel, comme le format RGBE de Radiance ou le format LogLuv de SGI.

Une des techniques utilisée par Photoshop et que nous allons voir ci-dessous consiste à construire une image composée avec plusieurs photos de valeurs d'expositions différentes (afin de compléter/corriger les zones brûlées par le contraste élevé).

Cette fonctionnalité existe depuis la CS2, elle est bien évidemment améliorée d'année en année Nous allons faire ici un exemple avec la CS5.

Considérons les trois photos avec différentes valeurs d'expositions:

Ensuite, nous allons dans le menu Fichier/Automatisation/Fusion HDR Pro:

Vient alors une boîte de dialogue qui nous demande où sont nos prises multiples au format CamerRaw (ici il s'agit de DNG pour Digital Negative utilisé par certaines marques d'appareils photos):

En validant par OK, s'ouvre alors le module HDR Pro:

Nous allons passer les paramétrages prédéfinis en Plus saturé:

Ce qui nous donne :

Soit après validation par OK (remarquez que l'image HDR est en 16 bits):

On remarque que les contrastes au premier plan sont remarquables!

On trouve sur Wikipedia à la section HDR de magnifiques photos HDR:

Exercice 132.

Dans les outils rarement utilisés de Photoshop et nouveau depuis la CS2, nous avons… l'Outil Comptage associé traditionnellement aux images DICOM. Ouvrez donc l'image en passant par le traditionnel menu Fichier/Ouvrir. Vous aurez alors la boîte de dialogue suivante qui apparaîtra (faut pas trop me demander à quoi servent les différents paramètres car je ne m'y intéresse guère… j'ai juste créé cet exercice par curiosité):

et cliquez sur Ouvrir:

Ensuite, activez l'Outil Comptage:

et dans le menu Affichage activez la palette Journal des mesures:

Avant de passer à la suite, sachez que l'idée dans Photoshop est que cette palette est principalement (mais pas uniquement!) liée au nouveau menu Analyse:

qui a changé de place depuis la version CS6 :

Suffit de jouer avec le contenu, ce n'est pas bien compliqué. Avec l'Outil Comptage, placez quelques points et avec l'Outil Règle, mesurez leur distance respective et dans la palette Journal des mesures, cliquez sur Enregistrer les mesures. Vous aurez alors:

Donc sur l'image ci-dessus, nous avons par exemple enregistré deux mesures faites à la règle, raison pour laquelle la colonne Source contient deux fois l'Outil Règle. Ensuite, si vous rajoutez un point avec l'Outil Comptage, et que vous cliquez sur Enregistrez les mesures, le système donnera le nombre de points au total et la date et l'heure à laquelle le point a été créé:

Pour supprimer un point, toujours avec l'Outil Comptage activé, il faut passer dessus avec la souris et appuyer sur la touche Alt du clavier jusqu'à voir un petit signe négatif à côté du curseur:

Pour déplacer un point toujours avec l'Outil Comptage activé, il suffit de bien cliquer sur le point du numéro et le glisser avec la souris.

Malheureusement ce qui est peu stupide à mon goût c'est qu'il n'y pas la position (x, y) des points dans le journal :-(

CameraRaw

Bon pour clore traitons un tout petit peu de CameraRaw puisque cela devient de plus en plus demandé dans les formations

Avant tout il faut savoir que l'utilisation du RAW est en quelque sorte une “philosophie perfectionniste” pour ceux qui ne supportent pas l'idée que le post-traitement d'une image puisse être fait par un processus automatique du boîtier.

Donc beaucoup d'appareils photos numériques proposent, en plus des fichiers jpeg, un format de fichier RAW. Voici un petit article pour ceux qui ne savent pas ce que c'est et pour ceux qui ne comprennent pas qu'on s'embête avec un format de fichier qu'on ne peut ni lire ni faire tirer sur papier directement.

Pour bien comprendre ce qu'est le RAW, il faut comprendre comment marche un appareil photo. Quand vous déclenchez votre appareil, le capteur reçoit la lumière à travers l'objectif et transforme ce qu'il reçoit en informations. Ces informations, brutes, sont transmises à un processeur de traitement. Ce dernier applique une série de traitements à la photo: balance des blancs, luminosité, contraste, saturation et élimination du bruit. Il effectue ensuite la compression jpeg et enregistre le résultat sur votre carte mémoire.

Le RAW, c'est ce que produit le capteur avant le traitement. Le fichier RAW produit contient les informations capturées par le capteur lors de la prise de vue avant tout traitement.

L'intérêt du format RAW est là: il permet de se passer du traitement embarqué dans le boîtier pour laisser au photographe toute la liberté du traitement avec un logiciel spécialisé, comme Lightroom, Aperture, Canon Digital Photo Professionnal, Capture NX, ou Bibble.

Pour activer la prise de vue en mode RAW, je vous renvoie au manuel de votre appareil. Tous les appareils reflex proposent ce format. Certains compacts le proposent.

Alors que les fichiers JPG contiennent une image compressée avec perte et quantifiée sur 8 bits par couches RGB, le RAW contient une image quantifiée sur une plus grande profondeur et non compressée. Les boîtiers actuels codent l'information sur 12 ou 14 bits par couches, soit entre 16 et 64 fois plus d'informations qu'en JPG et par couche RGB si on ne tient pas compte des pertes dues à la compression.

Avec cette précision supplémentaire, moins d'erreurs sont commises dans les calculs du posttraitement si on part du RAW que si on part du JPG. En image, ces écarts entre les deux traitements se traduit par une montée du bruit.

Les informations sauvegardées dans le fichier RAW sont les données du capteur avant tout post-traitement du boîtier, et donc avant compensation de balance des blancs. Vous pouvez donc jouer a posteriori sur celle-ci. Alors qu'une écart de balance des blancs n'est pas facile à corriger en général sur un fichier JPG, le RAW permet une correction sans trop d'effort et sans perte de qualité d'image. La correction sur JPG ne donne pas toujours de bons résultats et fait toujours apparaître du bruit à cause de la faible précision du calcul.

Avec la plage de lumières codées sur 12 ou 14 bits pour le RAW, au lieu de 8 bits pour le

JPG, les hautes lumières sont mieux quantifiées. Les capteurs sont conçus de telle manière à ce que les plus hautes valeurs sont codées avec une profondeur de bits plus élevée de façon à conserver au mieux les informations en hautes lumières.

Sur les appareils reflex numériques actuels :

•   les JPG sont créés à partir des RAW. L'image RAW est temporairement stockée, puis elle est traitée selon les paramètres d'optimisation du boîtier et au final elle est compressée et enregistrée en JPG qui est un format 8 bits. Un format 8 bits signifie que chaque composante Rouge, Vert et Bleu peut avoir 256 valeurs, donc chaque pixel peut avoir environ 16 millions de nuances possibles.

•   le RAW est un format d'image désignant les données brutes du capteur, les paramètres d'optimisation du boîtier n'ont aucun impact, l'image est directement stockée au format propriétaire selon la marque (NEF pour Nikon, CR2 pour Canon, etc.) dans une définition de 12bits le plus souvent (mais ça peut être plus). 12 bits signifie que chaque composante Rouge, Vert et Bleu peut avoir 4096 valeurs, donc chaque pixel peut avoir environ 68 milliards de nuances possibles.

En RAW, les informations de hautes lumières sont donc mieux quantifiées. Il est donc possible de récupérer, en post-traitement, un peu de ces parties “cramées” lors de la prise de vue.

A gauche, la photo originale, avec le ciel bien cramé. A droite, la photo avec le ciel récupéré en traitement RAW. En JPG, la récupération aurait été difficile et n'aurait pas donné de bons résultats…

Les réductions de bruits embarqués dans les boîtiers sont performants en général, mais ils sont parfois poussés un peu forts et détruisent les fins détails en lissant l'image.

Le traitement du bruit par un logiciel de traitement RAW permet un réglage plus fin de la réduction du bruit.

Voyons ça avec un exemple concret :

Nous avons 2 photos test du même endroit avec un pied à 100 ISO, la première en JPG qualité max, la deuxième en RAW. La scène est volontairement sous-exposée afin d'obtenir une zone vraiment sombre sur le lit, cette zone encadrée en rouge sera très bien pour l'exemple.

Étape 1 : pas vraiment de différence de qualité d'image si ce n'est que le JPG à été traité par le boîtier (D200) selon ses paramètres d'optimisation d'image et que le RAW a lui été exporté sous Photoshop par le développeur de raw (Lightroom) aves ses valeurs par défaut, on peut donc juste voir des différences de contraste et de saturation.

Étape 2 : mettons que nous souhaitons déboucher la zone sombre, nous ajoutons donc un calque de réglage de niveaux et poussons la luminosité en modifiant les niveaux des 3 composantes RVB.

Étape 3 : Avons-nous besoin d'aller plus loin dans l'explication ?  Bon certes la zone est très sous-exposée donc l'image souffre de manque de détail et le bruit apparaît, mais nous voyons quand même nettement la différence entre le JPG poussé et le RAW poussé.

Résumé

Nous voyons donc à travers la lecture de ce support qu'Adobe Photoshop est bien un logiciel métier (contrairement à des logiciels comme Word, Excel, Outlook, PowerPoint, Visio etc.) donc très complet et dont la maîtrise parfaite nécessite un investissement un temps conséquent pour l'apprentissage (il faut forger pour devenir forgeron!). De plus, il ne suffit pas de maîtriser techniquement le logiciel mais il faut aussi un sens certain de la créativité artistique ce qui n'est pas forcément donné à tout le monde (même si cela s'acquière en lisant beaucoup de revues d'art ou en visitant de nombreux musées, etc.). 

Beaucoup d'entreprises forment certains de leurs employés 2 ou 4 jours sur le produit afin de freiner l'externalisation de projets graphiques mais c'est en réalité une illusion, un mirage, car on ne peut pas en si peu de temps de formation se substituer à des graphistes professionnels qui ont 3 à 5 ans de formation sur l'outil et une dextérité (vitesse d'exécution) qu'il faudra à une employé lambda des dizaines et dizaines d'années à acquérir (sans compter les mises à jour fréquentes du logiciel qui nécessitent régulièrement plusieurs jours de formation). Le travail de personnes non diplômées en graphisme sera souvent médiocre et cela se voyant très facilement sur les supports visuels, pourra alors nuire alors à l'image de l'entreprise (bon faut dire que souvent les responsables assument cette détérioration ).

Nous voyons aussi que comme tout outil lié à l'Art, il existe plusieurs manières d'obtenir un même résultat et qu'il n'y pas de règles générales pour arriver à un objectif précis étant donné que le point de départ (la ou les images de départ) est presque toujours différent. La qualité du résultat final est aussi très difficile à juger car l'Art est subjectif Cela se remarque souvent en observant les visuels choisis par de patrons de toutes petites PME mais aussi . de Multinationales basées dans des pays où la mentalité des décideurs est décalée par rapport au goût de public cible contemporain.

Chaîne de production

Donnons aussi comme guide les grandes étapes de la "chaîne de production" que je recommande personnellement pour travailler dans les règles de l'Art avec Adobe Photoshop:

1.   Étalonner son écran (et éventuellement son imprimante si on travaille encore avec la papier ) et obtenir le  profil ICC correspond pour l'attribuer ultérieurement à la composition.

2.   Obtenir des images de qualité pour la base de travail dont la résolution est d'au idéalement de 300 dpi (et ce évidemment tout en ayant les dimensions largeur/hauter qui soient plus grandes ou égales à la dimension du support de destination final). Si vous avez une image provenant d'un appareil photo elle sera probablement en 72 dpi, il vous faudra donc monter sa résolution à 300 dpi sans oublier de décocher la case Rééchantillonage lors de l'opération.

3.   Converser toujours les images d'origine quelque part (dans un format si possible "universel")! Garder l'image d'origine dans un calque d'un fichier PSD Photoshop n'est pas forcément le meilleur choix et parfois simplement impossible pour des raisons de dimensions.

4.   Toujours enregistrer dès le début la composition au format *.PSD (et pour les très grandes compositions au format *.PSD) et y associer le profil ICC d'écran ou d'impression (à moins que cela pose problème pour le reprographe).

5.   On travaillera idéalement toujours en mode RVB et on simulera la sortie avec l'option d'afficher Couleur d'épreuve (tout en jetant un coup d'oeil aux Couleurs non imprimables). Mais faire du travail de haut niveau de qualité pour une sortie papier (CMJN ou Pantone) est un sujet délicat qui nécessite des étalonnages et la création dans Photoshop de nuanciers adaptés aux tests de sortie (BAT) de votre fournisseur.

6.   Toujours travailler ou faire les effets/montages en optant pour les techniques nondestructives (utiliser un maximum les calques, les calques de réglages, les masques de fusion, filtres dynamiques, la plume et les tracés y relatifs) et toujours nommer correctement les objets (calques, tracés, nuances, dégradés, motifs, couches alphas, masques de fusion).

7.   Si cela s'avère nécessaire d'aplatir l'image pour appliquer certains filtres (effets) ou de pixelliser certains calques de texte, ne pas oublier de faire une copie du fichier PSD au préalable!

8.   Ne pas oublier d'associer explicitement un Copyright et les Métadonnées au fichier (afin d'éviter certaines ambiguïtés juridiques éventuelles).

9.   La sortie finale de la composition sera en *.PNG pour le web (en redescendant la résolution à 72 dpi tout en cochant l'option Rééchantillonage), en *.JGP pour la bureautique et en X-PDF ou EPS Photoshop ou TIFF pour l'impression (mais pour ce dernier cas il vaut mieux demander à l'imprimeur car cela dépend de sa machine et de sa méthode de travail en général).


[1] Consortium International Color

Il faut télécharger les fichiers ExtractPlusFR.8BF, ExtractPlusGB.8BF sur le site d'Adobe et les copier dans le dossier plug-in d'installation de Photoshop contenant tous les autres *.8bf.

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