Lettre de motivation candidature pour une formation d’auxiliaire de puériculture
Le métier de l’auxiliaire de puériculture : challenges, formations et compétences nécessaires !
Un auxiliaire en puériculture est une personne chargée d’accompagner, de surveiller et de prendre en charge les nourrissons et les petits enfants au sein de différents établissements publics ou privés (hôpitaux, crèches, etc.). Ce métier diffère de celui du puériculteur qui est considéré plus apte à réaliser des soins médicaux assez avancés. Étant donné que l’auxiliaire en puériculture est en contact permanant avec les nouveaux nés qui demandent une prise en charge spéciale et une grande attention, ainsi que les enfants en bas âge qui sont en perpétuel apprentissage et en phase de forger leur personnalité, il doit impérativement connaître la physiologie et la psychologie des petits. Pour bien répondre aux besoins de cette catégorie sensible, le travail de l’auxiliaire en puériculture est organisé sous forme de tâches quotidiennes supervisées par un corps médicale et pédagogique. Des formations spécifiques sont aussi proposées à ceux qui souhaitent exercer ce métier, afin de leur permettre de bien développer les compétences nécessaires pour répondre présent aux différentes demandes et situations.
Où et comment s’effectue le travail de l’auxiliaire de puériculture ?
Vu l’importance de son métier, l’auxiliaire de puériculture peut être embauché par différents établissement où il réalise des missions courantes et d’autres plus spécifiques et qui sont relatives à la population cible (enfants en difficultés, nouveaux nés présentant des troubles, etc.).
- Les tâches de l’auxiliaire de puériculture dans un hôpital
Généralement, l’auxiliaire de puériculture est présent dans le service maternité de l’hôpital pour accueillir dans les meilleurs conditions les nouveaux nés d’un côté et accompagner les petits enfants, d’un autre côté. Il aide en cas de besoin le staff médical (préparer ou surveiller les petits), suit l’évolution du poids des bébés, la variation de leurs températures et s’occupe de la préparation de leurs biberons et nourritures en fonction de leurs âges. L’auxiliaire de puériculture est aussi responsable de l’entretien des salles dédiées aux enfants (salle de soins, salle de jeux, chambres, etc.), ainsi que de la désinfection quotidienne des équipements (matelas, oreillers, tapis, etc.) et matériaux (verrerie, thermomètres, balances, etc.) pour empêcher le risque de contaminations .
- Les tâches de l’auxiliaire de puériculture dans le service de protection maternelle et infantile (PMI)
Le service de protection maternelle et infantile est un centre destiné aux nouveaux parents ainsi qu’à leurs bébés pour les prendre en charge, les initier au bonnes pratiques d’éducation et aux notions de base d’hygiène. Il s’intéresse aussi aux futurs parents qui souhaitent bénéficier d’un accompagnement et d’une formation sur le monde des nouveaux nés (alimentation, activités, heures de coucher, etc.) avant l’accouchement. L’auxiliaire de la puériculture garde les petits en salles d’attentes et réalise des bilan préliminaires sur les concernés et ce, en prenant en considération leurs comportements, leurs réactions ainsi que les différentes anomalies qui peuvent surgir. D’autres tâches d’ordre administratif peuvent être attribuées à l’auxiliaire de puériculture, comme la gestion des dossiers de chaque enfant, ou d’ordre purement éducative, comme les visites à domicile pour un accompagnement sur mesure des familles.
- Les tâches de l’auxiliaire de puériculture dans une crèche
La présence de l’auxiliaire de puériculture en crèche est nécessaire, ainsi que dans tous les établissements qui s’intéressent à la petite enfance. Ce dernier, dresse pour les enfants bénéficiaires un planning précis en collaboration avec l’équipe multidisciplinaire (formée d’éducateurs, d’infirmiers, etc.) et veille sur son exécution. Premièrement, il accueille les petits et les accompagnent vers leurs salles, puis il aide les éducateurs lors de la réalisation des différentes activités (narration d’histoires, peintures, musiques, etc.). Deuxièmement, il est chargé du maintien de l’hygiène des enfants (en toilettes, lors de la prise des repas, etc.).
L’auxiliaire de puériculture vise donc à appliquer sur le terrain, la vision des établissements préscolaires qui permet à l’enfant de développer de nouvelles capacités, d’être plus sociable et d’apprendre beaucoup en terme d’autonomie et de responsabilité, afin qu’il soit bien préparé à la phase suivante: rejoindre l’école primaire.
Quelles sont les modalités d’inscription en diplôme d’état d’auxiliaire de puériculture (DEAP) ? Et comment se déroule cette formation ?
Sous les directives du ministère de la santé, les différents instituts de formation d’auxiliaires de puériculture (IFAP) organisent chaque année concours d’accès au diplôme d’état d’auxiliaire de puériculture (DEAP). Ce dernier est accessible aux personnes intéressées et qui disposent d’un niveau bac au minimum. Les étudiants ayant d’autres diplômes dans ce secteur d’activité, comme le certificat d’aptitude professionnelle en petite enfance ou en accompagnement éducatif, le baccalauréat professionnel sont plus favorisés car ils sont déjà initiés au domaine, et peuvent facilement évoluer en postes plus importants (soignants, éducateurs, etc.). Les candidats éligibles sont sélectionnés, pour passer le concours qui se présente sous forme d’une série de tests.
1- Entretiens écrits :
- Sujet de dissertation en culture générale (thématique relative au domaine de la sociologie, la psychologie, etc.) ;
- Questions directes en sciences (biologie, mathématiques, etc.) ;
- Tests psychotechniques pour évaluer la méthodologie, la logique et la capacité de réaliser le calcul mental par le candidat.
2- Entretiens oraux :
- Exposé : des thématiques sont attribuées aléatoirement aux candidats dix minutes avant leur passage en comité, le temps de réfléchir et de structurer ses idées à propos du sujet affecté.
- Discussion avec le jury : les membres peuvent poser des questions diverses au candidat pour connaître ses principales motivations, ses orientations, ses compétences et son projet professionnel. Aussi, ils visent à évaluer le niveau de la langue française à l’oral.
Les candidats retenus via le concours peuvent commencer la formation qui s’étale sur dix mois et qui propose huit modules théoriques et des stages obligatoires. En complément, huit mois d’apprentissage continue sont exigés sous contrat avec un établissement ou une entreprise (cabinet de pédiatrie, maternité, crèches, etc.). Pour les modules enseignés, ils sont relatifs à la communication, à l’hygiène, aux soins d’urgence et à l’accompagnement des nouveaux nés et des enfants en bas âge. Afin d’obtenir le diplôme d’état d’auxiliaire de puériculture, l’étudient doit impérativement valider l’intégralité des modules à travers les épreuves organisées. Aussi, il doit valider un ensemble d’acquis durant les périodes de stages dans les structures d’accueil.
Quelles sont les qualités et les compétences nécessaires au métier d’auxiliaire de puériculteur ?
Le métier de l’auxiliaire de puériculteur est doté d’une grande responsabilité, car la personne en charge est sensé déployer les bonnes méthodes et les meilleurs pratiques pour être au petit soin des enfants et des nouveaux nés qui peuvent avoir des besoins différents et assez spécifiques en fonction de leur âge et de leur état de santé. Pour ces raisons, l’auxiliaire de puériculture doit avoir de bonnes qualités relationnelles et comportementales, comme il doit absolument maîtriser l’univers de la petite enfance.
1- Les qualités indispensables pour un auxiliaire de puériculteur
Les nouveaux nés ou les petits enfants ne sont pas dans la mesure d’exprimer leurs souhaits ou leurs malaises, ils se contentent de crier et de pleurer. Donc, face à ces contraintes, l’auxiliaire de puériculteur doit mettre en avant ses qualités personnelles pour bien gérer les différentes situations.
- La bienveillance
Un auxiliaire de puériculture bienveillant est dans un premier lieu un agent qui respecte les enfants et qui prépare un environnement adéquat pour bien les accueillir. La bienveillance d’un auxiliaire de puériculture se manifeste clairement dans son visage souriant qui apaise les petits, ainsi que dans ses comportements doux.
- La patience
L’auxiliaire de puériculture a absolument besoin de la patience pour comprendre le besoin des enfants sous sa responsabilité et pour leur donner le temps qu’ils leurs faut pour accomplir toutes les activités allouées.
- L’initiative
Sans doute, l’auxiliaire de puériculture doit être une personne capable de prendre sans arrêt des initiatives, afin d’inciter les éléments timides à participer dans les différents ateliers (cas des établissements préscolaires) et pour représenter le bon exemple du leader du groupe.
- L’attention
Pour assurer la bonne conduite des différentes activités loin des accidents et des dangers, l’auxiliaire de puériculture doit faire attention aux petits détails qui font des grandes différences vers la fin. De même, il doit prêter attention à ceux qui demandent un soin spécifique (contrôle de la température, prise des médicaments à temps, etc.).
- La créativité
La créativité est demandée pour le métier d’auxiliaire de puériculture, car elle permet à ce dernier d’innover de nouvelles méthodes et de proposer en continue des jeux pour augmenter l’épanouissement des petits en crèches et pour faire monter le morale et satisfaire ceux en hôpital et qui souffrent de certaines complications de santé, afin de bien surmonter cette période assez critique.
- Le travail en équipe
L’auxiliaire de puériculture travaille en harmonie au sein d’une équipe de professionnelles, dont le but commun est de prendre en charge les besoins de la petite enfance. Donc, il doit avoir un esprit ouvert pour discuter avec les autres membres dans la lumière d’améliorer l’environnement de la structure, ainsi que le bien-être physique et morale des enfants.
2- Les compétences primordiales pour un auxiliaire de puériculteur
Les formations auxquelles l’auxiliaire de puériculture a participé et dont il assiste toujours vont lui permettre de développer des compétences techniques pour bien réagir au bon moment.
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Instauration des règles de sécurité
L’environnement d’accueil des petits enfants doit être conçue d’une manière à leur offrir un maximum de sécurité. De même les équipements disponibles doivent convenir aux petits (matériaux utilisés, formes, tailles, etc.) et ne représenter aucune source de danger ou menace pour eux sur tous les niveaux. Les règles de sécurité doivent aussi être transmises aux petits d’une manière intégrée dans les activités quotidiennes.
- La maîtrise des risques sanitaires et l’application des bonnes pratiques d’hygiène
En hôpitaux, ou en établissements d’accueil, l’auxiliaire de puériculture veille en collaboration avec les différentes parties prenantes à la bonne maîtrise des risques sanitaires. La contamination dans le rang des petits se propage d’une manière hyper rapide et conduit à effets néfastes sur la santé du groupe. Donc, une bonne hygiène doit être appliquée dans les différents locaux, en désinfectant aussi le matériel commun utilisé.
- La connaissance en matière de nutrition
La nutrition est très importante pour la bonne croissance des petits et le développement de leurs aptitudes. Pour les nourrissants, les principes de l’allaitement maternel, artificiel ou le mode mixte doivent être bien assimilés par l’auxiliaire de puériculture pour conseiller les parents et pour bien organiser les heures d’allaitement du nourrisson en sa charge. Pour les petits, une alimentation équilibrée est obligatoire pour garantir une bon état de santé.
- La psychologie et les besoins de premier ordre des enfants en bas âge
Afin de bien servir les petits enfants, il faut comprendre les fondements de leur psychologie. De même, pour les aider à bien gérer leurs émotions et pour concevoir des activités diverses qui servent à développer.
- La pratique des soins et des gestes d’urgences
En cas de blessures, d’asphyxie, de chutes ou d’autres, les auxiliaires de puéricultures entrainés doivent faire recours aux soins d’urgences, en attendant l’arrivé du personnel plus qualifiée pour intervenir d’une manière sure et efficace et dans l’optique de réduire au maximum les retombées de cet accident.