"Bien" retoucher n'a rien de simple. Ce n'est ni une fin en soi, ni une démarche évidente, surtout lorsque l'on n'a pas vraiment idée du résultat que l'on souhaite obtenir. Laissée à elle-même, n'importe quelle personne peu expérimentée commencera sans doute par appliquer toutes sortes de filtres fantaisistes à ses photos. Dans ce cas, le résultat, plutôt désastreux, est garanti, peut-être même après l'application d'un filtre seulement ! Pour autant, ces tentatives malheureuses ne doivent pas sonner le glas de la retouche, si précieuse pour révéler ses photos. Cet article s'adresse à tous ceux qui ont eu trop souvent la main lourde, qui ne savent ni en quoi consiste une retouche convenable, ni comment s'y prendre pour la réaliser. Quelles sont les améliorations que l'on peut apporter à une photo ? Quels sont les défauts que l'on peut corriger simplement ? Qu'est-ce qui peut être fait au moment de la prise de vue pour éviter d'avoir à post-traiter les photos de façon conséquente ? Voici, résumé en quelques questions, l'esprit de ce dossier.
Avant / Après
Afin de se mettre véritablement à la portée de tous et de faire de ce dossier autant que possible un article pratique, on a utilisé différents logiciels, tous téléchargeables gratuitement, comme support à nos propos. On a alterné pour profiter des meilleures fonctionnalités et de la simplicité de chacun.
Voici les applications qu'on a utilisées :
•   GIMP
•   Noiseware (Télécharger gratuitement Noiseware)
•   Photofiltre
•   Picasa
Il n'y a qu'un pas entre retoucher et "réinterpréter" une photo, et il est vite franchi. Certaines retouches, telles que l'ajout de sources d'éclairage ou la désaturation partielle, tiennent ainsi plus du graphisme que de la photo, et à plus fortes raisons celles qui consistent à rectifier les nez tordus et faire apparaître sur les photos des gens absents lors de la séance ! Il ne s'agit pas ici d'aider à transformer en graphiste ou en apprenti sorcier. Cet article, qui a pour seule ambition de guider les premiers pas, s'en tiendra à la retouche comprise comme l'action de révéler les photos "brutes de capteur" et de corriger leurs petites imperfections. Car même si beaucoup de photos paraissent très bien telles qu'elles, elles se trouveront encore mieux après un simple réglage de contraste et luminosité, et on espère pouvoir en convaincre. Pour autant, tous les appareils ne sont pas égaux devant la retouche. Certains sont réglés pour délivrer des images très contrastées et très saturées, "prêtes à l'emploi", d'autres des images "molles", moins convaincantes sur le moment, mais offrant de plus larges possibilités de retouche. On ne retouchera pas de la même façon les photos aux couleurs très saturées issues d'un ultra-compact de type Canon Ixus et celles d'un reflex. À chacun d'apprendre progressivement de quelles corrections ses photos ont besoin en règle générale. Mais le plus important à retenir de ce préambule est tout de même ceci : un minimum d'attention lors de la prise de vue permettra d'éviter nombre de retouches fastidieuses, et de gagner ainsi un temps précieux sur le post-traitement.
La qualité des retouches qu'on peut effectuer est en partie fonction de celle de l'image de départ.
Au moment de la prise de vue
•   Privilégier donc les réglages les plus qualitatifs (Jpeg fin, par exemple) au moment de la prise de vue.
•   Si l'appareil le permet, photographier en mode Raw (ou Tiff). L'image capturée contient alors plus d'informations que le fichier Jpeg, et elle est plus "malléable", se prêtant ainsi mieux aux retouches.
Si on part d'une image "papier"
Les photos issues de l'appareil numérique, et qu'on "vide" sur l'ordinateur ne sont pas les seules concernées par la retouche numérique. Beaucoup d'entre vous ont des photos plus ou moins anciennes auxquelles ils souhaiteraient donner une seconde vie. Pour pouvoir les retoucher depuis l'ordinateur, il faut les numériser auparavant.
Voici quelques conseils pour bien tirer parti de cette étape de numérisation, et utiliser au mieux un scanner :
•   Vérifier la propreté de la vitre du scanner, et la nettoyer au besoin.
•   Numériser au moins à la moitié de la résolution du scanner : si la résolution maximale est de 1 200 dpi, numériser au moins à 600 dpi.
•   Si le scanner les propose, utiliser les options "netteté" ou "détramage".
Pour la suite des opérations, "piocher" dans cet article les étapes nécessaires à la retouche qu'on souhaite entreprendre. Si on numérise des photos anciennes et abîmées (craquelées, jaunies, tachées), l'outil qu'on va le plus solliciter est celui de "tampon", présenté dans la partie "Gommer des détails gênants / Reconstituer de la matière". Lors de la retouche
•   Ne jamais travailler directement sur les originaux des fichiers.
•   Effectuer une copie de l'image (clic droit > copier).
•   Pour éviter que la qualité ne se dégrade au fil des modifications / réenregistrements, l'enregistrer dans l'un des formats suivants : Tiff (*.tiff) / Gimp (*.xcf).
•   Créer un calque à chaque modification importante de l'image. Cette précaution sera utile dans le cas de retouches importantes, ou de plusieurs retouches consécutives sur une même image. La règle "1 calque = 1 retouche importante" permet de préserver les retouches intermédiaires. On peut ainsi supprimer le calque "Sépia" qui correspond à une transformation de l'image en sépia, sans perdre le bénéfice des retouches faites avant (Amélioration de la luminosité par exemple) et après (telles que Recadrage).
•   Conserver cette version .tiff. L'utiliser comme point de départ pour des retouches ultérieures.
•   Enregistrer une copie de l'image en Jpeg pour les besoins courants.
Cet article serait incomplet sans un mot sur les principaux logiciels commerciaux du secteur - Photoshop et Paint Shop Pro - incontournables de par la somme d'outils proposés et le confort de retouche qu'ils offrent. Qu'il s'agisse de ces deux logiciels, destinés à une utilisation professionnelle, ou d'un Photoshop Elements plus simple, qui lui vise le grand public, la caractéristique commune à ces applications est d'être ".tout en un". Elles sont si complètes qu'elles ne nécessitent pas de recourir - en complément - à des logiciels spécialisés sur une tâche. Avec eux, on peut débruiter ses photos, les traiter par lots, faire tous types de retouches, des plus poussées aux plus simples que l'on exécutera au moyen des réglages automatiques. Ces logiciels sont ergonomiques (on n'en dira pas autant d'un GIMP par exemple), et surtout ils permettent d'éviter de se disperser en recourant à plusieurs applications : deux qualités font qu'ils méritent bien qu'on y mette le prix !
Paint Shop Pro, édité par Jasc avant d'être racheté par Corel, vient de franchir le cap de la dixième version. Le principal point fort de Paint Shop Pro est d'être une véritable alternative au mastodonte qu'est Photoshop, et de se négocier à un prix raisonnable (environ 120 euros), soit un dixième du prix de Photoshop !
Paint Shop Pro ne se contente pas d'être meilleur marché, il est aussi plus simple. Les outils sont accessibles depuis la barre d'outils située en haut de l'écran, et on les sélectionne facilement. L'interface est épurée, sans les multiples palettes flottantes de Photoshop. Le logiciel offre de nombreux réglages automatiques convaincants (Équilibre des couleurs /
Amélioration du contraste / Amélioration de la saturation / Suppression des yeux rouges…) à côté d'outils permettant des réglages pointus comme les niveaux, les courbes et les masques. Une fois les repères pris, on effectue toutes les retouches confortablement et sans perte de temps, surtout lorsqu'on décide d'automatiser les plus courantes au moyen d'un script simple à paramétrer. On peut également utiliser les scripts "réglementés", proposés par défaut par le logiciel, tels que celui dit de "correction automatique des photos".
Il est presque vain de tenter une présentation du logiciel, à la fois parce que sa renommée dépasse de loin la sphère des professionnels auxquels il est pourtant destiné, et d'autre part parce qu'il est si dense qu'une description en un paragraphe aura bien du mal à en esquisser les contours. La spécificité de Photoshop est de présenter les fonctions sous forme de palettes flottantes, que l'on affiche lorsqu'on en a l'utilité et que l'on déplace dans le plan de travail en fonction de ses besoins.
Chaque outil s'ouvre dans une palette spécifique qui permet de le personnaliser (taille et opacité de la brosse, etc.). Photoshop est un logiciel pro qui, à ceux qui sont peu aguerris, donnera l'impression d'une usine à gaz.
Photoshop Elements a un positionnement bien différent de celui de son grand frère. C'est un logiciel grand public, qui permet à tout un chacun de gérer ses photos de A à Z. Il ne se focalise pas sur la retouche, puisqu'il inclut également des fonctions de classement et de partage. C'est donc à la fois un gestionnaire de photos et un logiciel de retouche, que l'on utilisera lors de l'importation des photos depuis l'appareil jusqu'à l'envoi par mail ou la mise en ligne des photos dans une galerie. Des modèles sont proposés pour aider à la mise en page (calendriers, planche-contact) et imprimer facilement. La gestion des photos se fait notamment en leur attribuant des mots-clés, qui permettent de les retrouver immédiatement, et d'afficher ensemble des
photos en provenance de répertoires distincts. Photoshop Elements dépasse donc le "simple" domaine de la retouche. Sur cet aspect, la version 4.0 présente quelques nouveautés sympathiques comme un outil de sélection de forme très simple, et un autre qui permet d'isoler une forme de son arrière-plan pour la copier dans un fichier séparé. Le logiciel est également doté d'une fonction de reconnaissance et de correction automatique des yeux rouges lors de l'importation des photos. De plus, il reconnaît les tons chair et les corrige simplement. Elements met donc l'accent sur la retouche "pratique", avec des outils très automatisés. C'est parfait dans nombre de cas, mais limité lorsque l'on souhaite effectuer des retouches "aux petits oignons".
Les photos dites "brutes de capteur" sont souvent ternes ou "molles". C'est un problème pour ceux qui souhaitent des photos disponibles de suite, mais c'est un atout pour ceux qui aiment les retoucher, car ils ont ainsi une plage de manœuvre beaucoup plus importante que si le contraste avait été plus fort, les couleurs plus saturées d'origine, etc.
Au moment de la prise de vue :
•   Au moment de la prise de vue, le bracketing sera d'une grande utilité pour augmenter les chances de capturer une image avec une exposition correcte. Ce mode consiste à prendre trois (ou cinq parfois) clichés d'affilés en modifiant à chaque fois l'exposition, généralement de façon légère (soit +/- 1/3 d'IL), mais parfois plus importante. Les trois images se répartissent comme suit :
Exposition nominale, - 1/3 d'IL, + 1/3 d'IL
Le bracketing n'est pas une fin en soi. On ne garde que la meilleure des trois photos.
•   Utiliser l'histogramme (live ou non) si l'appareil le propose.
•   Profiter de ce que l'appareil est numérique pour visionner aussitôt les photos, et refaire aussitôt celles qui ne sont pas convaincantes.
•   Les logiciels de retouches les plus avancés proposent plusieurs outils pour corriger l'exposition, notamment les courbes, les niveaux, l'histogramme et le réglage gamma. Pour apprécier les possibilités de chacun, et de quelle façon il agit sur l'image, faire des essais comparatifs à partir de photos noir et blanc. Les différences engendrées par les différentes manipulations seront bien plus sensibles qu'en couleur.
Il suffit de peu pour permettre à une image de révéler tout son potentiel. En intervenant très légèrement sur les réglages de luminosité et contraste, on ne dénature pas la photo comme on pourrait le craindre, mais au contraire, on la révèle, on l'embellit considérablement. Ces deux paramètres fonctionnent de pair et les régler n'a d'autre but que de permettre de restituer à l'image le blanc pur et le noir profond dont l'œil a besoin pour trouver ses repères.
Ce qualificatif de magique convient bien à cette courbe souvent désignée sous le nom de "courbe en S".
Avant et après utilisation de la "courbe magique"
1.Dans le menu Outils, choisir Outils de couleurs puis Courbes.
2.Tirer légèrement le point inférieur vers le bas, et remontez légèrement le point supérieur.
3.Apprécier les modifications au moyen de l'aperçu, et modifier la courbe (toujours légèrement) pour parvenir au résultat souhaité.
Tirez le point inférieur vers le bas, et remontez le point supérieur
Les résultats seront un peu moins fins, mais cette manipulation permet également de lever le "voile" avec une grande simplicité.
1.Dans le menu Outils, choisir Outils de couleurs puis Niveaux.
2.La manipulation consiste à déplacer les curseurs noir et blanc pour les caler sous chacune des extrémités de l'histogramme.
On déplace le curseur noir pour le caler sous le début de l'histogramme, puis on ajuste le curseur central en fonction de l'effet souhaité
3.Dans un second temps, on peut faire des ajustements en déplaçant le curseur médian (gamma) vers la gauche pour diminuer la luminosité moyenne ou vers la droite, pour l'augmenter.
4.Valider pour sauvegarder les modifications.
L'image de départ, puis l'image corrigée au moyen de la courbe en S et enfin au moyen de l'histogramme À noter :
• Quel que soit le type de retouche pour lequel on optera, penser à ajouter ensuite un brin de netteté aux photos, pour finir de les "révéler".
La retouche - à plus forte raison au niveau élémentaire auquel on se situe - ne peut pas faire de miracles sur cet aspect. Elle est notamment incapable de :
•   Restituer du détail dans les zones brûlées où le capteur n'en a pas enregistré.
•   Dévoiler les détails contenus dans les zones complètement bouchées (unies / noires).
Si on désire tout de même tenter l'aventure, tirer parti des différents outils d'amélioration du contraste et de la luminosité, en cherchant ceux qui seront les plus utiles au moyen de tâtonnements. Prendre surtout garde à ce que les manipulations n'améliorent pas l'image d'un côté pour la dégrader de l'autre. Ainsi, lorsqu'on débouche des ombres très profonde, il est fréquent de faire apparaître du "grain". S'arrêter avant, ou alors si le logiciel le propose, estomper ce grain à l'aide d'un outil de type "doigt" ou "goutte d'eau".
On a largement débouché cette image au moyen de l'outil Courbes ci-dessus. Elle a été nettement améliorée, mais du grain est apparu.
On peut difficilement déboucher des ombres profondes sans faire apparaître du grain
On s'est servis de l'outil Courbes pour effectuer cette retouche
Accentuer la netteté permet d'obtenir un rendu plus flatteur (l'image est plus détaillée) et, dans une certaine mesure, de "rattraper" une photo légèrement floue. À noter :
•   Si les photos sont bruitées, l'ajout de netteté rendra le bruit encore plus visible, puisqu'il est affiné comme les autres éléments de l'image. Éviter d'accentuer la netteté de ces images !
Être prudent avec l'ajout de netteté qui augmente la visibilité du bruit numérique
•   La netteté est une option couramment proposée par les appareils photo. Si on trouve les photos trop "molles" et qu'on ne souhaite pas retoucher, paramétrer l'option netteté de l'appareil sur "plus net".
•   L'ajout de netteté est habituellement appliqué en dernier dans l'ordre de traitement, après que toutes autres modifications aient été faites.
Avant et après l'ajout de netteté
1.Dans le menu Filtre, choisir Amélioration puis Renforcer la netteté.
2.Utiliser l'option Aperçu pour apprécier la portée de la retouche et cliquer sur Valider si les corrections par défaut conviennent.
Utiliser la fonction Aperçu pour apprécier les modifications. Attention à l'abus de netteté !
3.On peut diminuer ou renfoncer la portée des retouches en modifiant les valeurs d'un ou des trois paramètres suivants :
•   Rayon : indique la largeur relative du halo créé.
•   Quantité : contrôle la profondeur du "pic" créé de chaque côté du bord.
•   Seuil : indique la différence de valeur qui doit exister entre les pixels pour que la correction s'applique.
4.Les "bonnes" valeurs sont à la fois fonction de l'image et de l'effet recherché, et comme souvent elles seront obtenues par essais et erreurs.
Si les yeux sont souvent rouges lorsqu'on utilise le flash, c'est parce que la lumière pénètre jusque dans le fond de l'œil en faisant apparaître les vaisseaux sanguins. La correction des yeux rouges est une retouche plutôt compliquée. Les meilleurs résultats s'obtiennent en utilisant les fonctions de calques notamment, qu'on abordera ici avec GIMP. De nombreux logiciels proposent des fonctions de correction automatique pour ce problème. On présente l'une des plus convaincantes, celle de Picasa. Au moment de la prise de vue :
•   Forcer la fermeture de l'iris au moyen d'un pré-éclair (en utilisant le mode anti yeux rouges du flash).
•   Éviter de photographier un sujet lorsqu'il regarde l'appareil de face.
•   Ajouter autant que possible de la lumière dans la pièce, pour diminuer la dilatation des pupilles.
•   Éviter de zoomer (le téléobjectif favorise le phénomène). S'approcher plutôt du sujet, et opter pour un angle plus large.
•   Utiliser le flash en indirect - s'il s'agit d'un flash externe – l'orienter vers le plafond. S'il s'agit d'un flash intégré, placer un réflecteur à sa base. Le but est que la lumière émise ne revienne pas vers l'objectif.
•   Si on a un flash externe TTL (ou qu'on peut commander à distance à l'aide d'un cordon relié à la prise synchro-flash de l'appareil), déporter le flash de l'axe de l'objectif. Avec Picasa
Picasa se sort avec énormément de simplicité et de rapidité de cette retouche pourtant peu évidente.
La correction des yeux rouges avec Picasa est simple et plutôt efficace
1.Doucle-cliquer dans l'image pour qu'elle s'ouvre dans l'onglet de retouche.
2.Sélectionner "Yeux rouges" et tracer une sélection autour des yeux comme y invitent les indications de la boîte de dialogue. La correction se fait aussitôt et automatiquement.
Sélectionner "Yeux rouges" et sélectionner les yeux avec la souris pour retirer la couleur rouge
3.Renouveler autant de fois qu'il y a d'yeux rouges à corriger dans la photo puis cliquer sur Appliquer pour sauvegarder les modifications. Avec GIMP
Cette retouche implique l'utilisation des calques.
Avant et après la correction des yeux rouges dans Gimp
1.         Dans le menu Dialogue, cliquer sur Calques pour afficher la boîte de dialogue des calques. calque.
Dupliquer le calque (étape 2), puis saisir les valeurs suivantes (étape 3)
4.Faire un clic droit sur le calque et choisir "Ajouter un masque de calque". Choisir "Blanc (opacité complète)" et valider.
Zoomer dans l'image (onglet pour le réglage en bas à gauche de l'écran) pour avoir un bon confort de retouche.
Remplir l'arrièreplan en noir. La photo perd sa teinte verte
6.Intervertir les couleurs noir / blanc pour disposer du blanc en premier blanc, et sélectionner l'outil Pinceau en paramétrant la taille de la brosse et l'opacité (sur 100).
 Modifier l'ordre des couleurs de 1  eret arrière plan, puis sélectionner le pinceau avec une opacité de 100
7.Dans l'image, "peindre" l'une après l'autre les zones rouges avec le pinceau.
Le rouge est supprimé tandis que les éventuels éclats de lumière sont préservés.
Le rôle de la balance des blancs est souvent méconnu de ceux qui utilisent leur appareil de façon automatique, et en recourant au besoin aux programmes "résultat". Ce réglage a pour but d'indiquer à l'appareil la "couleur du blanc" pour un éclairage donné. Sous une lumière de type tungstène, une surface blanche apparaîtra légèrement jaune ; de la même façon, elle sera bleutée sous un plein soleil.
Au moment de la prise de vue :
Le réglage de la balance des blancs a pour but d'éviter l'apparition de ces dominantes de couleur, qui ne correspondent pas à ce que l'on voit en réalité. Sous un éclairage « normal » (lumière du jour), le réglage automatique de la balance est généralement satisfaisant. Dès que l'on sort de ce cas de figure standard, il faut le corriger, soit :
•   En utilisant l'une des valeurs pré-programmées proposées par l'appareil : nuageux, tungstène, flash…
•   En effectuant un réglage manuel (si l'appareil le permet) pour avoir une correction fine.
Pour cela, se placer sur la position réglage manuel et diriger l'appareil vers un objet blanc (idéalement une feuille blanche qu'on pense à toujours avoir dans le sac photo) pour lui indiquer la valeur de référence.
L'image qu'on utilise ici est typique de l'erreur qui consiste à photographier avec une balance des blancs inappropriée. Ici, après une soirée où il avait été utilisé en intérieur, l'appareil était resté sur une balance "flash" censée compenser les dominantes rouges des éclairages intérieurs. Appliquée à cette scène de plein soleil, qui avec une balance auto aurait déjà eu tendance à virer au bleu, la photo est on ne peut plus saturée en bleu ! Pour autant, tout n'est pas perdu. Comme lorsqu'une couleur a déteint sur du linge plus clair à la lessive, on va pouvoir ici "ravoir" la photo.
Avant / Après
1.Dans le menu Outil, choisir Outils de couleur puis Niveau. La boîte de dialogue "Niveaux" s'affiche.
Outil > Outils de couleur > Niveau
2.On veut aller vite ? Tenter sa chance en cliquant sur "Auto". Si la retouche satisfait, enregistrer l'image, sinon, ainsi qu'on le propose, utiliser successivement les pipettes "Pointez le point noir", "Pointez le point gris" et "Pointez le point blanc".
Tentez le réglage « Auto »,
sinon utilisez les pipettes pour un rendu personnalisé
3.Essayer de se représenter l'image comme étant en niveaux de gris, ou plus simplement l'ouvrir à part et la désaturer (Calque > Couleur > Désaturer) à part pour localiser les noir / gris / blanc correspondant aux valeurs nécessaires pour la correction.
4.Cliquer sur la pipette "Noir" et la pointer sur la zone la plus foncée de l'image (sous le toit par exemple).
5.Cliquer ensuite sur la pipette "Gris" et la pointer sur le volet du bas.
6.Cliquer enfin sur la pipette "Blanc" et la pointer sur le crépi.
Rendu de l'image après correction avec des points "noir" et "gris"
Corrections "manuelle" (obtenue après avoir pointé successivement les points noir, gris et blanc) et "auto" À noter :
• Contrôler le rendu au fur et à mesure de la retouche. Si la correction entraînée par le point qu'on a choisi parait excessive, en pointer un autre, plus clair ou plus foncé !
Sur c e second exemple, la dominante (rouge) est moins prononcée que précédemment. Elle est quant à elle typique d'une balance laissée sur la position auto alors qu'il aurait fallu un réglage de type "tungstène".
Les éclairages artificiels donnent un rendu peu naturel aux images. Corriger cette dominante !
Le bruit numérique est un phénomène constitué de pixels parasites de couleur, qui se superposent à l'image. Ils apparaissent lors de poses longues (typiquement les poses de nuit) ou lorsque l'on monte en sensibilité (400, 800 Iso et plus). Le bruit est gênant en ce qu'il fait perdre du détail à l'image, et qu'il peut aller jusqu'à la consteller de points colorés très visibles ! Les compacts numériques sont particulièrement sensibles au phénomène, avec des images bruitées, parfois dès les plus basses sensibilités.
Avant et après un débruitage sous Noiseware Au moment de la prise de vue :
•   Éviter la valeur "auto" pour la sensibilité, car l'appareil à tendance à aller au-delà de son niveau de bruit acceptable. Contrôler la montée du bruit en fixant soi-mêmes la sensibilité au minimum (généralement 50 ou 100 Iso). Pour cela se mettre par exemple en mode P (Programme) : il permet de régler la sensibilité tout en gardant le bénéfice des autres automatismes.
•   On pourra choisir de sous-exposer légèrement, plutôt que de monter en sensibilité, pour gagner une vitesse d'obturation plus élevée. On n'a plus ensuite qu'à corriger l'exposition. Mais cette manipulation peut parfois être plus destructrice qu'une montée en Iso. Si on le peut, tester les deux solutions pour déterminer laquelle donne les meilleurs résultats.
On retouche !
Plusieurs applications se consacrent spécifiquement au traitement du bruit. La plupart se présentent sous la forme de plugs-in qui s'intègrent aux principaux logiciels du marché, tels Adobe Photoshop et Jasc Paint Shop Pro. Parmi eux, NeatImage se distingue en proposant des profils spécifiques à chaque appareil, car le bruit varie en effet d'un appareil numérique à l'autre. A cette application un peu complexe, préférer Noiseware, dont une version est disponible gratuitement.
Le traitement est on ne peut plus simple.
1.Ouvrir l'image dans l'application en la sélectionnant à partir du menu File (> Open).
2.Cliquer sur Go, dans le menu de gauche. Noiseware traite l'image en quelques secondes.
3.Si on n'est pas satisfait du traitement par défaut, on peut affiner les réglages en modifiant les paramètres proposés dans le menu de gauche.
Application des paramètres par défaut Quelques conseils :
•   Le niveau de bruit est un paramètre dont l'appréciation est laissée à chacun. Certains seront gênés par le bruit présent sur telle image, d'autres non. C'est en fonction de sa propre appréciation qu'on décidera de le post-traiter ou non.
•   Après un débruitage, penser à compenser la perte de détail en ajoutant un peu de netteté. Attention à ne pas forcer sur ce réglage, sous peine d'un résultat peut être encore moins agréable que l'image de départ !
•   Le bruit est beaucoup plus discret sur une image passée en noir et blanc : on ne retrouve pas les détails perdus, mais on supprime la couleur de ces pixels parasites. Le bruit devient presque esthétique, en se transformant "pseudo grain" argentique.
•   Pour réduire le bruit ou supprimer des éléments d'une image, on peut ajouter à Gimp un module baptisé GREYCStoration. Il est proposé au téléchargement depuis cette page.
Une fois l'image passée en noir et blanc, le bruit est moins désagréable, voire presque esthétique
Il suffit parfois d'un rien pour gâcher une photo. Des fils électriques fins mais disgracieux, un élément "hors sujet" que l'on devine en haut à gauche de l'image, etc. Si le défaut est mineur, l'outil Tampon suffira à le faire disparaître, et à faire une photo plus épurée. La retouche consiste simplement à recouvrir la partie dérangeante par la couleur du fond à la laquelle elle se superpose. Lors de la prise de vue :
• Plutôt que de peiner en retouche, à chercher à retirer une branche qui semble passer d'une oreille à l'autre d'une personne ou à gommer un fond trop fouillis derrière le sujet, il vaut mieux faire attention à ces "détails" au moment de la prise de vue, et ne pas hésiter Ã
se déplacer ou faire se déplacer légèrement son sujet. Non seulement on gagne en temps de retouche, mais on a aussi un résultat plus propre.
La vue est belle, mais les fils de clôture, même discrets, la "défigurent". On va les retirer !
1. Dans la barre d'outil, sélectionner l'outil Tampon.
2. Indiquer un rayon et une opacité, et sélectionner l'option "fixe" au besoin :
•   Le rayon sera d'autant plus important que la zone à corriger sera large.
•   Le paramètre opacité permet quant à lui de copier une zone en appliquant une certaine transparence. Diminuer l'opacité permet d'atténuer un défaut, au lieu de le supprimer purement et simplement. Chercher le bon réglage en procédant à différents essais.
•   Lorsque fixe est décoché : les deux points se déplacent dans la même proportion
•   Lorsque fixe est coché : le point d'origine reste fixe.
A gauche, fixe décoché / A droite Fixe coché.
En rouge le point d'origine, en jaune le point à partir duquel on applique le tampon.
On choisit volontairement un rayon très large pour que l'exemple soit plus significatif. Aucun de ces deux résultats n'est satisfaisant pour ce cas de figure, mais l'exemple permet d'apprécier le rôle de cette option "fixe". Les meilleurs résultats seront en général obtenus en variant fréquemment la zone d'échantillonnage (l'origine du tampon) pour être au plus près des caractéristiques de la zone que l'on corrige : on évite ainsi de créer des motifs artificiels comme dans le second exemple.
3.Définir l'origine du tampon (la zone que l'on va copier à un autre endroit) en maintenant la touche CTRL enfoncée et en cliquant sur cette zone.
4.Relâcher la touche, et recouvrir la partie dérangeante en utilisant la souris comme un pinceau. Changer fréquemment la zone d'origine du tampon.
Avant / Après.
On a aussi profité de ce que l'outil était "sorti" pour retirer la poussière visible en bas de la montagne.
À noter :
•   Zoomer dans l'image pour avoir un meilleur confort de retouche.
•   De la même façon que l'outil tampon peut être utilisé pour supprimer des défauts, il peut être utilisé pour reconstituer de la matière.
Une image réussie est à la fois bien cadrée, et bonne techniquement. C'est tellement vrai qu'il suffit parfois d'un angle de vue original pour transformer un sujet banal en image qui suscitera l'intérêt de tous.
Au moment de la prise de vue :
Le cadrage est un travail qui se fait principalement au moment de la prise de vue. En effet, il contribue tout autant, si ce n'est plus, que les bons réglages à créer une photo réussie. Pendant la prise de vue, l'œil doit donc travailler pour repérer les cadrages parlants, intéressants, et ne sélectionner que cette partie "du réel" en appuyant sur l'obturateur.
•   Si on ne fait pas d'emblée l'effort de composer, on risque de se retrouver avec des photos sans grand intérêt.
•   Si on compose en post-traitement, on risque, en recadrant largement, de perdre beaucoup en résolution et donc de ne plus pouvoir imprimer que des petits formats.
Néanmoins, le recadrage léger est une opération des plus courantes et des plus utiles, qui permet elle aussi de parfaire une image. Par exemple, il est possible de supprimer de l'espace d'un côté pour faire disparaître un élément perturbateur, pour décentrer le sujet, le placer sur un point chaud, venir faire mourir une ligne dans un angle… Autant de raisons et bien d'autres de recadrer !
L'image suivante peut être améliorée au moyen d'un recadrage léger…
En recadrant, on supprime le poteau inesthétique, et on place le sujet plus précisément sur un point fort
1.Dans le menu Outil, choisir Outil de transformation, puis Découper et redimensionner.
2.Tracer une sélection rectangulaire dans l'image.
•
•
Renseigner les champs Largeur et Hauteur.
Cocher le champ
Ratio d'aspect fixe (étape 4)
4.Dans la boîte à outils, cochez Ratio d'aspect fixe
5.Presser la touche Shift pour conserver ce ratio, et modifier la taille de sélection en fonction des besoins :
•   Utiliser les angles haut/gauche et bas/droit pour modifier la taille de la sélection.
•   Utiliser les angles haut/droit et bas/gauche pour déplacer la sélection dans l'image.
6.Lorsque la sélection est bien placée et aux bonnes dimensions, cliquer simplement au centre de l'image pour effectuer la découpe.
7 – Enregistrer l'image ou continuer les modifications. Avec Photofiltre
1.Tracer une sélection rectangulaire dans l'image.
2.Effectuer un clic droit dans l'image et choisir Paramétrage manuel.
3.Dans la boîte de dialogue qui s'affiche, entrer l'une ou l'autre des valeurs suivantes dans les champs Largeur et Hauteur:
•   800 x 600 si votre image est au format 4:3
•   800 x 532 si votre image est au format 2:3
Cocher le champ Conserver les proportions, et valider en cliquant sur OK.
4.Presser la touche Entrée pour conserver ce ratio, et modifier la taille de sélection en fonction de vos besoins en utilisant l'un ou l'autre des quatre angles.
5.Effectuer un clic droit dans l'image et choisir Inverser la sélection.
6.Effectuer un clic droit dans l'image et choisir Couper.
7.Dans le menu Image, choisir Recadrage automatique.
8.Enregistrer l'image ou continuer les modifications.
À noter :
•   Plus une photo est large, et plus il est possible de recadrer (ce qui équivaut à retirer des pixels) tout en gardant une définition suffisante pour l'impression.
•   Pour recadrer en carré, procéder de la même façon mais entrer des valeurs Largeur et
Hauteur de type 200 x 200 par exemple.
•   Pour un recadrage "libre", ou la sélection d'une partie d'une image, ne pas sélectionner de ratio, et tracer la sélection qu'on souhaite directement sur l'image.
On redimensionnera les images que l'on doit envoyer par mail, ou encore celles que l'on destine uniquement à l'affichage et à la lecture sur l'ordinateur. La taille (les dimensions en pixels) et le poids (exprimé en Mo ou Ko) de l'image sont des caractéristiques qui dépendent l'une de l'autre. Selon le logiciel utilisé, on réduit soit les deux en même temps, soit l'une et l'autre consécutivement. Au moment de la prise de vue:
•   Si on destine les images à l'envoi par mail, on peut régler l'appareil sur une taille d'image réduite, comme 800 x 600. Cela évitera d'avoir à passer par un logiciel de retouche pour les redimensionner, et cela permettra surtout de les envoyer directement.
•   Pour un envoi d'image rapide et sans "prise de tête", il existe une solution très simple. Dans le répertoire, sélectionner la ou les image(s) directement (elles appa-raissent en surbrillance bleue), effectuer un clic droit, et choisir Envoyez vers, puis Destinataire. Dans la boîte qui s'affiche, cocher "Réduire la taille de toutes mes images". Les images sont automatiquement ajoutées en pièces-jointes au message qu'ouvre Outlook.
Voici ce que cela donne pour l'exemple:
•   Poids et dimensions de l'image d'origine : 5,01 Mo pour 1 920 x 2 560 pixels
•   Poids et dimensions de l'image reçue : 57,7 Ko pour 360 x 480 pixels
Les dimensions de l'ordre 800 (largeur) par 600 (hauteur) pixels sont idéales pour l'affichage et l'envoi par mail
Réduire la taille
1.Dans le menu Image, choisir Échelle et taille de l'image.
2.Pour préserver les dimensions (rapport hauteur / largeur) de l'image, verrouiller les champs en cliquant sur la chaîne.
3.Cliquer sur Échelle pour procéder au redimensionnement.
Entrer les dimensions hauteur / largeur et cliquer sur Échelle Réduire le poids
1.Choisir Fichier, puis Enregistrer sous.
2.Choisir un emplacement, renommer la photo pour ne pas écraser le fichier d'origine, puis cliquer sur Enregistrer.
Renommer le fichier, pour préserver l'original
3.Cocher le champ "Afficher l'aperçu dans la fenêtre d'image". Gimp indique alors la taille du fichier (ici 838,3 Ko).
4.Diminuer la qualité jusqu'à parvenir à la valeur souhaitée pour le poids (environ 150 Ko) et valider.
Cocher "Aperçu" pour afficher le poids, puis ajuster-le au moyen de l'onget qualité
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Avec PhotofiltreRéduire la taille
1.Dans le menu Image, choisir Taille de l'image.
2.Dans la boîte de dialogue, cocher les onglets "Conserver les proportions" et "Optimiser".
Les dimensions "idéales" d'une photo que l'on destine à l'affichage sont d'environ 800 x 600 pixels. Entrer "800" en largeur, la hauteur sera quant à elle automatiquement calculée. De son côté, le poids de l'image s'affiche à titre indicatif en haut à droite.
Entrer les dimensions hauteur / largeur et cliquer sur OK
Réduire le poids
L'ajustement du poids se fait au moment de l'enregistrement du fichier modifié. Plus une photo sera "légère", et plus elle sera facile à manipuler. Le destinataire (si on l'envoit par mail) la réceptionnera plus rapidement, et elle se chargera également plus rapidement lorsqu'on l'ouvrira dans une application.
1.Dans le menu Fichier, choisir Enregistrez sous.
2.Choisir le répertoire de destination de l'image et lui donner un nom.
3.Cliquer sur Aperçu pour afficher la taille de l'image. Pour réduire ce poids, déplacer le curseur Compression vers "Qualité inférieure". Ici pour un fichier en 800 x 600, on recherche un poids d'environ 150 Ko.
Parfois, même en suivant tous les conseils destinés à éviter de photographier de travers, ou d'avoir des images marquées par des distorsions, on arrive à avoir des images bancales ou trahissant trop le point de vue d'où elles ont été prises. Heureusement, on peut venir à bout de cette perspective en post-traitement (même si c'est loin d'être simple). Lors de la prise de vue :
•   Corriger des distorsions a un impact sur la taille de l'image. Plus la distorsion corrigée est importante, et plus la portion utilisable de l'image sera réduite. Si on sait qu'on va devoir corriger la perspective d'une photo, cadrer large en prévision du recadrage qu'elle nécessite.
•   La périphérie de l'image est plus affectée que le centre par les distorsions : éviter de placer des droites dans les angles et, encore une fois, cadrer large pour pouvoir se permettre de supprimer les côtés de l'image.
•   L'image peut être tout simplement penchée, et non déformée. Si on s'est fait une spécialité des horizons fuyants, des fonds de travers, utiliser l'un ou l'autre de ces outils : grille de composition de l'appareil (si elle ne s'affiche pas par défaut, tâtonner dans les réglages, elle y est sûrement), trépied avec niveau à bulle (à condition d'avoir un sol droit !).
Voici comment retoucher avec Gimp et Photofiltre.
Dans le menu Image, choisir Transformer, puis Rotation 90° sens horaire ou Rotation 90° sens anti-horaire.
Avec Photofiltre
Dans le menu Image, choisir Rotation, puis Rotation 90° horaire ou Rotation 90° anti-horaire.
Si l'image est simplement penchée, et non déformée, utiliser l'outil Rotation.
Remettre les images d'aplomb- 19 -
1.Afficher la grille qui va aider à retrouver l'horizontalité et la verticalité. Dans le menu Affichage, choisir Afficher la grille. Au besoin, régler la configuration de la grille avec l'option Configurer la grille dans le menu Image.
2.Dans le menu Outil, choisir Outil de transformation puis Rotation.
3.Faire pivoter l'image dans le sens voulu au moyen de l'axe central.
4.Dans la boîte de dialogue, valider la retouche en cliquant sur Pivoter.
Cliquer sur Pivoter pour valider la retouche
5.Il faut ensuite supprimer les zones "mortes" occasionnées par le recadrage. Dans le menu Outil, choisir Outil de sélection, Sélection rectangulaire.
6.Pour recadrer en respectant un ratio, sélectionner l'option "Ratio d'aspect fixe" et renseigner les champs largeur et hauteur (800 x 600 pixels si l'image est de type 4/3, 800 x 532 si l'image est de type 2/3 par exemple).
7.Utiliser le curseur pour tracer une forme qui correspond au recadrage qu'on souhaite pour l'image.
8.Dans le menu Image, sélectionner Découper l'image.
9.Penser à "finir" l'image en accentuant la netteté. Pour cela, se rendre à la page suivante. Avec Photofiltre
Dans le menu Image, choisir Rotation, puis Paramétrée.
L'outil Distorsion permet de corriger les distorsions dues à la perspective, par exemple lors d'une prise de vue de biais ou en contre-plongée. On s'en servira presque exclusivement pour des photos incluant des constructions, ou alors sur une petite partie (affiche…) d'une photo.
Une fois la perspective supprimée, l'image ne trahit plus le point de vue en contre-plongée d'où elle a été prise
Commencer par agrandir la zone de travail :
Agrandir la zone de travail permet d'effectuer les manipulations plus confortablement, et surtout de perdre moins de surface utile lors du recadrage qui suit.
1.Dans le menu Image, choisir Taille du canevas.
2.Modifier largement les valeurs Hauteur et Largeur, puis sélectionner Centrer.
3.Valider en cliquant sur Redimensionner.
puis Perspective. l'écran.
Tirer sur la grille, à partir des poignées qui semblent les plus judicieuses, pour la juxtaposer à la forme à redresser
4.Valider en cliquant sur Transformer.
5.Pour vérifier la rectitude des lignes, afficher la grille (Affichage > Afficher la grille). Au besoin, régler la configuration de la grille (Image > Configurer la grille). Si le redressement n'est pas suffisant, recommencer l'opération en appliquant une nouvelle fois la grille "Perspective".
6.Recadrer l'image pour supprimer les parties tronquées.
Afficher la grille pour contrôler l'alignement. Il faudra ensuite recadrer l'image
Un des grands avantages du numérique sur l'argentique, est que l'on peut photographier en couleurs, puis réaliser simplement une version noir et blanc du plus bel effet de cette même image.
Lors de la prise de vue :
La plupart des appareils proposent un mode noir et blanc (voire sépia). On peut choisir cette option pour photographier directement en noir et blanc et on évite le post-traitement. Mais ce réglage direct a deux inconvénients :
•   Il effectue une simple conversion en niveaux de gris, peu contrastée.
•   Pas de place pour les regrets : on dit définitivement adieu à la couleur. Si on opte néanmoins pour cette solution, on peut améliorer le rendu du noir et blanc en augmentant le contraste sur "Plus fort".
Si on choisit d'effectuer la conversion en noir et blanc dans un logiciel de retouche, on a alors l'embarras du choix des réglages. Les plus simples se contentent, comme l'appareil, de simplement désaturer l'image en la convertissant dans des gris moyens. D'autres méthodes, dont celle qui consiste à travailler à partir du mélangeur de couches, donnent de meilleurs résultats. Elle permet surtout d'obtenir un noir et blanc personnalisé, très doux ou très contrasté.
On choisit à nouveau Gimp pour cette retouche, car le logiciel permet des réglages plus fins que ceux proposés par Photofiltre.
Photo d'origine, simple désaturation puis noir et blanc au moyen de l'outil Canal Mixer
1.Dans le menu Filtre, sélectionner Couleur puis Canal Mixer.
2.Cocher la case Monochrome.
3.Modifier la valeur des différents canaux en fonction de l'effet recherché, en s'aidant de la miniature.
Cocher la case Monochrome, puis modifier la valeur des canaux jusqu'à arriver au résultat souhaité
À noter :
•   Avant de convertir une image en noir et blanc, régler les niveaux afin d'avoir des blancs bien blancs et des noirs bien noirs.
•   Pour une conversion noir et blanc rapide, choisir Mode puis Niveau de gris dans le menu Image.
Le sépia est tout simplement un ton que l'on obtient à partir d'une photo noir et blanc. Pour cette retouche on retrouve à la fois Gimp et Photofiltre.
Conversion d'une image noir et blanc en image sépia avec Photofiltre, puis avec Gimp
À partir de l'image noir et blanc…
1.Dans le menu Filtre, sélectionner Couleur puis Sépia. C'est tout !
Gimp propose des options supplémentaires par rapport à Photofiltre, pour un sépia moins "brut".
1.Dans le menu Script-Fu, sélectionner Décor puis Vieille photo
2.Modifier éventuellement les paramètres par défaut que propose Gimp, puis valider.
Quelques options vous sont proposées À noter :
•   Le sépia convient particulièrement aux portraits.
•   Le sépia est typiquement la tonalité des photos anciennes ; cette teinte véhicule donc un sentiment de nostalgie. Mieux vaut être conscient de cette connotation avant de l'utiliser, au risque de parvenir à un résultat à contrecourant, sur des photos dont le sujet est très nettement contemporain.
•   Pour donner un effet photo ancienne, allez dans les filtres à la recherche d'effets "craquelure" ou "bord pas droit". Gimp propose par exemple un effet "Taches de café" dans Script-Fu > Décor > Vieille photo.
Pas besoin de sortir les cutters et papiers Canson pour réaliser de savants passe-partout et autres Marie-Louise ! Les images que l'on publie sur Internet, ou que l'on envoie par mail, se prêtent à ce genre de mise en valeur tout comme leurs homologues papier. Avec pour principaux avantages, un coût zéro et une grande rapidité d'exécution.
Les cadres les plus simples sont souvent les meilleurs ! Voici comment ajouter un encadrement simple (tout blanc ou tout noir par exemple). Avant de commencer, redimensionner l'image.
Un cadre simple, efficace, et rapide à réaliser (mais ici en blanc sur fond blanc, on a bien du mal à le remarquer !)
1.Dans le menu Filtres, choisir Encadrement puis Cadre simple.
2.Dans la boîte de dialogue, entrer 20 en largeur et 100 en opacité. Si on souhaite modifier la couleur, dérouler le menu Couleur, et faire son choix.
Choisir largeur, opacité et couleur du cadre
3.Cliquer sur OK pour valider.
L'ajout de bordures se fait en passant par le menu Script-Fu :
•   Bordures simples et complexes : Script-Fu > Décor > Ajouter une bordure. Renseigner les champs taille de la bordure (largeur / hauteur) et couleur. Pour des cadres "complexes", recommencer l'opération autant de fois que nécessaire.
•   Ombre portée : Script-Fu > Ombre > Ombre portée
On peut réaliser des cadres plus originaux en ajoutant des lisérés de couleur, ou en faisant un cadre en plusieurs parties. Ces cadres un peu plus complexes se réalisent en une série d'étapes, que l'on répète autant de fois que nécessaire.
Ajouter 2 pixels noirs (étape 2), 6 jaunes (étape 3), puis 22 pixels noirs
3.À nouveau, dans le menu Image, choisir Encadrement extérieur. Ajouter à présent 6 pixels reprenant l'un des principaux tons de l'image.
4.Terminer en ajoutant 22 pixels noirs.
Voici les caractéristiques des deux cadres suivants :
•   Cadre simple : 1 pixel noir, 20 blancs, 1 noir
•   Cadre large : 20 pixels noirs, 6 gris, 200 noirs
Deux cadres sobres,
mais qui mettent bien en valeur l'image À noter :
•   Les cadres que l'on ajoute ainsi sont avant tout destinés à une publication sur
le web. On peut néanmoins décider de les ajouter aux fichiers destinés à l'impression. La procédure est alors en tous points identique, sauf qu'on ne redimensionne pas l'image avant d'appliquer le cadre, et que les bordures devront être beaucoup plus larges que celles indiquées dans les exemples.
•   Les cadres peuvent également être internes à l'image.
•   Les ombres portées sont également une façon très simple et très efficace de mettre les images en valeur. On les trouve dans le menu Image, en choisissant Ombre extérieure.
Une ombre portée met très simplement et très efficacement
une image en valeur
On l'a déjà dit, retoucher prend du temps, beaucoup de temps. Alors, pourquoi ne pas retoucher par lots ? Le traitement par lots peut concerner uniquement quelques images, ou bien toutes les images d'un même "lot" ou d'une même série, qui auront peu ou prou les mêmes caractéristiques, voire les mêmes défauts. De la même façon, le traitement par lots peut porter sur toutes les retouches (réglage du gamma / netteté, etc.), ou seulement une partie (redimensionnement / encadrement).
Ces photos issues d'une même série présentent plus ou moins les mêmes caractéristiques (sous-exposition notamment).
On va les retoucher par lots. À noter :
Pour pallier l'absence de prévisualisation, retoucher d'abord "manuellement" une des photos de la série, noter les réglages qu'on lui applique, puis les reporter-les dans la boîte de dialogue. Voici les réglages pour cette série :
•     Correction gamma : 1,50
•     Tons sombres : intensité -9
•     Luminosité : 4 / Contraste : 10
•     Netteté : plus net Avec Photofiltre
Nous allons retoucher cette série "pour le web", c'est-à dire en redimensionnant les images et en leur ajoutant une ombre portée qui les mettra en valeur lors de l'affichage.
1.Dans le menu Outil, choisir Automatisation.
2.Choisir un répertoire source (2005-06-12Montagne) et un répertoire cible (2005-06-12Montagne/Retouches).
3.Sélectionner les images qu'on souhaite retoucher, tout le dossier ou seulement quelques images comme dans l'exemple (Cocher alors "Sélection personnalisée" et ajouter des photos à la sélection en maintenant la touche CTRL enfoncée).
4.Finaliser éventuellement les autres choix :
• Format d'export : Jpeg / Tiff…)
• Qualité : détermine le poids du fichier final Dans l'onglet "Image" :
1.Cocher "taille de l'image" et "conserver les proportions". On redimensionne ici en partant sur la base d'une largeur de 800 pixels.
2.Cocher "taille de la zone de travail", puis sélectionner "ombre portée" (avec 7 comme valeur ici).
Dans les onglets "Réglage" et "Filtre" :
1.Reporter les réglages indiqués plus haut (Correction gamma : 1,50, etc.)
On ne touche à rien dans l'onglet "Transformation"
La série retouchée en quelques minutes seulement, paramétrage de la boîte de dialogue compris.
À noter :
• Gimp n'offre pas de commande simple pour le traitement par lots. Le logiciel est puissant et permet effectivement d'automatiser des tâches et de corriger plusieurs photos à la fois, mais il faut pour cela réaliser des scripts et taper quelques lignes de commande. C'est pour cela qu'on lui a préféré Photofiltre, très simple et très ergonomique, pour cette manipulation.
Cet article se proposait de guider dans la réalisation des retouches que l'on peut qualifier
"d'élémentaires" ou d'incontournables lorsque l'on souhaite travailler une photo. À chacune des étapes (recadrage, correction des yeux rouges, etc.), on a pris appui sur un logiciel, cherchant à chaque fois le plus approprié et le plus simple, tout en essayant de ne pas multiplier le nombre d'applications utilisées. Le choix s'est à chaque fois arrêté sur des logiciels gratuits (ou leur version gratuite) ou libres (pour Gimp), afib de rendre l'article simple et accessible à tous, et pas de proposer un énième tutoriel pour un Photoshop qui se négocie tout de même autour de mille euros ! Il aurait été peut-être plus simple pour ceux qui débutent vraiment, et qui souhaitent prendre des repères durables, qu'on se focalise sur une unique application. Pourtant, dans la pratique, à l'exception de ceux qui utilisent un logiciel "tout en un" comme Photoshop, il est plus que courant de "grappiller" ainsi pour prendre le meilleur de quelques applications, et on a décidé de ne pas déroger à cette règle de bon sens.
Cet article se propose juste de donner un aperçu des corrections les plus fréquemment appliquées à une photo, pour la révéler et la parfaire, sans tomber dans les excès du graphisme. Les retouches photo élémentaires ne sont effectivement pas conçues pour transformer les photos, et on aura peut-être ainsi trouvé que certains "Avant / Après" manquaient de caractère. Mais cumulées lorsqu'il y a lieu (une correction de la perspective, suivie d'un recadrage, et d'une accentuation de la netteté, etc.) elles permettent de révéler tout le potentiel d'une image… à condition que la photo de départ ait tout de même été pourvue de quelques solides qualités intrinsèques ! C'est pourquoi quelques conseils relatifs à la prise de vue viennent en introduction de chacune des parties, pour faciliter la retouche qui, si elle peut être un moment ludique, est également un gouffre de temps. À chacun de trouver un équilibre entre attention apportée à la prise de vue, et retouche !