Débuter pas à pas avec The Gimp

1. Concepts de base de GIMP
Cette section est une brève introduction aux concepts de base et à la terminologie dont vous aurez besoin pour comprendre le reste de la documentation. Tout ce qui est ici est expliqué avec plus de détail ailleurs. Avec peu d'exceptions, nous avons évité d'obscurcir cette section avec de nombreux liens et autres références croisées : tout ce qui est mentionné ici se retrouve facilement dans l'index.
Images
Les images sont l'entité de base de GIMP. Communément, une « image » est un simple fichier, comme un TIFF ou un JPEG. Vous pouvez aussi penser qu'une image correspond à une fenêtre d'affichage, mais cela n'est pas correct : il est possible d'avoir plusieurs fenêtres affichant une seule image. Il n'est pas possible d'avoir une seule fenêtre affichant plus d'une image, en revanche une image peut ne pas être affichée.

Une image GIMP sera un peu plus compliquée. Au lieu de la penser comme une feuille de papier avec un dessin dessus, vous devez plutôt la concevoir comme un livre, dont les pages s'appelle des « calques ». En plus d'une pile de calques, une image GIMP peut contenir un masque de sélection, un ensemble de canaux et un ensemble de chemins.
Vous pouvez ouvrir plusieurs images en même temps dans le GIMP. Si elles sont grandes, chacune utilisera plusieurs megabytes de mémoire, mais GIMP utilise un procédé de gestion de la mémoire perfectionné basé sur un découpage en morceaux qui lui permet de manipuler les très grosses images facilement. Il y a tout de même des limites, et il est bénéfique lorsque vous travaillez avec des images de mettre autant de mémoire dans votre ordinateur que possible.

Calques
Si une image est comme un livre alors le calque en serait une page. L'image la plus simple ne contient qu'un seul calque, et peut être traitée comme une simple feuille de papier, mais les utilisateurs avertis de GIMP utilisent souvent des images contenant plusieurs calques. Les calques ne sont pas nécessairement opaques et ne recouvrent pas nécessairement toute l'image, aussi lorsque vous regardez l'affichage d'une image vous pouvez voir plus que le calque du dessus : vous verrez des éléments de plusieurs calques.
Canaux
Les canaux sont un élément complexe de GIMP. Ils sont représentés dans la fenêtre de dialogue des Canaux. Vous avez, pour chaque calque de votre image, trois canaux de couleurs, un pour chaque couleur du système : Rouge, Vert, Bleu. Chaque canal de couleur indique, dans une échelle de gris, de 0 à 255, l'intensité de la couleur pour chaque pixel du calque. Vous pouvez avoir un Canal Alpha qui représente la transparence.

Sélections
Souvent, lorsque vous manipulez une image, vous ne voulez agir que sur une partie. C'est le mécanisme de « sélection » qui permet cela. Chaque image a sa propre sélection, que vous pouvez normalement voir par une ligne pointillée mobile qui sépare la partie sélectionnée de la partie désélectionnée. Mais cela n'est pas tout à fait vrai : les sélections dans GIMP sont très graduées et ne sont pas du tout ou rien. La sélection est en fait représentée par un canal de teinte de gris irréguliers. La ligne pointillée que vous voyez est un contour moyen du niveau sélectionné. Vous pouvez visualiser le canal de sélection dans ses moindres détails en (Dés)activant le Masquage rapide.
Apprendre à bien utiliser GIMP, c'est acquérir l'art de faire les bonnes sélections (des sélections qui contiennent tout ce que vous voulez et rien d'autre). C'est parce que la manipulation des sélections est capitale que GIMP vous offre autant d'outils pour les faire : un assortiment d'outils de sélection, un menu pour les opérations de sélection et la possibilité de basculer dans le mode Masque rapide dans lequel vous pouvez traiter le canal de sélection comme si c'était un canal de couleur et ainsi « peindre la sélection »

Annuler
Quand vous faites des erreurs, vous pouvez les annuler. À peu près tout ce que vous pouvez faire à une image peut-être défait. En fait, vous pouvez annuler bon nombre des dernières actions, si vous pensez qu'elles sont malencontreuses. C'est possible parce que GIMP garde un historique de vos actions. Cet historique prend de la place mémoire, c'est pourquoi il n'est pas possible d'annuler à l'infini. Certaines actions n'utilisent qu'une petite partie de la mémoire, aussi pouvez-vous en faire des douzaines avant que la première d'entre elles ne soit effacée de l'historique ; d'autres au contraire nécessitent beaucoup de mémoire. Vous pouvez configurer la taille mémoire que GIMP utilisera pour l'historique de chaque image, mais dans chaque cas, vous devez toujours être capable d'annuler les 2 ou 3 dernières actions (l'action la plus importante qui ne peut pas être annulée est de fermer une image. C'est pourquoi GIMP vous demande de confirmer que c'est bien là ce que vous voulez faire, si vous avez apporté des changements à l'image).
Greffons
La plupart des choses, sans doute toutes, que vous ferez sur une image avec GIMP est effectué par GIMP lui même. Cela dit, GIMP peut être complété avec des Greffons (ou Plugins), qui sont des programmes externes qui interagissent avec GIMP, et sont capables de manipuler les images et les autres objets de GIMP de manière très sophistiquée. De nombreux greffons importants sont fournis avec GIMP mais bien d'autres sont disponibles d'autres manières. En fait, la possibilité d'écrire des greffons (et des scripts) est la manière la plus simple pour ajouter des fonctionnalités à GIMP quand on ne fait pas partie de l'équipe de développement.

Toutes les commandes du menu Filtres, et une bonne partie des commandes des autres menus, sont actuellement implémentées par des greffons.
Scripts
En plus des greffons, qui sont des programmes écrits en langage C, GIMP peut aussi utiliser des scripts. La majorité des scripts existants sont écrits dans un langage appelé Script-Fu, qui est spécifique à GIMP (pour ceux que ça intéresse, il s'agit d'un langage inspiré de Lisp et appelé le Scheme). Il est aussi possible d'écrire des scripts pour GIMP en Python ou en Perl. Ces langages sont plus flexibles et puissant que le Script-Fu ; l'inconvénient est qu'ils dépendent de logiciels qui ne sont pas fournis avec GIMP, aussi n'y a-t-il pas de garantie de fonctionnement pour toutes les installations de GIMP.

2. Introduction
> Capture d'écran illustrant la fenêtre standard de GIMP
La copie d'écran ci-dessus montre l'arrangement le plus simple des fenêtres les plus utilisées de GIMP (Cette configuration est celle par défaut légèrement simplifiée). Ces trois fenêtres sont :

1 -La boîte à outils principale : C'est le cœur du GIMP. Elle contient le menu principal, une brochette d'icônes servant à sélectionner les outils, etc
2 -Les options des outils : Sous la boîte à outils se trouve accolé le dialogue des Options des outils, il affiche les options de l'outil sélectionné.

3 -Une fenêtre d'image : Chaque image ouverte par le GIMP est affichée dans une fenêtre séparée. Plusieurs images peuvent être ouvertes en même temps : la limite n'est imposée que par vos ressources systèmes. Il est possible d'exécuter GIMP sans ouvrir d'image, mais l'intérêt est alors limité.
4 -Le dialogue des calques : Ce dialogue montre la structure des calques de l'image active et permet de les manipuler de diverses manières. Il est possible de travailler sans ce dialogue, mais même les utilisateurs peu avancés trouvent indispensable de l'avoir en permanence à portée de main.

5 -Brosses, Motifs, Dégradés : Le dialogue à onglets rattaché sous le dialogue des calques contient les différents dialogues pour gérer les brosses, motifs et dégradés.
C'est la configuration minimale. Il y a plus d'une douzaine d'autres dialogues dans le GIMP pour divers usages, mais les utilisateurs les ouvrent au besoin et les referment après utilisation. Les utilisateurs avertis gardent généralement la boîte à outils (avec les options des outils) et le dialogue des calques ouverts en permanence.

La boîte à outil est essentielle pour de nombreuses opérations de GIMP ; d'ailleurs, si vous la fermez, GIMP s'arrêtera (vous devrez confirmer que c'est bien là ce que vous voulez faire). Le dialogue Options des outils est maintenant un dialogue à part, montré ici accolé sous la boîte à outils.
C'est ainsi que la plupart des utilisateurs avertis configurent ces dialogues : il est très difficile d'utiliser efficacement les outils sans voir l'état des options qui leur sont associées. Le dialogue des calques intervient dès que vous travaillez avec une image qui contient plusieurs calques : quand vous aurez franchi les étapes les plus simples de GIMP vous verrez que cela signifie presque toujours. Enfin, il est évidemment nécessaire d'avoir des images affichées pour travailler dessus.

Si vos dispositions des fenêtres GIMP se perdent, l'arrangement montré dans la copie d'écran est très facilement réalisable. Dans le menu Fichier de la boîte à outil sélectionnez Fichier → Dialogues → Nouvelle fenêtre attachable → Calques, canaux et chemins pour afficher un dialogue des calques comme ci-dessus. Dans le même menu, sélectionnez Fichier → Dialogues → Options des outils pour afficher un nouveau dialogue Options des outils que vous pourrez accoler à la fenêtre principale (la section Accolement explique comment accoler des dialogues). Il n'est pas nécessaire de créer une nouvelle boîte à outils principale puisque vous ne pouvez pas fermer celle que vous avez sans quitter GIMP.
Contrairement à d'autres programmes, GIMP ne vous permet pas de tout regrouper --- Dialogues et fenêtres image --- dans une seule fenêtre principale. Les développeurs du GIMP ont toujours pensé que c'était une mauvaise façon de travailler, parce que cela force le programme à exécuter un certain nombre de fonctions qui sont bien mieux réalisées par un gestionnaire de fenêtres. Non seulement cela ferait perdre beaucoup de temps aux programmeurs mais ce serait presque impossible à faire fonctionner correctement sous tous les systèmes d'exploitations pour lesquelles le GIMP est opérationnel.

Les versions précédentes de GIMP (jusqu'à 1.2.5) étaient très dispendieuses de dialogues : les utilisateurs avancés avaient souvent une demi-douzaine de dialogues ouverts en même temps, éparpillés sur l'écran et il était difficile de les garder en vue. GIMP 2.0 est bien moins fouillis puisqu'il permet d'accoler les dialogues de manière flexible (le dialogue des calques de la copie d'écran contient en fait quatre dialogues, représentés par des onglets : calques, canaux, chemins et historiques d'annulation). Ce système demande un peu de temps à apprendre, mais une fois maîtrisé, nous espérons que vous l'aimerez.
Les sections suivantes vous mèneront à travers les composants de chaque fenêtre de la copie d'écran pour vous expliquer ce qu'ils sont et comment s'en servir. Quand vous les aurez lues, ainsi que la section décrivant la structure de base des images du GIMP, vous en saurez assez pour utiliser le GIMP pour de nombreuses manipulations simples d'image. Vous pourrez alors parcourir le reste du manuel à loisir (ou juste tester par vous même) pour apprendre les très nombreuses autres possibilités plus subtiles et spécialisées. Amusez-vous bien !

2.1. La boîte à outils principale
> Capture d'écran de la Boîte à outils
La boîte à outils est le cœur de GIMP. C'est la seule partie de l'application que vous ne pouvez ni dupliquer ni fermer. Voici un rapide aperçu de ce que vous y trouverez.

Dans la boîte à outils, comme dans la plupart des autres dialogues du GIMP, placer et maintenir la souris sur un élément fait généralement apparaître une information sur l'outil qui vous aide à comprendre ce qu'est cet élément et ce qu'il vous permet de faire. De plus, dans la plupart des cas, vous pouvez presser la touche F1 pour obtenir de l'aide sur ce qui est sous la souris.
1 - Le menu de la boîte à outil : Ce menu est particulier : il contient des commandes que l'on ne retrouve pas dans les menus des fenêtres image (et d'autres qui y sont). Il s'agit des commandes qui permettent de paramétrer les préférences, de créer certain type de dialogues, etc

2 -Les icônes outils : Ces icônes sont des boutons qui activent les outils permettant de multiples choses : sélectionner des parties d'image, les peindre, les transformer, etc
3 -Couleurs de premier et d'arrière-plan : Les aires de couleurs vous montrent les couleurs de premier plan et d'arrière plan actuelles, elles interviennent dans de nombreuses opérations. Cliquer sur l'une d'entre elles fera apparaître un dialogue de choix des couleurs qui vous permettra de la changer. Cliquer sur la double flèche interchange les deux couleurs, et cliquer sur le petit symbole dans le coin en bas à gauche réinitialise le noir et le blanc.

4 - Ces symboles vous montrent la sélection actuelle de GIMP pour: la brosse, utilisée par tous les outils qui permettent de dessiner sur l'image ("dessiner" est pris au sens large et inclut les opérations telles que le gommage et le barbouillage) ; le motif, utilisé pour remplir des aires sélectionnées d'une image ; et le dégradé, qui intervient dès qu'une opération nécessite une douce transition de couleurs. Un clic sur l'un de ces symboles affichera le dialogue permettant d'en changer.
5 -L'image active: Nouvelle fonctionnalité apparue dans GIMP 2.2. Dans GIMP, vous pouvez travailler avec plusieurs images en même temps, mais à chaque instant, l'une d'entre elle est « l'image active ». Vous trouverez ici une représentation miniature de cette image. Cliquer sur elle ouvrira un dialogue listant toutes les images actuellement ouvertes, vous permettant de changer l'image active si vous le désirez (Bien sûr, on peut aussi rendre une image active en cliquant sur la fenêtre de l'image).

À chaque démarrage, GIMP sélectionne par défaut un outil (le pinceau), une couleur, une pointe de brosse et un motif, toujours les mêmes. Si vous voulez que GIMP sélectionne l'outil, la couleur, la pointe de brosse et le motif utilisés quand vous avez quitté la session précédente, cochez l'option « Enregistrer l'état des périphériques en quittant » dans Préférences/Périphériques
2.2. Fenêtre d'image
> Capture de la fenêtre d'image illustrant ses principaux composants.

Dans GIMP, chaque image ouverte est affichée dans sa propre fenêtre (dans certain cas la même image peut être affichée dans plusieurs fenêtres, mais c'est inhabituel). Nous commencerons par une brève description des composants présents dans une fenêtre image ordinaire. En fait, certains peuvent disparaître lors de l'utilisation de commandes dans le menu Affichage ; mais sans doute n'est-ce pas ce que vous voulez faire.
1 -Barre de titre : En haut de la fenêtre image se trouve probablement la barre de titre dans laquelle s'affiche le nom de l'image et quelques informations de base. La barre de titre est en fait générée par le gestionnaire de fenêtre du système et non par GIMP, aussi son apparence peut changer selon le système d'exploitation, le gestionnaire de fenêtre et/ou le thème. Dans le Dialogue des préférences vous pouvez personnaliser les informations qui y apparaissent.

2 -Barre des Menus : Juste en dessous de la barre de titre se trouve le « Menu d'image » (à moins qu'il n'ait été désactivé). Ce menu vous permet d'accéder à presque toutes les opérations réalisables sur une image (Il y a des actions « globales » qui ne sont accessibles que par le menu de la boîte à outil). Vous pouvez aussi dérouler le menu image en cliquant avec le bouton droit sur l'image, ou bien en cliquant sur la flèche dans le coin supérieur gauche, si l'une de ces méthodes vous convient mieux (Les utilisateurs de Mac peuvent utiliser Ctrl-bouton.). De plus, la plupart des opérations du menu peuvent aussi être activées depuis le clavier, en utilisant Alt et une touche « accélératrice » soulignée dans le texte du menu. Enfin, vous pouvez définir vos propres raccourcis clavier pour les actions du menu, si vous avez autorisé Utiliser les raccourcis clavier dynamiquesdans le dialogue des Préférences.
3 -Bouton Menu : Cliquer sur ce petit bouton déroule le Menu d'image sur une colonne au lieu d'une ligne. Ceux qui utilisent les accélérateurs claviers et qui n'ont pas la barre des menus visible peuvent accéder au menu d'image par la touche Maj-F10.

4 -Les règles : Dans la configuration par défaut, les règles sont affichées en haut et à gauche de l'image, elles indiquent les coordonnées dans l'image. Vous pouvez choisir le type de coordonnées affiché. Par défaut, l'unité de mesure est le pixel, mais vous pouvez choisir une autre unité en utilisant les paramètres d'unité décrits plus loin.
Un des usages majeur des règles est de créer des guides. Si vous cliquez sur une règle et que vous la glissez dans l'image affichée, un guide va être créé que vous pouvez dès lors utiliser pour vous positionner précisément dans l'image. Les guides sont déplaçables en cliquant dessus ; ramenez-les vers leur règle d'origine pour les ôter de l'image.

5 -(Dés)activer le masque rapide : En bas à gauche de la fenêtre image se trouve un petit bouton qui permet d'activer ou de désactiver le masque rapide qui est une manière alternative, et souvent très utile, de voir la partie sélectionnée d'une image.
6 -Coordonnées du pointeur : Dans le coin inférieur gauche de la fenêtre image s'affiche les coordonnées du pointeur (c.-à-d. la position de la souris, si vous utilisez une souris), tant que le pointeur se trouve sur l'image. L'unité est la même que pour les règles.

7 -Menu des unités : (fonctionnalité apparue dans GIMP 2.2). Par défaut, l'unité utilisée pour les règles et d'autres fonctions est le pixel. Vous pouvez la changer pour le centimètre, le pouce ou bien d'autres possibilités en utilisant ce menu (si vous le faites, sachez que le paramètre « Point pour point » du menu Affichage modifiera les dimensions d'affichage de l'écran).
8 -Bouton Zoom : (fonctionnalité apparue dans GIMP 2.2). Il y a plusieurs manières de zoomer plus ou moins dans l'image, mais ce menu est rapide d'accès et affiche la valeur courante du zoom.

9 -Barre de statut : La barre de statut se trouve en bas de la fenêtre image. La plupart du temps, par défaut, elle affiche la partie de l'image actuellement active, et l'espace mémoire que l'image occupe. Vous pouvez personnaliser ces informations en changeant vos Préférences. Lorsque vous lancez des opérations consommatrices de temps, la barre de statut indique quelle est l'opération en cours et son état d'avancement.
C'est la place occupée en mémoire par l'image affichée qui est indiquée ici, et non pas la taille de l'image. Une image .PNG de 69,7 Ko, par exemple, occupera 246 Ko en mémoire une fois affichée. Deux raisons à cela. D'abord, l'image est reconstituée à partir des données du fichier comprimé .PNG. Ensuite, GIMP garde en mémoire un double de l'image qui sera utilisé par la commande Refaire.

10 -Bouton Annuler : Dans le coin en bas à droite de la fenêtre image se trouve le bouton Annuler. Si vous commencez une opération complexe et consommatrice de temps (la plupart du temps un greffon), et décidez, alors qu'elle est en cours, que vous ne voulez plus vraiment l'effectuer, ce bouton l'arrêtera immédiatement.
Il y a quelques greffons qui répondent mal à l'arrêt et peuvent altérer des parties de l'image.

11 -Bouton Navigation : C'est un petit bouton avec une croix dont les bras sont des flèches situé en bas à droite de la fenêtre image. Cliquer dessus et maintenir le bouton gauche de la souris enfoncé fait apparaître une fenêtre montrant une vue miniature de l'image (Aperçu de Navigation) et la partie actuellement affichée encadrée. Vous pouvez vous déplacer dans l'image en bougeant la souris tout en maintenant le bouton pressé. Pour les images de grande taille, dont une petite partie seulement est affichée, la fenêtre de navigation est souvent la manière la plus simple d'afficher la partie qui vous intéresse.
12 -Partie inactive de la fenêtre image : Ce remplissage sépare, dans la fenêtre image, la partie active de l'image de la partie inactive, ainsi vous pouvez faire la distinction entre elles. Vous ne pouvez pas appliquer de filtres ni, plus généralement, faire d'opération sur la partie inactive.

13 -Affichage de l'image : La partie la plus importante de la fenêtre image est, bien entendu, l'image elle-même. Elle occupe la partie centrale de la fenêtre, entourée d'un tireté jaune et noir montrant les limites de l'image, sur un fond gris neutre. Vous pouvez changer le niveau de zoom de la fenêtre image de diverses manières, y compris avec le paramètre du comportement du zoom décrit plus bas.
14 -(Dés)activer le re-dimensionnement de la fenêtre image : Si ce bouton est pressé, l'image est redimensionnée si la fenêtre image l'est aussi.

2.3. Dialogues, fenêtres et onglets
2.3.1. Barre de Rattachement
Depuis GIMP 2.0 vous disposez d'une plus grande souplesse pour organiser votre espace de travail. Au lieu d'ouvrir une fenêtre pour chaque dialogue vous avez maintenant la possibilité de les regrouper sous forme d'onglets dans une même fenêtre. Toutefois si vous pouvez regrouper les dialogues il n'en va pas de même pour les images qui restent individuellement séparées dans leur propre fenêtre. Par contre vous pouvez rattacher des dialogues considérés comme temporaires comme le dialogue des Préférences ou celui d'une nouvelle image.

> Une fenêtre avec ses barres de rattachement
Chaque fenêtre dispose de deux barres de rattachement comme celles montrées sur l'image cidessus, une en haut et une en bas. Suivant le style de décoration de vos fenêtres elle peuvent être peu visibles et beaucoup d'utilisateurs n'ont pas fait attention à elles au début.

2.3.2. La Poignée de Glisser / Déposer
Chaque dialogue dans une fenêtre possède une zone poignée de glisser-déposer. Vous pouvez aisément l'identifier par le fait que le pointeur de la souris prend l'aspect d'une main index tendu quand il se trouve au-dessus de cette zone. Dès que vous cliquez-glissez sur cette zone, le pointeur de la souris est accompagné d'une icône représentant le dialogue. Vous pouvez alors aller le déposer soit sur une barre de rattachemnent (le dialogue s'ajoutera à la fenêtre visée), soit sur la fenêtre visée elle-même (le dialogue s'ajoutera sous forme d'onglet).

> Un dialogue dans une fenêtre avec sa zone de poignée de cliquer / glisser : cette capture d'écran illustre la zone permettant de saisir un dialogue et de l'extraire de la fenêtre de regroupement.
Vous pouvez rattacher plus qu'un dialogue dans la même zone de rattachement. À chaque fois un nouvel onglet sera créé. Si vous cliquez dans la zone de rattachement d'un onglet alors vous pouvez le glisser et le déposer, soit sur le bureau, soit sur une autre zone de rattachement, dans la même fenêtre ou dans une autre fenêtre.

2.3.3. Menu des Images
Certaines fenêtres de rattachement contiennent un menu des Images qui liste toutes les images ouvertes dans GIMP et affiche leurs noms ( ne confondez pas ce Menu des images avec le Menu d'image, qui est le menu de l'image active). Vous pouvez utiliser ce menu pour activer une image différente de celle qui actuellement activée. Si le bouton Auto est coché alors ce menu montre toujours le nom de l'image activée, c.-à-d. celle sur laquelle vous travaillez.

> Un dialogue avec son menu des images
Par défaut, en haut d'une fenêtre d'onglets de type Calques, Canaux et Chemins on trouve un Menu des images, alors que dans d'autres non. Vous pouvez toujours ajouter ou retrancher ce Menu des Images en utilisant Afficher l'image sélectionnée (Afficher le Menu des images) dans le menu des onglets. Attention ! cette option n'est pas disponible quand les onglets sont rattachés sous la boîte à outils.

2.3.4. Menu des Onglets
> Un dialogue sous forme d'onglet avec son menu

Dans chaque dialogue vous pouvez accéder à un menu spécial et contextuel en pressant le bouton du menu d'onglet tel que montré dans l'image ci-dessus. Le premier menu qui apparaît est spécifique au dialogue activé, les autres sont génériques.
> Menu d'onglet dans le dialogue des calques

Le menu d'onglet vous donne accès aux entrées suivantes :
> Menu contextuel

Au début de chaque menu d'onglet il y a une entrée contextuelle dépendante du dialogue actif. Par exemple l'entrée affichée pour un dialogue des calques contiendra les opérations possibles sur les calques.
> Ajouter un onglet

Cette entrée de menu vous permet d'ajouter un nouveau dialogue sous forme d'onglet.
> Sous-menu « Ajouter un onglet »

> Fermer l'onglet
Cette entrée de menu ferme l'onglet. Fermer l'onglet est équivalent à fermer le dialogue en lui-même ou à cliquer sur le bouton de fermeture.

> Détacher l'onglet
Cette entrée de menu détache l'onglet de la fenêtre et créé donc une nouvelle fenêtre avec ce dialogue isolé. C'est équivalent à un glisser/déposer sur le bureau de l'onglet.

> Taille de l'aperçu
> Sous-menu de taille d'aperçu

Plusieurs dialogues (mais pas tous) ont une entrée de menu contenant une Taille de l'aperçu qui ouvre le sous-menu ci-dessus. Par exemple le dialogue des brosses va vous présenter un menu qui déterminera la taille des aperçus de brosses affichés dans le dialogue. La valeur par défaut est Moyen.
> Style d'onglet

> Le sous-menu style d'onglet
Cette entrée de menu est disponible quand plusieurs dialogues sont regroupés sous forme d'onglets dans la même fenêtre, elle vous propose de choisir parmi les différents styles d'onglets disponibles. Il y a cinq choix possibles :

> Icône
Pour représenter le dialogue par une icône.

> État courant
Pour montrer l'élément actif à l'intérieur du dialogue. Par exemple pour le dialogue des brosses vous verrez la brosse active.

> Texte
Pour afficher un texte montrant le nom du dialogue.

> Icône et texte
Pour montrer à la fois une icône et le texte.

> État et texte
Pour montrer à la fois l'élément actif au sein du dialogue et le texte du nom du dialogue.
