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Exercice : traitement comptable et fiscal d'un crédit-bail immobilier

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La société DCG a conclu un contrat de crédit-bail portant sur un ensemble immobilier le 01/01/N. Voici les caractéristiques du contrat :

  • montant des redevances annuelles = 360 000 € (de fin de période = à terme échu), pas de dépôt de garantie.
  • durée du contrat = 15 ans
  • frais et valeurs d’origine :
    • frais d’acquisition : 100 000 €
    • terrain : 500 000 €
    • construction : 2 000 000 € (fiscalement la durée d’usage est de 25 ans)
  • prix de levée d’option : 300 000 €

Lors de la levée d’option, l’entreprise pensait conserver l’ensemble immobilier pendant 10 ans.

L’ensemble immobilier est finalement cédé 3 000 000 € (700 000 € pour le terrain) à la fin de l’année N+17. 

Information complémentaire : Coût global = Redevances x [ 1 - ( 1 + i ) -n] / i + prix de l’option x ( 1 + i ) -n

Questions :

1) La valeur de l’année N a-t-elle une influence sur le traitement comptable ou fiscal de l’opération ?

2) Calculez le taux actuariel de « l’emprunt » (contrat conclu après 1995)

3) Présentez le tableau de remboursement théorique de l’emprunt

4) Concluez sur le traitement fiscal lié à l’annexe 1 remplie.

5) Présentez l’écriture de levée d’option au terme du contrat.

6) Expliquez le traitement fiscal de la levée d’option et son but.

7) Justifiez la nécessité de constater des amortissements dérogatoires.

8) Présentez l’écriture de cession de l’ensemble immobilier. Quel est le résultat comptable ?

9) Calculez le résultat de cession fiscal et indiquez les éventuels retraitements.

10) Précisez le traitement fiscal du résultat de cession dans les hypothèses fiscales (IS puis BIC).

Annexe 1

Num de l'annuité

Capital restant dû au début de la période

Intérêts

Amortissements

Annuités

Amortissement des frais d'acquisition

Amortissement de la construction

Terrain

Capital restant dû à la fin de la période



1) La valeur de l’année N a-t-elle une influence sur le traitement comptable ou fiscal de l’opération ?

Non pour le traitement comptable.

Oui pour le traitement fiscal :

-          contrats conclus avant le 1er janvier 1996 : « bénéfice du doute », aucune quote-part n’est à calculer pendant le versement des redevances car elles sont considérées comme totalement déductibles.

-          contrats conclus à partir du 1er janvier 1996 : Le montant à réintégrer correspond à l’écart entre le prix d’origine du terrain et le prix de la levée de l’option. Il s’agit de la quote-part des redevances déduites comptablement relatives au terrain.

2) Calculez le taux actuariel de « l’emprunt » (contrat conclu après 1995)

Le taux actuariel permet de réaliser le tableau de remboursement de l’emprunt pour déterminer la quote-part des redevances non déductibles (sur le terrain).

Coût global = Redevances x [ 1 - ( 1 + i ) -n] / i + prix de l’option x ( 1 + i ) -n

Soit : 2 600 000 = 360 000 x [ 1 - ( 1 + i ) -15] / i + 300 000 x ( 1 + i ) -15

On trouve i = 11,345% à peu de choses près.

Il faut alors réaliser le tableau de remboursement de l’emprunt en affectant les amortissements au remboursement :

-          d’abord des frais d’acquisition,

-          ensuite à la valeur d’origine de la construction

-          enfin à la valeur d’origine du terrain.

3) Présentez le tableau de remboursement théorique de l’emprunt

Annexe 1

Num de l'annuité

Capital restant dû au début de la période

Intérêts

Amortissements

Annuités

Amortissement des frais d'acquisition

Amortissement de la construction

Terrain

Capital restant dû à la fin de la période

1

2 600 000

294 971

65 029

360 000

65 029

0

2 534 971

2

2 534 971

287 593

72 407

360 000

34 971

37 436

2 462 564

3

2 462 564

279 379

80 621

360 000

80 621

2 381 943

4

2 381 943

270 232

89 768

360 000

89 768

2 292 175

5

2 292 175

260 048

99 952

360 000

99 952

2 192 223

6

2 192 223

248 708

111 292

360 000

111 292

2 080 931

7

2 080 931

236 082

123 918

360 000

123 918

1 957 014

8

1 957 014

222 024

137 976

360 000

137 976

1 819 038

9

1 819 038

206 370

153 630

360 000

153 630

1 665 408

10

1 665 408

188 941

171 059

360 000

171 059

1 494 349

11

1 494 349

169 534

190 466

360 000

190 466

1 303 883

12

1 303 883

147 926

212 074

360 000

212 074

1 091 809

13

1 091 809

123 866

236 134

360 000

236 134

855 675

14

855 675

97 077

262 923

360 000

262 923

592 752

15

592 752

67 248

292 752

360 000

92 752

200 000

300 000

T

3 100 000

2 300 000

5 400 000

100 000

2 000 000

200 000


4) Concluez sur le traitement fiscal lié à l’annexe 1 remplie.

Les remboursements affectés au terrain ne sont pas déductibles et doivent être réintégrés (car enregistrées en 6125). On constate qu’il s’agit de la différence entre la valeur d’origine du terrain et le prix de la levée de l’option, la réintégration intervenant la dernière année. Il faut donc réintégrer 200 000 € en N+14.

Dans le cas où le prix de levée d’option est inférieur à la valeur d’origine du terrain, la différence sera à réintégrer au cours des dernières années (la dernière seulement si la redevance est supérieure au montant global à réintégrer : le tableau devient inutile).

5) Présentez l’écriture de levée d’option au terme du contrat.

01/01/N+15

211

512

Terrain

Banques

Levée d'option CB immobilier

300 000,00

300 000,00

Remarque : malgré l’entrée dans le patrimoine de la construction, elle n’apparaît pas en comptabilité dans le cas présent (prix de l’option < valeur d’origine du terrain).

6) Expliquez le traitement fiscal de la levée d’option et son but.

Pour un traitement fiscal identique entre une entreprise qui achète directement l’ensemble immobilier et celle qui le prend en crédit bail avant de lever l’option, il convient de comparer la valeur résiduelle fiscale théorique de l’ensemble immobilier avec le prix de la levée d’option.

Si la valeur résiduelle fiscale est supérieure au prix de levée de l’option, alors le locataire aura pu déduire en charges (redevances) plus que le propriétaire. L’écart sera donc réintégré.

Calcul de la valeur résiduelle fiscale : valeur d’origine de l’ensemble immobilier – amortissements théoriques

VRF = 2 500 000 – 2 000 000 x 15/25 = 1 300 000 €

Calcul de l’écart = valeur résiduelle fiscale – prix de levée de l’option = 1 300 000 – 300 000 = 1 000 000 €

Dans le cadre d’un contrat conclu à partir du 1er janvier 1996, la réintégration de l’écart est diminuée des réintégrations intervenues pendant la location. Ce montant correspond à l’amortissement accéléré de la construction (quand la durée du contrat est inférieure à la durée d’usage fiscale de la construction). Réintégration = 1 000 000 – 200 000 = 800 000 €

7) Justifiez la nécessité de constater des amortissements dérogatoires.

Au niveau comptable, il est rare que la construction soit immobilisée compte tenu du prix de l’option et de la valeur du terrain. Par conséquent, aucun amortissement sur la durée de vie résiduelle ne sera comptabilisé.

Remarque : il est possible au niveau comptable de ventiler le prix de levée d’option entre le terrain et la construction selon les éléments fournis dans l’acte notarié ou, à défaut, à dire d’expert. La part du foncier dans le prix global sera déterminée selon la localisation et la demande (dans les zones où le foncier est rare et la demande forte, le prix du foncier est déterminé par différence avec la valeur estimée de l’ensemble immobilier ; dans les autres zones, le prix du foncier est généralement connu).

Au niveau fiscal, la valeur résiduelle de l’ensemble est ventilée :

-          pour la construction : il s’agit de la valeur d’origine – amortissements = 2 000 000 x 10/25 = 800 000 €

-          pour le terrain : différence entre la valeur résiduelle fiscale de l’ensemble et le prix de la construction. En général, on retrouve la valeur d’origine du terrain = 1 300 000 – 800 000 = 500 000 € (maintien du coût historique du terrain au sens fiscal).

Fiscalement, la valeur de la construction peut faire l’objet d’un amortissement (sur la durée d’usage restante). Ici on a une dotation potentielle à 800 000 / 10 = 80 000 € (ou 2 000 000 / 25)

Pour bénéficier de cette déductibilité, l’entreprise devra donc enregistrer des dotations aux amortissements dérogatoires (80 000 € / exercice) jusqu’au terme de la durée d’usage restante (10 ans). On constate qu’ils correspondent à des déductions successives du montant réintégré à la levée d’option (étalement). Ces amortissements dérogatoires seront repris lors d’une éventuelle cession de l’actif.

ExercicesComptabilit-id2313

Le résultat comptable ressort à 3 000 000 – 300 000 + 240 000 = 2 940 000 €.

9) Calculez le résultat de cession fiscal et indiquez les éventuels retraitements.

Fiscalement, le résultat de cession est le suivant : 3 000 000 -500 000 (VO terrain) – 2 000 000 x (25-18)/25 = 1 940 000 €

-          terrain : 700 000 – 500 000 = + 200 000 €

-          construction : 2 300 000 – 560 000 = 1 740 000 €

On constate un écart de 1 000 000 € qui correspond aux réintégrations ayant eu lieu lors de la location (200 000 €) et de la levée d’option (800 000 €). Il faut alors déduire extra comptablement l’écart de 1 000 000 € pour « corriger » dans un premier temps le résultat issu de la comptabilité.

10) Précisez le traitement fiscal du résultat de cession dans les hypothèses fiscales (IS puis BIC).

Si la société est soumise à l’IS : PVCT = 1 940 000 €

Si la société n’est pas soumise à l’IS :

-        si cession dans les deux ans de la détention : PVCT = 1 940 000 €

-        si cession au-delà des deux ans de détention :

  1. PVCT à hauteur des amortissements pratiqués (240 000) + QP des loyers déduits sur la construction (2 000 000) – réintégration lors de la levée d’option (800 000). On trouve alors 240 000 + 2 000 000 – 800 000= 1 440 000 €
  1. PVLT au-delà : Construction (1 740 000 – 1 440 000) = 300 000 €              Terrain = 200 000 €.
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