Le pays est constamment en train de chercher du renfort médical sur son territoire pour satisfaire sa population grandissante année après année. La chirurgie est une spécialité médicale large qui peut englober plusieurs sous-expertises.
Une personne peut s’opérer pour des résultats esthétiques, mais aussi pour régler des dysfonctionnements touchant le tube digestif, la peau ou encore la partie dorsale.
C’est une branche médicale très développée qui offre énormément de perspectives d’avenir comme nous allons le voir tout au long de l’article.
Cependant avant de devenir chirurgien, l’étudiant passe par plusieurs années d’études qui demandent à la fois application et persévérance.
Nous allons voir dans cet article comment on peut devenir chirurgien au Québec, et quelles sont les spécificités du métier dans cette région.
Quel parcours pour devenir chirurgien au Québec ?
Exigences des études médicales au Québec
Coût des études en médecine au Québec
Pourquoi choisir le métier de chirurgien ?
Quel est le salaire d'un chirurgien au Québec ?
Le parcours pour devenir médecin au Québec et au Canada en général est long et peut paraître pénible de prime abord. Mais ce nombre exigeant en années est récompensé par la qualité de formation remarquable accordée à l’étudiant.
Ajouté à cela, les universités québécoises sont exigeantes en termes de qualité d’étude en médecine. Tout au long de sa formation l’étudiant sera amené à persévérer en continue sur toutes les filières médicales pour parfaire le métier quand il sera amené à le pratiquer sur le terrain. Sur ce point, les universités québécoises sont très pointilleuses.
Dans le code de déontologie des médecins au Québec, l’article 44 stipule ce qui suit : « Le médecin doit mener à bien sa profession selon les normes médicales actuelles les plus élevées possibles; pour y arriver, il doit notamment développer, perfectionner et mettre à jour ses connaissances et habiletés. »
Pour suivre un cursus le prédestinant à étudier la chirurgie dans une université au Québec, un étudiant doit obtenir un Bac en biologie en principe. Ou alors un domaine approchant. Avec ce baccalauréat, l’étudiant a une base de connaissances en sciences humaines et biologiques essentielles à sa formation de chirurgien qui va suivre.
Après cela, l’étudiant doit suivre une année préparatoire qui a pour but de renforcer ses connaissances acquises dans la biologie.
Après avoir réussi son année préparatoire, l’étudiant intègre une université au Québec pour y étudier 4 jusqu’à 5 ans, selon les établissements, afin d’y obtenir son master. Durant cette période, l’étudiant obtient les notions de base en médecine, et participe régulièrement à des simulations pour acquérir du savoir pratique, indispensable atout pour exercer le métier. Cela sera bénéfique à l’étudiant quand il se spécialisera dans le domaine chirurgical en suite de parcours.
Ces 4 à 5 années pour décrocher un master sont obligatoires pour tous les étudiants, avant de se spécialiser dans un domaine comme la chirurgie.
Après cela, l’étudiant doit rester en résidence entre 4 et 8 ans, pour opérer et développer ses compétences médicales et assister à quelques opérations en assistance. C’est pendant sa période de résidence que l’étudiant peut se spécialiser dans la chirurgie comme domaine d’expertise.
Est-ce que les études de médecine au Québec sont complexes ? Les étudiants étrangers peuvent concrétiser leur rêve et être médecins pratiquants au Québec ?
Il faut le dire tout de suite, les études médicales au Canada comptent parmi les plus difficiles dans le monde. Effectivement, les universités au Canada de manière globale insistent sur le niveau élevé de leurs lauréats. Cela s’applique aussi pour la chirurgie.
Si l’Etat canadien finance partiellement les universités de médecine, il veut en revanche obtenir des lauréats qui ont un niveau irréprochable. Dans ce sens, les universités de médecine au Québec jouissent d’infrastructures avec les dernières innovations grâce aux subventions de l’Etat. Côté équipements et matériels professionnels, les universités de médecine canadiennes sont parmi les pays les mieux équipés, aux côté des Etats-Unis.
L’étudiant qui souhaite bénéficier d’études médicales au Canada doit garder à l’esprit que le parcours est assez difficile, avec un niveau d’exigence universitaire élevé. L’étudiant doit faire preuve d’une persévérance au fil des années, afin de pouvoir exercer le métier de chirurgien.
Le cumul de pression s’ajoute à celui du stress, car le parcours qui chemine vers un médecin praticien au Canada est laborieux et demande des efforts importants pour réussir. Car les universités préparent ses lauréats aux rythmes effrénés de la vie d’un médecin avec tous ses imprévus. Si c’est très bien rémunéré, le métier de médecin au Canada n’est pas de tout repos.
La dernière étape de ce parcours de combattant est la réussite au test de placement nommé : Examen d’Évaluation du Conseil Médical du Canada ou EECMC. Ce dernier test non seulement justifie et s’assure des acquis du futur médecin exerçant au Québec, mais aussi, l’état doit être certain d’offrir sa confiance en des savoir-faire fiables et talentueux.
Facteur important à savoir : Les frais des études en médecine que ce soit au Québec ou partout au Canada sont coûteux. Ces frais ne sont pas identiques d’un étudiant étranger à un résident canadien permanent. Cela concerne aussi bien les universités qui n’affichent pas les mêmes frais annuels.
Pour prendre l’exemple de l’université de Sherbrooke au Québec, un étudiant étranger doit payer chaque année la somme de 27 379 $ CA, si l’on croit les chiffres communiqués par l’Association Canadienne des Collèges de Médecine. Cela représente un sacré investissement pour l’étudiant désirant s’adonner à la médecine au Canada. D’autant plus que ce chiffre ne prend pas en compte les frais d’inscription en début d’année universitaire.
Cependant, malgré ces frais assez faramineux, il existe des bourses pour les étudiants étrangers qui ont majoré dans leur pays d’origine. Chaque candidature est étudiée avec minutie pour déterminer si une bourse lui sera versée ou pas.
Le salaire d’un chirurgien permet de couvrir ces frais élevés, une fois qu’il commence à exercer sur le marché, comme nous allons le voir ci-dessous.
Ce métier offre énormément de perspectives intéressantes au Canada et de grands potentiels. Un des premiers points en faveur de la chirurgie, c’est la demande toujours croissante des opérations à mener sur le sol canadien.
La chirurgie se divise en plusieurs catégories dont on peut citer quelques-uns :
C’est donc, et avant tout, un métier qui a de l’avenir au Canada et partout dans le monde. Les avancées scientifiques dans le domaine médical offrent aux chirurgiens des appareils et matériels pour les assister convenablement, ou pour améliorer leur exercice général. C’est un domaine en perpétuel évolution, et la veille technologique est de mise pour continuer à exercer en s’aidant de la pointe technologique pour mieux réussir. C’est ce qui rend ce métier passionnant malgré les exigences qui peuvent en sortir.
Un autre point positif pour un étudiant souhaitant étudier au Canada, c’est le climat d’apprentissage favorable hors université. Effectivement, on retrouve plusieurs conventions réunissant des médecins praticiens au Canada de plusieurs catégories, mais aussi des étudiants qui jouissent de leur expertise. Lors de ces événements, l’échange d’expérience et compétence permet d’installer un piédestal entre les différents étudiants, dans le but commun de les entourer professionnellement. Ces occasions favorisent l’atmosphère d’apprentissage dont bénéficient les étudiants étrangers.
Le métier de chirurgien offre une certaine flexibilité pour exercer la profession. Les interventions chirurgicales se n’effectuent pas nécessairement avec un seul établissement. Un chirurgien au Québec peut travailler avec des structures étatiques ou privées selon ses dispositions et clauses de son contrat. Ainsi, le médecin au Québec peut intervenir aussi bien dans des laboratoires dédiés pour les opérations chirurgicales, hôpital ou centre clinique.
Enfin, dernier point qu’on peut citer, c’est que la chirurgie permet à des patients de retrouver un certain éclat dans leur existence. De là, on peut dire que la chirurgie s’appuie sur un côté humain, et qui permet de rendre meilleur plusieurs vies. La chirurgie possède ainsi des vertus humanistes, en plus des attributs moraux qu’elle englobe.
Il existe des programmes d’aides mis au point par des organismes humanitaires à portée philanthropique. Ces programmes permettent à des populations défavorisées de bénéficier des d’opérations chirurgicales dans les pays du tiers monde. En tant que chirurgien, la personne peut adhérer à ces programmes qui offrent des avantages sociaux et une certaine reconnaissance internationale.
Au Québec, un chirurgien gagne en moyenne 611 821 $ brut annuellement. Cela garantit à l’exerçant une vie confortable à l’abri des besoins. Dans cette province du Canada, c’est le troisième plus haut salaire. Le salaire de chirurgie au Canada est un des mieux rémunérés au monde. Cela permet à l’exerçant de rentabiliser ses années d’études, tout en s’adonnant à ses activités personnelles.
Mais ce salaire ne comprend pas les autres activités qu’un chirurgien peut faire en dehors des opérations dont il assure le pilotage. Effectivement, un chirurgien qui a beaucoup d’expertise peut enseigner à son tour dans une université au Canada, faire des conférences internationales, ou assister à des séminaires annuels qui traitent des problématiques prégnantes dans le domaine de la chirurgie générale. Le chirurgien a pleinement de possibilités qui peuvent lui permettre de s’épanouir dans sa profession et d’inspirer de jeunes générations, tout en veillant à répondre aux exigences de la société.
Comme nous l’avons constaté, le parcours pour devenir chirurgien au Québec est long et épineux. L’étudiant doit s’armer de patience et persévérance pendant de nombreuses années. Mais compte tenu de son salaire annuel, le métier de chirurgien récolte ses fruits pour s’épanouir parfaitement dans sa progression. Ce métier a des perspectives d’avenir très encourageantes au Québec, qui est un véritable fertile pour toute personne souhaitant exercer dans cette région.
