Exercice : justification comptable des Événements selon la loi 9-88

Exercice : l’organisation comptable
Vous prendrez en compte les principes comptables édictés par la loi 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants, justifiez la comptabilisation des événements suivants :
- L’entreprise a acquis en crédit-bail un matériel, la redevance est payable ultérieurement.
- L’entreprise a fait l’objet d’un contrôle fiscal : les conclusions provisoires laissent présager un redressement de l’IS.
- Le compte collectif « client » laisse apparaître un solde global débiteur, cependant certains clients ont un solde créditeur dû aux avoirs qui leur ont été adressés après règlement.
- L’entreprise a acquis un immeuble en début de l’année ; en fin d’exercice, un expert a estimé cet immeuble à une valeur supérieure à son coût d’acquisition.
- L’entreprise a cautionné un prêt bancaire de 50 00 DH accordé à l’un de ses salariés.
- Le coût déjà engagé d’une commande en cours ajouté au montant prévisible des dépenses restant à effectuer sur cette commande est supérieur au prix fixé dans le contrat entre l’entreprise et son client.
- L’évaluation de la sortie des stocks des matières selon la méthode FIFO alors qu’au cours de l’exercice précédent cette évaluation avait été effectuée au coût moyen pondéré.
- L’entreprise se demande si elle peut chaque année faire varier ses amortissements en fonction des résultats.
Solution :
1- C’est le cas d’une charge qui dépend de deux exercices (nécessité de respecter le principe de spécialisation des exercices) :
=>Charge à payer (payable à terme ou à l’exercice suivant)
Soit
=>Charge constatée d’avance (payable au début)
2- Selon le principe de prudence, l’entreprise doit constituer d’une provision pour risque et charge pour le montant prévu comme amende fiscale.
3- Normalement les avoirs sont considérés comme des dettes, donc en principe ils doivent figurer dans le passif classe 4 et non pas le compte de client, et cela en vertu le principe de clarté ou bien le principe de non compensation.
4- Selon le principe du coût historique aucun ajustement ne doit être fait, mais par dérogation l’entreprise peut décider à la réévaluation de l’ensemble de ses immobilisations corporelles
5- Selon le principe de l’importance significative le comptable doit faire apparaître cette opération dans l’ETIC dans un tableau réservé aux engagements hors bilan.
6- Il s’agit particulièrement aux contrats à long terme, et selon le principe de prudence, l’entreprise doit constituer une provision de dépréciation :
=>De stocks en cas de la méthode d’achèvement
=>De créance en cas de la méthode d’avancement
=>Si cette perte est dèja constaté il s’agit de provision pour dépréciation soit de créance soit stocks
=>S’il s’agit d’une charge à ajouter donc il convient de constituer une provision pour risque et charge
7- Selon le principe de permanence des méthodes, l’entreprise ne doit pas changer la méthode d’évaluation des stocks.
8- Même raisonnement.