1) Effectuez le câblage du réseau selon la maquette de la figure 1. Indiquez pour chaque ségment le type de câble nécessaire (droit ou croisé).
2) Utilisez la commande ifconfig pour configurer votre adresse IP et le masque de sous-réseau. 30) Utilisez la commande route pour configurer votre passerelle de sortie.
1) Utilisez la commande ping pour joindre les autres machines. Peut-on utiliser le nom des machines à la place de l’adresse IP?
2) Utilisez le man pour trouver des informations sur le fichier /etc/hosts. 3°) Ajoutez-y les noms des autres machines.
4) Que peut-on dire maintenant pour la question 1?
1) Il existe plusieurs commandes permettant de se connecter et d’utiliser à distance une machine. Utilisez et indiquez les différence entre les commandes telnet et ssh.
1) Après avoir configuré votre adresse IP pour pouvoir joindre toutes les machines de la salle, installer le logiciel wireshark en utilisant la commande apt-get install wireshark. (Wireshark était connu précédemment comme ethereal).
1) Grâce à une capture de trame depuis votre machine M1, récupérez le mot de passe d’un utilisateur d’une machine M2 effectuant une connexion ftp ou telnet sur une machine M3.
1) Essayez d’exploiter le mieux possible la capture contenant ce mot de passe. Pour cela, réaliser, par exemple, un chronogramme.
2) Indiquez tous les problèmes que vous pouvez détecter dans cette capture (perte de trame, padding ethernet, réémission, double acquittement, etc...). Vous pouvez également compléter cette capture par une autre capture montrant d’autres problèmes.
1) Refaire une capture, comme dans l’exercice 5, mais cette fois-ci, en utilisant des outils se basant sur des transmissions cryptées (ssh).
2) Que remarque-t-on?
1) Utiliser une machine de la salle ayant deux cartes réseaux pour en faire un routeur.
2) Configurer correctement les adresses IPs du routeur et des machines qui lui sont connectées.
3) Capturer, sur ce routeur, le trafic engendré par la commande ping (par exemple). Que remarque-t-on au niveau des adresses IP? des adresses MAC?
1) Utiliser la commande netstat. Qu’affiche cette commande?
2) Essayer les différentes options de la commande netstat, notamment celles permettant d’afficher les statistiques IP et TCP de la machine.
1. Affichez les 15 premières lignes du fichier /etc/hosts, les 15 dernières lignes, toutes les lignes à partir de la quinzième, les lignes 15 à 20.
À propos du fichier /etc/hosts : les ordinateurs sur l'Internet sont désignés par une adresse IP, constituée de 4 nombres entre 0 et 255 séparés par des points. C'est cette adresse IP qui permet à un ordinateur d'envoyer un message (datagramme IP) à un autre.
Cependant, mémoriser les adresses IP n'est pas commode pour un humain. Pour cette raison, les ordinateurs ont aussi un «nom», constitué d'un nombre variable de composantes séparées par des points (par exemple, research.att.com).
Le mécanisme de conversion d'un nom en adresse IP (ou le mécanisme inverse) s'appelle la «résolution de noms». Elle se fait normalement par l'intermédiaire de nameservers, ordinateurs sur lequel tourne le programme BIND, qui se chargent de répondre aux questions de résolution de noms.
Cependant, pour certaines machines très communément accédées depuis un ordinateur donné (par exemple, les machines de la même salle) ou bien pour éviter d'avoir à configurer un nameserver, on préfère parfois utiliser le fichier /etc/hosts : celui-ci définit un certain nombre de conversions nom -> adresse IP qui seront consultées avant les nameservers.
La bibliothèque qui se charge de faire la traduction, et qui consulte d'abord le /etc/hosts puis les nameservers, s'appelle la libresolv.
head -15 /etc/hosts
tail -15 /etc/hosts
tail +15 /etc/hosts
head -20 /etc/hosts | tail -6
Il y a deux solutions :
head -9 fichier | tail -5
tail -8 fichier | head -5
On utilise la commande head pour extraire les cinq premières lignes du fichier, puis la commande tail pour ne conserver que la dernière des cinq :
head -5 fichier | tail -1
Il suffit de taper les deux noms de fichiers à la suite; par exemple, pour visualier bla puis blo, on tape :
cat bla blo
On demande à cat d'afficher le contenu d'un fichier, puis de placer le résultat dans un fichier :
cat toto > copie
On demande à cat de rediriger sa sortie dans un fichier, puis on n'a plus qu'à taper le texte et à indiquer la fin du texte avec ^D :
galion ~ $ ls maitrise.tex galion ~ $ cat > notes Faire la bibliographie Revoir le chapitre 1. ^D galion ~ $ ls maitrise.tex notes galion ~ $ cat notes Faire la bibliographie Revoir le chapitre 1. galion ~ $
C'est bien sûr un moyen un peu spartiate pour écrire du texte, mais dans le cas de choses très courtes dans ce style, ce peut être plus rapide que de lancer un véritable éditeur.
cat bla blo > blu
et
cat bla blo >> blu
Que se passe-t-il, pour chaque ligne, selon que le fichier blu existe ou n'existe pas ?
cat bla blo > blu
concatène les deux fichiers bla et blo, et place le résultat dans un nouveau fichier appelé blu. Si blu existe déjà, le shell affiche un message d'erreur et ne fait rien.
cat bla blo >> blu place la concaténation de bla et blo à la fin d'un fichier blu déjà existant. S'il n'existe pas, le shell affiche un message d'erreur et en reste là, sans créer de fichier blu.
Les deux redirections ne sont donc pas du tout équivalentes, mais leur action dépend du shell, qui a des options qui modifie leur comportement par défaut.
Il faut utiliser l'option -n de cat. Par exemple :
galion ~ $ cat bla Pomme Poire Prune galion ~ $ cat -n bla > blo galion ~ $ cat blo 1 Pomme 2 Poire 3 Prune galion ~ $
bireme ~ $ ps PID TT S TIME COMMAND 16970 pts/2 S 0:00 /usr/local/util/bin/zsh4 16992 pts/2 S 0:07 vim systeme-sol.tml 17382 pts/3 R 0:00 /usr/local/util/bin/zsh4 bireme ~ $ ps -l F UID PID PPID %C PRI NI SZ RSS WCHAN S TT TIME COMMAND 8 9625 16970 16967 0 48 20 4032 3152 mutex_ex S pts/2 0:00 /usr/local/u 8 9625 16992 16970 1 58 20 4312 3760 mutex_ex S pts/2 0:07 vim systeme- 8 9625 17382 17379 0 48 20 3912 2840 mutex_ex S pts/3 0:00 /usr/local/u
Les numéros apparaissant dans la colonne PID sont les numéros des différents processus. Le PPID désigne lui le numéro du processus père du processus en question. Par exemple, ici, le processus 16992 (vim) est un fils du processus 16970 (zsh).
Pour envoyer un signal à un processus, on peut faire :
bireme ~ $ kill -23 17382
17382 désignant un numéro de processus (PID) et 23 le numéro d'un signal (SIGSTOP).
Le processus est tué sans pouvoir de défendre.
Le processus s'interrompt.
Le processus interrompu redémarre.
bireme ~ $ nice -19 ./calcul
Pour vous aider à comprendre, vous pouvez afficher un arbre en lançant la commande pstree (FreeBSD) ou ptree (Solaris).
Ce sont les processus associés aux commandes ps et wc que vous venez de lancer !
Vous disposez des commandes fg et bg. fg permet de poursuivre le déroulement du programme. bg le fait aussi mais il relance le programme en tâche de fond.
Auteur : Joël Riou.