Cours d’introduction aux bases de Microsoft Word 2019

Création de documents scientifiques avec Word
Eric Marcon Version : 18 juin 2005
Table des matières
TABLE DES MATIERES 3
INTRODUCTION . 7
CHAPITRE I LES STYLES ET LES MODELES 9
I FORMATAGE . 9
1 Texte .. 9
2 Paragraphe . 93Paragraphe : hiérarchie 104L’explorateur de document .. 10 II STYLES . 11
1Styles de paragraphe .. 11 a Les styles prédéfinis .. 11 b Modifier un style . 11 c Créer un nouveau style . 12 d Les styles surchargés (Word 2002 et +) 13 e Les héritages de style . 13 f Les enchaînements .. 13 2Les styles de texte . 13
3 Les styles de liste .. 14
4 Les styles de tableau 14
III MODELES . 14
1 Un modèle permet de stocker les styles . 15
2 Un modèle permet de stocker la trame d’un document . 15CHAPITRE II LA STRUCTURE D’UN DOCUMENT . 17
I SECTIONS . 17
1Mise en page 17 a Format de papier .. 17 b Marges .. 17 c Disposition .. 18 d Numérotation des lignes .. 18 2Saut de section 183Entêtes et pieds de pages .. 18
II FIGURES, EQUATIONS ET TABLEAUX .. 19 III AUTRES ELEMENTS STRUCTURANTS 19
1Signets 192Notes de bas de page .. 20 IV RENVOIS ET TABLES .. 20
1 Renvoi . 20
2 Table des matières 20
3 Table des figures, équations ou tableaux . 214Index 22CHAPITRE III INSERTION D’OBJETS 23
I COLLER UN OBJET 23
1 Incorporer l’objet . 23

2 Coller avec liaison 23
3 Coller une image .. 24
4 Choisir 24 II FORMATER UNE IMAGE . 24 1Formats d’image .. 242Redimensionnement . 25
3 Images paragraphes 26
4 Images habillées 26
Création de documents scientifiques avec Word
5 Zones de texte ..276Couplage de zones de texte ..277Finitions .27
8Mise au point finale de la mise en page .28CHAPITRE IV DOCUMENTS SCIENTIFIQUES 29
I EQUATIONS .29 1L’éditeur d’équations ..292MathType ..293Numérotation des équations .29 II BIBLIOGRAPHIE AVEC ENDNOTE ..30
1 Première utilisation .31
2 Saisir des références 31 a Nouvelle référence ..31 b Références existantes .32
3 Listes 32 a Définition .32 b Utilisation 33 c Modification ..33 4Insertion de références dans Word ..33
a Choix des options ..34 b Format de la bibliographie ..34 c Disposition ..34 d Formatage instantané .34 e Insérer des références .34 5Styles de sortie 34
6 Gérer les parenthèses dans les références 35 a (Auteur, 1999) 35 b Auteur (1999) .35 c Citation avec préfixes et suffixes .36 d Citations multiples ..36
7 Exporter une bibliographie ..36 a Sélectionner des références .36 b Exporter 37 c Copier 37 8Travailler à plusieurs sur un document .379Listes de choix .37 a Définition du champ ..38 b Création d'une liste ..38 c Utilisation de la liste ..38 d Affichage du champ 38 e Application : exporter la liste des références indisponibles 39
CHAPITRE V COLLABORATION ET VERSIONNEMENT ..41
I MODIFICATIONS SUCCESSIVES 41 II MODIFICATIONS SIMULTANEES ..41 III VERSIONNEMENT ..42 IV CONCLUSION ..43
CHAPITRE VI OUTILS DE PRODUCTIVITE ..45

I AFFICHAGE ..45
1Afficher les marques 452Utiliser l’explorateur de document ..453Disposer les barres d’outils .45 II RACCOURCIS CLAVIER 45
1Les commandes standard de Windows 45 a Edition ..45 b Sauvegarde ..45 c Caractères spéciaux .46 d Navigation 46 2Les commandes de Word 46
III CHAMPS 46
Table des matières
1Date . 462Utilisateur . 473Résumé .. 474Formules .. 47 IV ORTHOGRAPHE, GRAMMAIRE, LANGUE, SYNONYMES 48 1Vérification de l’orthographe et de la grammaire .. 482Synonymes 483Traduction 49 V RECUPERATION . 49 1L’enregistrement automatique 492L’impossibilité d’enregistrer .. 49
3Le dépassement de capacité 50CHAPITRE VII PUBLIER .. 51 I EXPORTER EN PDF AVEC ACROBAT .. 51 1Paramétrer l’assistant Adobe PDF . 512Lancer l’exportation 52 II EXPORTER EN HTML . 52
III CHOISIR 53
CONCLUSION . 55
INDEX 57
Introduction
L’objectif de cette formation est d’apprendre à créer rapidement et efficacement des documents longs dans le cadre d’une activité scientifique.
Ce type de document à pour particularité d’être parfois long (thèses), en tous cas toujours structuré, avec des équations et figures légendées et référencées par des renvois à partir du texte. Les articles scientifiques, comportant souvent plusieurs auteurs, nécessitent aussi de maîtriser les techniques de collaboration dans la rédaction d’un document.
Les techniques successivement présentées sont :
• L’utilisation des styles et des modèles
• La conception de documents longs
• L’intégration d’images et d’objets, comme des graphiques ou des feuilles de calcul
• Les spécificités des documents scientifiques
• Le travail en collaboration
• Les outils de productivité
Chapitre I Les styles et les modèles
Les styles permettent de formater le texte de façon rigoureuse et facilement modifiable.
I Formatage
Word.

Attention :
• Les polices exotiques limitent la portabilité
• Limiter le nombre de polices améliore la lisibilité
• Rester dans la même famille (avec ou sans empattement), ou l’aspect sera peu cohérent :
• Police avec empattement (Times)
• Police sans empattement (Arial)
• Police non proportionnelle
(Courrier)
• Les polices non proportionnelles permettent l’impression de listings.
2 Paragraphe
Un paragraphe est le texte contenu entre deux retours chariots. Le formatage d’un paragraphe concerne :
• Son alignement : gauche, droite, centré ou justifié
• Son retrait par rapport aux marges et son retrait de première ligne (alinéa) : l’utilisation de tabulation est à proscrire. Les retraits peuvent être fixés à la souris sur la règle (règle graduée apparaissant au dessus de la fenêtre du document).
• Son interlignage
• Son espacement avant et après : ne pas utiliser de retour chariot pour espacer les paragraphes. Pour un document complexe, élaborer une stratégie d’espacement est indispensable (par exemple : 12 points après les paragraphes normaux, et des espaces avant d’autant plus importants que le paragraphe est de niveau hiérarchique élevé).
• Ne pas ajouter d’espace entre les paragraphes du même style permet de rendre les listes à puces plus compactes en conservant un espace en fin de liste.
• Les tabulations permettent des alignements de texte. On préférera les tableaux.
Les enchaînements assurent la cohérence de la mise en page :
• Eviter les veuves (lignes seules en haut de page) et orphelines (lignes seules en bas de

page)
• Lignes solidaires empêche qu’un paragraphe soit coupé par un saut de page (applicable aux citations par exemple)
• Paragraphes solidaires empêche qu’un saut de page ait lieu juste après le paragraphe (utile pour un paragraphe devant être attaché à sa légende)
• Saut de page avant est destiné aux titres de chapitres.
• Supprimer les numéros de ligne n’a de sens que si les lignes sont numérotées (dans le format de la section, voir page 18)
• Ne pas couper les mots empêche la césure si elle a été activée par Outils/Langues/Coupures de mots
3 Paragraphe : hiérarchie
Les niveaux hiérarchiques définissent un plan. Ce plan sera utilisable dans la table des matières par
exemple.
Les façons les plus simples de définir un plan sont d’utiliser le mode plan (Affichage/Plan), ou la barre d’outils Plan en mode d’affichage normal, ou encore d’utiliser les styles de titre. Pour l’instant, on se limitera à la barre d’outils Plan :
Les flèches ou la première liste déroulante permettent de choisir le niveau hiérarchique : titre ou corps de texte. La deuxième liste et les boutons + et limitent l’affichage à un niveau donné (en mode plan seulement).
4 L’explorateur de document
L’explorateur de document est affiché à gauche de la fenêtre principale par le menu Affichage. Il affiche tous les paragraphes de niveau supérieur à corps de texte. Un clic droit dans une zone libre permet de choisir le niveau de détail affiché. Un clic gauche sur un paragraphe permet de l’atteindre.
II Styles
Un style regroupe tous les paramètres de formatage de paragraphe ou de caractère pour toutes les versions de Word, de liste et de tableau en plus à partir de Word 2002.
1 Styles de paragraphe
Un certain nombre de styles sont prédéfinis et ne peuvent pas être supprimés. Ils définissent la structure la plus simple d’un document.
Tous les styles peuvent être modifiés en utilisant les commandes de formatage de paragraphes vues plus haut.
a Les styles prédéfinis
Normal est le style de texte par défaut. Son niveau hiérarchique est Corps de texte.
Les styles Listes à numéros n et Liste à puces n définissent les listes numérotées ou non (on utilisera rarement les niveaux plus grands que 2). Niveau hiérarchique : Corps de texte.
Les styles Titre n définissent les niveaux de titre, de niveau hiérarchique n. Il n’y a pas de correspondance obligatoire entre les styles et les niveaux hiérarchiques, mais il est fortement conseillé de conserver les équivalences par défaut.
Il est possible de créer plusieurs styles de même niveau hiérarchique, par exemple un style de titre de niveau hiérarchique 1 pour l’introduction, la conclusion les annexes,… sans perturber la numérotation des Titres 1.

b Modifier un style
Plusieurs méthodes sont utilisables, selon les préférences de chacun.
Menu Format/Style
Le comportement exact varie d’une version de Word à l’autre. Sélectionner le style dans la liste (boîte de dialogue jusqu’à Windows 2000, fenêtre à droite de l’écran à partir de 2002).
Sélectionner le style et utiliser le menu ou le bouton Modifier le style. Tous les formatages de paragraphes sont disponibles. Une touche de raccourci peut être attribuée aux styles les plus courants (Normal par exemple) pour gagner du temps à la saisie.
La mise à jour automatique
Si la case Mettre à jour automatiquement est cochée, toute modification d’un paragraphe de ce style dans le document modifie instantanément le style. Cette technique est très rapide mais assez risquée.
La redéfinition d’un style à partir du texte
Modifier dans le texte un paragraphe du style concerné. Sélectionner ensuite à nouveau le style dans la liste déroulante des styles ou dans la fenêtre des styles (Word 2002). Une boîte de dialogue propose alors de mettre à jour le style d’après
On peut utiliser alternativement le menu contextuel Mettre à jour pour correspondre à la sélection dans la fenêtre des styles.
c Créer un nouveau style
Pour créer un nouveau style, les méthodes sont similaires à celles utilisées pour la modification. La plus simple consiste à formater un paragraphe dans le texte puis cliquer dans la liste déroulante des styles et saisir son nom, puis appuyer sur la touche Entrée.
On peut créer un nombre illimité de styles. Attention à leur nomenclature : pour les retrouver facilement, penser qu’ils sont classés par ordre alphabétique. Les styles semblables doivent commencer par le même préfixe (comme Titre n). Il ne faut de toutes façons pas créer de styles nouveaux avant d’avoir épuisé les possibilités des styles prédéfinis. Il est fortement déconseillé par exemple d’utiliser un autre style que Normal pour le corps du texte.
d Les styles surchargés (Word 2002 et +)
A partir de Word 2002, toute surcharge d’un style crée un style supplémentaire, que nous appellerons style surchargé. Son nom est celui du style de base complété par la surcharge, par exemple : Titre 1 + Centré.
Les styles surchargés indiquent une mauvaise structure du document et doivent être éliminés. Plusieurs solutions sont possibles :
• Modifier le style de base : si tous les titres 1 doivent être centrés, changer le format du
style.
• Définir un nouveau style : si plusieurs paragraphes ont un format différent de Normal, il y a probablement une raison. Si ce sont des résumés, créer un style Résumé.
• Revenir au style de base : si le formatage n’a pas de raison claire (en d’autres termes, si on n’arrive pas à lui donner un nom de style), il peut probablement être supprimé.
e Les héritages de style
Tous les styles, sauf Normal qui est le style de base, sont fondés sur un style préexistant et des modifications. Tous les styles de titre par exemple sont définis par rapport à Normal. Tout changement de propriété dans un style parent (disons la police) sera transmis à ses héritiers sauf si ceux-ci ont surchargé cette propriété.

Le style parent peut être modifié dans la boîte de dialogue Modifier le style, dans la liste déroulante Style basé sur. Les héritages par défaut sont généralement satisfaisants et n’ont pas à être modifiés. Attention cependant lors de la création d’un nouveau style de bien choisir son parent.
f Les enchaînements
Toujours dans la boîte de dialogue Modifier le style, la liste déroulante Style du paragraphe suivant définit le style du paragraphe qui sera créé quand on appuie sur la touche Entrée dans le texte. Un choix bien adapté au document permet de gagner du temps en évitant de devoir changer de style manuellement. Un paragraphe Normal sera suivi par un autre Normal, une Figure (style personnalisé) par une Légende si les légendes sont placées sous les figures, par un paragraphe Normal sinon.
2 Les styles de texte
Les styles de texte (ou de caractère) encapsulent toutes les propriétés présentées dans le formatage de texte.
Les styles de texte s’appliquent à quelques caractères dans un paragraphe. Ils surchargent le style de paragraphe : en cas de désaccord, leur format s’applique (c’est justement leur raison d’être).
Les styles de texte sont moins utiles que les styles de paragraphe. La plupart du temps, le formatage du texte est le même dans tout le paragraphe, et on utilise donc un style de paragraphe. Les surcharges de texte se limitent normalement aux attributs simples (gras, italique…) qui ne nécessitent pas d’utiliser un style.
On utilisera un style de texte si certains textes sont systématiquement formatés, par exemple les noms propres en majuscules. Il est exclu de saisir les noms directement en majuscule, ce qui constituerait une confusion entre le contenu et la mise en forme, ainsi qu’une perte d’information (les accents par exemple). On définira un style NOM PROPRE, par la commande Nouveau Style, en définissant ses propriétés : type de style caractère, format de police petite majuscule. Si le texte est réutilisé dans un document dans lequel les noms propres ne doivent pas être affichés en majuscule, il suffira de changer le style.
3 Les styles de liste
Les styles de liste définissent la forme des puces, leur numérotation et le retrait par rapport au bord de la page. Ils ne définissent pas le contenu du paragraphe. Attention : les styles Listes à puces sont des styles de paragraphes, qui déterminent le contenu.
Un style de liste s’applique à un ensemble de paragraphes pour créer des listes imbriquées, à la manière des niveaux de titre mais en conservant aux paragraphes le niveau hiérarchique de corps de texte (les listes n’apparaîtront pas dans la table des matières). Exemple d’utilisation du style « Style avec puce », style de liste fourni par défaut :
• Niveau le plus haut, avec détail :
o Pour changer de niveau hiérarchique, sélectionner le début de la ligne et appuyer sur Tabulation o Pour décaler une puce d’un niveau vers la gauche, utiliser Maj+Tabulation
• Le style permet de changer les puces pour des numéros.
4 Les styles de tableau
Les styles de tableau définissent l’apparence des tableaux, et encapsulent toutes leurs propriétés de formatage.
Titre | Titre |
Contenu | Contenu |
Ces propriétés incluent le format des paragraphes dans les cellules, mais aussi les bordures, les rayures, les tailles et positions des diverses parties.
Utiliser le formatage automatique dans le menu Tableau revient à partir de Word 2002 à appliquer un style au tableau.

III Modèles
Tout document Word est basé sur un modèle. Un modèle appelé est installé avec Word.
Un modèle est un document au format .dot qui n’a aucune différence avec un document ordinaire (.doc) exceptées deux particularités :
• Les modèles sont stockés dans le profil de l’utilisateur, dossier Application Data\Microsoft\Modèles. Ils sont proposés quand on crée un nouveau document par le menu Fichier/Nouveau. Cliquer sur le bouton Nouveau Document dans la barre d’outils Standard crée un document basé sur Normal.
• Quand un modèle est choisi, un document sans nom est créé à partir de ce modèle. Il n’y a donc pas de risque d’écraser le modèle.
1 Un modèle permet de stocker les styles
Un nouveau document reçoit les styles de son modèle. Ensuite, les modifications de styles concernent seulement le docu-
ment.
Il est possible de transférer des styles du document vers son modèle en cas de besoin, par exemple si un style a été corrigé. Utiliser le menu Outils/Modèles et Compléments, bouton Organiser (Word 2002) ou le menu Format/Styles (versions précédentes).
Les styles peuvent être transférés d’un document à un modèle, ou d’un modèle à l’autre.
2 Un modèle permet de stocker la trame d’un document
Créer le document devant servir de modèle entièrement, puis utiliser le menu Enregistrer Sous… et choisir le format Modèle. Le dossier d’enregistrement change automatiquement pour le dossier des
modèles.
Chapitre II La structure d’un document
I Sections
Une section de document définit son format de papier, ses marges, sa pagination, ses entêtes et pieds de pages.
Dans le cadre de l’utilisation courante, il est donc nécessaire de changer de section pour insérer des pages au format paysage dans un document ou pour changer les entêtes de pages.
1 Mise en page
Utiliser le menu Fichier/Mise en page…
a Format de papier
Les options ne nécessitent pas d’explication particulière. Comme les autres options de mise en page, les changements peuvent être appliqués à la section en cours (celle dans laquelle se trouve le pointeur), de la position du pointeur à la fin du document ou à tout le document.
b Marges
L’onglet marge définit l’orientation du papier et la taille des marges.
Les marges Haut et Bas doivent être suffisamment grandes pour permettre l’affichage de l’entête et du pied de page. Si ce n’est pas le cas, ils seront coupés.
La marge de reliure est un espace supplémentaire prévu pour la reliure du document. Si le document doit être imprimé en recto verso, la marge sera ajoutée alternativement à gauche et à droite (ou en haut et en bas si la reliure est en haut).
L’affichage de plusieurs pages permet de préparer une sortie en cahiers pour certains types de reliure (rarement utilisé).

c Disposition
L’onglet disposition permet de corriger l’enchaînement de la section en cours : on peut changer par exemple le saut de page en saut de page impaire si la mise en page du document est changée de recto en recto verso.
La disposition des entêtes et pieds de page est fixée ici :
• Les pages paires et impaires peuvent être différentes pour placer le numéro de page à l’opposé de la reliure par exemple.
• La première page de la section peut être différente, par exemple pour supprimer la pa-
gination.
• La position par rapport au bord de page doit être définie à l’intérieur des marges. Si les entêtes ou pieds de page occupent plusieurs lignes, des essais sont souvent nécessaires.
L’alignement vertical de la page est normalement Haut, sauf cas très particuliers nécessitant de centrer le contenu de la page verticalement.
Le bouton Bordures… permet d’encadrer les pages.
d Numérotation des lignes
Le bouton Numérotation des lignes… permet de numéroter chaque ligne pour la soumission d’articles à certaines revues.
2 Saut de section
Le passage d’une section à l’autre est causé par un saut de section : menu Insertion/Saut. La section suivante peut commencer sur une nouvelle page (cas le plus fréquent), éventuellement une page impaire pour commencer chaque nouveau chapitre sur une page de droite par exemple.
Un saut de page avant peut être enregistré dans un style de paragraphe, mais pas un saut de section. On utilisera un saut de page mémorisé dans le style de titre correspondant aux chapitres si les entêtes restent les mêmes, et si le document n’est pas imprimé en recto verso. Pour une mise en page plus élaborée, on utilisera un saut de section. Attention à ne pas cumuler les deux sauts.
3 Entêtes et pieds de pages
Utiliser le menu Affichage/En-tête et pied de page. Chaque section possède au maximum un premier entête (idem pour le pied de page), un entête de page paire et un de page impaire. Le bouton La structure d’un document
page précédent ou suivant.
Commencer toujours par le premier entête (ou pied de page) de chaque section. Saisir le texte qui doit être affiché. Les boutons de la barre d’outils permettent d’insérer le numéro de page, la date et l’heure… Dans les entêtes, il est assez facile d’afficher le titre du document ou le titre du chapitre en cours en utilisant des renvois et champs (voir paragraphe Renvoi, page 20 et paragraphe Résumé page 47).
Le bouton permet à l’entête ou pied de page en cours d’être identique au précédent.
II Figures, équations et tableaux
Les figures et équations ne sont pas des objets particuliers. On les placera de la façon la plus simple dans un paragraphe avec un style particulier, qui sera détaillé plus loin, comme l’utilisation des tableaux. Le menu Insertion/Référence/Légende… crée une légende de figure, équation ou tableau et seule cette légende a un statut particulier.
Se placer à la fin du paragraphe contenant la figure ou après le tableau et utiliser le menu Insertion/Référence/Légende…
Choisir le type de légende : Figure, Equation ou Tableau. Le bouton Numérotation… permet de choisir le mode de numérotation, en intégrant par exemple le numéro d’un niveau de plan.

Saisir ensuite le texte de la légende. Il est conseillé d’ajouter un espace insécable (Ctrl+Maj+Espace) et deux points après le numéro de légende. Exemple :
Figure 1 : Exemple de légende
Le style légende est assez particulier : il n’apparaît pas dans la liste déroulante des styles et il ne peut pas être appliqué directement à un paragraphe.
Formules page 47).
Tous les éléments de plan, les légendes,… ont un signet (masqué) par construction, il est donc inutile d’en créer un autre.
Sélectionner le mot à repérer et utiliser le menu Insertion/Signet…. Donner un nom au signet.
Utiliser le menu Insertion/Référence/Renvois. Choisir la catégorie du renvoi dans la liste déroulante, par exemple Figure. Sélectionner ensuite la figure (ou le titre, ou le signet…) dans la liste des objets de la catégorie et choisir enfin le type de renvoi : numéro de page, numéro de titre ou de
figure,…
Les renvois sont dynamiques : si le numéro de la figure change, le renvoi reflète le changement. Les renvois à l’intérieur du document sont de cette façon toujours corrects, même si le document est restructuré.
2 Table des matières
La table des matières est unique pour le document. Choisir son emplacement et utiliser le menu Insertion/Référence/Tables et Index…/Table des matières
La structure d’un document
Le format de la table des matières est créé suivant les styles des paragraphes (Depuis Modèle) ou selon des modèles prédéfinis. Choisir le niveau de détail (3 pour afficher les titres 1, 2 et 3), les types de points de suite. Un aperçu est disponible.
Par la suite, la table des matières peut être mise à jour par le menu contextuel Mettre à jour les champs.
Toutes les entrées de la table des matières sont des renvois qui permettent d’atteindre le paragraphe en cliquant (Ctrl+Clic à partir de Word 2002) sur le numéro de page.
3 Table des figures, équations ou tableaux
Une table des figures, une table des équations et une table des tableaux peuvent être ajoutées par le menu Insertion/Référence/Tables et Index…/Table des illustrations. Choisir le type de la table dans le menu Légende.
4 Index
Le menu Insertion/Référence/Tables et Index…/Index permet de créer un index. La création de la table est similaire aux autres, mais les marques d’index doivent être saisies dans le texte avec le bouton Marquer entrée…
Dans le document, sélectionner un mot devant figurer dans l’index. L’index est par défaut le mot sélectionné mais peut être saisi librement. L’entrée peut être détaillée en sousentrées si nécessaire.
Les options permettent de choisir l’information affichée dans l’index : renvoi vers un autre terme ou numéro de page. L’entrée est mise à jour automatiquement à partir du texte sélectionné quand la fenêtre est activée. Elle doit souvent être corrigée : mettre la première lettre du mot en majuscule, supprimer le formatage (italique ou gras par exemple) qui apparaîtra sinon dans l’index (Ctrl+Espace), choisir entre singulier et pluriel, séparer éventuellement les sous-entrée.

Cliquer sur Marquer et répéter l’opération pour chaque entrée. Le bouton Marquer tout marque toutes les occurrences du mot dans le document.
La création d’un index est une opération longue et minutieuse, à réaliser quand le document est terminé. Les entrées d’index perturbent la mise en page en ajoutant beaucoup de texte masqué.
Utiliser le bouton pour juger de la mise en page réelle.
Chapitre III Insertion d’objets
Tous les types d’objets supportés par Windows peuvent être intégrés dans un document Word. On verra ici comment le faire en deux temps : le traitement de l’objet en tant que contenu, puis son affichage en tant qu’image.
I Coller un objet
On prendra comme exemple un tableau Excel. La plage utile de la feuille de la feuille de calcul doit être sélectionnée puis copiée.
Tableau Excel |
Copie |
Coller le contenu du presse-papier dans Word crée un tableau Word par conversion des données. Cette solution est généralement la moins performante pour les données scientifiques. On va voir comment conserver la forme du tableau.
1 Incorporer l’objet
Tableau Excel |
Copie |
Utiliser le menu Edition/Collage Spécial/Tableau Excel Objet pour incorporer le tableau. Le tableau est alors copié en tant qu’objet Excel à l’intérieur du document Word. Un double clic l’ouvre avec Excel et toutes les modifications sont possibles. Tout le fichier se trouve incorporé, même s’il contient plusieurs feuilles alors que seules deux cellules sont visibles.
Cette technique présente l’avantage de produire des documents autonomes, contenant leurs données, modifiables. Les inconvénients sont la taille du fichier obtenu, la nécessité pour modifier l’objet de posséder son application (si c’est rarement un problème pour Excel, il faut garder cette limite à l’esprit pour des objets plus exotiques). Enfin, si plusieurs vues du même tableau sont utiles, c'est-à-dire plusieurs parties de la feuille Excel sous la forme de plusieurs tableaux affichés dans Word, elles ne peuvent pas être liées les unes aux autres : tout le fichier est incorporé à chaque fois et les changements éventuels dans les données doivent être répétés dans chaque vue.
Cette technique est très utile pour incorporer des graphiques Excel, l’objet contenant une feuille pour les données, à condition d’éliminer tout ce qui n’est pas utile dans le fichier Excel.
2 Coller avec
liaison
Le collage avec liaison (menu Edition/Collage Spécial/Tableau Excel Objet, cliquer sur Coller avec Liaison) permet de ne pas incorporer physiquement le fichier source de l’objet mais de mémoriser un lien sur celui-ci. Un double clic sur l’objet ouvre le fichier source avec son application.
Les inconvénients de l’incorporation disparaissent : le fichier Word reste léger (seule l’image de l’objet est intégrée) et plusieurs vues d’une même source sont possibles. L’inconvénient majeur est que le chemin vers le fichier source peut être perdu facilement en cas de déplacement du fichier.
Pour rétablir des liaisons perdues, utiliser le menu Edition /Liaisons…
Une boîte de dialogue affiche la liste des liaisons en cours : la source du lien et sa méthode de mise à jour (normalement : automatique, pour une mise à jour à chaque ouverture du document). La liaison peut être mise à jour, modifiée en sélectionnant un nouveau fichier source ou rompue : seule l’image de l’objet sera alors conservée.

Sur un disque bien organisé, cette méthode est la plus performante. Ses limites apparaissent dès que le travail collaboratif commence : tous les fichiers sources doivent être échangés entre les auteurs et les risques de confusion sont importants.
3 Coller une image
Si l’objet ne doit pas être modifié, il est possible d’en coller une simple image par le menu Edition/Collage Spécial. Plusieurs formats sont possibles :
• Image : représentation optimale de l’objet : vectorielle s’il est vectoriel (cas des graphiques et des tableaux Excel), bitmap sinon.
• Image (métafichier amélioré) : image vectorielle. A utiliser pour s’assurer du format de
l’image.
• Image en mode point : image bitmap, à éviter dans la mesure du possible. Certaines applications fournissent des images vectorielles défaillantes qui ne sont pas affichées correctement. Le collage en mode point permet dans ce cas d’afficher l’objet, mais dans de mauvaise condition (résolution de l’écran, insuffisante à l’impression, poids de l’image).
L’image collée pourra être modifiée avec l’éditeur d’images de Word si elle est au format vectoriel. Attention, les résultats sont souvent surprenants : certaines images sont complètement déstructurées par l’éditeur et ne peuvent plus être restaurées.
4 Choisir
Le meilleur format dépend de l’usage de l’objet et du document. Si l’objet doit être modifié, ne pas coller son image. Si le document doit être modifié par plusieurs auteurs ou si la structure des dossiers de sauvegarde n’est pas très stable, incorporer l’objet ; sinon le coller avec liaison.
II Formater une image
Ce paragraphe concerne la mise en forme des images dans un texte. Il s’applique indifféremment aux images (photos par exemple) et aux objets incorporés. Les noms des menus peuvent varier légèrement (format de l’image ou format de l’objet) mais le traitement est identique.
1 Formats d’image
Les images se répartissent en deux grandes catégories :
• Les images vectorielles, qui sont dessinées au moment de l’affichage ou de l’impression à partir d’une description de leur contenu sous forme de courbes et surfaces. Ces images sont légères et peuvent être affichées à toutes les tailles avec la même qualité. C’est habituelleInsertion d’objets
ment le format des graphiques. Dans l’usage courant, ces images ne seront pas stockées sous forme de fichiers indépendants mais collées.
• Les images bitmap (ou raster) qui sont une suite de points. La qualité de l’affichage dépend de la résolution de l’image : à l’impression, 150 points par pouce (dpi) sont nécessaires, 300 souhaitables. Ce sont généralement des photos. Comme la taille des fichiers est importante, les images sont souvent compressées. Ces images ne doivent pas être placées dans un document Word par copier coller parce que leur résolution n’est pas facilement contrôlable par cette technique. On utilisera le menu Insertion/Image/A partir du fichier. Les formats d’image courant sont :
o bmp (bitmap) : chaque point est représenté par 3 octets (un par couleur primaire : rouge, vert, bleu), sans compression, ce qui fournit des images de 16 millions de couleurs. C’est le format le plus simple, lisible par toutes les applications, mais aussi le moins performant en terme de taille.
o tiff : le format habituel de sortie des scanners. La profondeur des couleurs (le nombre de valeurs possibles) peut être plus grand qu’en bmp. Les images peuvent être compressées en option, sans perte de qualité. Plus le format est éloigné du bmp, plus les chances de ne pas réussir à lire le fichier dans une application bureautique sont grandes.
o jpg (jpeg) : le format de stockage habituel des photos dans les appareils numériques et sur internet. Les images ont 16 million de couleurs et sont compressées avec perte de qualité en confondant les couleurs peu différentes. Le niveau de compression est paramétrable, et l’image est d’autant meilleure qu’elle est lourde. La compression d’un fichier bmp atteint facilement un facteur 10 sans perte de qualité visible à l’œil nu si l’image contient peu de détails.
o gif : le format de stockage habituel des graphiques sur internet. L’image est compressée sans perte de qualité, mais limitée à 256 couleurs.
Word 2002 est capable de lire tous ces formats d’image, les versions plus anciennes non.

2 Redimensionnement
Utiliser le menu contextuel Format de l’Image/Taille.
La taille de l’image peut être définie dans l’absolu (en centimètres par exemple), ou relativement à sa taille initiale.
3 Images paragraphes
Quand l’image est incorporée au document, on peut choisir de la traiter comme un caractère, généralement seul dans un paragraphe, et d’appliquer ensuite un formatage au paragraphe.
Utiliser le menu contextuel Format de l’Image/Habillage.
Cliquer sur Aligné sur le texte pour transformer l’image en un équivalent de caractère du texte. Utiliser ensuite un style de paragraphe, par exemple Figure pour centrer l’image et définir les espaces nécessaires avant et après. Enfin, ajouter une légende.
4 Images habillées
Pour une mise en page plus élaborée, il est possible d’intégrer les images dans le texte. Utiliser une des autres options dans la boîte de dialogue Habillage :
• Encadré permettra au texte d’entourer le rectangle (tous les objets sont rectangulaires) occupé par l’image
• Rapproché permet au texte d’entourer l’image au plus près si elle n’est pas rectangulaire comme dans l’exemple présenté ici.
• Derrière ou devant le texte superpose le texte et l’image.
La position de l’image peut être choisie rapidement en cliquant sur un des boutons fixant l’alignement horizontal. Pour un réglage plus fin, cliquer sur le bouton Avancé…
La référence pour l’alignement de l’image peut être choisi. Dans le texte, cette référence est matérialisée par une ancre visible quand l’image est sélectionnée. L’option Déplacer avec le texte permet à l’image de suivre son paragraphe de référence si le texte est déplacé. Ancrer fixe la référence : si l’image est déplacée à la souris, le comportement par défaut consiste à changer la position de l’ancre pour une autre si elle est plus proche de l’image.
Insertion d’objets
Les images habillées peuvent être légendées comme les images paragraphes. Une zone de texte leur est alors ajoutée automatiquement.
5 Zones de texte
Les zones de texte sont des rectangles qui peuvent être positionnés librement dans le texte et recevoir un contenu de la même façon qu’une page normale. Ils remplacent les cadres utilisés dans les anciennes versions de Word.
Encadré Première zone de texte. Le texte conti- |
nue sur la deuxième zone liée. ![]() |
Utiliser le menu Insertion/Zone de texte. Une zone de texte peut être
placée comme une image (paragraphe ou habillage). Il est possible de lier plusieurs zones de texte pour que le texte soit affiché en continuité de l’une
à l’autre pour créer des encadrés dans le texte à la manière des maga-
zines. Utiliser pour cela le menu contextuel Créer un lien entre les zones de texte à partir de la première zone et cliquer sur la suivante.
Cocher la case Ajuster la forme au texte de l’onglet Zone de texte dans les propriétés de la zone de texte pour qu’elle adapte sa taille automatiquement au contenu.
Figure 2 : Légende placée dans une zone de texte groupée à celle contenant l’image. La mise en page est largement facilitée pour les textes de légende long |
6 Couplage de zones de texte
Utiliser deux zones de texte liées permet de créer des figures avec légende longue (plusieurs paragraphes) pour les publications scientifiques. Créer une zone de texte pour l’image et une pour le texte. Les placer côte à côte, sélectionner les deux avec la souris en maintenant la touche Ctrl enfoncée et utiliser le menu contextuel Grouper.
Les bordures ont été laissées apparentes sur la Figure 2 pour plus de clarté.
7 Finitions
La barre d’outils Image permet quelques manipulations simples.
Les premiers boutons permettent de corriger le contraste et la luminosité (applicable aux images bitmap seulement). Les suivants permettent de rogner, faire pivoter et même définir la couleur transparente d’une image (utile sur le web pour laisser apparaître le fond de la page).
Le bouton est essentiel. Il ouvre la boîte de dialogue de compression des images. Les actions possibles sont :
• La diminution de la résolution des images. Une image intégrée dans le document Word garde sa taille d’origine, même si elle est très réduite à l’affichage. Sa résolution peut être diminuée à 200 points par pouce (ppp en Français, dpi en Anglais) ou à la résolution de l’écran (96 dpi). La résolution de l’écran est insuffisante pour l’impression, à réserver donc pour les pages web. La diminution de la résolution à 200 dpi se justifie dès que la taille des images est fixée. Il ne sera plus possible ensuite de les agrandir, ou leur résolution sera trop faible.
• la compression des images au format Jpeg en 65536 couleurs. Les images sont de toutes façons compressées par Word, sans perte de résolution, au moment de l’enregistrement. Cette compression plus importante peut réduire sensiblement la taille du fichier, au prix d’une perte de qualité de l’image.
• la suppression des zones rognées (et donc invisibles) des images. Les rognages deviennent donc définitifs.
Attention : ces traitements ne concernent pas les images vectorielles, de loin les plus fréquentes dans un document scientifique.
8 Mise au point finale de la mise en page
La position exacte des images change assez nettement l’apparence du document. Une image paragraphe ira à la page suivante si l’espace pour l’afficher est insuffisant. Si l’image est de grande taille, une grande partie de la page restera vide.
Quand le texte est entièrement terminé, il faut donc reprendre tout le document et déplacer légèrement les images. L’aperçu avant impression est un outil très efficace : afficher l’aperçu avant impression (Fichier/Aperçu avant impression…) puis cliquer sur le bouton Loupe pour la désactiver. Le document peut alors être manipulé comme en mode page.
Chapitre IV Documents scientifiques
Les documents scientifiques comportent des objets particuliers : les équations et la bibliographie, détaillés ici

I Equations
1 L’éditeur d’équations
L’éditeur d’équation est une application externe à Word, mais qui ne fonctionne pas de façon autonome : il ne peut pas être ouvert seul et ne peut pas enregistrer de documents. Il appartient à une famille de composants d’Office accessibles par le menu Insertion : organigramme hiérarchique, WordArt, Diagramme, Graphique. Ces composants remplissent des fonctions de plus en plus souvent assurées par des vraies applications (on utilisera plutôt Excel que le composant Graphique). L’éditeur d’équation est ainsi une version légère de MathType.
Pour créer une équation, utiliser le menu Insertion/Objet…/Microsoft Equation 3.0. Pour gagner du temps par la suite, on peut ajouter un élément de menu dans Insertion : utiliser le menu Outils/Personnaliser. Dans la catégorie Insertion, cliquer la commande Editeur d’équations et faire glisser (ne pas relâcher le bouton de la souris) l’élément dans le menu Insertion, juste en dessous de Image.
Cliquer ensuite sur le menu créé.
L’utilisation de l’éditeur est intuitive, il suffit de cliquer sur le bouton correspondant au symbole mathématique à afficher.
2 MathType
MathType est très proche de l’éditeur d’équation dans ses principes mais beaucoup plus puissant. Il permet d’enregistrer une équation dans un fichier séparé, d’exporter toutes les équations d’un document, de produire des fichiers Te?. C’est un logiciel payant (environ 100€ en tarif éducation) qui ne se justifie que pour les utilisateurs intensifs d’équations.
Une équation de l’éditeur d’équation est ouverte sans problème par MathType mais n’est ensuite plus accessible par l’éditeur. En cas de travail collaboratif, c’est une contrainte importante.
3 Numérotation des équations
Les équations sont normalement numérotées, à la limite droite de la colonne. MathType propose de créer des équations numérotées.
? = (1.1)
n?1
Avec l’éditeur d’équation, le même résultat peut être obtenu en utilisant des légendes avec un format particulier :
r v(r) =?g(?)?2??d? | (3.1) |
Utiliser un tableau pour la mise en page : le tableau de deux colonnes occupe toute la largeur de la page. Le numéro de l’équation est créé par le menu Insertion/Référence/Légende…
La parenthèse ouvrante est définie comme Nouvelle Etiquette… à la première utilisation. La parenthèse fermante est saisie. La parenthèse ouvrante est l’équivalent de Equation : il est possible de créer des nouvelles étiquettes librement selon les besoins. La parenthèse fermante est le texte de la légende. Les renvois au numéro de l’équation devront donc utiliser l’élément Texte et numéro de
légende.
La numérotation peut suivre celle des paragraphes (cliquer sur Numérotation…)
II Bibliographie avec EndNote
EndNote est un logiciel de gestion de base de données bibliographique. Son intégration à Word permet de générer très facilement une bibliographie dans un article scientifique. Word fournit un outil de gestion bibliographique (Insertion/Références/Tables et index…/Table des références) mais EndNote est incomparablement plus performant.

1 Première utilisation
Avant de lancer EndNote, créer un dossier Bibliographie dans Mes Documents.
Lancer EndNote, cliquer sur Annuler dans la boîte de dialogue d'ouverture d'une base biblio existante.
Utiliser le menu
File/New pour créer une base dans le dossier Bibliographie.
Utiliser le menu
Edit/Preferences pour afficher la boîte de dialogue.
Cliquer sur Add Open Libraries pour que la base qui vient d'être créée soit ouverte automatiquement avec EndNote.
2 Saisir des références
a Nouvelle référence
Utiliser le bouton
Choisir tout d'abord le type de document (Reference Type) dans la liste déroulante. Les champs seront adaptés.
Saisir les informations en respectant quelques recommandations :
• Les auteurs doivent être saisis selon l'exemple de la figure : un par ligne, le nom suivi d'une virgule et du prénom. Dans la mesure du possible, saisir les prénoms entièrement plutôt que les initiales : il sera toujours possible de passer du prénom à l'initiale au moment du formatage.
• Les auteurs institutionnels, par exemple Ministère de l'Agriculture, doivent être saisis avec une virgule à la fin.
• Supprimer tout format de texte si les données sont collées à partir d'un document existant :
sélectionner tout le champ et taper Ctrl+Espace. Il est possible en revanche d'utiliser l'italique, les exposants ou autres mises en forme en cas de besoin.
• La saisie des noms d'auteurs et de journaux est assistée par les listes.
Fermer la fenêtre ou utiliser les boutons de déplacement d'une référence à l'autre (en haut à gauche) pour enregistrer.
b Références existantes
Pour ouvrir, supprimer ou modifier une référence, utiliser le menu References.

Pour contrôler les références, afficher l'aperçu (cliquer sur la case Show Preview) en bas à droite de la fenêtre principale. Choisir le style de sortie dans la barre d'outils. L'aperçu correspond au formatage de la bibliographie quand elle sera créée dans le traitement de texte :
Clark, P. J. et Evans, F. C. (1954). "Distance to nearest neighbor as a measure of spatial relationships in populations." Ecology35(4): 445-453.
3 Listes
Les listes sont des aides à la saisie qui permettent d'éviter les erreurs de frappe menant à des doublons erronés (par exemple, un auteur saisi deux fois sous deux orthographes différentes).
a Définition
Utiliser le menu Terms/Define Lists pour afficher la liste des listes :
Les listes par défaut sont celle des auteurs, des mots-clés et des journaux. On peut en créer d'autres avec le bouton Create et en saisissant son nom.
Utiliser ensuite le menu Terms/Link Lists pour lier un champ de la base de données à chaque liste.
Les listes peuvent maintenant être utilisées.
b Utilisation
La saisie d'un champ lié à une liste est assistée :
• La frappe des premières lettres fait apparaître la première entrée de la liste compatible. Pour l'accepter, taper Entrée (pour aller à la ligne) ou Tabulation (pour changer de champ). Sinon, continuer la frappe ou utiliser les flèches haut et bas pour faire défiler les entrées de la liste.
• Si l'entrée n'est pas dans la liste, elle apparaît en rouge. Quand l'enregistrement sera validé, la nouvelle valeur sera ajoutée à la liste.
c Modification
Utiliser le menu Terms/Open List pour ouvrir une liste. Il est ensuite possible d'ajouter une entrée, de modifier ou supprimer une entrée existante.
Attention : modifier une entrée n'a pas d'effet direct sur les références biblio déjà saisies : les noms d'auteur ne seront par exemple pas mis à jour. Il faudra ensuite ouvrir chaque référence pour la corriger manuellement.
4 Insertion de références dans Word
L'installation d'EndNote ajoute une barre d'outils dans Word :
a Choix des options
Les options importantes sont détaillées ici.
b Format de la bibliographie
Choisir le style de sortie qui définit l'apparence de la bibliographie. Les styles des principaux journaux sont fournis, et de nouveaux styles peuvent être créés selon les besoins.
c Disposition
Le style de sortie ne définit pas la police, qui doit être choisie ici. Un titre peut être ajouté à la bibliographie. Enfin, l'indentation des lignes peut être choisie pour la première ligne et les lignes suivantes, ainsi que l'interlignage et l'espace entre deux références.
d Formatage instantané
Le formatage instantané est activé par défaut : dès l'insertion d'une nouvelle référence, la bibliographie est régénérée. Pour les gros documents, cette fonction est trop lente : cliquer sur Disable.

e Insérer des références
), sélectionner une référence dans la liste puis cliquer sur .
La référence est insérée dans le texte et la bibliographie est créée à la fin du document. Si le formatage instantané est désactivé, cliquer sur puis OK pour l'exécuter.
5 Styles de sortie
Un certain nombre de styles de sortie sont fournis pour les journaux les plus connus. Le style Author-Date est un style générique en Anglais.
Utiliser le menu File/Output Styles pour gérer les styles de sortie.
Le gestionnaire de styles (Open Style Manager) permet de choisir quels styles seront disponibles dans les listes déroulantes.
Le menu New Style permet de créer un nouveau style. Le menu Edit "Nom du style" permet de modifier un style existant. Se référer à la documentation d'EndNote pour les modifications de sty-
les.
Les styles sont placés dans le dossier des styles, choisi dans les préférences d'EndNote (menu Edit/Preferences) :
Pour éviter de perdre les modifications des styles, il est fortement conseillé de placer le dossier des styles dans Mes Documents : créer d'abord le dossier des styles, copier ensuite le contenu du dossier des styles d'EndNote dans le nouveau dossier et modifier enfin les préférences.
6 Gérer les parenthèses dans les références
Le style comme la majorité de ceux des revues affiche les références dans le texte sous la forme (Auteur, Année). Il s'agit d'utiliser convenablement les possibilités d'Endnote pour afficher les références sous une forme naturelle, quel que soit le contexte.
a (Auteur, 1999)
Le format de base convient aux citations de la forme :
Cette méthode a déjà été employée (Dupont, 2002).
Aucune manipulation n'est nécessaire, la citation sera formatée automatiquement.
b Auteur (1999)
La forme suivante est courante :
Dupont (2002) a déjà employé cette méthode.
Pour l'obtenir, il faut taper le nom de l'auteur dans le texte en toutes lettres, insérer la citation puis utiliser le bouton Editer la citation . Cocher la case Supprimer l'auteur. En cas de changement de style pour une revue utilisant des renvois numérotés par exemple, le texte restera correct :
Dupont (1) a déjà employé cette méthode.

c Citation avec préfixes et suffixes
Cette méthode a déjà été employée (voir Dupont, 2002, page 343).
Le même formulaire d'édition de la citation permet d'ajouter un préfixe et un suffixe à la citation. Saisir les espaces de début et de fin ou les ajouts seront collés à la citation. Préférer le champ suffixe au champ numéros de pages qui ne sera affiché que si le style le prévoit.
d Citations multiples
Insérer la première citation puis utiliser le bouton Editer la citation . Cliquer alors sur Ajouter et sélectionner la deuxième citation. Répéter l'opération pour les citations suivantes. Le résultat sera de la forme :
Cette méthode a déjà été employée (Dupont, 2002 ; Durand, 2004).
L'ordre d'affichage et les caractères de séparations sont fixés par le style. Dans le style Author-Date par exemple, les citations sont triées par années puis par auteur, et séparées par ";". Les citations multiples supportent aussi les préfixes et suffixes.
7 Exporter une bibliographie
a Sélectionner des références
Utiliser le menu References/Search pour ouvrir le formulaire de sélection.
Saisir les critères de recherche puis cliquer sur Perform Search.
Les références trouvées sont affichées. Utiliser le menu References/Show All pour revenir à l'affichage complet.
b Exporter
Les références affichées peuvent être exportées par le menu File/Export. Le résultat sera au choix un fichier texte, RTF ou HTML.
c Copier
Les références peuvent aussi être sélectionnées et copiées dans le presse-papier par les menu Edit/Copy ou Edit/Copy Formatted.
8 Travailler à plusieurs sur un document
L'insertion d'une référence dans Word ajoute en réalité un champ dans le texte. Pour le vérifier, se placer sur une référence bibliographique, effectuer un clic droit et choisir Basculer les codes de champs. Le code du champ apparaît. Sabatier et al. (1997) devient :
ADDIN
<EndNote>
<Cite>
<Author>Sabatier</Author>
<Year>1997</Year>
<RecNum>326</RecNum>

<MDL>
<REFERENCE_TYPE>0</REFERENCE_TYPE>
<AUTHORS>
<AUTHOR>Sabatier, Daniel</AUTHOR>
<AUTHOR>Grimaldi, Michel</AUTHOR>
<AUTHOR>Prevost, Marie-Françoise</AUTHOR>
<AUTHOR>Guillaume, Julie</AUTHOR>
<AUTHOR>Godron, Michel</AUTHOR>
<AUTHOR>Dosso, Mireille</AUTHOR>
<AUTHOR>Curmi, Pierre</AUTHOR>
</AUTHORS>
<YEAR>1997</YEAR>
<TITLE>The influence of soil cover organization on the floristic and structural heterogeneity of a Guianan rain forest</TITLE>
<SECONDARY_TITLE>Plant Ecology</SECONDARY_TITLE>
<VOLUME>131</VOLUME>
<NUMBER>1</NUMBER>
<PAGES>81-108</PAGES>
</MDL>

</Cite>
</EndNote>
Ce code contient toute l'information relative à la référence, qui sera utilisée pour créer la bibliographie. EndNote 7 considère cet ensemble de données comme une librairie à part entière, la "Travelling Library", qui peut même être exportée par le bouton Export Travelling Library de la barre d'outils EndNote dans Word.
9 Listes de choix
Une limite d'EndNote est l'absence de listes déroulantes pour aider la saisie. On va voir ici comment obtenir les mêmes fonctionnalités avec les listes d'EndNote.
L'objectif est de créer un champ personnalisé qui contiendra le statut du document : indisponible, disponible au centre de documentation ou disponible dans la documentation personnelle.
a Définition du champ
La première étape consiste à définir le champ. Utiliser le menu Edit/Preferences. Cliquer sur Reference Types dans la liste puis sur le bouton Modify reference Types.
Les champs Custom 1 à Custom 6 sont disponibles pour l'utilisateur. En fait, le champ Custom 1 est utilisé par certains types de documents d'EndNote, on ne l'utilisera pas.
Pour définir un champ personnalisé, saisir son nom pour chaque type de document. Ici, on saisit le nom "Disponible" dans le champ Custom 6.
Le texte doit être copié dans tous les types de document. Utiliser les raccourcis clavier (Tab pour passer d'une cellule à l'autre et Ctrl+v pour coller).
Le champ apparaîtra maintenant sous le nom "Disponible" dans les formulaires de saisie.
b Création d'une liste
Créer une liste appelée "Disponible" et la lier au champ Custom 6.
c Utilisation de la liste
Au moment de la saisie, entrer chaque valeur de la liste la première fois qu'elle est utilisée. Ensuite, elle s'affichera automatiquement.
d Affichage du champ
Le champ peut être affiché dans la liste des références en utilisant le menu Edit/Preferences, rubrique Display Fields.
Saisir son nom dans la colonne Heading.
e Application : exporter la liste des références indisponibles
Afficher la liste des références (fermer toutes les autres fenêtres).
Cliquer sur Disponible pour trier les références selon ce critère. Sélectionner toutes les références indisponibles avec la souris. Utiliser le menu References/Show Selected.
Utiliser enfin le menu File/Export et choisir le nom du fichier et son type (texte, RTF ou HTML).

Chapitre V Collaboration et versionnement
Word permet le travail de plusieurs auteurs sur un même document en conservant la trace des modifications de chacun, avec la possibilité de les accepter ou de les refuser.
I Modifications successives
Un document créé par un autre auteur peut être modifié sans risque de confusion en utilisant le mode Suivi des Modifications (menu Outils). Il est préférable d’afficher la barre d’outils Révision : le bouton active ce mode.
En mode suivi des modifications, toute saisie est affichée dans le texte avec le nom de son auteur
(Les renseignements sur l’utilisateur doivent avoir été saisis avec le menu Outils/Options…/Utilisateur).
Le document peut être enregistré, puis ouvert par un autre utilisateur. Les modifications de chacun seront distinguées.
Il reste à valider ou refuser les changements :
• valide la ou les modifications sous le curseur ou sélectionnées ; la refuse.
• Les boutons permettent de naviguer d’une modification à l’autre.
Des commentaires peuvent être ajoutés avec le bouton . Ils sont acceptés ou refusés dans les mêmes conditions.
Un menu déroulant à côté de chaque bouton permet d’accepter ou refuser tous les changements dans le document.
II Modifications simultanées
Si le document doit être revu par plusieurs auteurs simultanément et renvoyé à un responsable, le mode suivi des modifications ne suffit pas. Les documents corrigés doivent être tous comparés par le menu Outils/Comparaison et fusion de documents.
Ouvrir le document original. A titre d’exemple, il contient ici une seule ligne :
Document original avec fôte.
Utiliser le menu Outils/Comparaison et fusion de documents. Sélectionner un des documents modifiés.
Création de documents scientifiques avec Word
Utiliser la commande Fusionner dans un nouveau document dans la liste du bouton Fusionner.
Le document intègre les modifications :
Recommencer l’opération avec les documents suivants :

La fusion crée un nouveau document à chaque étape, à sauvegarder sous un nom explicite si le texte est long et complexe. Il peut arriver que la fusion donne des résultats surprenants si les textes sont trop différents : il sera alors possible de revenir à une version précédente facilement.
III Versionnement
Les gros documents modifiés de nombreuses fois peuvent être conservés en différentes versions. Plutôt que de créer des fichiers différents avec des risques de confusion, utiliser le menu Fichier/Versions…
Cliquer sur Enregistrer pour enregistrer une nouvelle version à laquelle il sera possible de revenir plus tard. Saisir les commentaires.
Pour revenir à une version anté-
42
Collaboration et versionnement
rieure, la sélectionner et cliquer sur Ouvrir. Cliquer sur Supprimer pour éliminer une version inutile et alléger le fichier.
L’option Enregistrer automatiquement à la fermeture du document crée une nouvelle version du document à chaque fin de session. Le fichier obtenu risque de devenir rapidement très volumineux.
IV Conclusion
L’utilisation des outils de travail collaboratif permet la conception rapide et fiable de gros documents à plusieurs auteurs. Le document original doit être bien structuré et les modifications de chacun faites dans le respect des bons usages du logiciel. La fusion a d’autant plus de chances de mal se passer que le texte aura été surchargé.
Des outils complémentaires existent comme la collaboration en ligne qui permet à plusieurs auteurs de travailler simultanément sur le même document mais ils nécessitent un serveur dédié.
Chapitre VI Outils de productivité
Ce dernier chapitre rassemble un certain nombre d’outils permettant de travailler plus efficacement.
I Affichage
L’organisation de l’affichage est un point essentiel pour utiliser Word dans de bonnes conditions.
1 Afficher les marques
Utiliser le bouton dans la barre d’outils standard. L’affichage des marques permet de voir tous les caractères du document, y compris les espaces, tabulations et retour chariots. C’est le meilleur moyen pour éliminer les doubles caractères.
2 Utiliser l’explorateur de document
L’explorateur de documents affiche le plan du document et permet une navigation rapide et simple (menu Affichage/Explorateur de documents).
Utiliser le volet Office à partir de Word 2002, si la taille de l’écran est suffisante. Cliquer sur le bouton Styles et Mises en forme pour afficher le volet des styles. L’application d’un style est bien plus rapide en le choisissant dans le volet que dans la liste déroulante.
3 Disposer les barres d’outils
Les barres d’outils les plus utilisées doivent rester visibles. Si elles sont placées sous les menus (par défaut), leur multiplication réduit la fenêtre de travail. Il est possible de les placer sur le côté (l’écran est toujours assez large et jamais assez haut pour le traitement de texte) et en bas. Eliminer les barres d’outil inutiles.
II Raccourcis clavier
1 Les commandes standard de Windows
Il s’agit de raccourcis utiles dans toutes les applications, nécessaires pour gagner du temps.
a Edition
• Ctrl+a : tout sélectionner

• Ctrl+c, Ctrl+x, Ctrl+v : respectivement copier, couper et coller
• Ctrl+z, Ctrl+y : annuler et rétablir ou répéter • Ctrl+f : rechercher
b Sauvegarde
• Ctrl+s : sauvegarder
c Caractères spéciaux
• Ctrl+Maj+Espace : espace insécable, à placer devant une double ponctuation (correction automatique en Français)
• Ctrl+Entrée : retour à la ligne, dans le même paragraphe
d Navigation
Ctrl+touche de navigation : augmente l’effet de la touche. Par exemple : Ctrl+flèche droite va au mot suivant au lieu du caractère suivant. Appuyer sur Majuscule pour sélectionner.
• Ctrl+Suppr, Ctrl+?: supprime le mot suivant ou précédent
• Fin, Ctrl+Fin (respectivement ) : atteindre la fin (le début) de la ligne, du paragraphe.
• Double clic dans un mot : sélection du mot
• Triple clic : sélection du paragraphe
• Clic à gauche d’un paragraphe, dans la marge : sélection du paragraphe
2 Les commandes de Word
Pendant la frappe :
• Ctrl+i, Ctrl+g : italique, gras
• Ctrl+=, Ctrl+Maj+= : exposant, indice
• Maj+F3 : changement de casse (majuscules/minuscules/nom propre).
• Ctrl+Espace supprime toute surcharge dans le format de la sélection.
Les touches de fonction :

• F1 :aide (standard Windows)
• F7 : grammaire et orthographe
• F9 : mettre à jour les champs
III Champs
Les champs sont des objets gérés par Word qui possèdent un code, non affiché, et une valeur affichée, calculée sur demande ou automatiquement. Quelques exemples ont été vus plus haut : les renvois, les tables et la bibliographie par exemple sont des champs.
Les champs sont surlignés en gris en mode page si l’option Affichage/Champs avec Trame est fixée à Toujours (conseillé). Pour afficher leur code, utiliser le menu contextuel Basculer les codes de champs, pour forcer leur mise à jour, sélectionner tout le document (Ctrl+a) et utiliser le menu contextuel Mettre à jour les champs.
Quelques champs utiles sont présentés ici. Tous peuvent être insérés par le menu Insertion/Champ en choisissant le type de champ dans la liste déroulante puis le code dans le tableau.
1 Date
Utiliser le menu Insertion/Date et Heure… puis choisir la langue, le format d’affichage et cocher Mettre à jour automatiquement pour que la date soit actualisée automatiquement.
Outils de productivité
Plus d’options sont disponibles en utilisant le menu Insertion/Champ.
2 Utilisateur
Les coordonnées de l’utilisateur, au minimum nom et initiales, doivent être saisis dans les options. Les champs disponibles sont le nom de l’utilisateur, ses initiales et son adresse.
3 Résumé
Les propriétés du document, accessibles par le menu Fichier/Propriétés devraient être renseignées pour tout document. Pour forcer la saisie des propriétés au premier enregistrement, utiliser l’option Enregistrement/Demander les propriétés du document (conseillé).
Saisir les propriétés du document comme sur la figure.
Cocher la case Enregistrer l’image de l’aperçu permet de voir la première page du document dans l’explorateur de fichiers de Windows, au prix d’une taille de fichier un peu plus grande.
Les champs de résumé permettent d’insérer la valeur de ces champs dans le document, plutôt que de saisir plusieurs fois l’information au risque d’erreurs.
4 Formules
Le champ formule permet d’effectuer des calculs avec un choix important de fonctions (somme, moyenne,…) pouvant utiliser des cellules de tableaux ou des signets. On préférera en général utiliser un tableau Excel. Exemple : nombre de pages de ce document :58, nombre de mots : 12416, ce qui fait 214,07 mots par page. Deux signets (NbPages et NbMots) sont attribués aux nombres de pages et de mots (qui sont eux-mêmes le résultat des champs NumPages et NumWords) et le rapport est calculé par une formule : =NbMots/NbPages.
IV Orthographe, grammaire, langue, synonymes
Les outils de vérification d’orthographe et de grammaire se sont progressivement améliorés et sont maintenant très performants. Toutes les options sont dans Outils/Options…/Grammaire et Orthographe.
1 Vérification de l’orthographe et de la grammaire
Par défaut, la vérification de l’orthographe au cours de la frappe est active.
Dans un premier temps, des corrections automatiques sont apportées : majuscule en début de phrase, correction des fautes les plus courantes. Les corrections sont paramétrables dans le menu Outils/options de correction automatique… En plus de l’orthographe, la correction automatique gère maintenant les insertions automatiques (qui remplacent le glossaire des anciennes versions). Les formules tapées souvent peuvent être ajoutées à la liste des insertions automatiques : quand le début de la formule est saisi, une bulle propose l’insertion de la formule entière, qu’il suffit d’accepter par la touche Entrée. Le nom de l’utilisateur et les noms des mois de l’année par exemple sont des insertions automatiques par défaut.

Dans un deuxième temps, une vérification de l’orthographe et de la grammaire sont effectuées en tâche de fond. Les fautes d’orthographe, c'est-à-dire les mots absents des dictionnaires, sont soulignés en rouge. Les fautes de grammaire présumées sont soulignées en vert. Un clic droit sur le mot souligné propose une correction. Des dictionnaires personnels permettent d’enrichir le dictionnaire de base :
• Ouvrir le menu Outils/Options…/Grammaire et Orthographe/Dictionnaires personnels.
• Il est possible d’ajouter des dictionnaires personnels et de les activer selon les besoins. Il est conseillé de créer un dictionnaire personnel par langue pour éviter les confusions.
• Des dictionnaires complémentaires, ajoutant des termes techniques, sont fournis avec Office.
• Les dictionnaires personnels peuvent être modifiés : il s’agit de simples fichiers texte comprenant un mot par ligne, triés par ordre binaire (les majuscules sont distinguées des minuscules).
La vérification d’orthographe n’a de sens que dans une langue donnée. La langue est un attribut du style paragraphe mais Word détermine automatiquement la langue en fonction du texte, parfois
mal.
Les langues disponibles par défaut sont le Français et l’Anglais. Pour les outils de correction dans d’autres langues, un complément d’Office, les outils de vérifications linguistiques d’Office (Microsoft Proofing Tools) doivent être installés.
Enfin, une vérification systématique et détaillée de l’orthographe et de la grammaire peut être lancée manuellement (F7).
2 Synonymes
Un dictionnaire des synonymes est disponible pour chaque langue. Pour afficher les synonymes d’un mot, utiliser le menu contextuel Synonyme.
Outils de productivité
3 Traduction
A partir de Word 2002, des dictionnaires bilingues sont fournis. Utiliser le menu Outils/Langue/Traduction… Saisir le mot à traduire (ou la sélection en cours dans le texte), la langue d’origine et la langue cible, puis cliquer sur OK.
V Récupération
Un problème de fonctionnement de l’ordinateur et le document Word sur lequel on a travaillé pendant des heures (Fichier/Propriétés/Statistiques pour savoir combien) ne s’ouvre plus ou refuse de s’enregistrer. Quelques règles permettent de limiter les dégâts.
1 L’enregistrement automatique
L’enregistrement automatique du document est assuré par Word à une cadence fixée dans les options (Outils/Options…/Enregistrement, 10 minutes par défaut). Il ne s’agit pas d’une sauvegarde (le fichier n’est pas modifié) et cet automatisme ne dispense pas l’utilisateur de sauvegarder souvent son travail (Ctrl°+s). L’enregistrement automatique place une copie du fichier en cours dans le profil de l’utilisateur, dossier Application Data\Microsoft\Word sous une forme à peu près inutilisable directement.
Si une coupure de courant par exemple provoque un arrêt brutal de Word, sans avoir pu sauvegarder, il faut (impérativement avec les versions 2000 et antérieures) ouvrir Word à nouveau, à partir du menu démarrer (et pas en double cliquant sur un fichier). Les versions enregistrées sont affichées et il est possible de les sauvegarder sous un nouveau nom. Vérifier en détail le contenu du document, surtout s’il est indiqué comme réparé. Vérifier notamment le bon état des objets incorporés comme les équations, qui sont parfois transformées en images.
2 L’impossibilité d’enregistrer
Un document Word est un fichier très complexe qui contient non seulement le texte affiché mais aussi les modifications successives, qui permettent l’annulation. Il arrive qu’un fichier soit endommagé et nécessite des manœuvres de récupération.
Une des pannes les plus courantes fait apparaître un message indiquant que le fichier n’a pas pu être enregistré, peut-être parce que le disque est plein. Le problème est dû généralement à un objet défectueux dans le document qui devra être éliminé avant de pouvoir sauvegarder. La technique consiste alors à créer un nouveau document et à y recopier le contenu de l’ancien par parties :
• Créer un nouveau document (Ctrl+n)

• Couper la moitié de l’ancien document (Ctrl+x) et coller dans le nouveau document (Ctrl+v). Enregistrer le nouveau document (Ctrl+s). Si l’enregistrement fonctionne, répéter l’opération avec la moitié de ce qui reste de l’ancien document jusqu’à ce que l’enregistrement échoue.
• Si l’enregistrement échoue, l’objet défectueux a été copié. Annuler le collage (Ctrl+z) dans le nouveau document et la coupe dans l’ancien (Ctrl+z). Ne copier que la moitié du contenu défectueux. Rapidement, l’objet va être isolé. Il suffira alors de le supprimer puis de copier le reste de l’ancien document dans le nouveau.
Pour un document de grande taille, l’opération peut prendre du temps…
3 Le dépassement de capacité
Jusqu’à la version 2000 incluse, un nombre trop grand d’objets dans un documents (une centaine d’équations par exemple) générait des erreurs (mémoire insuffisante pour afficher l’objet) et l’impossibilité d’accéder à une partie de ces objets qui étaient perdus.
La solution consistait à créer un document maître contenant des sous documents, ce qui revient à créer plusieurs fichiers Word coordonnés. La technique est toujours disponible et est présentée dans l’aide (rechercher Document Maître). Elle n’est pas présentée ici parce que Word 2002 supporte des documents de très grande taille avec de très nombreux objets sans problème. C’est une raison suffisante pour ne pas utiliser les versions antérieures.
Chapitre VII Publier
Un document Word n’est pas une fin en soi. Il est difficilement diffusable tel quel pour plusieurs raisons :
• Malgré la position dominante de Microsoft, le format Word n’est pas devenu un format standard, et tout ordinateur n’est pas supposé pouvoir le lire
• Les fichiers Word 97 et suivants sont réputés compatibles mais Word 95 ne les lira pas.
• Si le fichier n’est pas très bien structuré, son apparence sera différente d’un ordinateur à l’autre.
• Les fichiers contiennent de nombreuses données nécessaires à leur modification, ils sont donc relativement lourds.
Les formats d’échange standard sont PDF (portable document format) et HTML. Word ne produit pas de documents PDF : il est donc nécessaire d’utiliser un logiciel tiers, comme Adobe Acrobat. En revanche, il est capable d’exporter un document directement au format HTML.
I Exporter en PDF avec Acrobat
Après l’installation d’Adobe Acrobat en version complète (à ne pas confondre avec Acrobat Reader ou Adobe Reader qui sont des versions gratuites, limitées à l’affichage des documents), une imprimante virtuelle nommée Adobe PDF est disponible. Toute application peut créer un fichier PDF si elle est capable d’imprimer. L’imprimante demande un nom de fichier de sortie et écrit le résultat de l’impression dans ce fichier.
Les applications Office disposent d’un assistant permettant de créer des fichiers PDF plus élaborés, à utiliser de préférence.
1 Paramétrer l’assistant
Adobe PDF
Utiliser le menu Adobe PDF/Modifier les options de conversion... Choisir le type de conversion dans la liste déroulante. La valeur par défaut est Standard, utilisable dans la majorité des cas. Les options détaillées sont disponibles en cliquant sur le bouton Options Avancées
Les modes de conversion diffèrent principalement par la résolution des images enregistrées. L’option standard réduit les images à 150 dpi, compressées en Jpeg à un niveau moyen. L’option Qualité supérieure fournit des images de 450dpi pour l’impression alors que l’option Taille de fichier minimum économise l’espace en n’incorporant pas les polices de caractères courantes dans le fichier, au risque d’un mauvais affichage si le client ne les possède pas. Enfin, la Qualité presse compresse moins les images. Comme les options sont affichées en Français, Anglais et Allemand, la liste déroulante propose 12 choix.
Choisir le type de conversion en fonction de l’usage du fichier. Pour une diffusion sur le web, la qualité Standard est suffisante, alors que la Qualité supérieure est nécessaire pour l’impression. Les imprimeurs bien équipés acceptent des fichiers PDF en Qualité presse pour fournir des impressions de meilleure qualité que par les méthodes traditionnelles (épreuves et films).
Si le fichier ne contient aucune image bitmap mais seulement des images vectorielles, les options de compression des images n’ont aucune conséquence. Dans le cas contraire, la taille du fichier final sera très différente : une seule photographie numérique a souvent une taille comparable à celle de l’ensemble du document sans images.

2 Lancer l’exportation
Utiliser le menu Adobe PDF/Convertir en Adobe PDF ou utiliser la barre d’outils correspondante. La conversion est effectuée par des macros Word, elle est donc lente et bloque le fonctionnement du logiciel pendant toute la conversion qui peut durer plusieurs minutes.
Le document PDF converti est affiché. La structure du document PDF conserve celle du document Word : les signets correspondent au plan, tous les liens hypertexte fonctionnent, les commentaires sont conservés. Afficher les signets et vérifier leur bonne organisation. Corriger éventuellement les caractères spéciaux mal convertis (les espaces insécables devant les ponctuations doubles dans les titres, le caractère €…) et vérifier leur bonne hiérarchie, calquée sur celle de Word (le niveau hiérarchique des paragraphes est utilisé, pas leur style). Une mauvaise organisation des signets indique une mauvaise structure du document Word, et les corrections doivent être faites dans Word, pas dans Acrobat.
II Exporter en HTML
Le menu Fichier/Enregistrer en tant que page web… disponible dans toutes les applications Office crée un petit site web à partir du document en cours
Le titre de la page principale est celui du document. Le nom de fichier peut être changé librement : respecter les standard internet en utilisant un nom de fichier sans accents ni caractères exotiques, et sans espace. Si le fichier est nommé , un dossier FormationWord_fichiers contenant tous les éléments nécessaires à l’affichage, comme les images, est créé automatiquement. Le fichier et le dossier doivent être déplacés ensemble, et toujours rester dans le même répertoire. Seul le fichier doit être l’objet de liens hypertexte à partir d’autres pages.
Une boîte de dialogue indique éventuellement les formatages qui seront perdus en HTML. Le résultat est convenable à condition de garder un certain nombre de contraintes à l’esprit :
• Un document Word est fait pour être imprimé, une page web pour être affichée. La longueur des documents Word est généralement très excessive pour le web. Il sera généralement préférable de reprendre le fichier obtenu pour le découper en pages plus courtes, avec un éditeur HTML.
• Les images habillées donnent des résultats assez aléatoires parce que la largeur de la page web n’est pas fixe. Utiliser des images paragraphe systématiquement.
• Word fabrique un code HTML assez bavard et peu conforme aux standards internet. Le code sera passable seulement si le document est parfaitement bien structuré.
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III Choisir
En conclusion, le format naturel de diffusion des documents Word est le PDF qui permet d’en donner une image exacte et stable. Les objectifs des deux formats sont les mêmes : fournir des documents imprimables de bonne qualité.
Le format HTML a des objectifs très différents et l’exportation de documents Word en HTML est assez peu convaincante. Word peut également éditer directement des documents au format HTML, mais là encore avec des performances limitées et la création d’un code peu lisible. Il est préférable d’utiliser un vrai éditeur HTML comme DreamWeaver pour créer des pages web, et concevoir dès le début les documents pour l’un ou l’autre usage : papier ou web, Word ou Dreamweaver.
Conclusion
Word est un logiciel complexe permettant de travailler de façons très différentes : sans utiliser ses possibilités de structuration des documents, par formatages successifs ou bien de façon très rigoureuse en séparant très nettement le contenu du format.
Les avantages de la méthode rigoureuse sont très nombreux : les documents bien structurés sont plus clairs, plus facile à modifier, moins lourds et plus robustes. Seules les documents bien structurés donnent de bons résultats à l’exportation aux formats PDF ou HTML.
Les nombreuses possibilités d’automatisation permettent de gagner énormément de temps : après un minimum de pratique et avec une certaine discipline, un document long peut être créé par saisie au kilomètre à partir d’un modèle et ne nécessiter que quelques minutes pour sa mise en page complète.
Index
A
Acrobat Reader .. 51
Adobe Reader .Voir Acrobat Reader
Affichage .. 45

B
Barre d’outils .. 45
Bibliographie .. 30 Bitmap .Voir Image Bitmap bmp .. 25 Bordure .. 14, 18
C
Cadre 27 Césure . 10 Champs .. 46
Collaboration .. 41 Commentaire 41 Comparaison 41 Contraste 28 Corps de texte . 10, 11 Couleur transparente 28
D
Date .. 46
Demander la mise à jour du style
(option) .. 12 Dictionnaire . 48 dpi . 25 DreamWeaver . 53
E
Encadré .. 26, 27
EndNote . 30 Champ .. 38
Format des références .. 35
Style .. 34
Enregistrement automatique . 49
Entête .. 18 Equation . 19, 29 Etiquette . 30
Excel 23

Explorateur de document .. 11, 45
F
Figure .7, 13, 19, 20, 21 Formule ..47
Fusion ..41
G
gif ..25 Grammaire .48
H
Habillage 26 Hiérarchie ..10 HTML ..51
I
Image 24 Compression ..28
Paragraphe ..26
Qualité ..28
Taille .26 Image bitmap 24 Image raster ..25 image vectorielle 24
Incorporer ..23 Index .22
J
Jpeg ..25, 28, 51 jpg .. Voir Jpeg
L
Langue .48

Légende ..19 Liaison .23 Luminosité .28
M
Marge ..17 Marques ..45
MathType ..29 Métafichier amélioré .24 Mode point 24 Modèle 15 Modifications .. 41
N
Normal 11 15 Note .. 20 Numérotation .. 19, 20
Numérotation des lignes . 18
O
Orphelines . 10 Orthographe . 48
P
Paragraphe
Alignement 10 Alinéa .. 10 Enchaînement .. 10
Espacement 10
Retrait .. 10 PDF .. 51
Personnaliser 29 Photos .. 25 Pied de page . 18 Pivoter . 28
Plan .. 10
Points de suite . 21
Police . 9 Animation . 9 Echelle 9 Empattement 9 Espacement .. 9 proportionnelle 9 Propriétés .. 47

R
Raccourcis clavier . 45 Rapproché . 26 Redimensionner . 25 Référence .. 31
Reliure . 17
Renvoi . 20
Résolution . 28
Résumé 47
Rogner . 28
Création de documents scientifiques avec Word |
S
Saut de page .18 Saut de section .18
Section .17
Signet .. 19, 20
Solidaire .10
Style ..7, 9, 10, 11, 12, 13, 19, 21, 34, 45
Caractère .13 Créer .12 Enchaînement 13 Héritage 13 Liste ..14
Mise à jour automatique ..12
Modifier ..11 Organiser .15 Prédéfini ..11 Redéfinition à partir du texte
..12 surchargé .13

Tableau .14
Texte Voir Style:Caractère
Titres .11 Surcharge 13, 46 Synonyme ..48
T
Table .21 Table des matières .20 Tabulation ..10 Te? .29
tiff ..25
Traduction ..49
U
Utilisateur ..47
V
Versions .42 Veuves .10
Z
Zone de texte 27
58