Manuel d’utilisation de LINUX

Petit Manuel d’utilisation de LINUX
Licence et Master de Mathématiques Université Paris-Sud
Frédéric Pascal version 04.2 : septembre 2004
Ce document est destiné aux étudiants de Licence et Master 1ère et 2ème année de mathématiques de l’Université Paris-Sud. Les salles 28, 33, Grand Amphi du bâtiment 425 et les salles du bâtiment 440-442 sont équipées d’ordinateurs dont le système d’exploitation est LINUX, une variante d’UNIX. Ce document est accessible en ligne en utilisant le navigateur mozilla sous l’URL
Cen’estpasuncoursd’Unix,ils’agitd’undocumentoùl’utilisateurd’undesordinateursdu départementd’enseignementdemathématiquestrouveralesprincipalescommandesdontila besoin.L’usage du manuel obtenu avec la commande man ou xman est fortement conseillé.
Table des matières
LINUX est un système d’exploitation multi-tâches et multi-utilisateurs qui travaille en temps partagé interactif. Rappelons qu’un système d’exploitation est un ensemble de logiciels qui permet d’utiliser les ressources d’une machine. Il supervise l’interaction entre le système informatique et un utilisateur de ce système.
4 Important : LINUX fait la différence entre MAJUSCULES et minuscules.
En fonctionnement optimal, l’ordinateur présente une interface graphique où apparaît le prompt peXX login : en salle 28, pcXX login : en salle GA, paXX login : en salle 33, pgXX login : au 440 (XX étant le numéro de l’ordinateur).
4 Important : un écran noir ne signifie pas que l’ordinateur est éteint. Tapez d’abord la touche Ctrl pour réactiver l’écran (et s’il y a lieu, allumez l’écran); les autres touches ont l’inconvénient d’introduire un caractère dans le prompt du login.
Entrez au clavier votre login c’est-à-dire votre identificateur (communiqué par votre professeur) suivi de la touche ’retour chariot’ ou ’return’ ou ’entrée’ qui valide toutes expressions entrées au clavier.
Au prompt password : entrez votre mot de passe composé au minimum de 5 caractères, combinaison de lettres majuscules, minuscules, chiffres et caractères $, #, &,!, =, +. Lors de la première séance, votre mot de passe DOIT ETRE OBLIGATOIREMENT modifié et DOIT rester confidentiel. Il garantit l’utilisation de votre compte et sa sécurité. En cas d’utilisation frauduleuse de votre compte, vous serez tenu pour responsable. Pour cela, utilisez la commande yppasswd. Signalez tout problème à vos professeurs.
Si votre password est validé, une interface graphique dite X-window est lancée.
4 Remarque : Si vous avez dépassé le quota de fichiers et d’espace mémoire qui vous est alloué (exemple : présence d’un fichier core ou fichiers temporaires liés à l’utilisation d’internet), après validation correcte de votre mot de passe, l’interface graphique ne pourra pas être lancée et vous serez aussitôt déconnecté.
L’interface graphique par défaut est composée de :
– 4 écrans,
– 2 fenêtres dites terminaux X (xterm) avec chacune un SHELL qui est l’interpréteur des commandes (c’est comme si vous aviez 2 ordinateurs devant vous),
– une barre de boutons (kill, mozilla, tkdesk, xterm, office, MAPLE V-4, MAPLE V-5, MATLAB 5, MATLAB 6, gestionnaire d’écran), – une barre d’icônes (en bas de l’écran).
4 Remarque : la touche F12 change les plans des fenêtres.
4 Important : le bouton kill (pour tuer des fenêtres) ne doit être utilisé qu’en cas d’absolu nécessité.
Elle présente 3 boutons : ils ont chacun leur utilité.
– Exemple 1 : pour recopier un texte d’une fenêtre à une autre, cliquez avec le bouton gauche le début du texte, avec le bouton de droite la fin du texte à recopier, positionnez la souris et cliquez avec le bouton central.
– Exemple 2 : cliquez sur le fond avec le bouton de gauche, vous obtenez une liste d’utilitaires; cliquez sur le fond avec le bouton central vous obtenez une liste de commandes gérant les fenêtres; cliquez avec le bouton de droite vous obtenez la liste de vos fenêtres actives.
– Exemple 3 : cliquez le bouton de gauche sur le bord et/ou le coin d’une fenêtre, vous obtenez une liste d’utilitaires permettant de déplacer, de re-dimensionner, de mettre sous forme d’icône, la fenêtre.
– Exemple 4 : chaque fenêtre possède 3 petits symboles en haut à droite. Celui avec un “x” permet en le cliquant de “tuer” la fenêtre (à éviter). Celui avec un carré permet d’ajuster la fenêtre à la taille maximale de l’écran. Pour réobtenir la taille initiale, recliquez sur ce bouton. Celui avec un _ met la fenêtre sous forme d’icône.
– Exemple 5 : cliquer sur l’icône d’une fenêtre permet de la mettre en premier plan.
Pour sortir de l’interface graphique : cliquez avec le bouton de gauche sur le fond de l’écran
“exit Fvwmrc95” ou tapez en même temps les touches ’ctrl’, ’alt’, ’<–’ Pour sortir d’un SHELL, tapez logout ou exit.
4 Important : NE JAMAIS ETEINDRE UN ORDINATEUR SOUS LINUX.
C’est l’entité regroupant les fichiers mémorisés sur l’ensemble des disques qui outre les fichiers contient un ensemble de données techniques permettant de classer et de retrouver ces fichiers. Pour l’utilisateur, la localisation physique des fichiers est entièrement cachée.
• Aucune structure intérieure n’est imposée.
• L’expansion des fichiers est dynamique.
• Répertoires et fichiers forment une structure hiérarchique dont la racine a pour nom “/”.
• Il existe des moyens de sécurité d’accès aux fichiers.
• Le nom des fichiers est composé de lettres, de chiffres et des caractères ., - et _ .
• Les fichiers ordinaires contenant des données (ascii ou binaires),
• Les fichiers spéciaux qui désignent des interfaces et qui sont utilisés par le système,
• Les fichiers répertoires, ou catalogues ou directories qui contiennent des fichiers ordinaires, spéciaux ou des répertoires.
Pour accéder à un fichier particulier, outre son nom, il faut indiquer l’ensemble du chemin d’accès (pathname) à partir de la racine /
Par exemple /home/lma-04/etudiant1/dir1/fichier1 est le chemin complet du fichier fichier1 qui se trouve dans le répertoire dir1 lui-même dans le répertoire etudiant1
Il serait pénible de taper à chaque fois l’ensemble du chemin (full pathname), il existe la notion de répertoire courant ou de travail (current directory). Les références aux fichiers se font alors par rapport à la position de ce répertoire (on n’utilise plus dans ce cas en début de chemin le symbole /), l’accès complet restant bien sûr valable.
Unix maintient la trace du répertoire d’accueil de chaque utilisateur (home directory). Tout utilisateur se trouve dans son home directory lorsqu’il se connecte : pour l’utilisateur etudiant1 de la licence “lma” (son répertoire d’accueil étant /home/lma-04/étudiant1) dir1/fichier1 est alors identique à /home/lma-04/etudiant1/dir1/fichier1.
4 Remarque : ? est un raccourci pour le répertoire d’accueil. Ainsi l’étudiant1 peut accéder à son fichier en tapant ?/dir1/fichier1, indépendamment du répertoire où il se trouve.
Lors de la création d’un répertoire 2 répertoires sont automatiquement créés :
• de nom “.” : c’est le répertoire lui-même
• de nom “ ..” : c’est le répertoire parent.
Le deuxième répertoire permet de remonter dans la structure hiérarchique.
Il y a 3 types d’utilisateurs (user, group, other) et 3 types de permissions :
• pour les fichiers
– r (read) : possibilité de lecture i.e lister ou recopier
– w (write) : possibilité d’écriture i.e. modifier ou détruire
– x (execute) : possibilité d’exécution
• pour les répertoires (sous réserve de permission sur les fichiers)
– r : possibilité de consulter la liste des fichiers contenus dans ce répertoire
– w : possibilité de créer ou détruire des fichiers dans ce répertoire – x : possibilité de recherche dans ce répertoire.
Les autorisations peuvent être affichées (ls -al), modifiées (chmod)
/home/doc/ | Répertoire accessible des professeurs |
/home/agreg-04/ | Répertoire des agrégatifs |
/home/capes-04/ | Répertoire des étudiants en prépa capes |
/home/lma-04/ | Répertoire des licences Mathématiques et Applications |
/home/lmf-04/ | Répertoire des licences Mathématiques Fondamentales |
/home/mai-04/ | Répertoire des maitrises Mathématiques |
Chaque utilisateur est libre d’utiliser et gérer son compte comme il l’entend, cependant voici quelques conseils qu’il serait bon de suivre!
– Créez des répertoires avec des noms significatifs mais pas trop longs (6 caractères est une taille plus que raisonnable); ainsi que des répertoires dans les répertoires. En effet, il n’y a rien de pire qu’un “home directory” avec TOUS ses fichiers : difficulté à les retrouver et risque d’écrasement
– N’effacez pas les fichiers commençant par . dans votre répertoire d’accueil, ils configurent votre environnement.
– Donnez des noms significatifs à vos fichiers en évitant les “td3-4-I-a”.
– Respectez les noms des extensions (, , fichier.m, , ) – Effacez les fichiers inutiles : core, fichiers? et fichiers# (backups de l’éditeur emacs),
– Compressez les gros fichiers à l’aide de gzip ou bzip2.
Le processus ou tâche est une partie ou la totalité d’un programme en cours d’exécution. Vous pouvez lister l’ensemble des processus de l’ordinateur, l’ensemble des processus que vous avez lancés ou encore les processus du shell. Vous pouvez tuer vos processus.
La syntaxe d’une commande dépend du SHELL. Elle est formée d’un nom de processus suivi éventuellement d’options, d’une entrée, d’une sortie et d’un fichier erreur. Un BLANC (ou ESPACE) les sépare. Une commande prend de façon standard ses données au clavier et transmet ses résultats (sortie et/ou erreurs) vers l’écran.
Toute commande pour être prise en compte par le système doit être suivie de retour chariot, entrée ou return. Tant que l’utilisateur n’a pas tapé ce retour chariot, la commande en cours peut être corrigée avec <backspace> ou <??>.
4 Important :
Ctrl-c (touches Ctrl et c) interrompt toute tâche et commande en cours
Ctrl-s arrête le défilement sur l’écran Ctrl-q relance le défilement à l’écran
Les paragraphes 11, 12, 13 dépendent du SHELL. Nous y traitons uniquement le BASHSHELL.
On peut prendre pour entrée d’une commande les données d’un fichier : commande <
On peut réorienter les sorties vers un fichier :
• en écrasant le fichier : commande >
• à la suite du fichier : commande >>
• ou vers les entrées d’un autre processus (pipe ou tube) : commande1 | commande2
alias nom_alias=’commande’ nom_alias exécute ’commande’ alias liste les alias
unalias nom_alias supprime la définition de l’alias
touche ? remonte dans l’historique des dernières commandes lancées
!n répétition de la commande numéro n
!! répétition de la dernière commande
!caractères répétition de la dernière commande commençant par caractères history n liste les n dernières commandes (par défaut n=50)
Tapez les premières lettres d’un fichier puis la touche de Tabulation <Tab>. Le mot est complété jusqu’à la prochaine ambiguïté. Retapez alors des lettres et ainsi de suite.
echo [paramètres] | affiche paramètres |
date | donne la date |
who am | donne l’identificateur de l’utilisateur |
who | donne la liste des utilisateurs, avec leur console et date de login |
man nom_commande | visualise le manuel de la commande (TAPEZ q pour sortir de man) |
xman | manuel sous Xwindow |
ps | donne la liste des processus attachés au terminal |
ps u | donne la liste de tous les processus attachés à l’utilisateur user |
ps aux | donne la liste de tous les processus de l’ordinateur |
mount | liste les accès aux fichiers du serveur (si ordinateurs montés en réseau) |
commande & | ? met en arrière plan la tâche. Le prompt réapparait. Le shell attend de nouvelles instructions. Le système donne alors un numéro d’identification de la tâche : n?job. Ce numéro peut être obtenu avec la commande ps. |
jobs kill n?job killall nom_du_job Ctrl-z % bg % n?job ou % n?job & | ? liste l’ensemble des tâches avec leur numéro ? tue la tâche n?job ? tue la tâche de nom nom_du_job ? suspend une tâche interactive ie en premier plan ? réactive la tâche en premier plan ? réactive la tâche n?job en arrière plan (le prompt réapparaît) |
commande1; commande2 ? exécute commande2 après commande1 quel que soit le résultat commande1 && commande2 ? exécute commande2 ssi la commande1 s’est bien terminée
Remarques sur les noms génériques des fichiers :
* remplace une chaîne ou un nombre quelconque de caractères
? remplace n’importe quel caractère
pwd | affiche le répertoire courant i.e. donne le chemin complet |
cd répertoire | change le répertoire courant |
cd ou cd ? ls [opts][[fichiers][rép]] | retour au répertoire de l’utilisateur (home directory) liste le contenu d’un répertoire |
ls -a | tous les fichiers y compris ceux commençant par . |
ls -l | affiche toutes les informations techniques concernant les fichiers : type, autorisations, liens, propriétaire, groupe, taille, date, nom |
ll | alias de ls -al |
mkdir répertoire[s] | crée un ou des répertoires (eq. md) |
rmdir répertoire[s] | détruit un ou des répertoires s’ils sont vides (eq. rd) |
cat fch1 fch2 >fch3 | concaténation des fichiers fch1 et fch2 dans fch3 |
cp fichier newfichier | copie fichier dans newfichier |
cp fichier[s] répertoire | copie fichier[s] dans le répertoire |
mv fichier1 fichier2 | renomme un fichier |
mv fichier[s] répertoire | déplace un/des fichiers |
4 Important : mvécrasedefaçonirréversiblelesfichierslecaséchéant rm fichier[s] détruit un/des fichiers
rm -i demande une validation avant destruction
4 Important : ladestructionestirréversible
cat fichier[s] affiche un fichier
more fichier affiche un fichier long, page par page (tapez q pour reprendre la main)
du fournit la place occupée par la hiérarchie du répertoire courant df -k fournit la place libre quota -v donne les quotas
chmod change les permissions d’accès
diff fichier1 fichier2 compare les contenus de 2 fichiers
grep caractère[s] fichier[s] localise la chaîne de caractère[s] dans le[s] fichier[s]
(en présence de blanc : utilisez ’ ’)
find répertoire[s] -name fichier[s] -print recherche de fichiers
dans l’arborescence
ln -s source destination crée un autre chemin d’accès à la source (lien)
4 Important : iln’yapasduplicationdufichieretrm destinationsupprimelelien
tar ou gtar opérations fichier archivage de fichiers
gzip fichier comprime le fichier ? gunzip opération inverse bzip2 fichier comprime le fichier ? fichier.bz2 bunzip2 fichier.bz2 opération inverse
4 Remarque : bzip2estplusefficacequegzip
lpr fichier impression sur l’imprimante par défaut de fichier (postscript ou ascii) lpq liste les fichiers en impression sur l’imprimante par défaut lprm n?impr supprime l’impression n?impr
4 Remarque : Lescommandesassociéesàl’imprimantedelapetitesalleduGAsontlpr4, lpq4,lprm4.
4 Très Important : sivotrefichiernes’imprimepas,assurez-vousqu’ilnebloquepasla queuedel’impressionàl’aidedelpqetarrêtezsonimpressionaveclprm,seullelanceurde lacommanded’impressionpeutlefaire!Demanièregénérale,nerelancezpasplusieursfois unecommanded’impressionquinesemblepasfonctionner!
Dans un terminal xterm, la commande mountcd permet de reconnaître la présence du cdrom. Le répertoire du cdrom est alors /cdrom. Pour retirer le cdrom, tapez la commande umountcd
4 Très Important : n’oubliezpasumountcd
Voici 3 méthodes pour sauvegarder sur disquette. Cela dépend de l’usage de cette sauvegarde.
Les commandes mtools (voir le manuel) gérent le transfert sur les disquettes.
format a: | formatte une disquette HD au format DOS |
mdir a: | liste le contenu de la disquette a : |
mdel a:fichier | efface fichier dans la disquette |
mmd a:repertoire | crée répertoire dans la disquette |
mrd a:repertoire | supprime répertoire dans la disquette |
mcd a:répertoire | change de répertoire |
mcopy -tnv fichier1 a: | copie fichier1 (de type ascii) dans la disquette a: |
mcopy -tnv fichier1 a:fichier2 | copie fichier1 dans a:fichier2 |
mcopy -tnv a:fichier1 fichier2 | copie a:fichier1 dans fichier2 |
mcopy -tnv a:fichier1 . | copie a:fichier1 dans le répertoire courant |
mcopy -tnv a:fichier1 rep | copie a:fichier1 dans le répertoire rep |
4 Important : Silamachinenereconnaîtpaslahiérarchiedesrépertoiresdevotredisquette, tapez mcd a:/ pourvousreplacezsurlaracine.
4 Important : L’option-tNEdoitPASêtreutiliséepourdesfichiersbinaires.
Placez-vous en haut de la hiérarchie à sauvegarder.
tar cvfz rep_ou_fich_a_sauver pourcréerunfichieruniquedesauvegarde. mcopy -nv a: poursauvegarderunfichierdansladisquette. mcopy -nv a : . pourlerécupererdanssonrépertoirecourant. tar xvfz pourrestaurerlahiérarchieoulesfichiers.
4 Important : NEPASCONFONDREcETx
4 Remarque :Compressionbz2: tar cvfj nom_fich.tbz2 rep_fich_a_sauver et tar xvfj nom_fich.tbz2
Placez-vous en haut de la hiérarchie à sauvegarder.
zip -r rep_ou_fich_a_sauver pourcréerunfichieruniquedesauvegarde.
mcopy -nv a: poursauvegardercefichierdansladisquette. mcopy -nv a : . pourlerécupererdanssonrépertoirecourant. unzip pourrestaurerlahiérarchieoulesfichiers.
vi nom_du_fichier_a_editer
vi est un éditeur que l’on trouve par défaut sur l’ensemble des systèmes UNIX. Il s’agit d’un éditeur pleine page qui travaille sur une copie du fichier stockée dans un buffer (mémoire tampon). On peut donc faire des modifications et ne pas les sauvegarder. Les trois modes de fonctionnement sont :
• mode commande (c’est le mode par défaut) : tout caractère est traité comme une commande,
• mode insertion : tout caractère est traité comme du texte, pour revenir au mode commande tapez <ESC>
• mode “dernière ligne” : tapez en mode commande :
Il est possible de paramètrer vi avec le fichier .exrc . Cet éditeur n’est pas très convivial (surtout si l’on possède une interface graphique), voici les commandes pour en sortir :
:w sauvegarde :q quitte
:q! quitte sans sauvegarde :wq sauvegarde et quitte
emacs nom_du_fichier_a_editer
emacs est un éditeur pleine page extensible, qui a de nombreuses facilités interactives, qui possède une barre de menus et qui est toujours en mode insertion. Il existe un grand frère encore plus convivial : xemacs
Notations :
\C-x ==> Touches Ctrl et x
\C-x s ==> Touches Ctrl et x puis touche s
\M-x ==> Touches controle caracter (i.e. Alt) et x
Aide :
\C-h t == tuteur
\C-h b == liste des macros ou commandes clés
\C-h k == description d’une macro
\C-h a == apropos : aide à trouver une commande en donnant ses fonctionnalités
\C-h \C-h == aide de l’aide
\M-x == recherche de commande
Sauvegarde et Exit :
\C-x s == sauvegarde tous les buffers
\C-x \C-s == sauvegarde le buffer courant
\C-x \C-w == écriture dans un fichier
\C-x \C-c == sauvegarde puis sortie Déplacement :
\C-v \M-v \C-m Multi-fenêtrage : | == descend d’une page == remonte d’une page == retour chariot |
\C-x 2 \C-x 3 \C-x 0 ou \C-x 1 \C-x o | == 2 fenêtres horizontales == 2 fenêtres verticales == revient à 1 fenêtre == change de fenêtre |
\C-p \C-b \C-f \C-n ou ? ? ? ?
Buffers :
\C-x \C-b == liste les buffers ou mémoires tampons
\C-x b == change de buffer ou mémoire tampon
Undo :
\C-_ ou \C-u == annule l’effet des commandes précédentes Divers :
\C-a \C-e \C-k \C-d erase | == début de ligne == fin de ligne == efface la ligne == efface un caractère == efface le caractère précédant |
\C-g \C-@ \C-espace \C-w \C-y \C-l \C-s?ou \C-r \C- \M % \C-x ( \C-x ) \C-x<e \M-> \M-? \M\C-x i \C-x \C-f<tab> touche | == stoppe toutes commandes == marque le début d’une région == marque la fin d’une région == détruit une région == copie == va à la ligne == cherche en avant ou cherche en arrière == remplace == interroge et remplace == début d’une macro == fin d’une macro == rappelle la dernière macro == début du fichier == fin du fichier == efface l’indentation == insére un fichier == charge un fichier == indente |
HOME | indique le home directory ou répertoire d’accueil. |
PATH | spécifie l’ensemble des chemins d’accès. Le système cherche successivement dans ces répertoires s’il trouve la commande. |
TERM | indique le type de terminal. |
LOGNAME spécifie l’identification de l’utilisateur.
DISPLAY spécifie le serveur X sur lequel sont lancés les fenêtres graphiques.
set ? liste les variables en Bash-Shell
export nom_variable=valeur ? configure la variable nom_variable
Mozilla est un logiciel (navigateur ou fureteur) qui permet d’entrer et de “surfer” sur le réseau Internet. Sur les ordinateurs des salles 28, 33, GA et bât. 440 vous pouvez ouvrir un fichier du disque dur (pour lequel vous avez l’autorisation de lecture) ou consulter un site du monde entier après avoir configuré le navigateur (voir section Configuration de Mozilla). Il s’agit d’un logiciel qui fonctionne sur le mode client-serveur. Lorsque vous saisissez une adresse d’un site ou fichier, le navigateur rapatrie le texte, l’image, etc sur votre compte.
Une page www est écrite avec des langages adaptés (ce ne sont pas des langages de programmation). Citons par exemple le HTML : HyperText Markup Language qui est interpreté par tous les navigateurs de tous les ordinateurs de la même façon. Ce langage indique au navigateur à quoi doit ressembler la page sur l’écran (fontes, couleurs, images ) mais il rend aussi le texte actif en présentant des liens hypertextes qui sont soit des liens vers une autre partie de la page, soit des liens vers d’autres pages du même site, soit des adresses d’autres sites.
Pour lancer Mozilla, au choix :
– cliquez UNE SEULE FOIS (soyez patient!) sur l’icône Mozilla. Il s’agit d’un logiciel qui met en œuvre d’énormes ressources.
– lancez en tâche de fond : mozilla & (voir paragraphe 16).
La fenêtre Mozilla contient :
– Une barre de menu
– Une barre d’icône : back, forward, reload
– Une barre de localisation qui indique l’adresse de la page courante
– Une barre de boutons
– La zone principale affichant la page
– Une barre d’état : faites en sorte de la voir. Elle donne de précieuses indications Quelques conseils :
Comment saisir une adresse d’un site ou d’un fichier :
– En cliquant sur le rectangle de localisation Location et en tapant l’adresse et en précisant s’il s’agit d’un fichier file: ou d’une adresse avec le protocole http:// (HyperText Transfert Protocol) ou https://
– En cliquant dans le menu File, le signet Open Web Location ou Open File
– En cliquant une adresse dans le Bookmark
Comment modifier sa Home Page ou Page d’acueil :
C’est la page automatiquement chargée par le navigateur. Cliquez dans le menu Edit le signet Préférences, puis la catégorie navigator : modifier alors l’adresse de localisation de la Home Page.
Enregistrer une adresse très souvent visitée dans le carnet d’adresse :
Cliquez le menu Bookmark this page sur la page avec le bouton de droite. On peut éditer son carnet d’adresse (cliquez edit bookmark dans le bouton bookmarks) pour y mettre des répertoires, ranger les adresses, les supprimer
Comment sauvegarder une page sur son disque :
En cliquant dans le menu File, le signet Save As.
4 Important : AttentionauxviolationsdesdroitsduCopyright.
Comment créer une page Web :
Mozilla est pourvu d’un éditeur HTML. Cliquez pour cela dans le menu File, le signet New puis Composer Page.
1) Dans le menu Edit, choisir Preferences, élargir la catégorie Advanced, puis sélectionner la sous-section Proxies.
Marquer le “radio-bouton” Manual Proxy configuration, puis remplir le champ HTPP Proxy avec “” et le champ Port avec “8080”.
Cliquer les boutons OK jusqu’à sortir du menu Preferences.
2) Dans le menu Edit, choisir Preferences, élargir la catégorie Advanced (en cliquant sur le symbole +) puis sélectionner la sous-section cache. Mettre 0 dans le champ Disk Cache. Cela limitera le stockage des fichiers temporaires.
Si USERNAME représente votre login (identificateur), votre adresse électronique est la suivante :
Pour gérer votre courrier (reception, envoi, ), vous avez les possibilités suivantes :
Ouvrez l’URL (4 Attention il y a un “s” comme secure à https.)
Répondez éventuellement aux questions par l’affirmative, indiquez votre login (nom de connexion), votre mot de passe et choisissez le serveur enseignement 2nd cycle.
4 Important : cecipermetégalementdegérersoncourrieldel’extérieurdel’université.
Possède une interface conviviale. Dans un terminal X, lancez tkrat &
Maple est un système de calcul formel qui permet de faire des calculs scientifiques en utilisant des représentations symboliques d’objets mathématiques. Il peut faire des calculs numériques, possède des outils graphiques puissants et est doté d’un langage de programmation.
Pour lancer une session Maple, au choix :
– cliquez UNE SEULE FOIS (soyez patient!) sur l’icône Maple. Le répertoire d’accueil est alors le home-directory : voir paragraphe 8.3.
– lancez en tâche de fond : xmaple & (voir paragraphe 16). Le répertoire d’accueil est alors le répertoire courant.
La fenêtre Maple contient :
– 1 barre de menus déroulants (File, Edit, View, .)
– 1 barre d’outils
– 1 barre de contexte
– 1 sous fenêtre contenant une ou des feuilles de travail
– 1 ligne d’information Quelques conseils :
• Pour sortir de maple, cliquez Exit dans le menu File.
• Les feuilles de travail sont sauvegardées sous un nom suivi de l’extension .mws .
4 Important : NE PAS IMPRIMER UN FICHIER DONT L’EXTENSION EST .MWS : ils sont illisibles.
• Pour imprimer une feuille de travail, cliquez Print dans le menu File, on a alors 2 possibilités :
– impression immédiate : choisissez l’imprimante (n’oubliez pas de contrôler la queue d’impression), et cliquez print
– sauvegarde d’un fichier postscript qui portera le même nom que la feuille de travail avec l’extension .ps et que l’on peut éventuellement consulter avec la commande gv
• 4 Important : certainscalculspeuventêtretrèslongs,leboutonStoppermetd’interrompre lecalcul:attentioncelapeutprendreplusieursminutes.
• 4 Important : faites des SAUVEGARDES régulièrement : on n’est jamais à l’abri d’un bogue Maple, système ou de programmation : les calculs symboliques récursifs ont vite fait de remplir la pile!!!
• 4 Important : lorque Maple s’interrompt de façon inappropriée, il y a création d’un ENORME fichier core; N’OUBLIEZ PAS DE L’EFFACER.
• Commencez toujours vos feuilles de travail par restart;
• Exécutez séquentiellement les instructions en évitant les allers-retours dans la feuille avec la souris.
• Après une lecture d’un , REEXECUTEZ l’ensemble des instructions.
• Utilisez l’aide en ligne et plus particulièrement le menu search topic
Matlab est un logiciel de calcul numérique. Il est utilisable comme une calculette, dispose d’un grand nombre de fonctions, d’un langage de programmation et d’outils graphiques. Dans matlab, TOUT est matrice. Il n’y a pas de déclarations de type et l’allocation est dynamique. Pour lancer une session Matlab au choix :
– cliquez UNE SEULE FOIS (soyez patient!) sur l’icone Matlab. Le répertoire d’accueil est alors le home-directory : voir paragraphe 8.3. Utilisez la commande cd pour changer.
– lancez en tâche de fond : matlab & (voir paragraphe 16). Le répertoire d’accueil est alors le répertoire courant.
Quelques conseils :
• Les fichiers de commande matlab ont pour extension .m et ils peuvent être imprimés.
• Pour sortir de Matlab, tapez exit.
• Il existe une introduction et une démonstration, tapez intro ou demo.
• Commencez toujours vos feuilles de travail par clear all
• Pour imprimer une fenêtre graphique, sauvegardez-la dans un fichier de type postscript avec l’extension .ps et que l’on peut éventuellement consulter avec la commande ghostview
La commande gv permet de visualiser les fichiers postscripts. Les commandes gv et acroread permettent de visualiser les fichiers pdf.
Il s’agit d’une suite bureautique permettant d’éditer (de façon assez satisfaisante car tous les fichiers ne sont pas “importables”) des fichiers doc, xls, rtf, ppt. Pour lancer une session, cliquez sur l’icone Office ou lancez en tâche de fond : soffice & (voir paragraphe 16).
4 Remarque : Le premier lancement d’Office réalise une installation. Cochez “j’accepte les termes du contrat”. Ne saisissez aucune donnée. Choisissez l’installation de station de travail. Ne changez pas le répertoire proposé par défaut. Répondez OK au message concernant la base de données Adabas. Enfin il est inutile de s’enregistrer comme utilisateur d’Office.
C’est un sous système de TEX qui permet de produire des textes de qualité et plus particulièrement des textes mathématiques. Les étapes de l’édition d’un texte en LATEX sont :
1. Edition d’un fichier écrit en LATEX
2. Compilation du fichier avec la commande latex nom
3. Si aucune erreur, visualisation du fichier avec xdvi nom
4. Transformation du fichier en fichier postscript : dvips -f nom > Voici un exemple de fichier LATEX
\documentclass[a4paper,12pt]{article} % Ca sera un article
\usepackage[]{graphics} % Utilisation d’un package
\usepackage[french]{babel}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage{amsmath}
\usepackage{amsfonts}
\usepackage{amssymb}
\usepackage{times}
\title{ Petit Manuel de \LaTeX} \author{ Quelqu’un}
\begin{document} % OBLIGATOIRE
\maketitle
{\bf Tous ce que vous avez toujours voulu savoir sur \LaTeX sans jamais avoir os\’e le demander} est sur le site~: \\ {\tt }
\end{document} % OBLIGATOIRE
Il s’agit d’un éditeur “avancé” et graphique de LATEX où vous voyez ce que vous obtiendrez (WYSIWYG). Les menus sont nombreux. La commande est lyx.