Cours technicien electricite : analyse de circuits a courant alternatif
Cours technicien électricité : analyse de circuits à courant alternatif
PRODUCTION D’UNE ONDE SINUSOÏDALE
1.1. Induction électromagnétique
Le phénomène de l’induction électromagnétique est à la base du fonctionnement d’un grand nombre d’appareils électrique parmi lesquels on peut citer comme les plus importants : les transformateurs et les moteurs à courant alternatif. Ce phénomène fut découvert par Michel Faraday en 1831.
La loi de l’induction électromagnétique énonce que :
- Si le flux magnétique varié avec le temps à l’intérieur d’une spire (voire circuit électrique) une tension appelée force électromotrice est induite entre ses bornes.
- La valeur de cette tension induite est proportionnelle au taux de variation du flux.
On obtient l’équation suivante :
E = | ∆ Φ | , où : E | = Tension induite, en volt [V] |
∆ t | |||
∆ Φ | = Variation du flux à l’intérieur de la spire ou du circuit, en weber [Wb] | ||
∆ t | = Intervalle de temps correspondant à la variation du flux, en seconde [s]. |
1.2. Alternateur élémentaire
Considérons un aimant permanent N - S tournant autour d’un axe à l’intérieur d’un anneau de fer F fixe (fig. 1 - 1).
Fig. 1 - 1
Construction d’un alternateur élémentaire
Une spire métallique en forme de cadre ouverte est logée à l’intérieur de l’anneau. L’axe de la spire est celui de l’aimant permanent tournant. Lorsque l’aimant tourne avec une vitesse uniforme, soit 1 tour/s, le flux magnétique dans la spire varie et conformément au phénomène de l’induction électromagnétique il y induit une force électromotrice.
Si on détermine la valeur et la polarité de la tension induite pour les positions sensibles de l’aimant au cours de la rotation : 0°, 90°, 180°, 270° (les valeurs des angles sont exprimées par rapport à la position initiale), on obtient :
- A la position 0° (fig. 1 - 2) le flux dans la spire est nul car les lignes du champs sont parallèle avec la surface de la spire mais la variation du flux et maximum. Les conducteur AB et CD de la spire coupent un maximum de ligne de champ et la force électromotrice induite dans la spire est maximum.
- A la position 90° (fig. 1 - 3) le flux dans la spire est maximum car les lignes du champ sont perpendiculaires par rapport à la surface de la spire, mais la variation du flux dans la spire est nulle. Par conséquent la f.é.m. induite en celle-ci est nulle.
Fig. 1 - 3
- A la position 180° (fig. 1 – 4) les conditions sont identiques à celles de la position 0° (flux nul dans la spire et variation de flux maximum), sauf que les conducteurs AB et CD sont coupés par les lignes de champ d’orientation inverse. Il s’ensuit que la tension induite dans la spire sera identique mais de polarité contraire à celle de la position 0°.
Figure 1 - 4
- A la position 270° (fig. 1 – 5) les conditions sont identiques à celle de la position 90° et pour les mêmes raisons la tension induite dans la spire est nulle.
Figure 1 - 5
- A la position 360° l’aimant reprend sa position initiale et le cycle recommence.
Lorsqu’on représente sur un graphique les valeurs que la tension induite prise pour chaque position de l’aimant, on obtient une courbe ondulée avec des valeurs extrêmes de même valeur absolue mais de polarité contraire.
Une tension dont la polarité alterne successivement d’une valeur positive à une valeur négative est appelée alternative. En plus la forme d’onde de la tension induite dans la spire est sinusoïdale.
Les machines qui génèrent ces tensions s’appellent alternateur ou générateur àcourant alternatif.
Les figures ci-dessous présentent la forme d’onde de la tension induite en fonction de l’angle de rotation de la spire et en fonction de temps (fig. 1 – 6)
Forme d’onde de la tension induite en fonction de l’angle de rotation.
Forme d’onde de la tension induite en fonction de temps.
TERMES ASSOCIES AU COURANT ALTERNATIF
Dans le chapitre précédent on a étudié la production d’une tension induite sinusoïdale dans un alternateur élémentaire et on l’a représenté dans un système de référence en fonction de temps. Dans les circuits électriques alimentés avec des tensions alternatives circulent des courant alternatifs. Une large gamme de récepteurs utilise le courant alternatif, c’est pourquoi l’étude des grandeurs alternatives s’avère de grande importance pour l’électricien.
2.1. Types de courants alternatifs
Ce sont des courants qui changent de sens dans le temps. Les courants alternatifs les plus connus sont (fig. 2 – 1) :
- Sinusoïdaux (se sont les plus utilisés);
- Carrés;
- En dent de scie.
Les courants alternatifs (et cela est valable pour les tension alternatives ou n’importe quel autre signal alternatif) sont périodiques.
i | i | i |
a) | b) | c) |
t | t | t |
a) Courant (signal) sinusoïdal b) Courant (signal) carré c) Courant (signal) en dent de scie
Fig. 2 - 1
2.2. Caractéristiques d’un courant alternatif sinusoïdal
La période représente la durée minimum après laquelle une grandeur alternativereprend les mêmes valeurs. La période est exprimée en seconde et on la symbolise par T.
La fréquence représente le nombre de périodes par seconde. On désigne lafréquence par f et on l’exprime en hertz (Hz).
La relation entre la période et la fréquence d’un courant alternatif ou n’importe quel autre signal alternatif est :
f = | 1 | et 1Hz = 1 | |
T | |||
s |
Un courant alternatif présente deux alternances :
- une alternance positive, représentée au-dessus de l’axe du temps, qui correspond à un certain sens du courant,
- une alternance négative, figurée au-dessous de l’axe horizontal, qui correspond au sens opposé de circulation du courant.
Au cours d’une alternance le sens du courant alternatif reste le même.
L’amplitude d’un courant alternatif est la plus grande valeur atteinte par le courantau cours d’une période. Elle peut être positive ou négative.
Un courant alternatif sinusoïdal est caractérisé par une variation sinusoïdale en fonction du temps (fig. 2 – 2).
Soit I max l’amplitude du courant alternatif sinusoïdal. On définit pour toute onde sinusoïdale une valeur efficace :
I =Imax2, I est la valeur efficace du courant et I max l’amplitude.
La valeur efficace d’un courant alternatif est égale à la valeur du courant continu quiprovoquerait le même échauffement dans une même résistance.
2.3. Déphasage
Lorsqu’on a deux grandeurs alternatives sinusoïdales de même fréquence on peut mettre en évidence le décalage entre les deux ondes qui les représentent. Ce décalage est appelé le déphasage.
Le déphasage entre deux grandeurs sinusoïdales peut être identifié facilement lorsqu’on représente les deux grandeurs sur le même système de référence.
L’origine du déphasage peut être :
- un décalage du temps (fig. 2 – 3) ;
- un décalage d’amplitude.
- 2
- 1
temps (s) t
Le déphasage dans le temps de deux grandeurs sinusoïdales
Fig. 2 - 3
2.4. Caractéristiques d’une onde sinusoïdale
L’expression mathématique d’une onde (ou bien grandeur) sinusoïdale est :
a = A m sin(ω t +ϕ)
où les symboles ont les significations suivantes :
a : la valeur instantanée de la grandeur, correspondant au momentde temps quelconque t.
A m : l’amplitude, appelée aussi valeur de crête de la grandeur. C’est la plusgrande valeur que puisse atteindre l’onde sinusoïdale.
ω t +ϕ: la phase de la grandeur sinusoïdale exprimé en radian.
ϕ : la phase initiale ; elle comprend la valeur du temps t = 0, c’est donc la
phase à l’origine du temps, au début de l’onde. La phase s’exprime en radian, symbole rad.
ω : la pulsation de l’onde sinusoïdale exprimé en radian par seconde (rad/s).
Une onde sinusoïdale est une grandeur périodique, donc chaque onde sinusoïdale a sa période (T) et sa fréquence (f).
La pulsation de l’onde sinusoïdale s’exprime en fonction de la période par la formule :
ω =2 π T | et comme f = | 1 | on a également ω = | 2 π |
T | T |
En plus on définit la valeur efficace (symbole A) de la grandeur sinusoïdale :
A =A2m=0,707 A m
La représentation graphique d’une onde sinusoïdale peut être effectuée soit en fonction du temps, soit en fonction de la phase.
Prenons le cas d’une tension alternative sinusoïdale ayant l’expression :
u =60 sin(200π t +π 3) | (V ) |
- La valeur de crête est Um = 60V
- La pulsation est ω = 200π rad
- La période est calculée d’après la formule :
T =2ωπ, donc T =2002π=1001 s
- La fréquence est : f = T1 = 100 Hz
- La phase initiale : ϕ = π 3
La représentation graphique de cette onde (fig. 2 – 4) est présentée en 2 variantes :
…
a) en fonction de l’angle (phase) b) en fonction du temps
Fig. 2 - 4
Remarque : La valeur efficace d’une grandeur sinusoïdale a une importance particulièrepour l’étude des circuits de courant alternatif. Souvent on la met en évidence dans l’expression de la grandeur de la manière suivante :
a = A 2 sin (ωt + ϕ )
A - est la valeur efficace de la grandeur alternative,
A 2 - c’est l’amplitude Am de celle-ci.
EFFET DES INDUCTANCES
Dans cette partie on étudie le comportement des bobines en courant alternatif, mais au début il faut faire un rappel de leurs propriétés les plus importantes.
3.1. Inductance d’une bobine
Lorsqu’un courant continu passe dans une bobine, celle-ci produit un champ magnétique. Le flux magnétique dans la bobine et le courant sont reliés par la relation :
Φ = L × I
Φ : la valeur du flux en Weber (symbole Wb);
L : l’inductance de la bobine en Henry (symbole H);
I : le courant en Ampère (symbole A).
L’inductance de la bobine est une grandeur qui dépend de ces caractéristiques constructives. On prend pour exemple le cas d’une bobine longue, pour laquelle l’expression de l’inductance est :
L=µ N 2S l
Où :
µ : perméabilité magnétique du noyau de la bobine en Henry sur mètre (H/m);
N : nombre de spire de la bobine;
S : aire de la section de la bobine en m2; l : longueur de la bobine en m.
3.2. Inductance mutuelle
Par définition l’inductance mutuelle des deux bobines représente le rapport entre la tension induite dans une bobine et le taux de variation du courant dans l’autre.
Le symbole de l’induction mutuelle est M. Elle est exprimée aussi en Henry (H).
Lorsque deux bobines réalisent un couplage inductif (fig. 3 – 1), les équations des flux mutuelles Φ 1 et Φ 2 sont :
Φ 1 = L 1 I 1 + M I 2
Φ 2 = L 2 I 2 + M I 1
Où :
I 1, I 2: les courant dans les deux bobines;
L 1, L 2: les inductances des deux bobines;
M : l’inductance mutuelle.
I1 | M | I2 |
Couplage mutuel de deux bobines
Fig. 3 - 1
3.3. Réactance inductive
Si une bobine est alimentée avec une tension alternative sinusoïdale de fréquence f.
On constate l’apparition dans la bobine d’un courant alternatif de même fréquence.
En plus la tension effective est propositionnelle au courant effectif dans la bobine.
Leur rapport est une caractéristique de la bobine, la réactance inductiveXL .
L’expression de la réactance inductive est :
X L = L ω | , où ω= 2π.f | |
X L | : réactance inductive en Ohm ( Ω ); | |
L | : inductance de la bobine en Henry (H); | |
f | : la fréquence en Hertz (Hz). |
La loi d’Ohm pour une bobine alimentée en courant alternatif prend la forme :
I = | U | , | X L = L 2πf |
X L |
Où :
I : le courant efficace en A;
U : la tension efficace en V;
X L : la réactance inductive de la bobine en Ω .
3.4. Déphasage entre le courant et la tension
Lorsqu’on visualise à l’aide d’un oscilloscope bicourbe les graphes de la tension alternative aux bornes d’une bobine et du courant alternatif engendré on obtient l’oscillogramme suivant (fig. 3 – 2) :
Les graphes mettent en évidence le déphasage d’un quart de période (T/4) de la tension en avant sur le courant.
3.5. Groupements d’inductances
3.5.1. Groupement en série
Si deux bobines d’inductance L1 et L2 sont reliées en série dans un circuit de courant alternatif, l’inductance équivalente est la somme des inductances des deux bobines.
Donc :
Le = L1 + L2
On peut généralisé pour plusieurs bobines :
Le = L1 + L2 + L3 +… + Ln
3.5.2. Groupement en parallèle
Si deux bobines d’inductance L1 et L2 sont reliées en parallèle dans un circuit de courant alternatif, l’inverse de l’inductance équivalente est la somme des inverses des inductances des bobines :
1 | = | 1 | + | 1 | ||
L | L2 | |||||
L1 |
Ce résultat peut être généralisé pour plusieurs bobines en parallèle.
1 | = | 1 | + | 1 | + | 1 | +… + | 1 |
L | Ln | |||||||
L1 | L2 | L3 |
- EFFET DES CONDENSATEURS
Dans cette partie on étudie le comportement des condensateurs en courant alternatif, mais au début il faut faire un rappel de leurs propriétés les plus importantes.
4.1. Constitution
Un condensateur est constitué par deux surfaces métalliques appelées armatures séparées par un isolant ou diélectrique. Lorsqu’il est relié à une tension électrique le condensateur se charge.
Soit Q la quantité d’électricité emmagasinée, la charge prise par le condensateur est proportionnelle à la tension appliquée à ses bornes.
Q = C U
Où :
U : la tension aux bornes en volt, (V)
C : la capacité du condensateur en farad, (F)
Q : la charge en coulomb, (C).
Le Farad c’est une unité trop grande, voilà pourquoi on utilise les sous-multiples suivants :
Le microfarad | 1µF = 10-6 | F |
Le nanofarad | 1nF = 10-9 | F |
Le picofarad | 1pF = 10-12 F |
4.2. Capacité d’un condensateur plan
La capacité d’un condensateur est proportionnelle à la surface des plaques, inversement proportionnel à la distance entre les armatures et elle dépend également de la nature de l’isolant. Pour un condensateur plan la formule de la capacité est :
C = ε dS
Où :
C : la capacité du condensateur en farad, (F)
S : la surface des plaques en m2
d : la distance entre les armatures en m
ε : la permittivité électrique de l’isolant en F/m.
4.3. Types de condensateurs
Il y a une large gamme de condensateurs industriels qui peuvent être classifiés d’après la forme des armatures, la nature de l’isolant, etc. On distingue :
- Condensateurs aux armatures fixes :
- Condensateurs au papier
- Condensateurs au plastique
- Condensateurs à l’huile
- Condensateurs électrochimiques
- Condensateurs variables (utilisant l’air comme isolant).
4.4. Groupements de condensateurs
4.4.1. Groupement en série
Soit deux condensateurs de capacité C1 et C2 reliés en série, l’inverse de la capacité équivalente Ce est égale à la somme des inverses des capacités.
1 = 1 + 1 ce c1 c2
Ce résultat peut être généralisé pour plusieurs condensateurs en série :
1 | = | 1 | + | 1 | 1 | +…. + | 1 | |
ce | c2 | c3 | cn | |||||
c1 |
4.4.2. Groupement en parallèle
La capacité équivalente des deux condensateurs en parallèle est égale à la somme des capacités
Ce = C1 + C2
Ce résultat peut être généralisé pour plusieurs condensateurs en parallèle :
Ce = C1 + C2 +C3 … + Cn
Remarque importante: Le condensateur arrête le passage du courant continu
4.5. Réactance capacitive
Lorsqu’on applique aux bornes d’un condensateur une tension alternative à fréquence f on constate l’apparition d’un courant alternatif de même fréquence. En plus la tension efficace est proportionnelle au courant efficace dans le condensateur.
Leur rapport est une caractéristique du condensateur qu’on appelle la réactancecapacitive (symbole Xc).
L’expression de la réactance capacitive est :
Xc = | 1 | ou | ω= 2⋅ π⋅f | |
Cω | ||||
Où : | ||||
Xc : la réactance capacitive en ohm ( Ω ) |
C : la capacité du condensateur en Farad (F) f : la fréquence en Hertz (Hz)
ω : la pulsation en radian par seconde, rad/s
La loi d’Ohm pour un condensateur alimenté en courant alternatif prend la forme :
I = U / Xc ; I = U.C ω
Où:
I : le courant efficace en A
U : la tension efficace en V
Xc : la réactance capacitive en Ω
4.6. Déphasage entre courant et tension
Lorsqu’on visualise à l’aide d’un oscilloscope bicourbe les graphes de la tension alternative aux bornes d’un condensateur et du courant alternatif qui le traverse, on obtient l’oscillogramme présenté ci-dessous (fig. 4 – 1) :
u ci temps
Déphasage de la tension par rapport au courant d’un condensateur
Les graphes mettent en évidence le déphasage du courant, en avance d’un quart de période (T/4) sur la tension.
- LOIS DE ELECTROMAGNETISME
Cette partie présente quelques phénomènes et les lois importantes de l’électromagnétisme qui sont à la base d’un grand nombre d’applications reposant sur l’utilisation de l’énergie électrique.
5.1. Champ magnétique créé par un courant électrique
Un conducteur parcouru par un courant électrique crée un champ magnétique ayant de lignes de champ fermées autour de celui-ci (fig. 5 – 1).
5.1.1. Forme et sens du champ
On peut mettre en évidence la forme du champ en utilisant la limaille de fer saupoudré sur un carton traversé par le conducteur parcouru par le courant. La limaille se dispose autour du conducteur en une série de cercles concentriques relevant la présence et la forme de lignes du champ.
Le sens des lignes du champ peut être déterminé à l’aide d’une boussole mais il est plus simple d’utiliser une des 2 règles suivantes :
- Règle du tire-bouchon : le sens de ligne du champ est le sens de rotation dutire-bouchon qui avance dans le sens du courant.
- Règle de la main droite : on tient le conducteur dans la mais droite, le pouce
étant orienté dans le sens du courant les doigts pointeront dans le sens du flux (fig. 5 – 2).
Fig. 5 - 2
5.1.2. Densité du flux
Lorsque on s’éloigne du conducteur on remarque la diminution de la densité du flux magnétique. En effet, les lignes de force qui entourent le conducteur deviennent de plus en plus espacées. A quelques centimètres du conducteur le champ devient si faible qu’il réussit à peine à faire dévier l’aiguille d’une boussole.
On peut calculer la valeur de la densité du flux autour d’un conducteur rectiligne par la formule :
B =2×10−7× | I | |
Où : | d | |
B | : la densité du flux en tesla, (T) | |
I | : le courant en ampère, (A) |
d | : la distance au centre du conducteur en mètre. |
2 x 10-7 : la constante tenant compte des unités
5.1.3. Force magnétomotrice (f.m.m.)
On appelle la force magnétomotrice d’une bobine le produit du courant qui la traverse par le nombre de spires. L’unité de la force magnétomotrice en SI est l’ampère [A].
5.1.4. Champ magnétique d’une bobine longue
Un courant qui parcoure une bobine produit autour un champ magnétique. A l’intérieur de la bobine les lignes de force sont parallèles à son axe, à l’extérieur elles se referment d’une extrémité vers l’autre (fig. 5 – 3).
On appelle le pôle Nord l’extrémité de la bobine par laquelle sortent les lignes de force et le pôle Sud l’extrémité par laquelle elles rentrent.
Le sens des lignes de force peut être déterminé avec la règle de la main droite : lorsque les doigts indiqueront le sens du courant dans la bobine, le pouce est pointé vers le pôle Nord. Par ailleurs on peut mettre en évidence le sens des lignes du champ avec une boussole.
SOMMAIRE
Présentation du Module.........................7
RESUME THEORIQUE.........................8
1. PRODUCTION D’UNE ONDE SINUSOÏDALE .........9
1.1. Induction électromagnétique ...........9
1.2. Alternateur élémentaire ...................9
2. TERMES ASSOCIES AU COURANT ALTERNATIF..............13
2.1. Types de courants alternatifs.........................13
2.2. Caractéristiques d’un courant alternatif sinusoïdal........14
2.3. Déphasage ....................16
2.4. Caractéristiques d’une onde sinusoïdale.......................16
3. EFFET DES INDUCTANCES .................19
3.1. Inductance d’une bobine ...............19
3.2. Inductance mutuelle ......................20
3.3. Réactance inductive ......................20
3.4. Déphasage entre le courant et la tension......................21
3.5. Groupements d’inductances..........22
3.5.1. Groupement en série.................22
3.5.2. Groupement en parallèle ...........22
4. EFFET DES CONDENSATEURS ..........23
4.1. Constitution....................23
4.2. Capacité d’un condensateur plan ..................24
4.3. Types de condensateurs ...............24
4.4. Groupements de condensateurs ...................24
4.4.1. Groupement en série.................24
4.4.2. Groupement en parallèle ...........25
4.5. Réactance capacitive ....................25
4.6. Déphasage entre courant et tension..............26
5. LOIS DE ELECTROMAGNETISME .......................27
5.1. Champ magnétique créé par un courant électrique.......27
5.1.1. Forme et sens du champ...........27
5.1.2. Densité du flux...........................28
5.1.3. Force magnétomotrice (f.m.m.) .................29
5.1.4. Champ magnétique d’une bobine longue..................29
5.2. Force électromagnétique...............30
5.3. Induction électromagnétique .........................30
5.3.1. Loi de Lenz ................31
5.3.2. Tension induite dans un conducteur..........31
6. CARACTERISTIQUES DES TRANSFORMATEURS.............33
6.1. Structure élémentaire du transformateur.......................33
6.2. Rapport de transformation.............35
6.3. Polarité de transformateur .............37
6.4. Problèmes d’isolement ..................37
6.5. Autotransformateur........................38
7. CARACTERISTIQUES DES CIRCUITS A COURANT ALTERNATIF....39
7.1. Représentation vectorielle des grandeurs sinusoïdales ................40
7.2. Diagramme vectoriel d’un circuit à courant alternatif.....................44
7.2.1. Circuit R – L – C série................44
7.2.2. Circuit R – L – C parallèle..........47
7.3. Calcul des valeurs aux différents points d’un circuit à courant alternatif .......50
7.3.1. Circuit R – L – C série................50
7.3.2. Circuit R – L – C parallèle..........52
8. PUISSANCE ...........................56
8.1. Calcul de la puissance active ........................56
8.2. Calcul de la puissance réactive .....................57
8.3. Puissance apparente.....................57
8.4. Facteur de puissance ....................58
9. CARACTERISTIQUES DES CIRCUITS EN RESONANCE ...................59
9.1. Résonance série............59
9.1.1. Caractéristiques de la résonance série .....................61
9.1.2. Courbes de la résonance série..................61
9.1.3. Facteur de qualité du circuit Q...................62
9.2. Résonance parallèle......................62
9.2.1. Caractéristiques de la résonance parallèle................64
9.2.2. Courbes de la résonance parallèle............64
10. CIRCUITS TRIPHASES ......................65
10.1. Système triphasé...........................65
10.1.1. Systèmes mono et polyphasés..................65
10.1.2. Alternateur triphasé ...................65
10.1.3. Système direct et système inverse............66
10.1.4. Propriétés du système monté en « Etoile » ...............67
10.1.5. Charges montées en « Etoile » .................68
10.1.6. Charges montées en « Triangle » .............71
10.2. Puissance en régime triphasé .......................72
10.2.1. Puissance en régime triphasé quelconque................72
10.2.2. Puissance en régime triphasé équilibré.....................72
11. VERIFICATION DE L’ETAT DES COMPOSANTS D’UN CIRCUIT A COURANT
ALTERNATIF ................73
11.1. Multimètre analogique ...................74
11.1.1. Présentation...............74
11.1.2. Utilisation comme ohmmètre .....................74
11.2. Ohmmètre......................74
11.2.1. Ohmmètre série.........................74
11.2.2. Ohmmètre parallèle (dérivation) ................75
11.3. Mégohmmètre ...............76
11.4. Vérification des composants..........77
11.4.1. Vérification des résistances.......................77
11.4.2. Vérification des bobines.............78
11.4.3. Vérification des condensateurs..................78
11.4.4. Vérification des transformateurs ................79
12. MESURES DANS UN CIRCUIT A COURANT ALTERNATIF.............79
12.1. Instruments de mesure en courant alternatif .................79
12.1.1. Ampèremètres et voltmètres magnétoélectriques .....................80
12.1.2. Ampèremètres et voltmètres ferromagnétiques.........81
12.1.3. Ampèremètres et voltmètres électrodynamiques ......82
12.2. Interprétation des lectures des instruments de mesure à courant alternatif..83
12.2.1. Echelle.......................83
12.2.2. Gammes (Calibres)....................84
12.2.3. Interprétation des lectures des appareils de mesure.................85
12.3. Mesures en courant alternatif ........................86
12.3.1. Branchement des appareils de mesure .....................86
12.3.2. Mesure des valeurs aux différents points d’un circuit ................87
12.3.3. Mesure des courants alternatifs.................88
12.3.4. Mesure des tensions alternatives ..............89
12.4. Erreurs de mesure.........................91
12.4.1. Définition des erreurs.................91
12.4.2. Types d’erreurs..........................91
12.4.3. Caractéristiques métrologiques des appareils de mesure.........92
TP1 – Définition des termes associés au courant alternatif ................96
TP 2 – Description des effets des inductances dans un circuit à courant alternatif ............98
TP3 – Description des effets des condensateurs dans un circuit à courant alternatif .......100
TP4 – Calcul des valeurs d’une onde sinusoïdale.............102
TP5 – Schéma d’un circuit.................104
TP6 – Diagrammes vectoriels ...........106
TP7 – Mesure des valeurs aux différents points d’un circuit .............109
TP8 – Justification des résultats de mesure......................114
TP9 – Définition des termes : puissance active, puissance réactive, puissance apparente et facteur de puissance .........................116
TP10 – Mesure de la puissance active et du facteur de puissance dans des circuits mono et triphasé..........................118
TP11 – Description des caractéristiques des transformateurs ..........126
EVALUATION DE FIN DE MODULE.................129
Liste des références bibliographiques...............132