OFPPT
Rapport de | ||
IDMAHAMMA Imane
Formateur : Mr CHMANTI |
01/01/2012
Sommaire
1. Introduction à Microsoft SQL Server : . 4
1.La sécurité en SQL : 4
2. Rôles au niveau de la base de données : .. 4
3. Les utilisateur : .. 4
4. Certificat : . 5
2. Commencer à utiliser SQL SERVER : . 5
3. Introduction à code SQL : 6
1. Définition des données 7
-Création des tables : .. 7
Principaux types de données 8
Contraintes d'intégrité 8
CRÉATION D'INDEX . 10
MODIFICATION DU SCHÉMA .. 11
DICTIONNAIRE DE DONNÉES . 12
- Manipulation des données .. 12
LA COMMANDE SELECT 13
• Expression des projections13
• Expression des restrictions14
• USER 15
• Valeurs nulles 15
• Expression des jointures 16
• Auto-jointure 16
• Jointures externes 16
• Sous-requêtes .. 17
• Requêtes quantifiées . 18
• Le prédicat ALL ou ANY 18
• Expression des unions 19
• La clause GROUP BY . 21
• La clause HAVING 21
• La forme générale de SELECT .. 22
La commande INSERT .. 23
• Insertion d'une seule ligne 23
• Insertion de plusieurs lignes .. 23
La commande UPDATE 23
La commande DELETE .. 24
4 Contrôle des données 24
Contrôle des accès concurrents .. 24
Une transaction est terminée . 25
La commande COMMIT .. 25
Contrôle des droits d'accès 25
La commande GRANT . 25
5 .Les vues 26
La commande CREATE VIEW . 26
Indépendance logique . 27
Simplification d'accès 27
Confidentialité des données 27
1. Introduction à Microsoft SQL Server :
Microsoft SQL Server est une application utilisée pour créer des bases de données informatiques pour la famille Microsoft Windows des systèmes d'exploitation serveur. Microsoft SQL Server fournit un environnement utilisé pour générer des bases de données qui peuvent être accessibles à partir de postes de travail, l'Internet, ou d'autres médias comme un assistant numérique personnel (PDA).
Pour suivre nos leçons, vous devez avoir accès à un ordinateur dans lequel Microsoft SQL Server 2008 est installé. Pour commencer, vous devez avoir un ordinateur qui exécute un système d'exploitation approprié. Si vous êtes seulement à apprendre, vous pouvez utiliser un ordinateur qui exécute Microsoft Windows XP Professionnel, Microsoft Windows Vista, Microsoft Windows 7 (Professionnel ou Édition Intégrale), Microsoft Windows Server 2003 ou Microsoft Windows Server 2008.
Avant d'installer Microsoft SQL Server 2008, assurez-vous d'avoir installé tous les packs de service sur votre système d'exploitation.
1.La sécurité en SQL :
La sécurité de SQL Server peut être vue comme une série d’étape ,impliquant domaines :La plateformes ,l’authentification, les objets(y compris les données ) et les applications qui accèdent au système. Les rubriques suivantes vous guideront tout long des procédures de création et de mise en place de sécurité efficace.
2. Rôles au niveau de la base de données :
Pour gérer facilement les autorisations dans vos bases de données, SQL Server fournit plusieurs rôles ,qui sont des principaux de sécurité regroupement d’autres principaux. Ils sont similaires aux Groupes du système d’exploitation Microsoft Windows. Les autorisations des rôles au niveau de la base de données ont une portée à l’échelle de la base de données. Il existe deux types de rôle au niveau de la base de données dans SQL Server :Les rôles de base de données fixes qui sont prédéfinis dans la base de données et les rôles de base de donnée flexibles qui vous pouvez créer.
3. Les utilisateur :
Il existe, dans chaque base de données, des utilisateurs SQL, qui sont en fait des profils de navigation dotés de privilèges (autorisation d’exécution de commandes sur des objets).Ces utilisateurs SQL peuvent être liés à un compte de connexion.
Attention :Un utilisateur est propre a la base qui le contient. Tant est si bien que pour naviguer d’une base l’autre il faut créer autant d’utilisateur que de bases et mapper tous ces utilisateurs au même compte de connexion.
On peut créer un compte utilisateur en utilisant le code SQL :
CREATE USER [Raymond Kouma]
FOR LOGIN rkouma;
GO
USE Exercise1;
GO
GRANT CREATE FUNCTION
TO T_exemple;
GO
4. Certificat :
Un certificat est un objet de sécurité signé numériquement qui contient une clé publique pour SQL Server. Vous pouvez utiliser des certificat génèrés de manière externe ou SQL Server peut générer les certificats.
2. Commencer à utiliser SQL SERVER :
Pour lancer Microsoft SQL Server, cliquez sur Démarrer -> (Tous les) Programmes
->Microsoft SQL Server 2008 -> SQL Server Management Studio. Et nous verrons cet écran
Et automatiquement on va voir cette fenêtre :
3. Introduction à code SQL :
Pour ouvrir l'éditeur:
-Sur le menu principal, vous pouvez cliquer Fichier -> Nouveau -> Requête avec la connexion actuelle
-Sur la barre d'outils Standard, cliquez sur le bouton Nouvelle requête
-Dans l'Explorateur d'objets, cliquez-droit sur le nom du serveur et cliquez sur Nouvelle requête
Cela créerait une nouvelle fenêtre et le positionner sur le côté droit de l'interface. Et vous saisissez votre code ici :
• Introduit par IBM, évolution du langage SEQUEL, commercialisé tout d'abord par ORACLE
• SQL est devenu le langage standard pour décrire et manipuler les BDR
• Les commandes SQL :
- De définition des données :
CREATE DROP ALTER
- De manipulation des données :
SELECT INSERT UPDATE DELETE
- De contrôle des données :
Contrôle des accès concurrents
COMMIT ROLLBACK
Contrôle des droits d’accès
GRANT REVOKE
• SQL peut être utilisé de 2 manières :
- en mode interactifpour apprendre le langage
SQL est un langage pour les développeursn'est pas destiné à un utilisateur final
Les requêtes sont envoyées à partir d'un terminal interactif
auquel les résultats sont retournés Ex. :
SELECT C.ville
FROM client C
WHERE C.IdCli = 'c1'
- en mode intégré dans un L3G hôte
(COBOL, ADA, C, FORTRAN …)pour développer des applications
Les constantes dans les requêtes SQL peuvent être remplacées par des variables du programme hôte ; les résultats doivent être transmis dans des variables
Ex. : SQL danc C
EXEC SQL SELECT C.ville INTO :laVille
FROM client C
WHERE C.IdCli = :unIdCli ;
les variables du programme sont précédées par (:) • La notion de curseur permet d'exploiter les résultats d'une requête ligne à ligne
• Un programme intégrant SQL doit être précompilé par un précompilateur SQL1.Définition des données
-Création des tables :
Syntaxe :
CREATE TABLEtable
(
-- définition des colonnes colonnetype [ NOT NULL [UNIQUE] ]
[ DEFAULTvaleur]
[ PRIMARY KEY ]
[ REFERENCEStable]
[ CHECKcondition] ,
,
-- contraintes de table
[ PRIMARY KEY (liste de colonnes) ],
[ UNIQUE (liste de colonnes) ] ,
,
[ FOREIGN KEY (liste de colonnes) REFERENCEStable
[ ON DELETE {RESTRICT | CASCADE | SET NULL} ]
[ ON UPDATE {RESTRICT | CASCADE | SET NULL} ] ,
,
[ CHECKcondition] ,
)
CHAR(n)
SMALLINT
INTEGER
DECIMAL(n,m)
DATE
NOT NULLvaleur null impossible
UNIQUEunicité d'un attribut
PRIMARY KEYclé primaire
FOREIGN KEYclé étrangère
CHECKplage ou liste de valeurs
Une contrainte qui ne fait référence qu'à une seule colonne de la table peut faire partie intégrante de la définition de colonne
IUT de Nice - Cours SGBD1 114
• Toute opération de mise à jour violant une des contraintes spécifiées sera rejetée
• SQL2 permet de spécifier les actions à entreprendre pour le maintien de l'intégrité référentielle, lors d'une suppression ou d'une modification d'un tuple référencéCASCADEcascader les suppressions ou modificationspar ex. si on supprime un produit dans la table PRODUIT, toutes les ventes correspondantes seront supprimées dans la table VENTE
SET NULLrendre nul les attributs référençantpar ex. si on modifie la référence d'un produit dans la table PRODUIT, toutes les références
correspondantes seront modifiées dans la table
VENTE
RESTRICTrejet de la mise à jour c’est l’option par défaut
• Exemple
CREATE TABLE client
(
IdCli CHAR(4)PRIMARY KEY, nom CHAR(20) , ville CHAR(30) CHECK (ville IN ('Nice', 'Paris', 'Rome') ,
)
CREATE TABLE produit
(
IdPro CHAR(6)PRIMARY KEY, nom CHAR(30) NOT NULL UNIQUE , marque CHAR(30) , prix DEC(6,2) , qstock SMALLINT
CHECK (qstock BETWEEN 0 AND 100),
-- contrainte de table CHECK (marque <> 'IBM' OR qstock < 10)
)
CREATE TABLE vente
(
IdCli CHAR(4) NOT NULL REFERENCES client , IdPro CHAR(6) NOT NULL , date DATE NOT NULL , qte SMALLINT
CHECK (qte BETWEEN 1 AND 10),
-- contrainte de table
ON DELETE CASCADE ON UPDATE CASCADE
)
On peut modifier les paramètres d’une table graphiquement :
? CRÉATION D'INDEX
La commandeCREATE INDEXpermet de créer des
Index multi-colonne
Syntaxe :
CREATE [UNIQUE] INDEXindex
ONtable(colonne[ASC|DESC], )
L'optionUNIQUEpermet d'assurer l'unicité d'une clé
Ex.:CREATE UNIQUE INDEX index1 ON client(Nom)
Les index permettent d'accélérer les recherches Le système détermine sa stratégie d'accès en fonction des index existants
Les index sont automatiquement mis à jour
Il est indispensable de créer les index appropriés pour accélérer le traitement des requêtes
Il ne faut cependant pas créer des index sur n'importe quel colonne ou groupe de colonnes, car les mises à jour seraient ralenties inutilement par la maintenance de ces index
Un index est supprimé par la commandeDROP
Et on clique sur ajouter :
La modification du schéma n'est pas prévue dans SQL1 ; cependant la plupart des systèmes permettent la suppression ou la modification d'une table à l'aide des commandes :DROP TABLE ALTER TABLE
Ex.:
ALTER TABLE client ADD COLUMN teleph CHAR(16)
Le dictionnaire de données contient la description de tous les objets (relations, index, ) de la BDLe DD est décrit sous forme de tables systèmes
Par exemple, on peut citer dans DB2 :
SYSTABLES (NAME, CREATOR, COLCOUNT, ) description des tables
SYSCOLUMNS (NAME, TBNAME, COLTYPE, ) description des colonnes
Le DD peut être consulté de la même manière que les tables de base avec le langage d'interrogation il faut toutefois connaître les noms et les schémas des tables systèmes
- Manipulation des données
SELECT, INSERT, UPDATEetDELETEsont les 4
commandes de manipulation des données en SQL Ex. :
SELECT P.prix
WHERE P.IdPro = 'p1'
Ajout INSERT
INSERT
INTO client (IdCli, nom, ville)
VALUES ('c100', 'Duduche', 'Nice')
Mise à jour UPDATE UPDATE produit P
SET P.prix = P.prix * 1.20
WHERE P.IdPro = 'p2'
DELETE
WHERE P.IdPro = 'p4'
La commandeSELECTpermet de rechercher des données à partir de plusieurs tables ; le résultat est présenté sous forme d'une table réponse
•Expression des projections
Q1 Donner les noms, marques et prix des produits
SELECT P.nom, P.marque, P.prix
FROM produit P
• On peut introduire dans la clause FROM un synonyme (alias) à un nom de table en le plaçant immédiatement après le nom de la table
• Les noms de table ou les synonymes peuvent être
utilisés pour préfixer les noms de colonnes dans le
SELECT
• Les préfixes ne sont obligatoires que dans des cas particuliers (par ex. pour une auto-jointure) ; leur emploi est cependant conseillé pour la clarté
• Un alias est utilisé par SQL comme une variable de parcours de table (ditevariable de corrélation) désignant à tout instant une ligne de la table
Q2 Donner les différentes marques de produit
SELECT DISTINCT P.marque
FROM produit P
Pour éliminer les doublons il faut spécifierDISTINCT Q3 Donner les références des produits et leurs prix majorés de 20%
SELECT P.IdPro, P.prix * 1.20
FROM produit P
Il est possible d'effectuer des opérations arithmétiques
(+, -, *, /) sur les colonnes extraites
Q4 Donner tous les renseignements sur les clients
SELECT *
FROM client
Une étoile (*) permet de lister tous les attributs
•Expression des restrictions
Q5 Donner les noms des produits de marque IBM
FROM produit P
WHERE P.marque = 'IBM'
La condition de recherche (qualification) est spécifiée
après la clause WHERE par un prédicat Un prédicat simple peut-être :
- un prédicat d’égalité ou d’inégalité (=, <>, <, >, <=, >=)
- un prédicat LIKE
- un prédicat BETWEEN
- un prédicat IN
- un test de valeur NULL
- un prédicat EXISTS
- un prédicat ALL ou ANY
Un prédicat composé est construit à l’aide des connecteurs AND, OR et NOT
IUT de Nice - Cours SGBD1 123
Exemples
Q6 Lister les clients dont le nom comporte la lettre A en 2ième position
SELECT *
FROM client C
WHERE C.nom LIKE '_A%'
Le prédicat LIKE compare une chaîne avec un modèle
(_) remplace n'importe quel caractère
(%) remplace n'importe quelle suite de caractères
Q7 Lister les produits dont le prix est compris entre 5000F et
12000F
SELECT *
FROM produit P
WHERE P.prix BETWEEN 5000 AND 12000
Le prédicat BETWEEN teste l'appartenance à un intervalle
Q8 Lister les produits de marque IBM, Apple ou Dec
SELECT *
FROM produit P
WHERE P.marque IN ('IBM', 'Apple', 'Dec')
Le prédicat IN teste l'appartenance à une liste de valeurs
Q9 Lister les produits dont le prix est inconnu
SELECT *
FROM produit P
WHERE P.prix IS NULL
Q10 Lister les produits de marque IBM dont le prix est inférieur à 12000F SELECT *
FROM produit P
WHERE P.marque = 'IBM' AND P.prix < 12000
Le connecteur AND relie les 2 prédicats de comparaison
• USER
Le mot réservé USER désigne l'usager courant
• Valeurs nulles
La valeurNULLest une valeur particulière signifiant qu'une donnée est manquante, sa valeur est inconnue•Dans une expression arithmétique, si l'un des termes est null, alors l'expression entière prend la valeur NULL
• Un prédicat de comparaison (=, <>, <, <=, >, >=) prend la valeur logique "inconnu" si l'un des termes de la comparaison est NULL
AND F V ? OR F V ? NOT
F F F F F F V ? F V
V F V ? V V V V V F ? F ? ? ? ? V ? ? ?
V = vrai, F = faux, ? = inconnu
La clauseORDER BYpermet de spécifier les colonnes
définissant les critères de tri
Le tri se fera d'abord selon la première colonne spécifiée, puis selon la deuxième colonne etc
Exemple
Q11 Lister les produits en les triant par marques et à l'intérieur d'une marque par prix décroissants
SELECT *
FROM produit P
ORDER BY P.marque, P.prix DESC
L'ordre de tri est précisé par ASC (croissant) ou DESC
(décroissant) ; par défaut ASC
Le produit cartésien s'exprime simplement en incluant plusieurs tables après la clauseFROM
La condition de jointure est exprimée après WHERE Exemples :
Q12 Donner les références et les noms des produits vendus
SELECT P.IdPro, P.nom
FROM produit P , vente V
WHERE P.IdPro = V.IdPro
Q13 Donner les noms des clients qui ont acheté le produit de nom 'PS1'
SELECT C.nom
FROM client C , produit P, vente V
AND V.IdPro = P.IdPro AND P.nom = 'PS1'
• Auto-jointure
Q14 Donner les noms des clients de la même ville que John
SELECT
FROM client C1 , client C2
WHERE C1.ville = C2.ville
AND = 'John'
AND <> 'John'
• Cet exemple utilise, pour le couplage des villes, la jointure de la table Client avec elle-même (auto-jointure)•Pour pouvoir distinguer les références ville dans les 2 copies, il faut introduire 2 alias différents C1 et C2 de la table client
• Jointures externes
Lajointure externepermet de retenir lors d'une jointure les lignes d'une table qui n'ont pas de correspondant dans l'autre table, avec des valeurs nulles associées On distinguejointure externe gauche,droiteetcomplèteselon que l'on retient les lignes sans correspondant des
2 tables ou seulement d'une
SQL2 offre la possibilité de spécifier les jointures externes au niveau de la clause FROM selon la syntaxe
suivante :
FROMtable1[NATURAL] [{LEFT|RIGHT}] JOINtable2
[ON (liste de colonnes=liste de colonnes) ] NATURALsignifie jointure naturelle, c.a.d l'égalité des attributs de même nom
Q15 Lister tous les clients avec le cas échéant leurs achats
SELECT C.IdCli, C.nom, C.ville
V.IdPro, V.date, V.qte
FROM client C NATURAL LEFT JOIN vente V
SQL permet l'imbrication desous-requêtesau niveau de la clause WHEREd'où le terme "structuré" dans Structured Query Language Les sous-requêtes sont utilisées :
• dans des prédicats de comparaison
(=, <>, <, <=, >, >=)
• dans des prédicatsIN
• dans des prédicatsEXISTS
• dans des prédicatsALLouANY
Une sous-requête dans un prédicat de comparaison doit se réduire à une seule valeur("singleton select" ) Une sous-requête dans un prédicat IN, ALL ou ANY doit représenter une table à colonne unique
L'utilisation de constructions du type "IN sous-requête" permet d'exprimer des jointures de manière procéduralece qui est déconseillé !!
Exemple
Q16 Donner les noms des clients qui ont acheté le produit 'p1'
SELECT C.nom
FROM client C
WHERE IdCli IN
(
SELECT V.IdCli
FROM vente V
WHERE P.IdPro = 'p1' )
SELECT C.nom
FROM client C , vente V
WHERE C.IdCli = V.IdCli
AND V.IdPro = 'p1'
?De préférence, utiliser la jointure
•Le prédicat EXISTS
Il permet de tester si le résultat d'une sous-requête est vide ou non
Q17 Donner les noms des produits qui n'ont pas été acheté
SELECT C.nom
FROM produit P
WHERE NOT EXISTS
( SELECT *
FROM vente V
WHERE V.IdPro = P.IdPro )
Il permet de répondre à des questions quantifiées par
"pour tout ": ?x | P(x) ? ¬ ( ?x | ¬P(x) )
Q18 Donner les noms des produits qui ont été achetés par tous les clients de Nice
SELECT P.nom
FROM produit P
WHERE NOT EXISTS
(
SELECT *
FROM client C
WHERE C.ville = 'Nice'
AND NOT EXISTS
(
SELECT *
FROM vente V
WHERE C.IdCli = V.IdCli
AND V.IdPro = P.IdPro
)
)
Ils permettent de tester si un prédicat de comparaison est vrai pour tous(ALL)ou au moins un(ANY)des résultats d'une sous-requête
Q19 Donner les nos des clients ayant acheté un produit en quantité supérieure à chacune des quantités de produits achetées par le client 'c1'
SELECT V.IdCli
FROM vente V
WHERE V.qte >= ALL
(
SELECT W.qte
FROM vente W
WHERE W.IdCli = 'c1'
)
Q20 Donner les nos des clients ayant acheté un produit en quantité supérieure à au moins l'une des quantités de produits achetées par le client 'c1'
SELECT V.IdCli
FROM vente V
WHERE V.qte >= ANY
(
SELECT W.qte
FROM vente W
WHERE W.IdCli = 'c1'
)
Les prédicats ALL et ANY sont redondants, ils peuvent s'exprimer avec EXISTSx ? ANY ( SELECT y
FROM t
WHERE p )
EXISTS
( SELECT *
FROM t
WHERE p AND x ? t.y ) x ? ALL ( SELECT y
FROM t
WHERE p )
NOT EXISTS
( SELECT *
FROM t
WHERE p AND NOT ( x ? t.y ) )
Où ? est un prédicat de comparaison (=, <>, <, <=, >, >=)
SQL1 permet d'exprimer l'opération d'union en connectant des SELECT par desUNION
Q21 Donner les nos des produits de marque IBM ou ceux
achetés par le client no 'c1'
SELECT P.IdPro
FROM produit P
WHERE P.marque = 'IBM'
UNION
SELECT P.IdPro
FROM vente V
WHERE V.IdCli = 'c1'
L'union élimine les doublons, pour obtenir les doublons il faut spécifierALLaprès UNION
UNION est une opération binaire, on peut écrire : (x UNION y) UNION z ou x UNION (y UNION z) Les parenthèses sont nécessaires dans certains cas, par ex. :
(x UNION ALL y) UNION z n'est pas équivalent à x UNION ALL (y UNION z)Fonctions de calculs
SQL fournit des fonctions de calcul opérant sur l'ensemble des valeurs d'une colonne de table
COUNTnombre de valeurs
SUMsomme des valeurs
AVGmoyenne des valeurs
MAXplus grande valeur
MINplus petite valeur
Q22 Donner le nombre total de clients
SELECT COUNT ( IdCli )
FROM client
Q23 Donner le nombre total de clients ayant acheté des produits
SELECT COUNT ( DISTINCT IdCli )
FROM vente
On peut faire précéder l'argument du mot cléDISTINCTpour indiquer que les valeurs redondantes doivent être éliminées avant application de la fonction
IUT de Nice - Cours SGBD1 137
La fonction spécialeCOUNT (*)compte toutes les lignes dans une table
Les valeurs nulles ne sont pas prises en compte, sauf pour COUNT(*)
Si l'argument est un ensemble vide, COUNT renvoie
la valeur 0, les autres fonctions renvoyant la valeur
NULL
Exemples :
Q24 Donner le nombre total de 'PS1' vendus
SELECT SUM ( V.qte )
FROM vente V , produit P
WHERE P.IdPro = V.IdPro
AND P.nom = 'PS1'
Q25 Donner les noms des produits moins chers que la
moyenne des prix de tous les produits
SELECT
FROM produit P1
WHERE <
(
SELECT AVG ( )
FROM produit P2
)
Cet exemple montre un "singleton select" pour calculer la moyenne des prix
IUT de Nice - Cours SGBD1 138
• La clause GROUP BY
La clauseGROUP BYpermet de partitionner une table en plusieurs groupes
Toutes les lignes d'un même groupe ont la même valeur pour la liste des attributs de partitionnement
spécifiés après GROUP BY
Les fonctions de calcul opèrent sur chaque groupe de valeurs
Exemples :
Q26 Donner pour chaque référence de produit la quantité totale vendue
SELECT V.IdPro, SUM ( V.qte )
FROM vente V
GROUP BY V.IdPro
Q27 Donner la quantité totale achetée par chaque client (0 pour
ceux qui n'ont rien acheté)
SELECT C.IdCli, SUM ( V.qte )
FROM client C NATURAL LEFT JOIN vente V
GROUP BY C.IdCli
La clauseHAVINGpermet de spécifier une condition de restriction des groupes
Elle sert à éliminer certains groupes, comme WHERE
sert à éliminer des lignes
Exemples
Q28 Donner les noms des marques dont le prix moyen des produits est < 5000F
SELECT P.marque, AVG ( P.prix )
FROM produit P
GROUP BY P.marque
HAVING AVG ( P.prix ) < 5000
Q29 Donner les références des produits achetés en qte > 10 par plus de 50 clients
SELECT P.marque, AVG ( P.prix )
FROM vente V
WHERE V.qte > 10
GROUP BY V.IdPro
HAVING COUNT (*) > 50
SELECT[DISTINCT]liste d'attributs, expressions
FROMliste de tables ou vues
WHEREqualification
GROUP BYattributs de partitionnement
HAVINGqualification de groupe
Exemple
Q30 Donner les nos, les prix, les marques et la quantité maximum vendue de tous les produits IBM, Apple ou Dec dont la quantité totale vendue est supérieure à 500 et dont
les quantités vendues sont > 10 SELECT P.IdPro, P.prix, P.marque,
'Qte max vendue = ', MAX ( V.qte)
FROM produit P , vente V
WHERE P.IdPro = V.IdPro
AND P.marque IN ('IBM', 'Apple', 'Dec')
AND V.qte > 10
GROUP BY P.IdPro, P.prix, P.marque HAVING SUM ( V;qte ) > 500
IUT de Nice - Cours SGBD1 141
Du seul point de vue logique, on peut considérer que le résultat d'un SELECT est construit suivant les étapes :
la clauseFROMest évaluée de manière à produire une nouvelle table, produit cartésien des tables dont le nom figure après FROM
le résultat de l'étape 1 est réduit par élimination de
toutes les lignes qui ne satisfont pas à la clause
le résultat de l'étape 2 est partitionné selon les
valeurs des colonnes dont le nom figure dans la clauseGROUP BY
dans l'exemple ci-dessus, les colonnes sont P.IdPro, P;prix et P.marque ; en théorie il suffirait de prendre uniquement P.IdPro comme colonne définissant les groupes (puisque le prix et la marque sont déterminés par le no de produit)
SQL oblige de faire apparaître dans la clause GROUP BY toutes les colonnes qui sont mentionnées dans la clause SELECT
les groupes ne satisfaisant pas la conditionHAVINGsont éliminés du résultat de l'étape 3
chacun des groupes génère une seule ligne du résultat
La commandeINSERTpermet d'ajouter de nouvelles
lignes à une table
INSERT
INTOtable[ (liste de colonnes) ]
{VALUES (liste de valeurs) |requête}
Dans le cas où la liste de colonnes n'est pas spécifiée tous les attributs de la table cible doivent être fournis dans l'ordre de déclaration
Si seulement certaines colonnes sont spécifiées, les
Autres sont insérées avec la valeur NULL
Une insertion à partir d'une requête permet d'insérer plusieurs lignes dans la table cible à partir d'une autre table
Q31 Ajouter le client ('c100', 'Duduche', 'Nice') dans la table client
INSERT
INTO client (IdCli, nom, ville)
VALUES ('c100', 'Duduche', 'Nice')
Q32 Ajouter dans une table « temp » de même schéma que la
table Vente, toutes les ventes qui sont antérieures au 01- Jan-1994
INSERT
INTO temp (IdCli, IdPro, date, qte)
SELECT V.no_cli, V.IdPro, V.date, V.qte
FROM vente V
WHERE V.date < '01-jan-1994'
La commandeUPDATEpermet de changer des valeurs
d'attributs de lignes existantesUPDATEtable
SETliste d'affectations
[ WHEREqualification]
L'absence de clause WHERE signifie que les changements doivent être appliqués à toutes les
lignes de la table cible
Exemples
Q33 Augmenter de 20% les prix de tous les produits
UPDATE produit
SET prix = prix * 1.2
Q34 Augmenter de 50% les prix des produits achetés par des clients de Nice
UPDATE produit
SET prix = prix * 1.5
WHERE EXISTS
(
SELECT *
FROM vente V , client C
WHERE V.IdCli = C.IdCli
AND C.ville = 'Nice'
)
La commandeDELETEpermet d'enlever des lignes
dans une table
DELETE
FROMtable
[ WHEREqualification]
L'absence de clause WHERE signifie que toutes les
lignes de la table cible sont enlevées
Exemples
Q35 Supprimer les ventes antérieures au 01-jan-1994
DELETE
FROM vente
WHERE date < '01-jan-1994'
Q36 Supprimer les ventes des clients de Nice antérieures au
01-mar-1994
DELETE
FROM vente
WHERE date < '01-mar-1994'
AND IdCli IN
(
SELECT C.IdCli
FROM client C
WHERE C.ville = 'Nice'
• Contrôle des données
• Contrôle des accès concurrents
Unetransactionest une unité logique de traitement qui est soit complètement exécutée, soit complètement abandonnée
Une transaction fait passer la BD d'un état cohérent à un autre état cohérent
- soit parCOMMIT
- soit parROLLBACK
La commandeCOMMITtermine une transaction avec succès ; toutes les mises à jour de la transaction sont validées
On dit que la transaction estvalidée Tous ses effets sont alors connus des autres transactions s'exécutant concurremment
La commande ROLLBACK
La commandeROLLBACKtermine une transaction avec échec ; toutes les mises à jour de la transaction sont annulées (tout se passe comme si la transaction n'avait jamais existé)
On dit que la transaction estannulée Aucune des opérations effectuées par cette transaction n'est connue des autres transactions
Chaque créateur d'une table estpropriétairede cette table et obtient tous les droits d'accès à cette table
(i.e. les droits d'effectuer les opérations SELECT,
INSERT, UPDATE, DELETE)
Le propriétaire d'une table peut passer ses privilèges sélectivement à d'autres utilisateurs ou à tout le monde(PUBLIC)
? La commande GRANT
La commandeGRANTpermet de passer des droits d'accès à un utilisateur ou un groupe d'utilisateurs
GRANTprivilègesONtableTObénéficiaire
[WITH GRANT OPTION]
Les privilèges qui peuvent être passés sont :
• soitALL(tous les privilèges)•soit une liste de privilèges parmi :
• SELECT
• INSERT
• UPDATE [(liste de colonnes)]
l'omission de la liste de colonnes signifie toutes les colonnes
• DELETE
Le bénéficiaire peut être :
• soitPUBLIC(tous les utilsateurs)
• soit un utilisateur ou un groupe d'utilisateurs
L'optionWITH GRANT OPTIONpermet de passer un
privilèges avec le droit de le transmettre
Exemples
GRANT SELECT ON produit TO PUBLIC
GRANT INSERT, UPDATE ON produit TO toto
Aucun utilisateur ne peut passer un privilègequ'il ne détient pas
La commandeREVOKEpermet de retirer des droits à un utilisateur ou groupe d'utilisateurs
REVOKEprivilègesONtableFROM bénéficiaire
Unevueest une table virtuelle calculée à partir des tables de base par une requête
Une vue apparaît à l'utilisateur comme une table réelle, cependant les lignes d'une vue ne sont pas stockées dans la BD (uniquement sa définition est enregistrée dans le DD)
Les vues assurentl'indépendance logique Elles peuvent être utilisées pour cacher des données sensibles, ou pour montrer des données statistiquesEx.:
CREATE VIEW prix-caché AS
SELECT P.IdPro, P.nom, P.marque
FROM produit P
CREATE VIEW stat-vente ( IdPro, tot-qte )
AS SELECT V.IdPro, SUM ( V.qte )
FROM vente V
GROUP BY V.IdPro
La commandeCREATE VIEWcrée la définition d'unevue
CREATE VIEWvue[(liste de colonnes)] ASrequête[ WITH CHECK OPTION ]Ex.:
CREATE VIEW produitIBM ( no, nom, prx )
AS SELECT P.IdPro, P.nom, P.prix
FROM produit P
WHERE P.marque = 'IBM'
Les données des tables de bases peuvent être modifiées dans certains cas au travers d’une vue, mais cela n’est pas toujours possible
L'optionWITH CHECK OPTIONpermet de vérifier que les lignes insérées dans une table de base au-travers d'une vue vérifient les conditions exprimées dans la requête. Cela permet d'imposer des contraintes d'intégrité lors des mises à jour au travers de la vueIntérêt des vues
Le concept de vue permet d'assurer une indépendance des
Applications vis-à-vis des modifications du schéma
Les vues simplifient l'accès aux données en
Permettant par exemple une pré-définition des
Jointures et en masquant ainsi à l'utilisateur l'existence De plusieurs tables Ex. :
La vue qui calcule les moyennes générales pourra être consulté par la requête :SELECT * FROM Moyennes
Une vue permet d'éliminer des lignes sensibles et/ou des colonnes sensibles dans une table de base