Cours et exercice pour démarrer avec le logiciel Google SketchUp
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Principe général
La méthode est composée de deux phases majeures : elle consiste à d’abord à numériser le paysage en 2 dimensions à partir du logiciel Bentley Microstation, puis à exporter cette numérisation vers le logiciel Google Sketchup Pro afin d’en réaliser l’élévation.
Au lancement du logiciel la fenêtre « File open » apparait. Cliquer sur l’icône « New File » en haut à droite. La fenêtre « New » apparait. Choisir un emplacement de sauvegarde à l’aide des icones à gauche de la fenêtre, puis saisir un nom de fichier, choisir « Microstation DGN file » dans la rubrique « Type », puis cliquer sur « enregistrer ». La fenêtre « File open » réapparait. Rechercher et ouvrir le fichier créé. L’es
Remarque : le logiciel Bentley Microstation utilise un système d’enregistrement automatique qui évite toute perte de données en cas de « plantage ». Inutile donc d’enregistrer régulièrement le travail en cours. Ceci est plutôt un atout qui évite les désagréments « matériels », mais cela rend impossible tout retour en arrière en cas d’erreur constatée à posteriori sur le travail déjà réalisé. Pour y palier, il e
La fenêtre « View1, Default » constitue l’espace de travail. Cet espace est en fait comme une grande planche à dessin dont les limites sont infinies. La navigation se fait essentiellement à l’aide de la souris : placer le pointeur à l’intérieur de la fenêtre, et utiliser la molette pour zoomer ou dé-zoomer ; en fonction de la position du pointeur dans la fenêtre la vue se déplacera latéralement (la navigation avec la molette et le pointeur pourra paraitre compliquée au départ, notamment pour les habitués du logiciel autacad, mais une fois l’habitude pris
Dans certains cas une grille pourra apparaitre sur l’espace de travail. Celle-ci ne servira pas : saisir CTRL+B, et dans la fenêtre « view attributes » qui apparait, décocher l’icône « Grid »
Dans le menu principal, choisir « Tools » « Raster » « Raster control » puis « Open as toolbox ». La barre d’outils « Raster control » apparait. Cliquer sur l’icône « attach ». La fenêtre « attach raster reference » apparait. Sélectionner JPEG dans le type de fichier, cocher l’option « Place interactively », puis rechercher et double-cliquer sur le fichier correspondant à la carte topographique qui aura préalablement été convertie au même format (JPEG). La fenêtre « Raster attachment options » apparait. Cliquer sur « attach », puis délimiter un rectangle dans l’espace de travail à l’aide de 2 clics gauche. La carte topographique apparait.
Remarque : le logiciel utilise le chemin d’importation pour afficher la carte. Toute modification d’emplacement du fichier JPEG entrainera la disparition de la carte sur l’espace de travail.
La méthode la plus simple consiste à utiliser la trame quadrillée normalement présente sur toutes les cartes topographiques. Commencer par calculer la valeur de la trame de la carte, c’est à dire la distance réelle séparant les parallèles et les méridiens entre eux (ex : sur les cartes IGN 1 :25 000 partout en France, cette distance est de 1000m).
Il s’agit maintenant de faire correspondre la carte to
Il ne reste qu’à supprimer le carré qui a permis la transformation en utilisant l’icône « Element selection » à gauche dans la fenêtre « Tasks », en cliquant sur le carré en question, puis en tapant Suppr au clavier.
Terminer cette étape en marquant l’ensemble des points encodés comme suit. Commencer par tracé un petit cercle ayant pour cen
C’est l’étape la plus intuitive et interprétative du travail. Elle consiste à positionner le groupe de points GPS sur la carte de manière à ce que chaque point corresponde à la réalité topographique observée (un sommet, un bord d’éperon, un talweg…). Cependant on s’apercevra rapidement que ce positionnement idéal est en fait difficilement atteignable et ce pour 4 raisons :
Pour positionner le groupe, utiliser les outils « Move », « Rotate » et « Scale » dans la fenêtre « Manipulate » précédemment sortie, en ayant pris le soin d’avoir laissé une copie du groupe de points GPS à côté de la carte à l’aide de l’outil « copy ». Une fois le meilleur positionnement trouvé, enregistrer le fichier sous un nouveau nom avant de passer à l’étape suivante.
Remarque : cette étape est le moment pour corriger intuitivement la carte topographique à partir du groupe de points GPS et des observations de terrain. Un éperon trop large, un sommet mal placé, un petit talweg absent... sont autant « d’erreurs » naturellement présentes sur les cartes du fait de leur manque de précision, qu’il sera possible de corriger pour se rapprocher de la réalité observée.
C’est l’étape la plus longue et la plus fastidieuse à réaliser. Elle consiste à tracer des courbes de niveau à intervalle régulier entre les courbes de niveau principales avec la même méthode que celle précédemment utilisée. Le nombre d’intervalles est défini par la hauteur souhaitée des paliers précédemment déterminée. Ainsi pour une carte dont les courbes de niveaux (principales) représentent un écart altimétrique de 20m, si l’on souhaite représenter des paliers tous les 5 mètres on tracera 3 courbes de niveau complémentaires entre chaque courbe principale : (3+1)x5m=20m
Conseil : l’utilisation de tracé de couleur peut faciliter le travail. Pour ce faire modifier la couleur « active color » dans la fenêtre « Attributes ». Comme précédemment un trait plus fort peut également aider.
Une fois tous ces éléments effacés, il ne doit rester qu’un cadre rempli de courbes de niveau. S’assurer alors visuellement en utilisant le zoom que chaque courbe soit a ses deux extrémités reliées au cadre, soit forme une boucle fermée. Le non respect de cette règle fausserait la reconnaissance automatique des paliers par le logiciel 3D.
Si des couleurs et des épaisseurs de trait différentes ont été utilisées, sélectionner l’ensemble et le remettre en noir et trait fin. Si des groupes ont été formés, les casser avec la commande CTRL+U
Terminer par enregistrer le fichier sous un nouveau nom, mais cette fois ci choisir le format « autocad drawing file .dgw » dans la rubrique type. Il est maintenant temps de passer à la 3D !
Phase 2 : Elévation du paysage à partir du logiciel Google Sketchup Pro
Note : Le logiciel Google sketchup pro est un logiciel beaucoup plus intuitif et facile à utiliser que Microstation. De plus il dispose d’un didacticiel très bien fait. Il est recommandé aux utilisateurs novices de consulter ce didacticiel afin de comprendre rapidement les rudiments de son fonctionnement. Pour cette raison, la méthode qui suit ne sera pas détaillée autant que la précédente pour la partie purement logiciel.
Au lancement du logiciel commencer par enregistrer le fichier à l’emplacement souhaité. Supprimer ensuite le personnage généralement présent au lancement, et sortir le « grand jeu d’outils » dans le menu « affichage ». Au cours du travail ne pas oublier d’enregistrer régulièrement afin de ne pas perdre de données, et au besoin enregistrer sous de nouveaux noms afin de pouvoir revenir en arrière en cas d’erreur.
Remarque : il existe une version libre du logiciel, mais seule la version dite « PRO » permet l’importation de fichiers autocad. A moins qu’il ne s’agisse de la version 6.0 du logiciel libre, aujourd’hui plus difficile à trouver.
Commencer par double cliquer sur le plan 2D afin de rentrer dans son « groupe » (appellation logiciel). En cliquant sur le plan, on s’aperçoit que le logiciel n’identifie en surbrillance qu’une seule « face » (appellation logiciel). Or pour réaliser l’élévation chaque palier doit être intuitivement reconnu par le logiciel en temps que « face ». Pour que le logiciel reconnaisse les faces il va donc falloir l’aider un peu.
Les courbes tracées dans le logiciel Microstation ont été converties par Sketchup en une infinité de petites lignes brisées. Le principe de reconnaissance des faces consiste, sur chacun des paliers, à retracer un seul des segments délimitant chaque face. Pour ce faire, utiliser l’outil ligne de l’une ou l’autre de ces 2 manières :
La reconnaissance est terminée quand chacun des palier peut être mis individuellement en surbrillance lorsqu’on le sélectionne.
Pour attribuer un niveau de gris à un palier, on utilisera l’outil « colorier ». Commencer par colorier l’ensemble des paliers en une couleur vive en les sélectionnant tous, cela permettra ensuite de ne pas en oublier. Choisir ensuite une autre couleur vive, et la projeter sur le palier le plus bas. Sélectionner l’onglet « modifier » dans la fenêtre « matières », choisir le nuancier RVB, et encoder R255,V255,B255. Le palier est alors blanc pur. Sectionner de nouveau la couleur vive, la projeter sur le deuxième palier, puis la modifier en encodant cette fois-ci le deuxième niveau de gris, soit R253,V253,B253 dans l’exemple précité. Proceder ainsi de suite jusqu’au palier le plus haut.