Cours d’introduction a la macrodynamique economique metodes et applications
Macrodynamique L3 – Université du Maine
F. Langot
Plan du cours
• Ch1. Détermination du produit, de l’emploi et du salaire
• Ch2. Finance, échange et monnaie
• Ch3. Dépenses publique et taxation
• Ch4. Politique monétaire et stabilisation des fluctuations
Références
• David Romer « Advanced macroeconmics »
• Jean-Olivier Hairault et alii « Analyse macroéconomique »
• Hal Varian « Intermediate Microeconmics »
• …..
Chapitre 1:
Détermination du produit de l’emploi et du salaire
Un monde sans frictions et sans monnaie
Un modèle ó Une méthode
• Qu’est-ce qu’un modèle? – Friedman (1953)
– Idée: la « carte » ó peut-on croire à des prédictions quand les hypothèses sont fausse?
– Sciences Sociale ó modéliser des interactions, des changements,….
• Individus vs groupes dits « sociaux »
ó(Liberté ; mobilité) vs (aliénation ; photo)
ó Macro avec fondements micro vs Macro dite à l’ancienne (Keynes et suivants)
• Des faits ó données micro, agrégation….
Classiques -> Keynes -> Classiques
• Avant Keynes: l’économie politique est dominé par les « classiques » (Smith, Walras)
• Keynes: une rupture, mais une histoire…
• Après Keynes…des dérives des politiques aux chocs des années 70-80
• Le retour à la « méthode »: Friedman, Lucas, Kydland & Prescott
– Anticipations rationnelles
– Macro ≈ Micro de l’équilibre général
Comment prévoir les choix du commateuroffreur de travail ?
Max u(c,T h)
sous la contraine wT c w(T h) d
Soit encore c whd
Donc Max u(whd,T h) Max f (h)
Optimum (ici un maximum) si et seulement si f'(h) 0, soit :
u'1 wu'2 d(T h) 0 u'2 wu'1
dh
Prenons un exemple
Hypothèse sur la fonction d'utilité
1
u(c,h) c(h)
1u'11 0 et u'2 (h) 0
Donc, on obtient
1
(h) wh 1w
h croît avec le salaire réel w (le pouvoir d'achat)
dh 0dw
Expérience 1:
comment régit le consommateur quand ces revenus non-salariaux augmentent?
Expérience 2:
comment régit le consommateur quand ces revenus salariaux augmentent?
Rappel: les entreprises
• Technologie du production :
• Dividendes :
• Programme :
Tailles des entreprises: combien de travailleurs embaucher?
• Solution particulière car rendements constants • Quand z=w, la firme est indifférente entre exister ou fermer => on suppose alors qu’elle embauche la main d’œuvre disponible
• Pas de dividendes d=0
Equilibre
Equilibre
• Marché du travail et libre entrée des entreprises – Si w>z => pas de firmes – Si w<z => des dividendes existent et signalent à des entrants potentiels qu’il est possible d’attirer des travailleurs pour w+ԑ – Le processus d’entrée se prolonge jusqu’à w*=z => d*=0
• Impact sur les choix du consommateur:
– Sa CB devient
c=w*(1-l) avec w*=z
– Ses choix sont donc (c*,l*) Equilibre général
1. n*=1-l*
2. y*=c*
3. w*=z
Production par tête et heures travaillées
Les dérives en Europe
Impact de la croissance sur l’équilibre
Impact de la conjoncture sur l’équilibre
• Hypothèse: les dépenses publiques sont financées par un impôt forfaitaire
• Le programme des ménage est
• Effet richesse « pur » et négatif • Pas d’effet sur les prix:
• Effet d’éviction:
• Les PIB et l’emploi (y*,n*) augmentent : par rapport au point A, économie sans dépenses publiques, on a y*>y(A) et n*>n(A)
• Mais, le bien être est plus petit
• Leçons
– Ne pas confondre PIB et bien être – Que se passe-t-il?
• L’Etat dépense, mais crée un impôt
• La richesse des agents après impôt est plus faible
• Moins de consommation et de loisir
• Le moins de loisir est du travail en plus pour payer les taxes • Ces taxes correspondent à une dépense que n’aurait pas fait un agent « libre » ó perte de bien être (consommation forcée)
Eviction et distorsions
• Si l’impôt est forfaitaire, l’Etat peut accroître le PIB et l’emploi.
• Est-ce un résultat robuste?
• Non.
• Si l’on introduit un financement plus « réaliste », comme un impôt proportionnel, alors la présence de l’Etat peut « déprimer » l’économie
Eviction et distorsions
• On introduit un financement par un impôt sur le revenu
• La CB de l’agent devient
• La pente de la CB est • Changement de pente ó effet subs. vs rich. • Les entreprises ne sont pas affectées
• CB de l’Etat
Eviction et distorsions
Eviction et distorsions
• Les PIB et l’emploi (y*,n*) baissent : par rapport au point A, économie sans dépenses publiques, on a y*<y(A) et n*<n(A) • Et, le bien être est plus petit
• Que se passe-t-il?
• L’Etat dépense, mais crée un impôt
• La richesse des agents après impôt est plus faible
• Moins de consommation et de loisir ó plus de travail
• Mais au même moment, le travail paie moins (taxés)
• Réduction de l’offre de travail (loisir, seul bien non-taxé)
• Si cet (effet Subs.)> (Effet Rich.) alors n*<n(A)
• Ces taxes correspondent à une dépense que n’aurait pas fait un agent « libre » (g) et à une sur-consommation de loisir
ó perte de bien être (consommations forcées)
Prenons un exemple
Hypothèse sur la fonction d' utilité
1
u (c, h) c (h)
1 u '1 1 0 et u '2 (h) 0
La contrainte budgétaire est
c (1 t)( wn d ) (1 t)( w(1 l) d ) (1 t)( w d ) (1 t)wl
Donc, on obtient
1
(h) (1 t)w h 1 (1 t)w
h croît avec le salaire réel net (le pouvoir d' achat) dh
0 dw
Prenons un exemple
Ilest possible de réécrirelesalaireréelsous une forme introduisant lesimpôts et autres taxes Ainsi,on aurait revenus nets (1t)(wnd)
Dans cecas,le profit des entreprises est donné par znwn z w
Solution
1
h 1(1t)z
On voit alorsque pour un mêmeniveau de développement, indicé par z lesalairepouvoir d'achat baisse avecle taxes d(1t)z dh
0 0
dt dt
Ainsi, plus les taxessont importantes moins l'effort de travailsera grand
Rappel: les donnée sur les heures travaillées
Rappel: les données de taxe
Thème 1 - 35 -
L’evolution de la pression fiscale (recettes du gouvernement / PIB)