Centre de formation d'Atos Origin
13, rue de Bucarest - 75008 Paris
Tél. : 01 55 30 62 00 - Fax : 01 55 30 62 30 Mail : www.formation
SOMMAIRE
1.1. Pourquoi PL/SQL ? 5
1.2. Documents de référence 7
2.1. Fonctionnement .8
2.2. Intégration dans le noyau 9
2.3. Intégration dans les outils ..9
5.1. Les Types de données ..12
5.2. Conversion des types de Données 14
5.2.1. Conversion explicite . 14
5.2.2. Conversion implicite . 15
5.3. Variables et constantes de type ORACLE .16
5.4. Variable référencée à une colonne d'une table de la base 17
5.5. Variable référencée à une table de la base .18
5.5.1. Déclaration . 18
5.5.2. Affectation de valeurs .. 18
5.6. Enregistrements prédéfinis (RECORDS) ..19
5.6.1. Déclaration d’un RECORD .. 19
5.6.2. Affectation de valeurs .. 20
5.7. Tables PL/SQL (Tableaux) ..21
5.7.1. Déclarer un tableau 21 5.7.2. Accès aux données du tableau . 22
5.7.3. Insertion de valeurs dans le tableau .. 22 5.7.4. Attributs des tables PL/SQL ou tableaux 23
(seulement depuis la version 2.3 de PL/SQL) . 23
5.8. Variable référencée à une variable de même type 24
5.9. Visibilité des variables 25
5.10. Les « bind » variables 26
6.1. Traitements Conditionnels ..27
6.1.1. IF…THEN END IF . 27
6.1.2. IF…THEN ELSE END IF 27
6.1.3. IF…THEN ELSIF ELSE END IF . 28
6.2. Traitements itératifs 29
6.2.1. Boucle LOOP END LOOP . 29
6.2.2. Boucle WHILE … LOOP END LOOP .. 31
6.2.3. Boucle FOR … LOOP END LOOP .. 32
6.3. Traitements séquentiels .35
7.1. Définition et Type ..36
7.2. Utilisation des curseurs explicites 37
7.2.1. La déclaration du curseur 37
7.2.2. L’ouverture d’un curseur 38
7.2.3. La fermeture d’un curseur .. 38
7.2.4. Traitement des lignes d’un curseur 39
7.3. Les attributs d’un curseur 39
7.3.1. L’attribut %FOUND . 39
7.3.2. L’attribut %NOTFOUND .. 41
7.3.3. L’attribut %ROWCOUNT . 42
7.3.4. L’attribut %ISOPEN . 43
7.4. Curseurs paramétrés ..44
7.5. Boucles et Curseurs ..46
7.6. La clause CURRENT OF .48
7.7. La clause RETURN d’un curseur 49
7.8. Variables de type REF CURSOR 50
7.8.1. Déclarer une variable Curseur .. 50 7.8.2. Gérer une variable curseur . 50
8.1. Les exceptions prédéfinies 54
8.2. Définir une exception non associée à une erreur 56
8.3. Définir une exception associée à une erreur .56
8.4. Créer une erreur personnalisée 58
8.5. Utilisation des fonctions SQLCODE et SQLERRM 59
9.1. Utilisation de la commande COMMIT 63
9.2. Utilisation de la commande ROLLBACK .63
9.3. Utilisation de SAVEPOINT 64
10. Le schéma 66
10.1. Définition ..66
10.2. Intéret d’un schéma 68
10.2.1. Modifier un élément du schéma .. 69
11. Les traitements stockés dans la base 70
11.1. Définitions 70
11.2. Intérêts des traitements stockés ..71
11.3. Les procédures et fonctions ..71
11.3.1. Les procédures . 72
11.3.2. Les fonctions . 74
11.4. Les packages 76
11.4.1. Description . 76
11.4.2. Description schématique . 80
11.4.3. Validité des données . 82
11.5. Gestion des packages / procédures / fonctions ..82
11.6. Les triggers stockés .83
11.6.1. Définition 83
11.6.2. Caractéristiques 83
11.6.3. Utilisation des variables « OLD. » et « NEW.» .. 86
11.6.4. Cas du trigger INSTEAD OF 88
11.6.5. Triggers en cascade 89
11.7. Les dépendances ..90
11.7.1. Dépendance des procédures / fonctions .. 90
11.8. Impacts et gestion des dépendances .92
11.8.1. Procédure / fonction .. 93 11.8.2. Package 94
12. Les packages intégrés ..96
12.1. Le package DBMS_OUTPUT ..96
12.2. Le package UTL_FILE 97
12.3. le package DBMS_SQL 99
13. Débogage sous sql*plus 103
Objectif
Connaître le langage procédural d’Oracle. Appréhender ses mécanismes et savoir les mettre en œuvre.
Pré-requis : Connaître l’algorithmie de programmation et le Langage Oracle SQL
1. INTRODUCTION
1.1. Pourquoi PL/SQL ?
SQL est un langage complet d'accès à une Base de Données Relationnelle.
SQL est non procédural.
Le PL/SQL est un langage procédural. C’est une extension du langage SQL et il est donc capable d’envoyer au noyau ORACLE tous les ordres SQL :
• Les ordres LID/LMD :
? SELECT, INSERT, UPDATE, DELETE
• La gestion des transactions :
? COMMIT, ROLLBACK, SAVEPOINT, SET TRANSACTION, LOCK TABLE
La partie procédurale comprend :
• Les curseurs(zones de contexte, zones de mémoire)
? DECLARE, OPEN, FETCH, CLOSE
• Les boucles
? LOOP, FOR, WHILE, EXIT, GOTO
• Les conditions
? IF, THEN, ELSIF, ELSE, END IF,
• Les attributs
? Définition de variables locales à une procédure.
DECLARE
NOM VARCHAR2(30) := ‘’;
? Affectation de valeurs.
NOM := UPPER(NOM) ;
? Calculs divers.
PRIX_FFR := PRIX_DEV * TAUX_DEV ;
• La gestion des erreurs
(section EXCEPTION du bloc PL/SQL)
DECLARE nom VARCHAR2(30);
BEGIN
..
EXCEPTION
WHEN NO_DATA_FOUND THEN
END;
• Création et appel de Fonctions et de Procédures stockées dans la base.
• Utilisation de fonctions prédéfinies
? TO_DATE, TO_CHAR, TO_NUMBER, UPPER, LOWER, SUBSTR,
• Création de Packages
? Encapsulation d'objets dans une même unité logique de traitement.
• Création de Triggers
? Traitement procédural lié à une table et se déclenchant lors d'un événement survenu sur la table.
1.2. Documents de référence
PL/SQL User's Guide and Reference release 2.3
2. ENVIRONNEMENT PL/SQL
PL/SQL peut être utilisé au sein de différents outils :
? SQL*PLUS
? Précompilateurs (PRO* )
? Developer FORMS
? Developer REPORTS
? Developer GRAPHICS
PL/SQL interprète des ‘blocs' de commandes
? Gain de transmission
? Gain de performances
BLOC PL/SQL SQL
IF
THEN
APPLICATION -> SQL > ORACLE
ELSE SQL
END IF ;
PL/SQL est composé de deux "moteurs" :
• SQL STATEMENT EXECUTOR
Ce moteur se trouve toujours dans le noyau ORACLE
• PROCEDURAL STATEMENT EXECUTOR
Ce moteur se trouve soit :
- Dans le noyau ORACLE (RDBMS)
- Dans l'outil (FORMS par exemple).
- Ou dans les deux (architecture Client / Serveur)
Utilisable avec :
Les précompilateurs
SQL*PLUS
Server Manager
Utilisable avec :
Developer FORMS
Developer REPORTS
Developer GRAPHICS
3. STRUCTURE D’UN BLOC PL/SQL
Un bloc PL/SQL est composé de trois parties
• Une partie déclarative (Facultative)
• Une partie exécutable (Obligatoire)
• Une partie exception (Facultative)
DECLARE
? Déclarations de variables, constantes ,exceptions, curseurs
BEGIN
Commandes SQL du langage de manipulation des données
Utilisation de structures de contrôles (conditionnels, itératifs)
Utilisation des curseurs
Appels de fonctions, procédures, packages
Utilisation de blocs PL/SQL imbriqués
EXCEPTION
Traitement des exceptions (erreurs)
END ;
/
Chaque instruction se termine par un point-virgule: « ; »Les commentaires sont possibles :
Un commentaire sur une ligne commence par : « -- »
-- Le reste de la ligne est en commentaire
Un commentaire multi - ligne commence par « /* » et se termine par « */ » /* Début de commentaire .
.. fin de commentaire */ -On peut imbriquer les blocs
4. PL/SQL ET INSTRUCTION SELECT
Toute donnée extraite d'une table doit être obligatoirement réceptionnée dans une variable.
Il existe deux manières de réceptionner une donnée:
-Soit par un ordre SELECT simple:
SELECT nom
INTO nom_variable FROM e_emp
WHERE no=25;
-Soit par l'intermédiaire d'un curseur qui permet de gérer les ordres SELECT qui ramènent plusieurs lignes.
Lorsqu’ une requête SELECT ne ramène aucune ligne, Oracle génère
l’erreur « NO_DATA_FOUND »
5. LES VARIABLES
PL/SQL gère deux types de variables
Les variables locales :
Chaque variable et constante à un type de donnée associé (Datatype) qui spécifie son format de stockage, ses contraintes et son jeu valide de valeurs .
Les variables externes :
1) Les variables champs écrans FORMS
Les variables de lien (« bind » variables –variables SQL).
Les variables du langage hôte dans les langages PRO.
Elles sont toujours préfixées de ‘ :’ lors de leur utilisation.
2) Les variables PL/SQL déclarées dans les packages.
Elles sont toujours préfixées du nom du package lors de leur utilisation.
BINARY_INTEGER : est utilisé pour stocker des entiers signés compris dans l’intervalle [ - 2147483647 .. 2147483647]
NUMBER : est utilisé pour stocker des nombres suivant la syntaxe
NUMBER( precision, scale )
precision est un entier qui spécifie le nombre de chiffres.
Sa longueur maximale est de 38 positions. S’il n’est pas spécifié, sa valeur par défaut est la valeur maximale supportée par le système.
scale est un entier qui détermine la position de l’arrondi. Il varie entre -84 et 127. S’il n’est pas spécifié, sa valeur par défaut est zéro.
Par exemple, si scale = 2 alors la valeur 3.556 devient 3.5 si scale = -3 alors la valeur 5459 devient 5000 si scale = -2 alors la valeur 5459 devient 5500 et la valeur 5449 devient 5400
Une valeur de type BINARY_INTEGER requiert moins d’espace qu’une valeur de type NUMBER.
PLS_INTEGER : est utilisé pour stocker des entiers signés compris dans l’intervalle [ -2147483647.. 2147483647].
Une valeur de type PLS_INTEGER requiert moins d’espace qu’une valeur de type NUMBER.
L’utilisation de PLS_INTEGER est recommandée pour de meilleures performances par rapport aux types NUMBER et BINARY_INTEGER.
CHAR : est utilisé pour manipuler des chaînes de caractères de taille fixe suivant la syntaxe CHAR( taille_maximale )
taille_maximale à pour valeur maximale 32767 caractères
Il ne peut pas être une constante ni une variable. Seul un entier littéral est autorisé.
S’il n’est pas spécifié, sa valeur est par défaut 1.
LONG : est utilisé pour manipuler des chaînes de caractères de longueur
variable.
La taille maximale d’une variable LONG est de 2 Go de caractères.
RAW : est utilisé pour stocker des donnéesbinaires.
Une variable RAW peut stocker 32767 octets.
LONGRAW : estutilisé pour stocker jusqu’à 2 Go de données binaires.
ROWID : est un type de données interne à Oracle qui permet de stocker des valeurs binaires appelées Rowids.
Celles-ci identifient de manière unique chaque enregistrement et fournissant ainsi un moyen d’accéder plus rapidement aux enregistrements.
VARCHAR2 : est utilisé pour manipuler des chaînes de caractères de longueur variable allant jusqu’à 32767 caractères.
La syntaxe est VARCHAR2( taille_maximale ) où taille_maximale ne peut pas être une constante ou une variable. Seul un entier littéral est autorisé.
BOOLEAN : est utilisé pour stocké les valeurs TRUE ,FALSE et NULL. Seules des variables peuvent avoir ce type de données.
DATE : est utilisé pour stocker des dates de taille fixe.
MSLABEL : Type de données utilisé seulement sur Oracle trusted, permet de stocker le label du système d’exploitation sur 4 octets.
La conversion explicite permet de convertir une valeur d’un certain type en un autre à l’aide des fonctions SQL telles que TO_DATE, TO_NUMBER,
TO_CHAR,
TO_CHAR( DATE , FORMAT) CHAINE DE CARACTERE
TO_CHAR( ‘25-DEC-96’,’DD/MM/YYYY’) = ‘25/12/1996’
TO_NUMBER( CHAINE , FORMAT ) NOMBRE
TO_NUMBER( ‘125.35’ , ‘999.99’ ) = 125.35
TO_DATE( CHAINE , FORMAT ) DATE
TO_DATE( ‘25/12/1996’ , ‘DD/MM/YYYY’) = ‘25-DEC-1996’
Vers De | CHAR | DATE | NUMBER | RAW | ROW ID |
CHAR | TO_DATE | TO_NUMBER | HEXTORAW | CHA RTO ROW ID | |
DATE | TO_CHAR | ||||
NUMBER | TO_CHAR | TO_DATE | |||
RAW | RAWTOHEX | ||||
ROWID | ROWIDTOCHAR |
La conversion implicite est réalisée automatiquement par PL/SQL.
Si PL/SQL n’arrive pas à déterminer la conversion implicite nécessaire, la compilation engendre une erreur. Dans ce cas, on utilise la conversion explicite.
Le tableau suivant montre les conversions implicites acceptées par PL/SQL.
Vers De | BINARY_ INTEGER | CHAR | VARCHAR2 | LONG | NUMBER | PLS_ INTEGER | DATE | RAW | ROWID |
BINARY_ INTEGER | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | ||||
CHAR | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | |
VARCHAR2 | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | |
LONG | Oui | Oui | Oui | ||||||
NUMBER | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | ||||
PLS_ INTEGER | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | ||||
DATE | Oui | Oui | Oui | ||||||
RAW | Oui | Oui | Oui | ||||||
ROWID | Oui | Oui |
DECLARE | |
nombre | NUMBER(3):= '5'; -- conversion implicite |
ligne | VARCHAR2(25) := 6 ; -- conversion implicite |
variable1 | CHAR(2) := ‘5’ ; |
variable2 | CHAR(2) := ‘2’ ; |
BEGIN
total := variable1 - variable2 ; -- conversion implicite ..
Les variables locales et les constantes sont définies dans la section DECLARE du bloc PL/SQL.
Déclarer une variable ou une constante consiste à lui allouer un espace pour stocker une valeur et à spécifier un type de donnée.
On peut aussi lui assigner une valeur par défaut et /ou spécifier la contrainte NOT NULL.
Num_employe NUMBER(10) ;
Date_Jour DATE := SYSDATE ; -- Initialisée à la date du jour
Logique BOOLEAN ;
A , B , C PLS_INTEGER ; --Incorrect
Les variables ne peuvent pas partager le même nom si leur type de donnée est différent.
Employe VARCHAR2(20) ;
Employe NUMBER ; duplication incorrecte de la variable employe
PL/SQL ne fait aucune différence pour les noms de variable suivants :
Employe VARCHAR2(20) ; emPLOye VARCHAR2(20) ; EMPLOYE VARCHAR2(20) ;
Lorsque la contrainte NOT NULL est spécifiée, la variable ou constante doit être initialisée sinon une erreur survient à la compilation.
La valeur d’initialisation ne peut être NULL, sinon une erreur survient à l’exécution du programme.
Nom_Departement VARCHAR2(15) NOT NULL := ‘FINANCE’ -- correct
Nom_Departement VARCHAR2(15) NOT NULL ; -- incorrect
Nom_Departement VARCHAR2(15) NOT NULL := NULL ; -- incorrect
On peut déclarer une constante avec le mot réservé CONSTANT :
TVA CONSTANT NUMBER := 20.6 ;
Pi CONSTANT REAL := 3.1415 ;
5.4. Variable référencée à une colonne d'une table de la base
L’attribut %TYPE spécifie pour une variable le type d’une colonne de table.
Si la colonne de la table est définie avec la contrainte NOT NULL, cette contrainte ne s’applique pas à la variable.
DECLARE
num_emp %TYPE ;
BEGIN
num_emp := NULL ; -- Correct
END ;
La commande DELETE supprime l’ensemble des enregistrements de la table et non pas le seul employe dont le no est 10 :
DECLARE
No NUMBER(10) := 10 ;BEGIN
DELETE FROM e_emp
WHERE no = no ;
END ;
Pour éviter ces problèmes, soit on différencie les noms de variables de ceux des colonnes, soit on préfixe le nom des variables avec le label du bloc :
<<Nom_label>>
DECLARE
no NUMBER(10) := 10 ;
BEGIN
DELETE FROM e_emp WHERE no = ;
END ;
L’attribut %ROWTYPE spécifie pour une variable la structure d’une ligne de table.
5.5.1. Déclaration
DECLARE
employe e_emp%ROWTYPE ;
-Par référence aux champs:
BEGIN
:= ‘DOLE’ ; employe.prenom := ‘ERIC’ ;
employe.dt_entree := SYSDATE ;
END;
/
-En utilisant la commande SELECT ou FETCH (Voir chapitre sur les
curseurs):
BEGIN
SELECT *
INTO employe
FROM e_emp
WHERE nom ='DUMAS';
-- autre exemple
SELECT nom,dt_entree
INTO ,employe.dt_entree
FROM e_emp
WHERE nom ='DUMAS'; END ;
On peut utiliser l’attribut %ROWTYPE pour déclarer un enregistrement du type d’un enregistrement d’une table de la base. Cependant, il est impossible de cette façon d’attribuer aux champs qui composent l’enregistrement nos propres spécifications.
L’implémentation du type de donnée RECORD lève cette restriction.
La déclaration d’un RECORD se fait en deux étapes dans la section DECLARE du bloc PL/SQL
1) Déclarer le type du RECORD suivant la syntaxe :
TYPE Type_record IS RECORD
(Nom_champ1 {Type_champ | Variable%TYPE | Table.colonne%TYPE | Table%ROWTYPE } [NOT NULL] ,
Nom_champ2 {Type_champ | Variable%TYPE | Table.colonne%TYPE
| Table%ROWTYPE } [NOT NULL],
Nom_champN {Type_champ | Variable%TYPE | Table.colonne%TYPE
| Table%ROWTYPE } [NOT NULL]
) ;
Le nom d’un champ est unique.
Les champs déclarés avec la contrainte NOT NULL doivent être initialisés.
Type_record peut être utilisé comme type de donnée d’un champ dans la déclaration d’un autre RECORD.
Nom_record Type_record ;
DECLARE
TYPE Employe_type IS RECORD
(Employe %TYPE ,
Service %TYPE , Sal NUMBER(11,2) ,
Date_Jour DATE := SYSDATE ) ; Employe_record Employe_type ; Employe2_record Employe_type ;
1) -Par référence aux Champs:
BEGIN
Employe_record.Employe := ‘PEROS’ ;
:= 15000 ;
…
END;
/
2) -En assignant un record à un autre record de même type:
BEGIN
Employe2_record :=Employe_record;
…
END;
/
même si deux records ont des champs aux propriétés identiques, ils
doivent être de même type pour assigner l'un à l'autre.
3) -En utilisant la commande SELECT ou FETCH (voir chapitre sur les curseurs):
BEGIN
SELECT e.nom, s.nom, e.salaire, e.dt_entree
INTO Employe_record
FROM e_emp e ,e_service s
WHERE…
END ;
/
Ou
BEGIN
SELECT e.nom, s.nom
INTO Employe_record.Employe, Employe_record.service
From e_emp e, e_service s
WHERE…
END ;
/
Les objets de type TABLE sont appelés tables PL/SQL ou tableaux.
Ce sont des tableaux de scalaires, à une dimension, indicés par un entier de type
BINARY_INTEGER.
La déclaration d’un tableau se fait en deux étapes dans la section DECLARE du bloc PL/SQL.
1) Déclarer le type du tableau suivant la syntaxe :
TYPE nom_type IS TABLE OF
( Type_colonne | Variable%TYPE | Table.colonne%TYPE |
Type_record) [NOT NULL]
INDEX BY BINARY_INTEGER ;
2) Déclarer les tableaux sur le type déclaré à la première étape.
Déclarer le tableau nommé essais, constitué d’une colonne de type CHAR(5)
DECLARE
TYPE Type_table IS TABLE OF CHAR(5)
INDEX BY BINARY_INTEGER ;
essais Type_table ;
BEGIN
..
END ;
Déclarer le tableau nommé essais, de type Type_Table et constitué d’une colonne de même type que la colonne salaire de la table E_emp.
DECLARE
TYPE Type_table IS TABLE OF E_emp.Salaire%TYPE
INDEX BY BINARY_INTEGER ;
essais Type_table ;
BEGIN
.
END ;
5.7.2. Accès aux données du tableau
On accède aux données de la table en utilisant la clé primaire selon la syntaxe :
où valeur_clé_primaire est de type BINARY_INTEGER.
Elle peut donc prendre une valeur de l’intervalle -231-1 à 231-1.
Table_sal(5)
Table_sal(-18)
5.7.3. Insertion de valeurs dans le tableau
La valeur de la clé primaire permet d’affecter une valeur dans le tableau :
Table_salaire(1) := 12000 ;
Table_salaire(2) := 10000 ;
(seulement depuis la version 2.3 de PL/SQL)
EXISTS(n) retourne TRUE si le nième élément du tableau PL/SQL existe. Sinon, il retourne FALSE
IF tab_salaire .EXISTS(i) THEN
…
COUNT retourne le nombre d’éléments du tableau PL/SQL
IF tab_salaire.COUNT = 25 THEN
.
FIRST et LAST retournent respectivement la plus petite et la plus grande valeur de l’index
IF tab_salaire.FIRST < THEN
.
PRIOR(n) retourne la valeur de l’index qui précède l’index n
NEXT(n) retourne la valeur de l’index qui suit l’index n
DELETE supprime tous les élément du tableau PL/SQL
tab_salaire.DELETE ;
DELETE(n) supprime le nième élément du tableau PL/SQL.
Si le nième élément n’existe pas, aucune erreur ne survient.
tab_salaire.DELETE(3) ;
DELETE(m,n) supprime les éléments de m à n si (m > n ) ou ( m est null ) ou (n est null) alors DELETE(m,n) n’agit pas
tab_salaire.DELETE(5,10) ;
L’attribut %TYPE spécifie pour une variable le type de donnée de la variable qui sert de référence.
DECLARE
sal NUMBER(11,2) ;
comm sal%TYPE ;
BEGIN
.
END ;
Faire attention à l’ordre dans lequel sont déclarées les variables et les constantes.
DECLARE
comm NUMBER(8,2) := Sal * 0.2 ; -- Incorrect. Déclarer la
sal NUMBER(8,2 ) := 10000 ; -- variable sal avant usage
BEGIN
.
END ;
Une variable déclarée dans un bloc est connue dans celui-ci, ainsi que dans ses blocs fils ( blocs imbriqués ). Par contre, elle ne l’est pas dans les autres blocs (pères et frères ).
DECLARE A VARCHAR2(6) ; B NUMBER(3) ;
C NUMBER(5,2) ;
BEGIN
/* Les identifiants valides dans ce bloc sont A VARCHAR2(6) , B NUMBER(3), et C NUMBER(5,2) */
DECLARE
B VARCHAR2(10) ;
BEGIN
-- Les identifiants valides dans ce bloc sont A VARCHAR2(6),
-- B VARCHAR2(1) et C NUMBER(5,2)
.
DECLARE
Y REAL ;
BEGIN
-- Les identifiants valides dans ce bloc sont A VARCHAR2(6) ,
-- B VARCHAR2(10), C NUMBER(5,2), Y REAL
..
END ;
END ;
DECLARE
Z BOOLEAN ;
BEGIN
-- Les identifiants valides dans ce bloc sont A VARCHAR2(6) ,
-- B NUMBER(3), C NUMBER(5,2) et Z BOOLEAN
.
END ;
END ;
5.10. Les « bind » variables
Une fois déclarées elles sont visibles pour tous les programmes de la session.
SQL> VAR nom_variable [ NUMBER | CHAR | CHAR (n) |
VARCHAR2 (n) | REFCURSOR ] ]
Utilisation
En préfixant avec ':'
Affectation de valeurs
SQL> EXECUTE :nom_variable :=valeur
Affichage
SQL> PRINT nom_variable
SQL> VAR no_emp NUMBER
SQL> SELECT *
FROM E_EMP
WHERE no = :no_emp;
6. STRUCTURES DE CONTROLE
Les traitements conditionnels permettent de contrôler l’exécution d’instructions en fonction de conditions.
Les opérateurs utilisés dans les conditions sont les mêmes que dans SQL :
= , > , < , >= , <= , <> , != , IS NOT NULL , IN , LIKE, BETWEEN , AND , OR
6.1.1. IF…THEN END IF
C’est la structure conditionnelle la plus simple
IF Condition THEN
Sequence d’instructions;
END IF;
La séquence d’instructions est exécutée si la condition est évaluée à TRUE.
Dans le cas où la condition est évaluée à FALSE ou NULL, la séquence d’instructions n’est pas exécutée.
Syntaxe
IF Condition THEN
Sequence1 d’instructions;
ELSE
Sequence2 d’instructions;
END IF;
La séquence1 d’instructions est exécutée si la condition est évaluée à TRUE. La séquence2 d’instructions est exécutée si la condition est évaluée à FALSE ou NULL.
Syntaxe
IF Condition1 THEN Sequence1 d’instructions;
ELSIF Condition2 THEN Sequence2 d’instructions;
ELSIF Condition N THEN SequenceN d’instructions;
ELSE
Sequence d’instructions;
END IF;
La clause ELSE est optionnelle.
Si la condition1 est évaluée à TRUE ,la séquence1 d’instructions est exécutée.
Si la condition1 est évaluée à FALSE ou NULL, la clause ELSIF teste la condition2.
Si celle ci est aussi évaluée à FALSE ou NULL, la clause ELSIF teste la condition3 et ainsi de suite jusqu’à la conditionN.
Si une des conditions de la clause ELSIF est évaluée à TRUE ,la séquence d’instructions correspondante est exécutée. Les conditions des clauses ELSIF suivantes ne seront pas testées.
Si aucune des conditions ELSIF n’est évaluée à TRUE, alors la séquence d’instructions de la clause ELSE est exécutée.
Boucle de base qui permet la répétition d’une séquence d’instructions.
Syntaxe [<<LABEL>>]
LOOP
..
EXIT LABEL WHEN condition ;
.
END LOOP [LABEL] ;
<<LABEL>> est un identifiant non déclaré de la boucle. Utilisé, il doit apparaître au commencement de la boucle et optionnellement à la fin de celle-ci.
Utilisez la commande EXIT [LABEL] [WHEN Condition ] pour sortir de la boucle : EXIT force la sortie de la boucle sans conditions.
EXIT WHEN permet la sortie de la boucle si la condition est vérifiée.
EXIT <<LABEL>> force la sortie de la boucle identifiée par <<LABEL>>.
<<Nom_boucle>> LOOP
LOOP
EXIT Nom_Boucle WHEN condition1 ;
END LOOP;
END LOOP Nom_boucle ;
Si la condition 1 est vérifiée , sortie des deux boucles
Les opérateurs utilisés dans les conditions sont les mêmes que dans SQL :
= , > , < , >= , <= , <> , != , IS NOT NULL , IN , LIKE, BETWEEN , AND , OR
Pour afficher à l’écran un résultat, utilisez la fonction PUT_LINE du package intégré DBMS_OUTPUT de la façon suivante :
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE(‘Résultat=’||variable) ;
Pour pouvoir utiliser ce package, il faut positionner la variable d’environnement SERVEROUTPUT sur ON de la façon suivante :
SET SERVEROUTPUT ON
Exemple : Afficher à l’écran les 10 premiers entiers positifs non nuls
SET SERVEROUTPUT ON
DECLARE nombre NUMBER(2) := 1; BEGIN
LOOP
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE(nombre); nombre := nombre + 1; EXIT WHEN nombre > 10;
END LOOP;
END;
/
Tant que la condition de la clause WHILE est vérifiée, le contenu de la boucle est exécuté.
Le nombre d’itérations de la boucle dépend de la condition et n’est donc pas connu jusqu’à l’achèvement de la boucle.
Les opérateurs utilisés dans les conditions sont les mêmes que dans SQL : = , > , < , >= , <= , <> , != , IS NOT NULL , IS NULL ,IN , LIKE, BETWEEN, AND, OR
WHILE condition
LOOP
… ;
END LOOP;
Exemple : Déterminez N tel que la somme de N premiers entiers 1+2+3+ +N < 50 et afficher N à l’écran.
DECLARE
total NUMBER(4) := 0; | |
BEGIN | N NUMBER(4) := 0; |
WHILE (total + N + 1) < 50 | |
LOOP | |
N := N + 1; | |
total := total + N; | |
END LOOP; | |
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE ('Valeur de N: '||N); |
END;
/
6.2.3. Boucle FOR … LOOP END LOOP
Le nombre d’itérations est connu avant d’entrer dans la boucle.
FOR Compteur IN [REVERSE] Borne inférieure .. Borne_supérieure
LOOP
… ;
END LOOP;
La variable compteur est déclarée implicitement. Elle ne doit pas être définie dans la section DECLARE .
Il est interdit de modifier la variable compteur en lui assignant une valeur :
FOR Compteur IN 1..20
LOOP
Compteur := 5; -- Incorrect
END LOOP;
Borne_inférieure et borne_supérieure peuvent être des variables, des constantes ou des expressions.
Compteur IN –5 .. 10
Code IN ASCII(‘A’) .. ASCII(‘Z’)
Compteur IN Premier .. Dernier
Sans l’option REVERSE, la variable compteur varie de borne_inférieure à borne_supérieure avec un pas d’incrémentation de 1.
Avec l’option REVERSE, la variable compteur varie de borne_supérieure à borne_inférieure avec un pas d’incrémentation de -1.
PL/SQL n’a pas de structure pour un pas d’incrémentation différent de 1, mais il est facile d’en construire une :
Pas d’incrémentation de 4
Construire à l'aide une boucle FOR compteur IN LOOP dont compteur varie de 4 à 32 , l'équivalent d'une boucle FOR LOOP avec un pas d'incrémentation de 4.
Afficher les différentes valeurs prises par la variable qui s'incrémente de 4 à chaque itération de la boucle FOR LOOP.
SET SERVEROUTPUT ON
BEGIN
FOR compteur IN 4 .. 32
LOOP
IF MOD(compteur,4) = 0 THEN
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE(compteur);
END IF;
END LOOP;
END;
/
La variable compteur n’est définie que pour la boucle.
FOR Compteur IN 1 .. 10
LOOP
;
END LOOP;
Var := Compteur; -- Incorrect
Deux boucles imbriquées peuvent utiliser le même nom de variable.
Pour référencer le nom de variable de la boucle extérieure, utiliser un label.
<< Nom_boucle>>
FOR Compteur IN 1 .. 30
LOOP
FOR compteur IN 1..10
LOOP
IF Nom_boucle.Compteur > 5 THEN
END LOOP;
END LOOP Nom_boucle;
Exemple :
Calculer la factorielle de 12 = 1x2x3x4x5x x12 et afficher le résultat à l’écran
SET SERVEROUTPUT ON
DECLARE
N NUMBER(2) := 12;
Resultat NUMBER(12) := 1;
BEGIN
FOR J IN 1 .. N
LOOP
Resultat := Resultat * J ;
END LOOP ;
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE (N||‘ ! = ‘|| resultat);
END ;
/
6.3. Traitements séquentiels
PL/SQL permet de se « brancher » sur un label sans conditions avec l’instruction GOTO.
Syntaxe
GOTO LABEL
LABEL est unique et doit précéder une commande exécutable ou un bloc PL/SQL.
DECLARE
Sortir BOOLEAN ;
BEGIN
FOR J IN 1 .. 10
LOOP
IF Sortir THEN
GOTO Nom_label ;
END IF ;
<<Nom_label>> -- Incorrect car Nom_label doit précéder une commande -- exécutable
END LOOP ;
END;
Pour corriger l’exemple précédent, utilisez l’instruction NULL :
DECLARE
Sortir BOOLEAN ; BEGIN
FOR J IN 1 .. 10
LOOP
IF Sortir THEN
GOTO Nom_label ;
END IF ;
.
<<Nom_label>> -- Correct car suivi de la commande
-- exécutable NULL
NULL ;
END LOOP ;
END ;
/
7. LES CURSEURS
Un curseur est une zone mémoire de taille fixe utilisée par le noyau pour analyser et interpréter tout ordre SQL ( Définie dans le fichier (option open_cursor ) ).
Il existe deux types de curseurs :
Les curseurs implicites :
Ils sont générés et gérés par le noyau pour chaque ordre SQL (SELECT, UPDATE, DELETE, INSERT) .
Les curseurs explicites :
Ils sont créés en programmation PL/SQL et utilisés par le développeur pour gérer les requêtes SELECT qui doivent rapporter plusieurs lignes.
Même si l’on est sûr qu’une requête ne ramènera qu’une seule ligne, il est conseillé d’utiliser systématiquement un curseur explicite plutôt que le SELECT …INTO au cas où cette requête ramènerait plusieurs lignes suite à une mise à jour, ce qui génèrerait l’erreur ORA-01422 (TOO_MANY_ROWS).
Ils sont définis dans la section DECLARE d’un bloc PL/SQL, d’une procédure, d’une fonction ou d’un package par son nom et sa requête spécifique.
Trois commandes permettent de gérer les curseurs explicites dans les
programmes :
OPEN ouvre le curseur
FETCH exécute la requête en ramenant une ligne à la fois.
Pour ramener toutes les lignes de la requête, il faut exécuter la commande FETCH autant de fois qu’il y a de lignes à ramener. CLOSE ferme le curseur
Plusieurs curseurs peuvent être utilisés en même temps.
Le curseur doit être déclaré dans la clause DECLARE avant toute utilisation suivant la syntaxe :
DECLARE
CURSOR Nom_curseur IS
SELECT nom_colonnes .
FROM nom_tables
WHERE condition(s) ;
BEGIN
.
END ;
/
DECLARE
CURSOR c_employe IS
SELECT no, nom, salaire
FROM e_emp
WHERE salaire > 1000 ;
BEGIN
..
END ;
/
L’ouverture d’un curseur s’effectue dans la section BEGIN.
Elle réalise l’allocation mémoire du curseur, l’analyse sémantique et syntaxique de l’ordre SELECT, le positionnement de verrous éventuels si l’option FOR UPDATE est utilisée avec l’ordre SELECT. ( voir chapitre sur la gestion des transactions)
OPEN Nom_curseur ;
Il n’est pas permis d’ouvrir un curseur déjà ouvert.
DECLARE
CURSOR c_employe IS
SELECT no, nom, sal
FROM e_emp
WHERE sal > 1000 ;
BEGIN
OPEN c_employe ;
.
END ;
La fermeture d’un curseur s’effectue dans les sections BEGIN ou EXCEPTION Elle libère les ressources utilisées par le curseur.
CLOSE Nom_curseur ;
Toujours fermer un curseur lors de la fin de son utilisation.
Le traitement des lignes d’un curseur s’effectue dans la section BEGIN à l’aide de la commande FETCH .
La commande FETCH ramène une à une les lignes d’enregistrements. A chaque fois que la commande FETCH est exécutée, le curseur avance à la ligne suivante.
FETCH Nom_curseur INTO Liste_de_variables ;
FETCH Nom_curseur INTO Variable_type_enregistrement ;
Il est nécessaire d’avoir déclaré et ouvert le curseur avant son utilisation.
Les attributs d’un curseur sont des variables gérées lors de l’exécution d’un
ordre.
Ils peuvent être testés afin de modifier le déroulement d’une exécution.
Ces attributs sont %NOTFOUND, %FOUND, %ROWCOUNT, %ISOPEN.
Curseurs explicites : Ces attributs fournissent des informations sur l’exécution d’une requête ramenant plusieurs enregistrements.
Curseurs implicites : Oracle ouvre un curseur implicite pourgérer chaque ordre SQL qui n’est pas lié à un curseur déclaré explicitement.
Si on ne peut pas utiliser les ordres OPEN, FETCH et CLOSE pour un curseur implicite, on peut par contre utiliser les attributs pour accéder à des informations sur la dernière commande SQL exécutée.
L’attribut %FOUND est de type booléen.
Il prend la valeur VRAI si la dernière commande FETCH a ramené une ligne.
L’attribut est utilisé avec une syntaxe différente suivant que le curseur est explicite ou implicite.
Curseur implicite : La syntaxe est SQL%FOUND
Curseur explicite : La syntaxe est Nom_curseur%FOUND
Afficher à l'écran les noms, salaires et le nom du service des employés dont le salaire est supérieur à 1000.
Ordonner l'ensemble par salaire décroissant et par nom.
SET SERVEROUTPUT ON
DECLARE
CURSOR c_emp IS
SELECT e.nom,
e.salaire,
s.nom
FROM e_emp e, e_service s WHERE e.service_no = s.no AND e.salaire > 1000
ORDER BY e.salaire DESC,e.nom;
nom_emp %TYPE; sal_emp e_emp.salaire%TYPE;
nom_serv %TYPE;
BEGIN
OPEN c_emp;
LOOP
FETCH c_emp INTO nom_emp, sal_emp,
nom_serv;
IF c_emp%FOUND THEN
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE('Nom : '||nom_emp||' - Service : '
||nom_serv|| ' - Salaire : '||sal_emp);
ELSE
EXIT ;
END IF ;
END LOOP;
CLOSE c_emp; END;
/
L’attribut %NOTFOUND est de type booléen.
Il prend la valeur VRAI si la dernière commande FETCH n'a pas ramené de ligne.
L’attribut est utilisé avec une syntaxe différente suivant que le curseur est explicite ou implicite.
Curseur implicite : La syntaxe est SQL%NOTFOUND.
Curseur explicite : La syntaxe est Nom_curseur%NOTFOUND
Mettre à jour le salaire d’un employé et afficher un message si cet employé n’existe pas.
SQL> ACCEPT p_nom PROMPT 'entrer un nom :'
entrer un nom : Martin
SQL> BEGIN
2 UPDATE e_emp
3 SET SALAIRE =2000
4 WHERE nom ='&p_nom';
5 IF SQL%NOTFOUND THEN
6 DBMS_OUTPUT.PUT_LINE('Cet employé n''existe pas');
7 END IF;
8 END;
9 /
L’attribut %ROWCOUNT est de type numérique.
Contient le nombre de lignes ramenées par la ou les commandes FETCH dans le cas d'un curseur explicite, ou le nombre de lignes concernées par la dernière commande SQL implicite.
L’attribut est utilisé avec une syntaxe différente suivant que le curseur est explicite ou implicite.
Curseur implicite : La syntaxe est SQL%ROWCOUNT
Curseur explicite :La syntaxe est Nom_curseur%ROWCOUNT
Pour les employés qui ont un salaire inférieur à 1500, augmenter celui-ci de 120. Afficher à l’écran le nombre d’employés qui ont été augmentés.
SET SERVEROUTPUT ON
BEGIN
UPDATE e_emp
SET salaire = salaire + 120
WHERE salaire < 1500 ;
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE(‘Nombre d’’employés augmentés : ‘
||SQL%ROWCOUNT) ;
END ;
/
L’attribut %ISOPEN est de type booléen.
Il est utilisé pour déterminer si un curseur est ouvert ou fermé
Curseur implicite : %ISOPEN est toujours évalué à FALSE.
Oracle ferme le curseur SQL automatiquement après l’exécution de la commande SQL associée au curseur.
Curseur explicite : La syntaxe est Nom_curseur%ISOPEN
Il est possible de passer des paramètres au curseur. Cela permet de réutiliser le même traitement de curseur avec une valeur d’entrée différente. La syntaxe de déclaration est la suivante :
DECLARE
CURSOR nom_curseur (param1 TYPE_param1
[,param2 TYPE_param2 [, ..])
IS
SELECT .. (utilisant le(s) paramètre(s) )
Les noms des paramètres qui ont servi pour déclarer le curseur ne peuvent pas être utilisés ailleurs dans le programme.
Les types de paramètres LONG et LONGRAW sont invalides.
On ne doit pas spécifier la longueur maximale pour les autres types mais
VARCHAR2, NUMBER,
L’ utilisation est la suivante:
BEGIN
OPEN nom_curseur( valeur1 [,valeur2 [, . ]);
…
FETCH nom_curseur INTO … ;
CLOSE nom_curseur ;
Ou encore
FOR compteur IN nom_curseur( valeur1 [,valeur2 [, . ])
LOOP …
END LOOP ;
DECLARE
CURSOR c_cs(p_no %type) IS
SELECT *
FROM e_service
WHERE no >p_no
ORDER BY no;
BEGIN
FOR compteur IN c_cs(25)
LOOP
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE();
END LOOP;
END;
/
L’utilisation d’un curseur dans une boucle FOR simplifie l’écriture des commandes qui permettent de gérer le curseur.
La boucle FOR gère la gestion du curseur : les commandes OPEN, FETCH et CLOSE sont alors inutiles.
FOR enreg IN nom_curseur ;
LOOP
.
A chaque itération de la boucle FOR, les valeurs des colonnes du curseur nom_curseur sont ‘fetchées’ dans la variable enreg définie implicitement comme de type RECORD et équivalente à la variable qui serait explicitement déclarée de la manière suivante :
enreg nom_curseur%ROWTYPE ;
A la sortie de la boucle FOR, le curseur nom_curseur est automatiquement fermé, même si la sortie se fait prématurément avec la commande EXIT.
Exemple :Affichez à l'écran le nom, le salaire et le nom du service des employés qui exercent la fonction de Magasinier. Ordonnez l'ensemble par salaire décroissant.
SET SERVEROUTPUT ON
DECLARE
CURSOR c_employe IS SELECT e.nom nom_emp, e.salaire sal_emp,
s.nom serv FROM e_emp e, e_service s WHERE e.service_no = s.no
AND e.titre = 'Magasinier'
ORDER BY e.salaire DESC; BEGIN
FOR c_rec IN c_employe
LOOP
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE ('Nom : '||c_rec.nom_emp||
‘-Service : ' |||| ' - Salaire : '||c_rec.sal_emp);
END LOOP;
END;
/
La clause WHERE CURRENT OF permet de faire référence au positionnement dans un curseur afin de traiter la ligne correspondante (UPDATE, DELETE).
Il est nécessaire de réserver la ligne lors de la déclaration du curseur par le positionnement d'un verrou d’intention (FOR UPDATE OF ).
Exemple :Utilisation d’un curseur pour augmenter de 10% les salaires inférieurs à 2000.
DECLARE
CURSOR c_emp IS
SELECT *
FROM e_emp
FOR UPDATE OF salaire;
BEGIN
FOR compteur IN c_emp
LOOP
IF compteur.salaire<2000 THEN UPDATE e_emp
SET salaire =salaire *1.1
WHERE CURRENT OF c_emp;
END IF;
END LOOP;
END;
/
Grâce à cette clause il est possible de créer des curseurs dans des packages et d’en cacher l’implémentation aux développeurs (voir Packages)
Spécification :
CURSOR c_cs(p_no %TYPE) RETURN e_service%ROWTYPE ;
Implémentation (partie cachée) :
CURSOR c_cs(p_no %TYPE) RETURN e_service%ROWTYPE IS
SELECT *
FROM e_service
WHERE no >p_no ;
(depuis la version PLSQL 2.3).
Une variable curseur, contrairement à un curseur, est dynamique car elle n’est pas rattachée à une requête spécifique.
7.8.1. Déclarer une variable Curseur
La création d’une variable curseur s’effectue en deux étapes
TYPE ref_type_nom IS REF CURSOR RETURN type_return ;
type_return représente soit un record, soit une ligne de table basée.
Exemple : type_return représente une ligne de la table e_emp
TYPE emptype IS REF CURSOR RETURN e_emp%ROWTYPE ;
DECLARE
TYPE emptype IS REF CURSOR RETURN e_emp%ROWTYPE ; emp_cs emptype ;
On utilise les commandes OPEN-FOR, FETCH, CLOSE pour contrôler les variables curseurs.
OPEN {nom_var_curseur | :host_nom_var_curseur}
FOR ordre_select ; ……..
FETCH nom_var_curseur
INTO var_hôtes ; ……..
CLOSE nom_curseur ;
Exemple :Utilisation d’un curseur référencé pour retourner des enregistrements choisis par l’utilisateur
DECLARE
TYPE rec_type IS RECORD (no %TYPE,nom %TYPE); enreg rec_type;
TYPE refcur_type IS REF CURSOR RETURN enreg%TYPE ; curref refcur_type ;
enreg_emp curref%ROWTYPE ;
v_choix NUMBER(1) := &choix ;
BEGIN
IF v_choix=1 THEN OPEN curref FOR SELECT no,nom
FROM e_client;
ELSIF v_choix=2 THEN OPEN curref FOR SELECT no,nom
FROM e_emp;
ELSIF v_choix=3 THEN OPEN curref FOR SELECT no,nom
FROM e_service;
ELSIF v_choix=4 THEN OPEN curref FOR SELECT no,nom
FROM e_continent;
ELSIF v_choix=5 THEN OPEN curref FOR SELECT no,nom
FROM e_produit;
END IF;
LOOP
EXIT WHEN v_choix NOT BETWEEN 1 AND 5;
FETCH curref
INTO enreg ;
EXIT WHEN curref%NOTFOUND ;
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE('No : '||||'. Nom : ' ||) ;
END LOOP ;
END ;
/
8. GESTION DES ERREURS
Les sources d’erreurs lors de l’exécution d’une application sont multiples :
erreur de codage, erreur système, violation d' une règle Oracle, dépassement des limites du système d’exploitation.
Il est impossible d’anticiper toutes les erreurs qui pourraient survenir.
Néanmoins, PL/SQL met à la disposition de l’utilisateur un mécanisme de gestion des erreurs qui lui permet de planifier les traitements à effectuer (abandon, continuation des traitements) lorsque surviennent certains types d’erreurs.
On parle alors de gestion des EXCEPTIONS.
Chaque erreur Oracle générée par le noyau a un code erreur (SQLCODE) .
Un nomd'exception est :
• soit prédéfini en interne par le noyau Oracle
• soit défini par l' utilisateur. Il peut être associé à un code d’erreur.
Le développeur peut également définir ses propres erreurs qu’il doit déclencher explicitement et auxquelles il attribue un nom personnalisé.
Il y a deux méthodes pour gérer les erreurs:
• Si le nom d'exception existe:
BEGIN
……
EXCEPTION
WHEN Nom_exception THEN
Instructions;
END;
/
• Si le nom d'exception n'existe pas:
BEGIN
……
EXCEPTION
WHEN OTHERS THEN
IF SQLCODE =Numero_code1 THEN
Instructions;
END IF;
IF SQLCODE =Numero_code2 THEN
Instructions;
END IF;
END;
/
S’il y a d’autres exceptions, l’exception OTHERS doit figurer en dernière position. OTHERS concerne toutes les erreurs qui peuvent être générées et les inhibe à défaut d’instructions explicites.
Lorsque le traitement a été transféré dans la section EXCEPTION du bloc PL/SQL, il n'est pas possible de retourner dans le corps principal du bloc.
Pour pouvoir continuer, la solution consiste à utiliser des blocs imbriqués.
Les erreurs les plus courantes ont été redéfinies dans PL/SQL. Les autres pourront être gérées par l’utilisateur grâce aux gestionnaires OTHERS et EXCEPTION_INIT.
Nom exception | Erreur Oracle | Valeur SQLCODE |
CURSOR_ALREADY_OPEN | ORA-06511 | - 6511 |
DUP_VAL_ON_INDEX | ORA-00001 | - 1 |
INVALID_CURSOR | ORA_01001 | - 1001 |
INVALID_NUMBER | ORA_01722 | - 1722 |
LOGIN_DENIED | ORA_01017 | - 1017 |
NO_DATA_FOUND | ORA-01403 | + 100 |
NOT_LOGGED_ON | ORA-01012 | - 1012 |
PROGRAM_ERROR | ORA-06501 | - 6501 |
ROWTYPE_MISMATCH | ORA-06504 | - 6504 |
STORAGE_ERROR | ORA-06500 | - 6500 |
TIMEOUT_ON_RESOURCE | ORA-00051 | - 51 |
TOO_MANY_ROWS | ORA-01422 | - 1422 |
VALUE_ERROR | ORA-06502 | -6502 |
ZERO_DIVIDE | ORA-01476 | - 1476 |
CURSOR_ALREADY_OPEN : tentative d’ouverture d’un curseur déjà ouvert. Vous devez d’abord fermer le curseur avant de l’ouvrir à nouveau.
DUP_VAL_ON_INDEX : violation de l’unicité lors d’une mise à jour ( détectée au niveau de l’index UNIQUE ).
INVALID_CURSOR : opération incorrecte sur un curseur, comme par exemple la fermeture d’un curseur qui n’a pas été ouvert.
INVALID_NUMBER : échec de la conversion d’une chaîne de caractères en numérique.
LOGIN_DENIED : connexion à la base échouée car le nom utilisateur / mot de passe est invalide.
NO_DATA_FOUND : déclenché si la commande SELECT INTO ne retourne aucun enregistrement ou si on fait référence à un enregistrement non initialisé d’un tableau PL/SQL.
NOT_LOGGED_ON : tentative d’accès à la base sans être connecté.
PROGRAM_ERROR : problème général dû à PL/SQL.
ROWTYPE_MISMATCH : survient lorsque une variable curseur d’un programme hôte retourne une valeur dans une variable curseur d’un bloc PL/SQL qui n’a pas le même type.
STORAGE_ERROR : problème de ressource mémoire dû à PL/SQL
TIMEOUT_ON_RESOURCE : dépassement de temps dans l’attente de libération des ressources ( lié aux paramètres systèmes de la base).
TOO_MANY_ROWS : la commande SELECT INTO retourne plus d’un enregistrement.
VALUE_ERROR : erreur arithmétique, de conversion, de troncature, de contrainte de taille. Par exemple, si vous affectez une chaîne de caractère de taille plus grande que la taille de la variable qui la reçoit, PL/SQL abandonne l’affectation et déclenche l’exception VALUE_ERROR.
ZERO_DIVIDE : tentative de division par zéro. Le résultat est indéfini.
8.2. Définir une exception non associée à une erreur
La commande RAISE interrompt l’exécution normale du bloc PL/SQL et transfère la suite des opérations au gestionnaire d’exception.
Exemple : Gérer un seuil de stock :
DECLARE
Stock_alert EXCEPTION ; Stock_Seuil NUMBER(4) ;
Qte_stock NUMBER(4) ;
BEGIN
.
IF Qte_Stock < Stock_seuil THEN RAISE Stock_alert ;
END IF ;
EXCEPTION
WHEN Stock_alert THEN
END ;
/
8.3. Définir une exception associée à une erreur
Une exception doit être déclarée dans la section DECLARE d’un bloc PL/SQL, une procédure, une fonction ou un package.
Son nom y est suivi du mot clé : EXCEPTION.
PRAGMA EXCEPTION_INIT est une directive compilée qui demande au compilateur d’associer le nom d’une exception avec le numéro d’une erreur Oracle suivant la syntaxe :
PRAGMA EXCEPTION_INIT( Nom_exception, Numero_erreur_Oracle) ;
Exemple :
Déclarer l’exception Privileges_insuffisants et l'associer à l'erreur -1031:
DECLARE
Privileges_insuffisants EXCEPTION ;
PRAGMA EXCEPTION_INIT(Privileges_insuffisants , -1031) ;
BEGIN
.
EXCEPTION
WHEN Privileges_insuffisants THEN -- exception atteinte sans la
-- commande explicite RAISE
END ;
/
Il est possible de créer ses propres erreurs avec numéro de code et message associé en utilisant la syntaxe:
RAISE_APPLICATION_ERROR( numéro_erreur, message)
où numéro_erreur est compris entre -20000 et –20999.
SET SERVEROUTPUT ON
DECLARE
nom_emp %TYPE;
BEGIN
SELECT nom
INTO nom_emp FROM e_emp
WHERE no =&p_no;
IF nom_emp = 'DUMAS' THEN
RAISE_APPLICATION_ERROR(-20200,'C''EST DUMAS!');
ELSE
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE(nom_emp) ;
END IF;
END;
/
Vous pouvez utiliser les fonctions SQLCODE et SQLERRM pour trouver quelle erreur a été générée par Oracle et le message qui lui est associé.
La fonction SQLCODE retourne le numéro de l’erreur Oracle. Ce nombre est négatif sauf pour l’erreur NO_DATA_FOUND.
(SQLCODE = +100).
La fonction SQLERRM retourne le texte du message d’erreur. Ce message commence avec le code Oracle de l’erreur.
SQLCODE retourne le numéro d’erreur défini.
SQLERRM retourne le message d’erreur défini.
SQLCODE = + 1
SQLERRM = User-defined- Exception.
SQLCODE = 0
SQLERRM = ORA-0000 : normal, successful completion
SQLERRM( numero erreur) = message de l’erreur
Si numero erreur est positif et différent de + 100
SQLERRM = User-defined Exception
SQLERRM( + 100 ) = ORA-01403 : no data found
SQLERRM(0) = ORA-0000 : normal, successful completion
Afficher à l’écran les messages pour les numéros d’erreurs allant de -20 à - 30
SET SERVEROUTPUT ON
DECLARE message_erreur VARCHAR2(100);
BEGIN
FOR Numero_erreur IN 20 .. 30
LOOP
message_erreur := SQLERRM( - Numero_erreur ) ;
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE(message_erreur) ; END LOOP ;
END ;
/
SQLCODE et SQLERRM ne peuvent pas être utilisés directement dans un
ordre SQL.
Vous devrez passer par l’intermédiaire de deux variables auxquelles seront assignées les valeurs SQLCODE et SQLERRM.
INSERT INTO erreurs VALUES( SQLCODE,SQLERRM) ; -- Incorrect
9. GESTION DES TRANSACTIONS
Une transaction est un ensemble de mises à jour de la base dépendantes. Soit elles sont toutes validées, soit aucune ne l’est.
Une transaction débute avec la première commande SQL exécutée.
Par exemple, l’ouverture d’une session débute une transaction.
La première commande SQL exécutée qui suit la fin d’une transaction débute une nouvelle transaction.
Pour permettre à différents utilisateurs de travailler simultanément et partager les mêmes ressources, Oracle contrôle l’accès concurrentiel des utilisateurs aux mêmes données en utilisant des verrous (LOCKS).
Un verrou donne temporairement à un utilisateur la maîtrise des mises à jour des données sur une table ou enregistrements basés.
Tout autre utilisateur ne peut intervenir sur les mêmes données tant qu’elles ne sont pas déverrouillées.
La pose d’un verrou est implicitement effectuée par Oracle.
Cependant, chaque utilisateur a la possibilité de prendre à son compte cette opération et choisir un mode de verrouillage plus approprié tels que les modes ROW SHARE et EXCLUSIVE
Les principaux ordres SQL de gestion des transactions sont les suivants :
COMMIT | valide une transaction |
ROLLBACK | annule une transaction |
SAVEPOINT | débute une sous transaction |
ROLLBACK TO | annule une sous transaction |
LOCK TABLE | ordre de verrouillage explicite. |
..
UPDATE (table ) ;
..
INSERT INTO (table) ;
..
COMMIT ;
INSERT INTO (table) ;
. ..
DELETE FROM (table) ;
.
COMMIT; -- Valide tous le reste de la transaction 2fin de la transaction 2
La commande COMMIT valide définitivement les mises à jour opérées dans la base lors d’une transaction.
Jusqu’à la validation définitive, les autres utilisateurs ne peuvent pas voir les données modifiées mais telles qu’elles étaient avant les changements (lecture cohérentes).
BEGIN
..
UPDATE e_service -- pose d’un verrou sur les
SET nom = ‘Marketing’ -- données manipulées dans
WHERE no = 32 ; -- cet ordre SQL
..
COMMIT ; -- Validation définitive de la transaction
-- Suppression du verrou
END ;
La commande ROLLBACK annule définitivement les mises à jour opérées dans la base lors d’une transaction.
DECLARE
no_emp INTEGER ;
BEGIN
INSERT INTO e_emp(no_emp, ..) ; -- si l’ordre INSERT tente d’insérer une
-- valeur no_emp déjà existante dans la -- table e_emp, l’exception
-- DUP_VAL_ON_INDEX est déclenchée
.
EXCEPTION
WHEN DUP_VAL_INDEX THEN
ROLLBACK ; END ;
L’ordre SAVEPOINT découpe une transaction en sous-transactions.
On peut ainsi gérer l’annulation des mises à jour opérées dans la base lors de sous-transactions sans pour autant annuler l’ensemble de la transaction.
L’ordre SAVEPOINT est utilisé conjointement à l’ordre ROLLBACK TO.
DECLARE
Num_emp %TYPE ;
BEGIN
.
UPDATE e_emp
SET salaire = salaire * 0.12
WHERE Titre = ‘Magasinier’ ;
..
SAVEPOINT inserer ;
INSERT INTO e_emp VALUES( Num_emp, ) ;
..
EXCEPTION
WHEN DUP_VAL_ON_INDEX THEN
ROLLBACK TO inserer ; -- Cette commande annule toute la partie
-- de la transaction qui débute après la
-- marque du SAVEPOINT inserer END ;
Les noms de savepoint sont des identifiants non déclarés et peuvent être réutilisés dans la transaction.
Ceci a pour effet de déplacer le savepoint de son ancienne position à la courante.
DECLARE
Num_emp %TYPE ;
BEGIN
.
SAVEPOINT point ;
UPDATE e_emp
SET salaire = salaire * 0.12
WHERE Titre = ‘Magasinier’ ;
..
SAVEPOINT point; -- déplace point à cette position
INSERT INTO e_emp VALUES( Num_emp, ) ;
..
EXCEPTION
WHEN DUP_VAL_ON_INDEX THEN
ROLLBACK TO point; -- Cette commande annule toute la partie
-- de la transaction qui débute après la
-- marque du SAVEPOINT point END ;
Après l’exécution d’un ordre INSERT, UPDATE ou DELETE , Oracle marque implicitement un SAVEPOINT.
Si l’ordre ne s’exécute pas normalement, Oracle effectue un ROLLBACK jusqu’au SAVEPOINT.
10. Le schéma
Un schéma est le regroupement des objets d’un utilisateur dans une même unité logique.
Il permet de construire l’ensemble des structures d’une application en une seule opération.
Le contrôle des dépendances entre les objets est réalisé à la fin de la création de tous les objets.
CREATE SCHEMA AUTHORIZATION nom_schéma CREATE TABLE nom_table
CREATE VIEW nom_vue
GRANT liste_privileges ON {nom_table | nom_vue} TO {user|role}
…
Il n’y a qu’un seul caractère d’exécution (« ; » ou « / ») à la fin du dernier ordre. Il indique la fin de création du schéma.
Attention : le nom du schéma ne peut être que celui de l’utilisateur propriétaire des objets créés.
CREATE SCHEMA AUTHORIZATION cours1
CREATE TABLE e_emp (no NUMBER(7) NOT NULL, nom VARCHAR2(25) NOT NULL, dt_entree DATE NOT NULL, no_service NUMBER(2),
CONSTRAINT e_emp_no_pk PRIMARY KEY (no))
TABLESPACE user_data
STORAGE ( INITIAL 10K NEXT 10K PCTINCREASE 0)
GRANT SELECT, UPDATE ON e_emp TO cours2
CREATE TABLE e_service (no NUMBER(2) NOT NULL, nom VARCHAR2(15) NOT NULL)
TABLESPACE user_data
STORAGE ( INITIAL 10K NEXT 10K PCTINCREASE 0)
GRANT SELECT ON e_service TO cours2
/
• Faciliter la gestion des objets utilisateur : si une seule opération échoue lors de la création du schéma ( création d’une table, par exemple), il y a un rollback général : toutes les opérations sont annulées, aucun objet n’est créé.
• Faciliter l’administration des statistiques sur les objets : au lieu d’exécuter la commande ANALYZE pour chaque objet (table, index ), on peut le faire pour tous les objets appartenant au schéma grâce à la procédure standard :
$ORACLE_HOME/RDBMS/ADMIN/DBMS_UTILITY.ANALYZE SCHEMA()
Contrainte : tout est validé ou rien n’est validé. Technique difficile avec 350 tables, 140 vues, 70 Packages , etc.
Syntaxe :
SQL>EXECUTE DBMS_UTILITY.ANALYZE_SCHEMA (‘nom_schéma’,
{‘COMPUTE’ | ‘ESTIMATE’ | ‘DELETE’};
Générer des statistiques complètes sur les tables du schéma COURS1
SQL>EXECUTE DBMS_UTILITY.ANALYZE_SCHEMA(‘cours1’,
’COMPUTE’) ;
2 méthodes possibles :
1) Supprimer et recréer l’objet : DROP , CREATE
Dans ce cas, il faudra créer à nouveau les privilèges.
2) Renommer l’objet : RENAME TO .
L’objet conserve ses privilèges d’origine.
3) On ne peut renommer ni un traitement catalogué ni un synonyme public ni un cluster.
Dans tous les cas, les objets dépendants seront invalides et seront recompilés (Cf. Chapitre « Dépendance »).
11. LES TRAITEMENTS STOCKES DANS LA BASE
Certains traitements sur les données peuvent être stockés dans la base.
Les traitements sont définis avec le langage PL/SQL et sont stockés dans les tables du dictionnaire de données.
4 types de traitements :
1. La procédure dont l’unique rôle est d’effectuer un traitement.
2. La fonction qui effectue un traitement pour renvoyer en retour une valeur.
3. Le package qui regroupe un ensemble de procédures et /ou de fonctions.
4. Le trigger (déclencheur) qui est déclenché automatiquement lors d’ une mise à jour sur une table.
A la création de la procédure, fonction ou package, le traitement est stocké sous deux formes différentes dans le dictionnaire de données :
• Sous la forme de code source
• Sous la forme de code compilé
Lorsque le traitement est appelé, sont stockés en mémoire le code source et le code compilé.
Lorsqu’un élément du package est appelé, c’est l’ensemble du package qui est stocké en mémoire (source et compilé).
Analyse des requêtes SQL et des blocs PL déjà effectuée à l’exécution (Temps CPU).
Diminution du trafic de communication (client/serveur). Le client envoie un appel au serveur. Tout le traitement est effectué sur le serveur qui ne renvoie au client que le résultat final.
Réutilisation des traitements. Toutes les applications peuvent accéder au traitement.
Gestion aisée de la confidentialité et des contrôles de cohérence des données. Il est possible de donner le droit de lancer un traitement sans donner le droit d’accès direct aux données.
11.3. Les procédures et fonctions
Elles peuvent être appelées :
• en mode interactif
• dans d’autres procédures ou fonctions stockées
• dans un trigger (déclencheur)
• dans une application ORACLE FORMS
• dans programme hôte travaillant en langage PRO*xx
procédures
CREATE [OR REPLACE] PROCEDURE [nom_user.]nom_procédure
( arguments IN type [, argument IN type, ] )
{ IS | AS }
[Variable_locale type_variable_locale ;]
BEGIN
{ contenu du bloc PL }
END [ nom_procédure ] ;
/
où
Argument | nom du paramètre transmis ou/et renvoyé |
IN | mode de transmission : ENTREE |
OUT | mode de transmission : SORTIE |
IN OUT | mode de transmission : ENTREE - SORTIE |
Type | Type du paramètre (%TYPE, NUMBER, VARCHAR2, CURSOR, ROWTYPE ) |
Création d’une procédure qui compte le nombre de services pour un numéro de continent donné.
CREATE OR REPLACE PROCEDURE p_service
(p_continent_no IN e_service.continent_no%TYPE)
IS
v_no NUMBER ;
BEGIN
SELECT COUNT(no) INTO v_no
FROM e_service
WHERE continent_no =p_continent_no ;
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE(‘Nombre de services= ‘||v_no) ;
END ;
/
SELECT object_name
FROM user_objects
WHERE object_type = ‘PROCEDURE’ ;
SELECT text
FROM user_source
WHERE name =‘NOM_PROCEDURE’
ORDER BY line;
Il faut avoir le privilège objet : EXECUTE
• Exécution sous SQL*PLUS :
EXECUTE [nom_propriétaire.]nom_procedure {(liste arguments)} ;
• Exécution dans le corps d’un programme PL/SQL
BEGIN
[nom_propriétaire.]nom_procedure {(liste arguments)} ;
END ;
DROP PROCEDURE [nom_user.]nom_procédure ;
fonctions
CREATE [OR REPLACE] FUNCTION [nom_user.]nom_function
(arguments IN type [,argument IN type_arg, ]) RETURN type_val {IS | AS }
[Variable_locale type_variable_locale ;]
BEGIN
{ contenu du bloc PL }
RETURN variable_a_retourner ;
END [ nom_function ] ;
END ;
où
ARGUMENT | Nom du paramètre transmis ou/et renvoyé |
IN | Mode de transmission : ENTREE |
TYPE | Type du paramètre (%TYPE, NUMBER, CURSOR, ROWTYPE ) |
Création d’une fonction qui compte le nombre d’employés qui travaillent dans un service donné.
CREATE OR REPLACE FUNCTION f_service (p_no IN
e_emp.service_no%TYPE) RETURN NUMBER
IS
v_no NUMBER(3) ;
BEGIN
SELECT COUNT(no)
INTO v_no
FROM e_emp
WHERE service_no =p_no ;
RETURN(v_no) ;
END ;
/
SELECT object_name
FROM user_objects
WHERE object_type = ‘FUNCTION’ ;
SELECT text
FROM user_source
WHERE name =‘NOM_FONCTION’
ORDER BY line;
Il faut avoir le privilège objet : EXECUTE • Exécution sous SQL*PLUS :
Variable_externe := [nom_propriétaire.]nom_foncfion{(liste arguments)} ;
Ou
SELECT [nom_propriétaire.]nom_foncfion{(liste arguments)}
FROM ;
• Exécution dans le corps d’un programme PL/SQL
BEGIN
:Variable :=[nom_propriétaire.]nom_fonction {(liste arguments)} ; END ;
DROP FUNCTION [nom_user.]nom_function ;
11.4.1.Description
Un package est l’encapsulation d’objets dans une même unité logique de traitement :
• procédures
• fonctions
• exceptions
• variables, curseurs, constantes
• types de variable
• A l’appel d’un des objets, le package entier est chargé en mémoire (source et compilé) et disponible pour tous les utilisateurs : limitation des E/S.
• Il est possible d’accorder à des utilisateurs le droit d’exécution d’une procédure ou d’une fonction du package sans qu’ils puissent accéder au code source.
• Les variables, types de variable et curseurs déclarés dans la partie spécification se comportent comme des données globales.
• Le package permet de créer des procédures surchargées.
Un package comprend deux parties :
• La partie spécification
• La partie body
La partie spécification contient la déclaration des objets auxquels peuvent accéder les utilisateurs, directement sous SQL*PLUS ou à partir d’une application, lorsque ces utilisateurs ont le droit EXECUTE sur le package.
On appelle également cette partie : partie publique.
Le corps du package ou body, contient la définition de tous les objets cités dans la partie spécification (procédures, fonctions, curseurs, paramètres…) et de tous les objets qui ne sont appelables qu’à l’intérieur du corps du package.
On appelle également cette partie : partie privée.
Cette partie peut également inclure un bloc d’initialisation qui est exécuté lors du premier appel à un élément du package.
On peut déclarer la spécification d ’un package sans déclarer son corps. Les procédures qui appellent les procédures / fonctions déclarées dans ce package peuvent alors être compilées (mais pas exécutées)
CREATE [OR REPLACE] PACKAGE [nom_user.]nom_package
{ IS | AS }
nom_exception EXCEPTION;
PRAGMA EXCEPTION_INIT (nom_exception,-sqlcode); TYPE nom_type IS RECORD OF … :
TYPE nom_type IS TABLE OF ….;
Variable type_variable ;
CURSOR nom_cursor is SELECT … ;
CURSOR nom_curseur2(p_no type_p_no) RETURN [type_retour];
TYPE type_curseur IS REF CURSOR RETURN [type_retour];
FUNCTION nom_fonction ( arguments IN type [,argument IN type, ] ) RETURN type ;
PROCEDURE nom_procédure ( arguments IN type [,argument IN type, ] ) ;
END [nom_package ] ;
/
CREATE [OR REPLACE] PACKAGE BODY [nom_user.]nom_package
{ IS | AS }
CURSOR nom_curseur(p_no type_p_no) RETURN [type_retour] IS SELECT…. ;
FUNCTION nom_function ( arguments IN type [, argument IN type, .. ])
RETURN type_variable IS BEGIN
{ Traitement bloc PL }
RETURN valeur ;
END [nom_fonction ] ;
PROCEDURE nom_procédure( arguments IN type[,argument IN type,..]) IS
Variable type_variable ;
BEGIN
{ Traitement bloc PL }
END [ nom_procédure ] ;
[BEGIN]
END [nom_package] ;
/
SELECT object_name
FROM user_objects
WHERE object_type = ‘PACKAGE’ ;
SELECT text
FROM user_source
WHERE name =‘NOM_PACKAGE’
ORDER BY line;
Il est possible de faire référence à tous les éléments du package déclarés dans la partie spécification.
L’appel à un élément du package se fait en préfixant son nom par le nom du package.
Pour une procédure :
EXECUTE nom_package.nom_procedure {(liste arguments)} ; Pour une fonction :
Variable := nom_package.nom_fonction {(liste arguments)} ;
Ou
SELECT nom_package.nom_fonction {(liste arguments)} FROM ;
Pour une variable : nom_package.nom_variable := valeur ;
Il faut avoir le privilège objet : EXECUTE
DROP PACKAGE nom_package ;
L’utilisateur peut exécuter P1 (ou P2), mais seule P1 (ou P2) exécutera F1 et /ou P3
Par contre un élément privé peut faire référence à un élément public.
CREATE OR REPLACE PACKAGE pk_emp AS
PROCEDURE p_emp_sup (p_num IN %TYPE);
FUNCTION f_salaire ( p_num IN %TYPE) RETURN NUMBER; PROCEDURE p_maj_service (p_num IN %TYPE) ; err_emp EXCEPTION ;
END pk_emp;
/
CREATE OR REPLACE PACKAGE BODY pk_emp AS
PROCEDURE p_emp_sup (p_num IN %TYPE) IS
BEGIN
END p_emp_sup;
FUNCTION f_salaire ( p_num IN %TYPE) RETURN NUMBER IS
BEGIN
END f_salaire ;
PROCEDURE p_maj_service (p_num IN %TYPE)
IS
BEGIN
END p_maj_service ;
END pk_emp ;
/
11.4.3.Validité des données
Curseur, variable ou constante : lorsque ces éléments sont déclarés dans une procédure / fonction du package, ils sont créés dès leur initialisation dans la procédure / fonction.
Ils seront supprimés à la fin de l’exécution de la procédure / fonction.
Déclaration au niveau de la spécification du package ou non liés à un objet Curseur, variable ou constante : lorsque ces éléments sont déclarés dans la partie spécification ou s’ils ne sont pas associés à une procédure / fonction, ils sont créés à leur initialisation et restent valides pendant toute la session.
S’il y a plusieurs sessions en cours, chaque session à sa propre image des curseurs et variables.
11.5. Gestion des packages / procédures / fonctions
L’utilisateur qui crée un package / procédure / fonction dans son propre schéma, doit avoir le privilège :
CREATE PROCEDURE
S’il doit créer un package / procédure / fonction dans n’importe quel schéma, il doit avoir le privilège :
CREATE ANY PROCEDURE
On peut faciliter l’accès au package / procédure / fonction en leur attribuant un synonyme public.
CREATE PUBLIC SYNONYM nom_synonym
FOR {nom_schéma.[nom_package|nom_procédure|nom_fonction]} ;
11.6.1.Définition
Un trigger stocké est un traitement procédural lié à une table et une seule, et donc répertorié dans le dictionnaire de données.
• Il se déclenche automatiquement lors d’un événement intervenu sur la table dont il dépend : insertion, suppression ou mise à jour.
• Il reste valide tant que la table existe.
• Il peut être actif ou inactif
Par exemple, on peut créer un trigger sur la table e_emp qui vérifiera lors de chaque création ou mise à jour que la date d’entrée de l’employé n’est pas
NULL.
Le trigger stocké se déclenchera quel que soit l’origine de la mise à jour : SQL*PLUS, application, programme en langage PRO*, .
11.6.2.Caractéristiques
3 cas de mise à jour :
• INSERT
• UPDATE
• DELETE
2 types de trigger :
• Déclenchement sur chaque ligne mise à jour
• Déclenchement une seule fois pour la mise à jour
2 séquencements :
• Avant la mise à jour
• Après la mise à jour
= 12 triggers possibles sur une table
sur insert par ordre sur update
sur delete BEFORE sur insert par ligne sur update
sur delete TRIGGER sur insert par ordre sur update
sur delete
sur insert par ligne sur update
sur delete Syntaxe
CREATE [ OR REPLACE ] TRIGGER [nom_user.]nom_trigger
{ BEFORE | AFTER } { INSERT | UPDATE [ OF col1…] | DELETE } [ OR { INSERT | UPDATE | DELETE } ]
[ OR { INSERT | UPDATE | DELETE } ]
ON nom_table
[ FOR EACH ROW [ WHEN (prédicat) ] ]
DECLARE
--Déclaration de variables locales au trigger ;
BEGIN
{ contenu du bloc PL }
END ;
/
On peut également, si le trigger est activé par plusieurs événements, utiliser des prédicats booléens prédéfinis tels que INSERTING, DELETING ou UPDATING :
CREATE OR REPLACE TRIGGER t_emp
BEFORE INSERT OR UPDATE OR DELETE ON e_emp
FOR EACH ROW
BEGIN
IF INSERTING THEN
Traitement spécifique à l’insertion ;
END IF ;
IF UPDATING THEN
Traitement spécifique à la modification ;
END IF;
IF DELETING THEN
Traitement spécifique à la suppression ;
END IF ;
Traitements communs aux trois événements ;END ;
Désactivation d’un trigger
ALTER TRIGGER [nom_user.]nom_trigger DISABLE;
Réactivation d’un trigger
ALTER TRIGGER [nom_user.]nom_trigger ENABLE;
Désactivation de tous les triggers sur une table
ALTER TABLE Nom_table DISABLE ALL TRIGGERS;
Réactivation de tous les triggers sur une table
ALTER TABLE nom_table ENABLE ALL TRIGGERS;
Suppression du trigger
DROP TRIGGER [nom_user.]nom_trigger;
1-Jamais de COMMIT dans un trigger.
2-Pas de consultation ni de mise à jour dans le trigger de la table sur laquelle se déclenche le trigger (table mutating cf. § Triggers en cascade ).
Elles sont utilisables uniquement dans les triggers FOR EACH ROW. Dans le bloc PL/SQL, on peut faire référence aux colonnes en les préfixant avec :NEW.nom_colonne ou :OLD.nom_colonne avec les restrictions suivantes :
:NEW uniquement dans les triggers INSERT ou UPDATE
(On ne peut pas modifier la valeur de :NEW.nom_colonne dans les triggers AFTER).
:OLD uniquement dans les triggers UPDATE ou DELETE
(On ne peut pas modifier la valeur de :OLD.nom_colonne).
Dans la clause WHEN, les colonnes sont préfixées avec NEW ou OLD sans les
‘ :’
OLD | NEW | |
INSERT | NULL | Valeur créée |
DELETE | Valeur avant suppression | NULL |
UPDATE | Valeur avant modification | Valeur après modification |
Exemples :
1) Avant chaque suppression de ligne dans la table e_emp :
CREATE OR REPLACE TRIGGER t_emp_del
BEFORE DELETE ON e_emp
FOR EACH ROW
BEGIN
INSERT into tab_mvts VALUES
(, , SYSDATE) ; END ;/
2) Lors de chaque insertion dans la table e_service :
CREATE OR REPLACE TRIGGER t_serv_ins
BEFORE INSERT ON e_service
FOR EACH ROW
BEGIN
:= ; END ;
/
SELECT trigger_body
FROM user_triggers
WHERE trigger_name =’NOM_TRIGGER’ ;
Depuis la version 8 d’Oracle, on peut créer une vue à partir d’une requête qui comporte une jointure, mais les informations mises à jour ne peuvent être que des colonnes de la table de niveau le plus bas.
Le trigger INSTEAD OF permet l’insertion, la modification et la suppression des enregistrements de plusieurs tables à travers une vue multi-table. Il se déclare uniquement sur des vues.
Création d’une vue :
CREATE OR REPLACE VIEW v_es (no_emp,nom_emp,no_serv,nom_serv)
AS SELECT e.no,e.nom,s.no,s.nom FROM e_emp e,e_service s
WHERE e.service_no ;
Création du trigger INSTEAD OF :
CREATE OR REPLACE TRIGGER ins_v_es INSTEAD OF INSERT ON v_es
BEGIN
INSERT INTO e_service(no,nom)
VALUES(:new.no_serv,:new.nom_serv);
INSERT INTO e_emp(no,nom,service_no)
VALUES(:new.no_emp,:new.nom_emp, :new.no_serv);
END;
/
Insertion d’une ligne INSERT INTO v_es
VALUES(36,'DUPONT',67,'Informatique');
L’exécution d’un trigger peut entraîner l’exécution d’un autre trigger sur la table en cours de modification par son exécution.
Dans ce cas, quelques précautions s’imposent pour éviter l’interruption de la transaction en cours et le message « table mutating » ou « objet mutant ».
• Aucun ordre ne doit consulter ou modifier une table déjà utilisée en modification par un autre utilisateur.
Pour éviter ce type de collision, créez une fonction qui testera l’état de la table (récupération du message d’erreur), la gestion dépendra du contexte : abandon ou attente et affichage d’un message d’erreur.
• Aucun ordre ne doit modifier une colonne déclarée en PRIMARY, UNIQUE ou FOREIGN KEY.
Il y a dépendance des objets (procédures, fonctions, packages, vues) lorsqu’ils font référence à des objets de la base tels qu’une vue (qui fait elle-même référence à une ou plusieurs tables), une table, une autre procédure, etc…
Si l’objet en référence est modifié, il est nécessaire de recompiler les objets dépendants.
Le comportement d’un objet dépendant varie selon son type :
• procédure et / ou fonction
• package
11.7.1.Dépendance des procédures / fonctions
Le traitement fait explicitement référence à l’objet modifié qui peut être
? une table
? une vue
? une séquence
? un synonyme
? un autre traitement (procédure, fonction)
Exemple
Une table T1 sur laquelle travaille une procédure P1 : il y dépendance directe.
Il y a dépendance indirecte lorsque le traitement fait indirectement référence à un autre objet.
? une vue liée à une ou plusieurs tables
? une vue liée à une autre vue ? un objet au travers d’un synonyme
? ..
Une table T1 sur laquelle porte une vue V1. La procédure P1 travaille à partir de V1 : il y a dépendance indirecte vis à vis de T1.
Deux cas peuvent se présenter :
Les procédures et fonctions sont sur la même base que les objets auxquels elles font référence.
Les procédures et fonctions sont sur une base différente de celle des objets auxquels elles font référence.
• Connaître les dépendances directes : consulter les tables USER | ALL | DBA_DEPENDENCIES
• Connaître les dépendances indirectes : utiliser la procédure
$ORACLE_HOME/RDBMS/ADMIN/DEPTREE_FILL liée aux vues DEPTREE et IDEPTREE.
Chaque fois qu’un objet référencé par une procédure / fonction est modifié, le statut du traitement dépendant passe à INVALIDE : Il est alors nécessaire de le recompiler.
• Consulter le statut d’un objet : USER | ALL | DBA_OBJECTS
Une vue suit les mêmes règles qu’une procédure / fonction. Elle est recompilée si sa table source est modifiée.
Objets sur la même base locale : ORACLE vérifie le statut des objets dépendants et les recompile automatiquement.
Objets sur des bases différentes : ORACLE n’intervient pas, la recompilation doit être manuelle.
Cas d’une dépendance locale : même si ORACLE recompile automatiquement les procédures INVALIDES, il est conseillé de la faire manuellement.
Gains de performance : évite les contentions sur un même objet, chargement plus rapide du traitement en mémoire.
édure / fonction
Syntaxe
ALTER {PROCEDURE | FUNCTION | VIEW } nom_objet COMPILE ;
On a ajouté la colonne DT_MODIF à la table des auteurs AUT.
Proced1 et vue1 dépendent directement de la table AUT.
Fonct1 et proced2 dépendent indirectement de la table AUT.
ALTER PROCEDURE proced1 COMPILE ;
ALTER VIEW vue1 COMPILE ;
ALTER PROCEDURE proced2 COMPILE ;
ALTER FUNCTION fonct1 COMPILE ;
La gestion des dépendances pour les packages sont plus simples
1) On modifie une procédure externe au package : il faut seulement recompiler le corps du package.
Syntaxe
ALTER PACKAGE BODY nom_package COMPILE ;
CREATE OR REPLACE PROCEDURE P_EXT1 IS
BEGIN
..
END ;
ALTER PACKAGE BODY pk1 COMPILE ;
2) On modifie un élément dans le corps du package, sans rien modifier dans la partie spécification, il n’y a pas besoin de recompiler la procédure externe.
CREATE OR REPLACE PROCEDURE P2 IS
BEGIN
..
END ;
/
12. LES PACKAGES INTEGRES
Le package DBMS_OUTPUT permet de stocker de l’information dans un tampon avec les modules PUT et PUT_LINE.
On peut récupérer ces informations en appelant GET et GET_LINE.
Les informations stockées dans le tampon de sortie peuvent permettre de tracer les programmes PL/SQL.
Les procédures de DBMS_OUTPUT :
• GET_LINE (ligne OUT VARCHAR2, statut OUT INTEGER) ; Extrait une ligne du tampon de sortie.
• GET_LINES (lignes OUT VARCHAR2, n IN OUT INTEGER);
Extrait, à partir du tampon de sortie, un tableau de n lignes.
• NEW_LINE;
Place un marqueur de fin de ligne dans le tampon de sortie.
• PUT (variable?constante IN {VARCHAR2|NUMBER|DATE}) ;
Place la valeur spécifiée dans le tampon de sortie.
• PUT_LINE (variable?constante IN {VARCHAR2|NUMBER|DATE});
Combinaison de PUT et NEW_LINE.
• ENABLE (taille tampon IN INTEGER DEFAULT 2000) ;
Permet de mettre en route le mode trace dans une procédure ou une fonction.
• DISABLE
Permet de désactiver le mode trace dans une procédure ou une fonction.
Le package UTL_FILE permet aux programmes PL/SQL d’accéder à la fois en lecture et en écriture à des fichiers systèmes.
On peut appeler UTL_FILE à l’intérieur de programmes stockés sur le serveur ou à partir de modules résidents sur la partie cliente de l’application, comme ceux développés avec Oracle FORMS.
• Fonction FOPEN(location IN VARCHAR2, nom_fichier IN VARCHAR2, mode_ouverture IN VARCHAR2)
RETURN UTL_FILE.FILE_TYPE ;
Cette fonction ouvre un fichier et renvoie un pointeur de type
UTL_FILE.FILE_TYPE sur le fichier spécifié.
-location est l’emplacement du fichier sur le poste serveur,
-nom_fichier est le nom du fichier avec son extension, -mode_ouverture spécifie ouverture en lecture ‘R’,
en écriture-lecture en mode remplacement
‘W’ en écriture-lecture en mode ajout ‘A’.
Il faut avoir le droit d’ouvrir un fichier dans le répertoire spécifié. Pour cela, il faut accéder au paramètre utl_file_dir dans le fichier .
La fonction peut générer les exceptions
INVALID_PATH ,INVALID_MODE ,INVALID_OPERATION.
• Procédure GET_LINE(pointeur_fichier IN UTL_FILE.FILE_TYPE, ligne OUT VARCHAR2) ;
Cette procédure lit une ligne du fichier spécifié, s’il est ouvert, dans la variable ligne. Lorsqu’ elle atteint la fin du fichier l’exception NO_DATA_FOUND est déclenchée.
• Procédure PUT_LINE (pointeur_fichier IN UTL_FILE.FILE_TYPE, ligne OUT VARCHAR2) ;
Cette procédure insère des données dans un fichier et ajoute automatiquement une marque de fin de ligne. Lorsqu’elle atteint la fin du fichier, l’exception NO_DATA_FOUND est déclenchée.
• Procédure PUT(pointeur_fichier UTL_FILE.FILE_TYPE,
item IN {VARCHAR2|NUMBER|DATE})
Cette procédure permet d'ajouter des données dans le fichier spécifié.
• Procédure NEW_LINE(pointeur_fichier UTL_FILE.FILE_TYPE );
Cette procédure permet d'ajouter une marque de fin de ligne à la fin de la ligne courante.
• Procédure PUTF(pointeur_fichier UTL_FILE.FILE_TYPE, format IN VARCHAR2, item1 IN VARCHAR2,
[item2 IN VARCHAR2, ..]);
Cette procédure insère des données dans un fichier suivant un format.
• Procédure FCLOSE (pointeur_fichier IN UTL_FILE.FILE_TYPE) ;
Cette procédure permet de fermer un fichier.
• Procédure FCLOSE_ALL ;
Cette procédure permet de fermer tous les fichiers ouverts.
• Fonction IS_OPEN(pointeur_fichier IN UTL_FILE.FILE_TYPE)
RETURN BOOLEAN ;
Cette fonction renvoie TRUE si pointeur_fichier pointe sur un fichier ouvert.
Le package DBMS_SQL permet d’accéder dynamiquement au SQL à partir du PL/SQL .
Les requêtes peuvent être construites sous forme de chaînes de caractères au moment de l’exécution puis passées au moteur SQL.
Ce package offre notamment la possibilité d’exécuter des commandes DDL dans le corps d’un programme.
• Fonction OPEN_CURSOR RETURN INTEGER ;
Cette fonction ouvre un curseur et renvoie un INTEGER.
• Procédure PARSE (pointeur IN INTEGER, requête_sql IN VARCHAR2, DBMS.NATIVE) ;
Cette procédure analyse la chaîne ‘requête_sql‘ suivant la version sous laquelle l’utilisateur est connecté.
• Fonction EXECUTE (pointeur IN INTEGER) RETURN INTEGER ;
Cette fonction exécute l’ordre associé au curseur et renvoie le nombre de lignes traitées dans le cas d’un INSERT, DELETE ou UPDATE.
• Procédure CLOSE_CURSOR (pointeur IN OUT INTEGER) ;
Cette procédure ferme le curseur spécifié, met l’identifiant du curseur à NULL et libère la mémoire allouée au curseur.
CREATE OR REPLACE PROCEDURE dr (p_table IN VARCHAR2) IS
poignee INTEGER;
exec INTEGER;
BEGIN
poignee :=DBMS_SQL.OPEN_CURSOR;
DBMS_SQL.PARSE(poignee,'drop table '||p_table,DBMS_SQL.NATIVE); exec:=DBMS_SQL.EXECUTE(poignee); DBMS_SQL.CLOSE_CURSOR(poignee);
END;
/
SQL>EXECUTE dr(‘e_resultat’) ;
L ’exécution de la procédure DR entraîne la suppression de la table p_table.
CREATE OR REPLACE PROCEDURE up(p_salaire IN NUMBER, p_no IN
NUMBER,p_table IN VARCHAR2) IS
pointeur INTEGER;
exec INTEGER;
BEGIN
pointeur :=DBMS_SQL.OPEN_CURSOR;
DBMS_SQL.PARSE(pointeur,'update '||p_table||' set salaire ='||p_salaire||' where no ='||p_no,DBMS_SQL.V7); exec:=DBMS_SQL.EXECUTE(pointeur); DBMS_SQL.CLOSE_CURSOR(pointeur);
END;
/
SQL>EXECUTE up(1500,10,’e_emp’) ;
Cette commande met à jour le salaire de l’employé no 10 de la table e_emp.
• Procédure BIND_VARIABLE( pointeur IN INTEGER, nom_variable_substitution
IN VARCHAR2, valeur_variable_substitution IN {NUMBER|VARCHAR2|DATE}
) ;
Lorsqu’on envoie une requête SQL comportant une variable de substitution ,
UPDATE e_emp
SET salaire = 1300
WHERE no = :NUMERO ;
L’analyse de la syntaxe est effectuée avant que l’affectation d’une valeur à :NUMERO ne soit réalisée.
C’est la procédure BIND_VARIABLE qui permet de réaliser cette affectation après le parsing et avant l’exécution du curseur.
CREATE OR REPLACE PROCEDURE up2 (p_no IN NUMBER) IS
pointeur INTEGER;
exec INTEGER;
BEGIN
pointeur := DBMS_SQL.OPEN_CURSOR;
DBMS_SQL.PARSE(pointeur,'update e_emp set salaire =1300 where no
=:glob',DBMS_SQL.NATIVE);
DBMS_SQL.BIND_VARIABLE(pointeur,'glob',p_no); exec:=DBMS_SQL.EXECUTE(pointeur); DBMS_SQL.CLOSE_CURSOR(pointeur);
END;
/
SQL> EXECUTE up(25);
Cette commande met à jour le salaire de l’employé no 25 de la table e_emp.
• Procédure DEFINE_COLUMN(pointeur IN INTEGER, position IN INTEGER, variable IN {DATE|NUMBER|VARCHAR2}) ;
Dans le cas où l’ordre SQL est un SELECT, il faut associer les colonnes ou expressions du SELECT à des variables locales avant l’exécution du curseur. ‘position’ est la position de la colonne dans l’ordre SELECT.
• Fonction FETCH_ROWS(pointeur IN INTEGER) RETURN INTEGER ;
Cette fonction intervient dans le cas d’un SELECT après l’exécution du curseur et correspond à la commande FETCH pour les curseurs PL/SQL classiques. Elle renvoie 0 lorsqu’il n’y a plus d’enregistrements à ramener.
• Procédure COLUMN_VALUE(pointeur IN INTEGER, position IN INTEGER, variable IN {DATE|NUMBER|VARCHAR2}) ;
Cette procédure passe une valeur du curseur dans une variable pour chaque ligne retournée.
13. DEBOGAGE SOUS SQL*PLUS
Pour afficher le contenu de variables à l’écran ainsi que des messages il faut utiliser les procédures du package DBMS_OUTPUT. La procédure PUT_LINE permet de stocker des données dans un tampon de sortie . Pour visualiser ces données, il faut positionner sur ON la variable d’environnement SERVEROUTPUT :
SQL>SET SERVEROUTPUT ON
SQL> SET SERVEROUTPUT ON
SQL>DECLARE
Nom_emp VARCHAR2(25) ;
BEGIN
SELECT nom
INTO Nom_emp
WHERE no =15 ;
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE(Nom_emp) ;
END ;
/
Visualisation des erreurs de compilation
SQL> SET ECHO ON
SQL>SHOW ERRORS
%
%FOUND 39
%ISOPEN 43
%NOTFOUND 41
%ROWCOUNT 42
%ROWTYPE 18
%TYPE 17
A
ANALYZE 68
ANALYZE SCHEMA 68
attributs 6
attributs d’un curseur 39
Attributs des tables PL/SQL 23
B
BEGIN 10
BINARY_INTEGER 12
Body 77
BOOLEAN 13
Boucle 29
boucles 6
Boucles 46
C
CHAR 12
clause Current Of 48
Commande RAISE 56
COMMIT 63
Conversion explicite 14
corps du package) 77
CREATE SCHEMA 66
Curseur 46
CURSEURS 36
curseurs explicites 36
curseurs implicites 36
Curseurs paramètres 44
NEW | 87 |
NEW_LINE | 96 |
NUMBER | 12 |
D
DATE 13
DBMS_OUTPUT 96
dbms_sql 99
Déclaration des variables 16
déclaration du curseur 37
DECLARE 10
DEFINE_COLUMN 101
dépendance 90
dépendances packages 94
dépendances pour les packages 94
E
Enregistrements prédéfinis 19
ENVIRONNEMENT PL/SQL 8
erreurs 52
EXCEPTION 10
exception utilisateur 57
exceptions prédéfinies 54 Voir
exceptions. 52
F
fermeture d’un curseur 38
fonctions 7
FONCTIONS 71, 74
FOR 32
FOR EACH ROW 86
FORMS 9
G
Gérer une variable curseur 50
gestion des erreurs 6
GESTION DES ERREURS 52
gestion des objets 68
gestion des transactions 5
GESTION DES TRANSACTIONS 61
GET_LINES 96
GOTO 35
GRAPHICS 9
L
LID/LMD 5
lignes d’un curseur 39
LONG 13
LONGRAW 13
M
MSLABEL 13
N
O
objet mutant 89
OLD 87
OTHERS 53
ouverture d’un curseur 38
P
package 76
PLS_INTEGER 12
PRAGMA EXCEPTION_INIT 57
prédicats prédéfinis 85
Privilèges requis 82
PROCEDURAL STATEMENT EXECUTOR 8
PROCEDURES 71
procédures surchargées 76
R
RAISE 56
Raise_application_error 58
recompiler 90
Records 19
Renommer 69
REPORT 9
ROLLBACK 63
ROWID : 13
S
SAVEPOINT 64
schéma 66
SERVER OUTPUT 103
Spécification 77
SQL STATEMENT EXECUTOR 8
SQLCODE 59
SQLERRM 59
STRUCTURE D’UN BLOC 10
STRUCTURES DE CONTROLE 27
T
table mutating 89
tableau Voir TABLES PL/SQL
Tables PL/SQL 21
traitements 70
trigger stocké 83
Type de curseurs 36
type REF CURSOR 50
U
USER_OBJECTS 73
USER_SOURCE 73
V
Validité des données 82
VARCHAR2 13
Variable référencée 17, 24
variables externes 11
variables locales 11
verrou 61
Visibilité des variables 25
W
WHILE 31