METHODE D’ANALYSE MERISE
C’est une méthode systémique qui s’appuie sur la théorie des systèmes en vue d’une approche systémique et globale d’un système d’information d’une organisation.
Un système est un ensemble d’éléments matériels ou immatériels (hommes, machine, méthodes, règles, etc. ..) en interaction et transformant, grâce à un processus, des éléments d’ entrées en éléments de sorties.
Tout système d’entreprises est constitué par :
- Système de pilotage qui dirige l’entreprise et maintient le cap sur les objectifs choisis.
-Système opérant : assure la production en vue de la réalisation de certaines tâches
Les informations entre le système de pilotage et le système opérant sont véhiculées par un troisième système, appelé: système d’information qui distribue les informations nécessaires à tous les points de l’organisation.
On peut distinguer 3 sous-systèmes :
Le système de pilotage : direction, contrôle, décisions, définition des objectifs
Le système opérant : réalisation des tâches (des opérations)
Le système d'information : Interface entre les deux systèmes précédents. Le SI est la mémoire de l'organisation.
Exemple : Une voiture
Système de pilotage : le chauffeur
Système opérant : le moteur (flux d’entrée - carburant, flux de sortie - énergie) Système d’Information : le tableau de bord
Le système de pilotage : Contrôle et dirige l'ensemble
Finalité : Élaborer des règles de gestions et produire des décisions
Le système opérant : transforme les flux d’entrées en flux de sorties Finalité : La transformation des flux
Le SI transmet les ordres au système de production et renvoie au système de pilotage les informations
Finalité : Assure une représentation d'un certain nombre d’éléments de l'entreprise
Gère la mémoire collective de l'entreprise
Offre des services d'accès rapide à l'information
L'approche systémique (relatif à un système dans son ensemble), appliqué au système de l'entreprise, offre un modèle proche de la réalité
Coordination, Objectifs
(Membres de la direction, )
Décisions informations
Traitées
SYSTEME D’INFORMATION information Informations - collecte
- mémorisation des données
- traitement informations vers l’extérieur Externes - transmission
Informations Collectées
Production, action
(Ensemble du personnel exécutant
Flux Entrant flux Sortant
Schéma de l’approche systémique d’un système d’une entreprise
Le système d’information réalise alors quatre fonctions essentielles:
ü Collecter les informations provenant des éléments du système ou de l’environnement externe au système fonction dynamique
ü Mémoriser les données manipulées par le système fonction statique
ü Traiter les données stockées; fonction dynamique
ü Transmettre des informations vers les composants du système ainsi que vers l’environnement externe au système fonction dynamique
On a alors trois fonctions dynamiques et une fonction statique. Le système d’information est donc dynamique.
La conception du SI nécessite des méthodes permettant de mettre en place un modèle (un modèle consiste à créer une représentions virtuelle d’une réalité de telle façon à faire sortir les points auxquels on s'intéresse). Ce type de méthode est appelé analyse. Il existe plusieurs méthodes d'analyse, la méthode la plus utilisée étant la méthode MERISE. La méthode MERISE est une méthode de conception d’un système d'information.
MERISE est une méthode de conception, de développement et de réalisation de projets informatiques. Le but de cette méthode est d'arriver à concevoir un système d'information. La méthode MERISE est basée sur la séparation des données et des traitements.
La séparation des données et des traitements assure une longévité du SI.
Sa vocationest double:
• méthode de développement de SI
• méthode de conception des SI
La démarche de développement d’un système d’information est conduite suivant 3 axes appelés cycles
Le cycle de vie : Se situe sur une échelle de temps du point de départ à l’exploitation du système.
Selon merise est découpé en 3 périodes : la conception du SI, la réalisation du programme, la maintenance
Le cycle de décision : représente l’ensemble des choix qui doivent être fait durant le déroulement du cycle de vie. L’entreprise s'assure que le système correspond aux objectifs, et prend différents types de résolutions.
Le cycle d'abstraction : A pour but de découper le SI en niveaux : Le niveau conceptuel, le niveau logique et le niveau technique.
A chaque niveau correspondent une préoccupation et un ensemble de modèles pour la représentation des données et de traitements.
Suivant les 3 cycles on défini les étapes de la réalisation de projet informatique.
Cycle de vie
Schéma directeur: Pont entre stratégies et besoins d’information.
Etude préalable: Etudie par domaine le projet à mettre en œuvre et son interface.
Etude détaillée: Description fonctionnelle de la solution à réaliser.
Réalisation : Production du logiciel, Permet d’obtenir le logiciel testé sur un jeu d’essai.
Mise en oeuvre: Exécuter toutes les actions (formation, installation des matériels, initialisation des données, réception, ) qui permettront d’aboutir au lancement du système auprès des utilisateurs.
Maintenance: Mise à niveau éventuel des applications. Prolonger la durée de vie.
Ses atouts en tant que méthode de conception:
La méthode MERISE est basée sur la séparation des données et des traitements.
MERISE utilise une démarche de modélisation à trois niveaux. A chaque niveau correspondent à un modèle pour la représentation des données et à un modèle pour la représentation de traitements.
Unformalisme de représentation est associé à chaque modèle.
L’ensemble de ces trois niveaux constitue le cycle d’abstraction qui met en évidence les règles qui régissent le SI.
La méthode MERISE distingue trois niveaux d’analyse :
Le niveau conceptuel
• spécifie les choix de gestion: quoi faire ?
Permet de décrire:
• pour les données: la signification de chacune d’elle et les rapports qui existent entre objet, propriété, relation.
• pour les traitements: évènement d’entrée, synchronisation,opération, évènement de sortie (ou résultat), processus.
Le niveau logique et organisationnel
• spécifie les choix d’organisation: qui fait? quand? où?
Permet de décrire:
• spécifie les choix techniques: comment faire?
Permet de décrire:
• pourles données: l’organisation en fichiers (ou en base de données fichier).
• pour les traitements: le découpage en unités de traitement (UT) et la structure d’enchaînement des (UT) , la définition des , maquette d’écran, programme.
On peut résumer l’architecture des trois niveaux du cycle d’abstraction par le schéma suivant:
NIVEAUX | DONNEES | TRAITEMENT |
CONCEPTUEL | MODELE CONCEPTUEL DES DONNEES ( MCD) | MODELE CONCEPTUEL DES TRAITEMENTS (MCT) |
ORGANISATIONNEL ET LOGIQUE | MODELE LOGIQUE DES DONNEES (MLD) | MODELE ORGANISATIONNEL DES TRAITEMENTS (MOT) |
OPERATIONNEL ET PHYSIQUE | MODELE PHYSIQUE DES DONNEES (MPD) | MODELE OPERATIONNEL DES TRAITEMENTS (MOPT) |
Le parcours des différents niveaux peut alors être chronologiquement comme suivant
1) Etude e l’existant
2) (En parallèle, par deux équipes différentes, si cela est possible) Modèle conceptuel des données Modèle conceptuel des traitements
Modèle organisationnel du traitement
3) validation
4) Modèle logique des données
5) (Ensemble)
- Modèle physique des données
- Modèle opérationnel des traitements
Aux étapes précédentes s’ajoute deux étapes l’une en amont constituée de l’étude de l’existant ,et l’autre en cours de conception , ayant pour objet de s’assurer que les données du modèle conceptuel permettent les traitements du modèle organisationnel : validation
3- Etude de l’existant :
3-1- recueil de l’existant :
Le recueil de l’existant se fait auprès de la direction et des postes de travail.
Au niveau de la direction, il s’agit de prendre connaissance du problème pose, cerner les principaux postes de travail, décrire les interfaces avec d’autres projets et délimiter le champ d’étude.
Au niveau des postes de travail, recueillir toutes les opérations effectuées et toutes les informations (données) manipulées sur le poste de travail
Au fil de l’interview on construira un diagramme tâche -documents
Avantage du diagramme : de guider l’interview et de poser des questions : - pour chaque tâche quels résultats produit elles et par quoi est elle déclenché, - pour chaque document à quoi sert il ?
Le symbole est le suivant
Libelle de la tâche |
tâche
document
sens de circulation de l’information transmission par tél ,fax ..
Mise à jour
Poste de travail exclu du champ de l’étude
EXP :le diagramme suivant extrait de l’interview du responsable de la gestion du stocks d’un restaurateur
La feuille d’accompagnement d’écrivant les documents
N° de document | Libelle -rôle | N° de tâche |
D1 | Fichier matière : Etat et valeur du stock | T1 |
D2 | Bon de commande :Article et quantité à commander | T1 |
D3 | Bon de livraison :il décrit la livraison effectuée | T3 , T2 |
D4 | Facture : service comptabilité |
Celle des tâches
N° de tâche | La tâche | Poste de travail | Fréquence et volume | Document en entrée | Document en sortie |
T1 | Etablissement d’une commande à partir d’un besoin | Gérant des stock | 4à10 par jour | D1 | D2 |
T2 | magasinier | 8 produits par livraison | D3 | D3 | |
T3 | Inscription de livraison sur le fichier matière | Gérant du stock | 10à 13 par jour | D3 | D4 |
(Notion de tâche :ensemble d’action )
La manipulation des données et l’exécution des tâches au sein d’un poste de travail sont toujours gouvernées par un certain nombre de règles traduisant des objectifs ou des contraintes. Ces règles sont formulées au fur et à mesure de l’avancement de la méthode (règles de gestion, règles d’organisation et règles techniques).
Les règles de gestion sont associées au niveau conceptuel et décrivent le « quoi » de l’entreprise. Elles l’expriment d’une façon dynamique les actions qui doivent être accomplies, mais aussi statique en détaillant la réglementation jointe à ces actions
Règles d’action : décrira les actions que doit accomplir l’entreprise
- action dynamique : un inventaire doit être dressé périodiquement - action statique : tout produit livré sera entré en stock
Les règles d‘organisation : associées au niveau organisationnel, décrivant le «où », le « qui » et le « quand ». Traduisent l’organisation mise en place dans l’entreprise afin d’atteindre les objectifs fixés Exemple :
- l’état du stock sera suivi par une gestion informatisée au magasinier
- l’enregistrement des livraisons sera fait en fin de journée
- les commandes à la centrale d’achats ne pourront être passées que le mardi
Les règles techniques liées au niveau opérationnel décrivant le « comment »en expriment la condition technique de mise en œuvre des tâches Exemple :
- le système d’exploitation permettra un travail multiposte (plusieurs poste de travail pourront simultanément consulter l’état du stocks)
Le dictionnaire des données contient l’ensemble des données recensées lors de l’étude de l’existant.
Les documents recueilles lors de l’étude de l’existant
D1 : fichier matière D2 : bon de commande
D3 : bon de livraison
Afin d'éviter un certain nombre d'anomalies sur les données retenues, des considérations relatives à la structure et à la nature des données sont à prendre en compte.
Unepropriété élémentaire correspond à une donnée qui ne résulte pas d'une concaténation de propriétés.
Exp : L'adresse, composée de la rue, de la ville et du code postal est une donnée non élémentaire. Donc il faut la décomposer en Rue, ville, code postale
Les propriétés élémentaires sont de trois ordres :
- les identifiants ou donnée synthétiques représentatives d'objets selon la loi : à tout objet existant est associé un identifiant et un seul.
- les libellés et les données qualitatives sont des propriétés alphanumériques qui ne participent à aucun calcul.
- les montants et les données numériques pouvant servir d'opérandes dans les calculs. Le taux de TVA, le pourcentage à appliquer sur une valeur sont des exemples de données numériques intervenant dans des calculs.
Les données calculées sont obtenues directement à partir d'un calcul. Au niveau conceptuel, généralement ne pas mémoriser ce type de données.
Une propriété (donnée) est appelée signifié, tandis que le symbole par lequel il est représenté a pour nom variable ou code
C'est également le cas de la température constamment variable avec le temps.
- Les donnéesmouvement, elles résultent de circonstances spécifiques, elles n'existent que parce qu'un événement a eu lieu.
Par exemple :
- la quantité d'un produit commandé suppose qu'une commande concernant ce produit a été effectuée.
- le cas du nombre de passagers dans un avion lors d'un vol.
- Les donnéessignalétiques ou stables demeurent généralement inchangées.
Elles ne peuvent pas être modifiées quelles que soient les circonstances. C'est le cas des date et lieu de naissance. On considérera comme données signalétiques toutes les propriétés qui ne sont ni mouvement, ni de situation.
Les propriétés collectées sont rassemblées dans un Dictionnaire de données. Les colonnes du Dictionnaire indiquent respectivement pour chaque propriété élémentaire :
• le type (alphabétique, alphanumérique, ou numérique),
• la longueur donnée en nombre de caractères,
• la nature (signalétique, mouvement ou situation)
EXP : Le dictionnaire de données
D’après les documents de données recueilles lors de l’étude de l’existant, on établit Le dictionnaire de données.
Variable | Signification | Type (AN, A, N) | LG | Nature (SI, ST, M) | Remarques | |||
NumMag | Numéro magasin | N | 1 | SI | ||||
NomMag | Nom Magasin | A | 10 | SI | ||||
Codprd | Code du produit | AN | 5 | SI | ||||
libelléprd | Libellé du produit | A | 10 | SI | ||||
QTstock | Quantité en stock | N | 3 | ST | ||||
DatMod | Date de modification | AN | 8 | M | JJ/MM/AA | |||
Num Comd | Numéro commande | N | 5 | SI | ||||
DatComd | Date commande | AN | 8 | M | JJ/MM/AA | |||
NumFour | Numéro fournisseur | N | 5 | SI | ||||
AdrFour | Adresse fournisseur | AN | 30 | SI | Numéro client | N | 5 | SI |
AdrCl | Adresse client | AN | 30 | SI | ||||
QTComd | Quantité commandée | N | 3 | M | ||||
Numliv | Numéro de livraison | N | 5 | SI | ||||
Datliv | Date de livraison | AN | 8 | M | ||||
QTliv | Quantité livrée | N | 3 | M | ||||
Modliv | Mode de transport | A | 10 | M | ||||
Numfat | Numéro de facture | N | 5 | SI | ||||
Datfat | Date facture | AN | 8 | M | ||||
Designat | Nom du produit | A | 10 | SI | ||||
QTfat | Quantité facturée | N | 3 | M | ||||
P U | Prix unitaire du produit | N | 5 | ST | ||||
Remise | Remise sur le produit | N | 4 | M | ||||
Taux TVA | Taux de TVA | N | 4 | M |
Lexique:
AN : Alpha Numérique | SI : Signalétique | |
N : Numérique | CA : Calculé | ST : Situation |
A: Alphabétique | E : Elémentaire | M : Mouvement |
Les données recueillies dans les diverses interviews de poste de travail fait généralement apparaître des incohérences qu'il convient d'éliminer.
Ces incohérences sont de deux types:
Des noms différents désignent la même réalité
Exp : numéro de commande et référence commande, agent et employé, Marchandise et produit,
On dit aussi qu'existent alors deux signifiants pour un même signifie.
Un même nom désigne deux réalités distinctes. Exp :café désigne l'établissement et la boisson, prix désigne le prix d'achat et le prix de stockage, On dit que l'on a un signifiant pour deux signifiés.
On supprimera les synonymes et les polysèmes de façon à établir une bijection
Entre l'ensemble des signifiants et celui des signifiés
4-1- Graphe des Dépendances Fonctionnelles (GDF)
Une Dépendance Fonctionnelle (DF), c'est le fait de relier de manière unique une propriété à d'autre propriété ou un ensemble de propriétés
Ce lien est représenté par une flèche: par exemple, A à B est une dépendance fonctionnelle de A vers B et se lit: à partir de A, on peut déterminer B.
Exp : Soit une liste des données recensées dans un établissement scolaire - nom de l’élève
-prénom de l’élève
-adresse de l’élève
-matière enseignée
-nombre d’heure
-nom de la classe
-nom du professeur
-note
-numéro de salle
-numéro de l’élève
-numéro de la matière
- numéro de la classe
Les règles de gestion appliquées dans cet établissement
RG1 : A chaque classe est attribuée une et une seule salle de cours
RG2 : chaque matière n’est enseignée que par un seul professeur
RG3 : pour chaque classe et chaque matière est défini un nombre fixe d’heures de cours
RG4 : l’établissement gère les emplois du temps des professeurs et des élèves ainsi que le contrôle des connaissance
La lecture des données suggère des regroupements en sous-ensembles présentant une cohérence interne et une autonomie les uns vis-à-vis des autres
Par exemple, on parlera de l'objet « Elève » dont les propriétés sont
- nom de l'élève, - prénom de l'élève, - adresse de l'élève.
De l’objet « classe » les propriétés sont :
- nom de la clame
- numéro de salle
De l’objet « Matière » les propriétés sont :
- matière enseignée
- nom du professeur
-pour la note, le nom de l'élève et la matière dans laquelle elle a été obtenue, - pour le nombre d'heures, la classe et la matière enseignée.
Pour la note n'existe que par rapport aux objets « Elève » et « Matière », pour le nombre d'heures n'existe que par rapport aux objets « Classe » et « Matière ».
N° ELEVE N° MATIERE N° CLASSE
Nom Elève Prénom Adresse Matière Enseig Nom prof N° salle Nom classe
NOTE NB heure
Chacun de ces trois sous-ensembles a un sens en lui-même, indépendant des autres, et présente bien une cohérence interne. On dira que l'on a ainsi défini trois objets comportant des propriétés. La propriété de l’en tête de chaque sous– ensemble est l’identifiant de l’objet
N° ELEVE N° MATIERE N° CLASSE
Nom Elève Prénom Adresse Matière Enseig Nom prof N° salle Nom classe
On utilise le DF élémentaire pour définir les objets conceptuels du système
Après avoir défini les objets, on détermine les liaisons entre objet par l’intermédiaire de leurs identifiant. On a :
Identifiant de A Identifiant de B
La dépendance fonctionnelle entre deux identifiants de deux objets doit être justifiée par 2 types de règles :
§ Une règle de gestion ou une contraint, § Un lien stable.
Exp :
Soit la règle de gestion suivante
Un enseignant exerce à titre principal dans un seul établissement représente une contrainte qui a été fixée.
Numéro enseignant numéro établissement
Pour la note n'existe que par rapport aux objets « Elève » et « Matière », pour le nombre d'heures n'existe que par rapport aux objets « Classe » et « Matière ».
N° ELEVE N° MATIERE N° CLASSE
NOTE NB heure
L'ensemble des dépendances fonctionnelles d'une application peut être représenté par une arborescence appelée graphe des dépendances fonctionnelles (GDF).
4-1-1- Propriétés des dépendances fonctionnelles
Considérons les quatre ensembles d'attributs (propriétés et leurs valeurs) X, Y, Z, et W
Si X à Y et Y à Z, on a : X à Z.
Par exemple ville à continent pourrait résulter de: ville à pays et pays à continent. La transitivité doit être écartée du GDF
Si X est un sous ensemble de Y , on a X à Y
D’où l’on déduit :
Tout ensemble représentant une propriété est un sous ensemble de lui-même et est relié à lui-même par une dépendance fonctionnelle, ce qui se traduit par la DF réflexive X à X Toutefois dans les schémas qui suivent les DF réflexives ne sont pas représentés
A partir de X à Y, on peut écrire : XZ à YZ
Union
Si X à Y et X à Z , on a : X à YZ
X à Y est une dépendance fonctionnelle élémentaire si et seulement si:
- X n'est pas un sous-ensemble de Y et si
- Il n'existe pas une partie X' de X telle que X' à Y.
Exp : Code Produit alimentaire à Code Produit
N’est pas une dépendance fonctionnelle élémentaire car le produit alimentaire est un sous-ensemble de L’ensemble des produits.
L’ensemble des dépendances fonctionnelles d’une application peut être représenté par une arborescence appelée graphe des dépendances fonctionnels GDF.
Lorsqu’on met en œuvre le modèle conceptuel des données, il peut être avantageux de chercher les dépendances fonctionnelles entre les propriétés. il y une façon systémique de procéder qui consiste à considérer les propriétés deux à deux et de voir s’il peut exister entre elles une dépendance fonctionnelle : sur des cas simples, c’est envisageable , mais lorsqu’on dispose d’un nombre important de données ,le procédé s’avère fastidieux .on peut alors faire appel à une approche plus pratique : on regroupe à l’avance dans des sous- arbres les propriétés qui caractérisent logiquement la même entité : c’est à partir du sommet de chaque sous –arbre qu’on détermine les dépendances fonctionnelles propres à chaque entité. Les identifiants sont les sommets des sous – arbres parce qu’à partir d’un identifiant, on détermine les autres propriétés de l’entité.
Dans une dépendance fonctionnelle, les liaisons entre deux objets Ex et Ey reposent sur le lien stable, les règles de gestion : (l’identifiant de l'objet Ex dépend de l'identifiant de l'objet Ey ). le lien entre deux objets aboutit à un troisième objet, on parle d'association (ou relation ). Elle peut être porteuse de propriétés reflétant l'interdépendance entre les objets associées.
EXemple1 : N° ELEVE N° MATIERE N° CLASSE
Nom Elève Prénom Adresse Matière Enseig Nom prof N° salle Nom classe
NOTE NB heure
De même, sur les objets « Classe» et « Matière », on définira la relation «Enseigner durant »; sur laquelle figurera le nombre d'heures.
Le Graphe des dépendances fonctionnelles sera comme suivant
N° ELEVE N° MATIERE N° CLASSE
NOTE NB heure
le lien entre deux objets aboutit à un troisième objet, on parle d'association (ou relation). Elle peut être porteuse de propriétés reflétant l'interdépendance entre les objets associées.
N° ELEVE N° MATIERE N° CLASSE
"Les restaurateurs achètent des produits alimentaires". En considérant que ces achats sont effectués dans le cadre de commandes, les règles de gestion suivantes ont été retenues :
Une commande est passée par un seul restaurateur et elle concerne des produits alimentaires. Un restaurateur peut passer plusieurs commandes et un produit alimentaire peut faire partie de plusieurs commandes.
En retenant le liste des propriétés ci-dessous:
• code produit alimentaire
• numéro restaurateur
• numéro commande
• libellé produit alimentaire
• date commande
• nom restaurateur
• prénom restaurateur
• quantité commandée
• date de livraison
• rue livraison
• ville livraison,
Le graphe des dépendances fonctionnelles prend l’allure suivante :
Les concepts de base sont propriétés- Entité - Relation
Les sous-ensembles obtenus à partir des DF entre les propriétés élémentaires définissent les entités ; et les origines de ces sous–ensembles sont les identifiants.
Une entité est représentée par un rectangle dont la partie supérieure reçoit l’intitulé de l’entité, tandis que les propriétés de l’entité sont logées dans la partie inférieure du rectangle. La représentation graphique d’une liaison entre entités à une forme circulaire (ovale, ellipse, cercle, rectangle avec des arrondies circulaires) dans la quelle on spécifie le verbe caractérisant au mieux la liaison dans la partie haute, la partie basse accueille les propriétés éventuelles portées par une liaison .le segment qui relie le symbole de l’entité et le symbole de la liaison est une patte.
Exemple :
Le graphe des dépendances fonctionnelles prend l’allure suivante :
Numéro Code produit
Libellé produit
Numéro restaurateur
Nom Prénom
restaurateur restaurateur
Le graphe MCD correspondant est :
Les propriétés de la liste devaient être rattachées aux identifiants des objets suivant la règle de la dépendance fonctionnelle élémentaire. Certaines de ces propriétés sont restées en attente, car en dépendance fonctionnelle de plusieurs identifiants d'objets ; elles sont tout simplement portées par des relations entre ces objets. C'est par exemple le cas de la propriété, « Quantité commandée » entre les objets « ARTICLE » et « COMMANDE ».
Exemple :
Un identifiant d'une relation « CONCERNER » entre les objets « COMMANDE» et «ARTICLE» est l'enchaînement des identifiants de ces deux objets, le modèle devant être lu en extension
si la relation est une relation vide, elle sera tout de même identifiée, par les identifiants des objets associés dans la relation
Identifiant implicite
Identifiant explicite
La relation réflexive, est une association qui relie un objet à lui même; une occurrence de la relation associe une occurrence de l'objet à une autre occurrence de ce même objet
Pour enlever cet ambiguïté la relation se transforme en (objet)
Remarque : l’initiative reste toujours au concepteur de lever l’ambiguïté
Construire un diagramme d'occurrences, c'est attribuer à chacun des objets et relations du modèle étudié un ensemble de valeur; plausible pour en vérifier la validité
Le diagramme d'occurrences permet de connaître avec exactitude le degré de participation de chaque objet à une relation.
L’étude des cardinalités suppose de se poser la question des bornes inférieure et supérieure à propos de chaque couple objet relation
|
Evènement. : Fait réel dont la venue a pour effet de déclencher l’exécution d'une ou plusieurs actions. Exemple : pre-rentrée scolaire Les événements (qu'ils soient déclencheurs ou résultats) sont identifiés par un nom et symbolisés par un ovale, relié à l'opération qu'ils déclenchent ou dont ils résultent. Exemple Opération : Ensemble d'actions dont l'enchaînement ininterruptible n'est conditionné par l'attente d'aucun événement autre que le déclencheur initial. Exemple : L'opération « Emploi du temps » regroupe les actions ininterruptibles suivantes: - répartir les élèves par classe, - attribuer les classes aux professeurs, - définir l'occupation des locaux, - monter les emplois du temps, On ne fera figurer sur le schéma que le nom de l'opération de façon à ne pas le surcharger Ce nom identifiera l'opération et sera encadré d'un rectangle.
Synchronisation. Condition booléenne, traduisant les règles de gestion, que doivent vérifier les événements pour déclencher des opérations Exemple : [ (notes attribuées) et (fin Année)] ou ( cas du Besoin ) Bulletins diffusés La proposition logique de déclenchement sur les événements est décrite à l'intérieur d'une synchronisation lié à l'opération. On utilisera les symboles ^ (pour « et ») et v (pour « ou ») et, si le nombre d'événements est important, on utilise des lettres symboliques pour les représenter. Règle d'emssion. Condition, traduisant les règles de gestion, à laquelle est soumise l'émission des résultats d'une opération. Exemple : Si c'est conforme alors Résultat :. Produit de l'exécution d'une opération. Le résultat, fait réel de même nature que l'événement, pourra être le déclencheur d'une autre opération. MCT de l établissement scolaire 5-2 formalismeOnregroupe dans un même rectangle des actions du même domaine d’activité. un tel groupe d'actions est appelé opération Il traduit les règles de gestion par l’utilisation des opérateurs logiques entre les événements déclencheurs (« et », « ou » et toute combinaison de ceux-ci) pour l'enchaînement des opérations, de ce qui les déclenche et de ce qu'elles produisent. Le schéma qui les assemble sera le modèle conceptuel des traitements 5-3-Constitution du modèle M C T 5-3-1- création des opérationsPassage des actions aux opérationsLa synthèse des traitements recueillis lors des interviews dégage un ensemble d’actions fondamentales pour l’entreprise, groupés en domaine d’activité. On regroupe les actions dont l’enchaînement peut se dérouler sans attente d’événement extérieur. Un tel groupe est appelé opération Remarque : les actions groupées au sein d’une opération s’enchaînent conformément aux règles de gestion Notion de processusUn processus est un enchaînement d’opération dont les actions sont incluses dans un même domaine d’activité 5-3-2-EvénementsUn tel événement traduit donc un pont entre deux opérations ou processus 5-3-2-1-Classification des événements : - Evénement externe à l’entreprise : on appel externe à l’entreprise un événement qui, sur l’ensemble des processus dégagés est uniquement déclencheur d’une opération, soit uniquement résultat d’une opération Exp : Rentrée scolaire Exp ; Notes attribuées -Evénement interne au processus : on appel Evénement interne au processusun événement qui est à la fois résultat d’une opération et déclencheur d’une autre dans même processus Exp : Edition des notes déclenche le processus diffusion des bulletins Remarque : le rôle des événements : les types 1et 2 « cassent « les opérations alors que le type 3 enchaîne les produits « morceaux » 5-3-3-Règles de synchronisation. Règles d’émissionElles sont la traduction des règles de gestion que l’on choisit de faire figurer sur le modèle et précisent pour : 5-3-4-Règles de synchronisation : la condition de déclanchement des opérations 5-3-5- Règles d’émission : la condition de production des d événements résultats 6- MODELE ORGANISATIONNEL DES TRAITEMENTS (MOT)Le modèle conceptuel des traitements traduit l'enchaînement des traitements. Le retour à la réalité conduit à mettre en place une organisation ; c'est l'objet du niveau suivant que traduira le modèle organisationnel des traitements. Le niveau conceptuel exprimait le quoi ? Le niveau organisationnel s’accroche à décrire le S.I en répondant aux questions Où ? qui ?Quand ? A la premièreinterrogation répondra le poste de travail concerné à la seconde le choix entre un traitement automatique ou manuel et la dernière question précise le déroulement dans le temps des différentes actions L’objectif est de fournir une représentation schématique de l’organisation de l’entreprise .pour cela le formalisme utilisé au niveau conceptuel sera repris et On Organise les opérations conceptuelles Pour chaque action du niveau conceptuel, on intègre les notions de lieu (poste de travail), de nature des traitements (manuels ou automatiques), de temps (temps dedéroulement) del’action, Les objectifs et contraintes dégagés lors des interviews qui sont affirmées comme règles d’organisationLes règles de gestion appliquées dans cet établissement - A chaque classe est attribuée une et une seule salle de cours - chaque matière n’est enseignée que par un seul professeur - pour chaque classe et chaque matière est défini un nombre fixe d’heures de cours - l’établissement gère les emplois du temps des professeurs et des élèves ainsi que le contrôle des connaissance Avant la rentrée scolaire l’établissement établit les emplois du temps des classes et des professeurs alors pour réaliser ceux-ci : - le bureau de gestion répartir les élèves par classe par un traitement conversationnel - le bureau de gestion attribuer les classes aux professeurs par un traitement conversationnel - le bureau de gestion définir l'occupation des locaux par un traitement conversationnel - le bureau de gestion monter les emplois du temps par un traitement conversationnel Lorsque les élevés ont rejoigné leurs classes l’établissement éveille sur leur formation - à chaque vacation des professeurs font des cours avec des classes suivant leurs l’emplois du temps, choisissant des méthodes pédagogiques appropriés Après une période d’apprentissage des élèves, l’établissement fixe des dates des contrôles - chaque professeur effectue les contrôles de connaissances avec sa classe écrite ou orale - chaque professeur corrige les contrôles, et attribue des notes aux élèves suivant le jugement sur les réponses - etc. L’établissement diffuse les résultats à la fin de chaque période: - l’atelier de saisie édite les notes des élèves par un traitement conversationnel - le bureau de gestion diffuse les bulletins scolaires aux parents par voie postale Suivant ces règles On Organise les opérations conceptuelles : Conversationnel - Les tâches pour les quelles ces trois points sont identiques seront regroupées, un tel ensemble cohérent est appelé phase Pré-rentrée phase1 poste de travail traitement durée- Répartir les élèves dans les classes -Attribuer les classes aux élèves -Définir l’occupation des locauxBureau de T.convesationnel avant la -Monter les emplois du temps Gestion Rentrée Emplois du Rentrée temps établit scolaire Phase2 etAssurer le déroulement des cours Professeurs manuel à chaque Vacation Ensg .despensé Date contrôle Phase3 etContrôles Professeurs manuel fun période Notes attribuée Phase4Saisie notes Atelier de saisie Tconverastionnel fin période Notes saisie Fin période Bulletins diffusées - l’enchaînement de phases dont les opérations originelles appartenant au même processus est une procédureRemarque le formalisme, très proche de celui du niveauMCT. Les concepts de tâche et de phase remplacent ceux d'action et d'opération: L'assemblage des phases ainsi présenté constituera le modèle organisationnel des traitements. 6-1- définitions et formalismeLes notions qui figurent sur le MOT sont définies comme suit : Règles d’organisation : c’est l’expression de l’organisation mise en place en termes de postes de travail, de nature de traitement et de chronologie. Exp : - le bureau de gestion monte les emplois du temps par un traitement conversationnel tâche : action pourvue d’une organisation définie par les règles d’organisation. Epx: - le centre de calcul édite les notes des élèves par un traitement automatique Evénement : fait réel dont la venue a pour effet de déclencher l’exécution d’une ou plusieurs tâches. Exp : fin de période Synchronisation : condition booléenne, traduisant les règles de gestion et d’organisation, que doivent vérifier les événements pour déclencher les tâches. Exp : notes attribuée et fin de période phase : ensemble de tâches dont l’enchaînement ininterruptible compte tenu de l’organisation mise en place n’est conditionné par l’attente d’aucun événement autre que le déclencheur initial Exp: Avant la rentrée scolaire l’établissement établit les emplois du temps des classes et des professeurs alors pour réaliser ceux-ci : - répartir les élèves par classe - attribuer les classes aux professeurs - définir l'occupation des locaux - monter les emplois du temps Règle d’émission : condition traduisant les règles de gestion et d’organisation auxquelles est soumise l’émission des résultats d’une phase. Résultat : produit de l’exécution d’une phase. Le résultat est un fait réel de même nature que l’événement, il pourra être déclencheur d’une autre phase. Exp : bulletin diffusé 6-3 FORMALISME : Le formalisme est le même que celui du modèle conceptuel des traitement à condition de remplacer les opérations par les phases. Trois colonnes précisent pour chaque phase : - le déroulement chronologique - la nature du traitement - le poste de travail concerné
6-4- constitution du modèle- Création des tâches - Création des phases (passage des tâches aux phases, découpage en procédure, enchaînement des phases) - Evénements, Règles de synchronisation et d’émission 6-5 Modèles externesObjectif : de fairele rapprochement entre le MCD et les traitements définies pour lesphases automatisées Pour les phases manuelles le travail s’est achevé avec des tâches qu’elles englobent, des règles d’organisation qui les gouvernent, du mode opératoire décrivant leur mise en œuvre, alors ne sont concernés que les phases automatisées, Pour chaque phase automatisée on définit des traitements et leurs fonctions et un MCD pour chaque traitement qu’on appel modèle externe ME Remarque : - le MCD appelé ME (ou la vue externe) car est un modèle qui représente la vue des données à travers les traitements automatisés Règle de construction MERégle1 : On construit un ME pour une fonction particulière de traitement Il existe deux types de fonction de traitement soit : -la fonction de MAJ -la fonction de consultationExp : les fonctions de traitement pour la phase1 ME pour cette fonction de traitement
1,1 - fixer les salles pour les classes suivant les matières : fonction de MAJ ME pour cette fonction de traitement - établissement des emplois du temps : fonction de MAJ ME pour cette fonction Exp : les fonctions de traitement pour la phase 4 - saisie des notes des élevés : fonction de MAJ ME pour cette fonction de traitement Alors pour chaque phase automatisée on définie les fonctions de traitements nécessaire à l’objectif du système étudie .Et pour chaque fonction on établit ME Régle2 : on listera pour chaque modèle externe les données manipulées en se référant au dictionnaire de donnéesLe recensement des données dans le MOT sera donc confronté au dictionnaire de données de façon à éviter de créer des synonymes ou des polysèmes Règle 3 : on exprime les modèles externes dans le formalisme du modèle conceptuel des donnéesLe ME doit être vérifie (pas de propriété répétitive ou sans signification) on s’efforcera de respecter au mois les deux premières règles normales Règle 4 : on utilisera pour construire les ME , les blocs logiques d’entrée-sortieExp : comment construire un ME Soit la fonction consistant à éditer, l'emploi du temps d'une classe. le bloc logique de sortie est alors Enfin, supposons que le dictionnaire nous fournisse les données suivantes liées à ce domaine - classe, - numéro de salle, - nom de l'élève, - vacation, - matière Question : 1- Etablir le modèle externe pour cette fonction 2- si la fonction avait été l'édition de I’emploi du temps de chaque classe. Modèle Externe 1- Règle N° 1: Le traitement d'édition, correspond à une fonction de consultation. Le ME Règle N° 2: Référence au dictionnaire - Les données « Classe » et « Matière » sont conformes. - le « Jour » et la « Tranche horaire » sont absents du dictionnaire où figure la donnée « Vacation ». Le traitement ne manipulant pas ces deux données séparément, on peut ne conserver que la «Vacation » qui est, en fait, le couple (Jour, Tranche horaire). Ies données que l'on va formaliser sont donc - classe, - matière, - vacation, - numéro de salle, - nombre d'élèves. Règles N° 3 et N° 4 : FormalisationOn créera d'abord un objet «Emploi du temps», identifié par la «Classe»
La non répétitivité des propriétés impose de sortir de cet objet « Vacation », « Matière » et « Numéro de salle ». Seuls subsistent « Classe » , dès lors, il est plus judicieux d'appeler «Classe» cet objet. Une « Matière » et un « Numéro de salle » se trouvent dans plusieurs vacations. Par conséquent, aucune de ces deux données ne pourra identifier un objet portant la «Vacation». La solution est alors de créer un objet que l'on pourrait appeler « Cours », identifié par la «Vacation », portant la « Matière » et le «Numéro de salle », et rattaché à la « Classe ». Du point de vue de ce traitement : édition de l'emploi du temps d'une seule classe, ce modèle externe est satisfaisant. Il est formellement correct les objets dans le système de référence de ce traitement ont une existence propre. Notre modèle externe est donc bien de la nature d'un modèle conceptuel des donné". Dans ce cas le modèle externe aurait été 6-6 -Validation du MOT et du MCDLe système d’information intégrant à la fois la vue statique et la vue dynamique. La vue statique est schématisée par un MCD, La vue dynamique est schématisée par Les ME .Pour ne pas avoir des incohérence entre ces deux représentations alors, il faut rendre l’aspect statique et l’aspect dynamique compatible 1-Validation de chaque ME par rapport au MCD brut : - Valider un ME par rapport au MCDs’assurer qu’il est déductible du MCD * corrections éventuelles des ME Règles de validationIl faut vérifié que toutes les données conceptuelles et les objets manipules dans chaque opération sont présent dans le dictionnaire de données .la validation se poursuit par la mise à jour du dictionnaire de données. La validation procédera par -la validation des propriétés externes -la validation des objets externes -la validation des relations externes -la validation des cardinalités externes 2- Validation du MCD par rapport à l’ensemble des ME- valider un MCD : ne garder de celui-ci que ce qui est strictement nécessaire aux ME validés * correction éventuelle du MCD brut La validation aura donc fournie un MCD validé et des sous modèles validés qui garanties la faisabilité d’un ensemble de traitements 6-7-prodution des sous –modèles conceptuelsDéfinir au sein du MCD, les sous modèles permettant de déduire chacune des vues externes. On est alors assuré, que la vue globale des données permet d’effectuer l’ensemble des traitements souhaités 7- LE MODELE LOGIQUE DE DONNÉES (MLD)la validation a produit un MCD validé et des ME validés pour les traitements souhaités Alors les objectifs pour ce niveau - définir l’organisation logique des données traduisant le MCD validé 7-1. La représentation logique des donnéesCette représentation constitue le passage du MCD à l'implémentation physique de la base de données. On exprime alors le lien logique entre les données dans le formalisme approprie au système étudié. Merise propose au niveau logique des données deux formalismes associées chacune aux solutions techniques de type SGBD : - Formalisme CODASYL - formalisme RELATIONNEL 7-1-1-le modèle Codasyl. Merise a adopté pour la description logique des données le modèle Codasyl. (Conférence On Data Système Langage) pour accéder à l’implémentation des bases des données fichiers classiques 7-1--2- La norme CodasylLe module de base de ce schéma est composé de deux segments de données (RECORD), dont l'un est appelé propriétaire (OWNER) et l'autre membre (MEMBER). Entre ces deux segments est établi un chemin nommé lien (SET) La cardinalité (1,1) détermine le record membre, et la cardinalité (O,n) le record propriétaire. 7-2-Règles de passageLe passage du modèle conceptuel des données au modèle Codasyl se fait en appliquant des règles d'algorithme très simples. 1re règle La propriété se transforme en champ ( item), et l'objet se transforme en Record. 2re règleUne relation binaire de type père -fils ayant des cardinalités (0,n - 0, 1), (l,n - 0,1), (0 ,n - 1,1) ou (l,n , l,l) se transforme en un set orienté vers le record issu de l'objet ayant les cardinalités 0,1 ou 1,1. Si cette relation est porteuse de propriétés, ces propriétés migrent vers le record issu de l'objet ayant les cardinalités 0, l ou I,l 3eme règleLes autres relations binaires de type autre que père – fils se transforment en un record et deux sets orientés vers ce record
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