Conception merise support de cours avec exercices et problemes

Conception merise support de cours avec exercices et problèmes
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2-Qu’est ce qu’un système d’information de gestion
Le système d’information d’une entreprise est l’ensemble des informations qui y circulent ainsi que l’ensemble des moyens mis en œuvre pour les gérer. L’objectif d’un système d’information est de restituer l’information à la personne concernée, sous la forme appropriée et en temps opportun pour prendre une décision ou effectuer un travail.
Toutes les informations qui circulent dans l’organisation, quelle que soit leur forme, font partie du SI. Mais seules les informations formalisées2 nous intéressent, car elles sont les seules à être vraiment utilisables en informatique. L’ensemble de ces informations formalisées constituent ce qu’on appelle le système d’information automatisé.

Les systèmes d’information préexistent à l’informatique. Avant d’utiliser les ordinateurs, les informations concernant les clients, les commandes, les stocks, etc, étaient mémorisées sur papier, sous forme de fiches, formulaires, regroupés dans des dossiers. Et il existait des procédures manuelles pour traiter ces informations. Le système informatisé doit être au service du système d’information mis en place par les dirigeants de l’entreprise (et non l’inverse comme cela existe trop souvent).
3-Les fonctions du système d’information
Le système d’information de l’entreprise reçoit de son environnement des informations qu’il doit traiter. Ce sont par exemple des commandes de clients qui doivent être traitées jusqu’à leur aboutissement, ou l’arrivée des factures des fournisseurs. Le SI reçoit et traite aussi des informations internes à l’organisation, comme par exemple les documents comptables, ou les chiffres de production.
- On peut distinguer 4 fonctions principales du système d’information :
1- Recueillir l’information (saisie)
2- Mémoriser l’information (stockage dans des fichiers ou bases de données)

3- Exploiter l’information (traitement)
- Consulter
- Organiser
- Mettre à jour
- Produire de nouvelles informations par des calculs
4- Diffuser l’information (édition)
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1-Qu’est qu’un modèle
Un modèle peut être défini comme étant une image de la réalité. Toute réalité complexe a besoin d’être représentée pour être comprise et maîtrisée.

- Exemple :
Une carte routière représente, à l’aide de symboles, tout ou partie d’un territoire et son infrastructure routière. Le plan établi par un architecte permet à chaque corps de métier d’intervenir efficacement dans la construction d’un immeuble.
Ainsi, l’informaticien peut être vu comme l’architecte du système informatisé, qui en dresse le plan détaillé. Un modèle doit permettre de communiquer dans ambiguïté. Donc il faut utiliser un formalisme normalisé. Merise propose plusieurs modèles pour représenter le SIG.
2-La méthode Merise
Merise est une méthode qui permet de construire un système d’information automatisé qui soit efficace, flexible et adapté à l’entreprise. C’est une méthode née en 1976 suite à un projet du Ministère de l’Industrie.
2.1-Les composantes de Merise

Comme toute méthode d’analyse et de conception des SI, Merise regroupe :
- Des modèles (concepts, règles de représentation)
- Un langage (vocabulaire, règles de syntaxe)
- Une démarche
- Des outils (des logiciels tels que AMC Designor ou Win Design)
Elle permet de représenter les composantes d’un SIG
- Les acteurs
- Les données
- Les traitements
- Les procédures
- Les postes de travail, etc.
Ceci afin de concevoir, réaliser et mettre en place une nouvelle informatisation.
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2.4-La courbe du soleil

Merise est utilisé dans le cas où l’on veut mettre en place ou modifier un système informatisé. Dans les deux cas, il convient d’analyser et de critiquer le système existant afin de créer un nouveau système adapté à l’organisation. Pour cela, la démarche consiste à suivre la « courbe du soleil ».
L’analyse du système existant conduit à construire :
- Au niveau logico-physique :
o Le modèle conceptuel des communications (MCC) qui représente les échanges de flux d’informations entre les différents acteurs du SI et les acteurs extérieurs
o Le schéma de circulation des documents (SCD) qui représente les échanges d’informations entre les acteurs du SI ainsi que les tâches qui produisent les documents.
- Au niveau organisationnel :
o Le modèle organisationnel des traitements qui permet de préciser par rapport à l’étape précédente si les tâches sont automatisées ou manuelles, les événements déclencheurs et les conditions d’émission des objets externes.

- Au niveau conceptuel
o Le MCD (modèle conceptuel des données) et le MCT (modèle conceptuel des traitements)
Le passage de la modélisation du système existant à la modélisation du système futur implique une critique du système existant, une réflexion sur les évolutions possibles en tenant compte des nouveaux objectifs assignés au système futur. L’analyse du système futur conduit à construire :
- Au niveau conceptuel :
o Le MCD et le MCT découlant de la critique de l’existant
- Au niveau organisationnel :
o Le MOT du système futur mettant en valeur la nouvelle organisation (y compris en terme de ressources humaines et de nouveaux postes de travail)
- Au niveau logico-physique
o Le MLD modèle logique des données et le MPD modèle physique des données obtenus à partir du MCD adapté aux choix effectués dans le MOT et aux besoins d’informations complémentaires

o Le MPT modèle physique des traitements (algorithmes, structure des programmes...)
B- Introduction au Modèle conceptuel des données Définition
Le modèle conceptuel des données (MCD) a pour but de représenter de façon structurée les données qui seront utilisées par le système d'information. Le modèle conceptuel des données décrit la sémantique c’est à dire le sens attaché à ces données et à leurs rapports et non à l’utilisation qui peut en être faite.
On établit le MCD après avoir recensé et donné un nom à l’ensemble des données du domaine étudié. Ensuite on étudie les relations existantes entre ces données (dépendances fonctionnelles), pour aboutir au MCD.
I-MCD:Recueil des données Exemple

Voilà plusieurs phrases qui décrivent une seule et même personne, prononcées par des personnes différentes.
« Odile Martin est une personne convenable. Et je ne dis pas ça parce c’est une cliente qui m’en prend pour 100F toutes les semaines ! » Le boulanger « MARTIN Odile, habitant 6 rue des prés, Saint Amour (Jura), née le 13/02/73 à Béziers (Hérault) ... » Un inspecteur de police judiciaire « Odile Martin, voilà une personne qui n’a jamais commis aucun péché mortel, qui a fait preuve de beaucoup de générosité. Elle ira au paradis » Saint Pierre Différents interlocuteurs, différents points de vue. Lequel est le plus pertinent ?
Ca dépend du domaine étudié. Mais on ne recense que les informations objectives, formelles
Quand on analyse les données sur un objet (abstrait ou concret) du réel, il est nécessaire de faire le tri entre ce qui est nécessaire pour le système d’information et ce qui ne l’est pas.
- 2° représentation
Odile sera représentée par au moins ces informations :

Nom
Prénom
Numéro de la voie
Nature de la voie
Nom de la voie

Commune de résidence
Département de résidence
Jour de naissance
Mois de naissance
Année de naissance

Commune de naissance
Département de naissance
Peut-on décomposer encore ? Par exemple la commune de résidence est composée de 2 mots, de même que le nom de la voie ... va-t-on les décomposer ? Non, ces mots représentent ensemble une information, ne veulent rien dire à eux seuls.
Mais n’avons-nous pas trop décomposé ? Il existe par exemple des liens entre les informations 3, 4 et 5 qui représentent l’adresse d’Odile, entre les informations 8 et 9 qui représentent sa date de naissance... On va alors regrouper ensemble ces informations reliées.
...

Règles concernant les propriétés
a Pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté possible, une propriété ne peut pas apparaître plusieurs fois dans un MCD.
Autrement dit, toutes les propriétés d’un MCD doivent être différentes les unes des autres. Exemples : Une propriété Date ne peut pas apparaître simultanément dans une entité COMMANDE et une entité FACTURE. Si c’était le cas, il faudrait remplacer Date par Date_commande et Date_facture par exemple.
a Toute propriété ne doit avoir à un moment donné qu’une seule valeur pour une occurrence. Par conséquent, un nom de propriété doit toujours être au singulier.
Exemple : Dans la propriété note d’une entité ELEVE, on ne peut avoir qu’une seule note. Si on veut la note de plusieurs matières, il faut mettre autant de propriétés qu’il y a de matières, par exemple noteALSI, noteAMSI, noteDAIGL, etc.

2-Règles concernant les entités
a Toute entité doit comporter un identifiant qui permet de distinguer entre elles toutes les occurrences d’une même entité. L’identifiant est placé en tête des propriétés et il est souligné.
a Pour chaque occurrence d’une entité, il ne doit y avoir qu’une seule valeur pour chacune des propriétés à un instant donné. Cette valeur peut changer au cours du temps, mais à un instant donné, il n’y en a qu’une seule.
3-Règles concernant les associations
a L’identifiant d’une association est implicitement formé par la concaténation des identifiants des entités liées.

On ne représente pas cet identifiant au niveau du MCD. Deux occurrences d’association ne peuvent pas avoir le même identifiant. Pour une occurrence, l’identifiant ne doit jamais changer de valeur (l’identifiant est une propriété constante).
- Une association peut avoir des propriétés, mais ce n’est pas obligatoire. IV-MCD:Introduction aux cardinalités
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1-Formalisme
2-La cardinalité minimale
Elle est exprimée presque toujours par l’une des deux valeurs 0 ou 1.

Elle traduit combien de fois au minimum une occurrence de l’entité participe à l’association.
2.1--Exemples
Pour la cardinalité mini entre client et commander il faut se poser la question :
Pour un client donné, combien de fois au minimum il commande ?
Si la réponse est « tout client doit passer au moins une commande sinon ce n’est pas un client » on met la cardinalité mini à 1

Mais on peut très bien imaginer que l’entreprise veut aussi mémoriser les clients potentiels (prospects), qui n’ont encore rien commandé. Dans ce cas, un client peut très bien ne pas avoir encore commandé, et on met la cardinalité mini à 0.
2.2-Application
- Trouver la question qui permet de trouver la cardinalité minimale pour l’entité produit et l’association commander.
- Faites deux hypothèses de règle de gestion concernant ce lien et trouver les cardinalités minimales correspondantes.
3-La cardinalité maximale
Elle traduit combien de fois au maximum l’entité peut être en relation avec l’association. Cela peut être plusieurs fois (si c’est un nombre indéterminé, on indique la valeur n) ou une seule fois.
On répond à la question : Combien au maximum l’entité peut participer à l’association ? Si la réponse est « au plus une fois », la cardinalité maximale prend pour valeur 1.

Si la réponse est « plusieurs », la cardinalité maximale prend la valeur N.
3.1-Exemple 1
- REGLES DE GESTION
Un salarié est affecté au plus à un seul service. Dans un service sont affectés plusieurs salariés
Il arrive (mais c’est rare) qu’une cardinalité maximale ait une valeur limitée. 3.2-Exemple 2
- REGLE DE GESTION : Un élève doit suivre au minimum une option et au maximum 3 options.
4-Conclusion

En fait, dans la grande majorité des cas, on n’utilise que 4 combinaisons de valeurs pour les cardinalités.
- 0,1 au plus un(e)
- 1,1 un(e) et un(e) seul(e)
- 1, n un(e) ou plusieurs
- 0, n zéro ou plusieurs
5-Exemple
6-Représentation des cardinalités
Une voiture est possédée par une seule personne. Une personne peut posséder de 0 à plusieurs voitures
Une personne a une adresse ou est sans domicile. A une adresse, il y a une ou plusieurs personne qui y habitent.

C-Les cardinalités et les différents types d'associations I-MCD:Cardinalités
1-Définition et formalisme
Les cardinalités sont des couples de valeur que l'on trouve entre chaque entité et ses associations liées.
Donc, pour une association de 2 entités, il y a 4 cardinalités à indiquer (2 de chaque côté). Il y a trois valeurs typiques : 0, 1 et N (plusieurs).
Pour les associations à 2 entités, ce sont des valeurs qui permettent d’indiquer combien de fois au minimum et au maximum une occurrence d'entité peut être liée à une autre occurrence d'entité.

De manière plus générale, les cardinalités d’une entité dans une association expriment le nombre de fois qu’une occurrence de cette entité peut être impliquée dans une occurrence de l'association, au minimum et au maximum.
Les cardinalités traduisent des règles de gestion. Ce sont des règles propres à l'organisation étudiée, qui sont décidées par les gestionnaires et décideurs. Ces règles expriment des contraintes sur le modèle.
2-La cardinalité minimale
Elle est exprimée presque toujours par l’une des deux valeurs 0 ou 1.
Elle traduit combien de fois au minimum une occurrence de l’entité participe à l’association, autrement dit, si une occurrence est obligatoirement associée à une autre ou pas.

2.1-Exemple
Pour la cardinalité minimale entre client et commander, il faut se poser la question : Pour un client donné, combien de fois au minimum il commande ?
ou encore mieux
Est-il obligatoire qu'un client effectue une commande de produit ?
Cela dépend des REGLES DE GESTION de l'entreprise.

Si la règle de gestion est « tout client doit passer au moins une commande sinon ce n’est pas un client » on met la cardinalité mini à 1
Mais on peut très bien imaginer que l’entreprise veut aussi mémoriser les clients potentiels (prospects), qui n’ont encore rien commandé. Dans ce cas, un client peut très bien ne pas avoir encore commandé, et on met la cardinalité mini à 0.
En fait, les cardinalités dépendent des règles de gestion propres à l’organisation étudiée. La règle peut très bien être « On ne mémorise que les clients qui ont déjà commandé » ou bien « On veut mémoriser les prospects ».
2.2-Application
- Trouver la question qui permet de trouver la cardinalité minimale pour l’entité produit et l’association commander.
Réponse : Est-il obligatoire qu'un produit ait été commandé pour qu'il soit mémorisé dans la base de donnée? ou bien Peut-il exister dans la base de donnée des produits qui n'ont jamais été commandés?

- Faites deux hypothèses de règle de gestion concernant ce lien et trouver les cardinalités minimales correspondantes.
Réponse :
H1 : l'entreprise peut proposer de nouveaux produits, sur catalogue par exemple, qu'elle mémorise dans sa base de données, mais qui n'ont jamais encore été commandés => cardinalité minimale à 0 (c'est plutôt le cas pour les entreprises de vente)
H2 : tout produit inscrit dans la base de donnée est forcément commandé (par exemple parce que l'entreprise ne propose pas de catalogue, mais fabrique seulement à la commande) => cardinalité minimale à 1 (c'est plutôt le cas pour les entreprises de production)
3-La cardinalité maximale
Elle traduit combien de fois au maximum une occurrence d'entité peut être en relation avec une occurrence de l'association. Cela peut être plusieurs fois (si c’est un nombre indéterminé, on indique la valeur n) ou une seule fois.

Cette cardinalité répond à la question :
- la participation d'une occurrence doit-elle être unique ou bien peut-elle être multiple ? ou bien
- combien de fois au maximum une occurrence est elle impliquée dans l'association ? Si l'association est binaire (relie seulement deux entité), la question peut être aussi :
- Une occurrence de l'entité peut-elle être reliée à plusieurs occurrences de l'autre entité ou bien ne peut-elle être reliée qu'à une seule autre occurrence au plus?
Si la réponse est « au plus une fois » (participation unique), la cardinalité maximale prend pour valeur 1.
Si la réponse est « plusieurs » (participation multiple), la cardinalité maximale prend la valeur N.
3.1-Exemple
- RG (règles de gestion)
- Un salarié est affecté au plus à un seul service.
- Dans un service sont affectés plusieurs salariés
Il arrive (mais c’est rare) qu’une cardinalité maximale ait une valeur limitée.

- Exemple :
RG : Un élève peut suivre au maximum 3 options.
4-Récapitulatif
En fait, dans la grande majorité des cas, on n’utilise que 4 combinaisons de valeurs pour les cardinalités.
- 0,1 au plus un(e)
- 1,1 un(e) et un(e) seul(e)
- 1,n un(e) ou plusieurs
- 0, n zéro ou plusieurs
4.1-Exemples complets
RG : un client commande au moins 1 produit (sous entendu ou plusieurs) et un produit peut ne pas encore avoir été commandé, comme il peut l'avoir été plusieurs fois.

RG : Un salarié est obligatoirement affecté à 1 et 1 seul service. Un service pour exister doit avoir au moins un salarié affecté (sous-entendu, il peut bien sur en avoir plusieurs).
II-MCD:Associations
1-Les associations binaires concernant 2 entités
On distingue trois catégories d'associations en fonction des cardinalités maximales de ses branches:
-Les associations hiérarchiques encore appelées associations [1, n] ou associations fonctionnelles

-Les associations non hiérarchiques, encore appelées associations [n, n] ou non fonctionnelles
-Les association [1, 1], les 2 branches ont pour cardinalité maximale 1. Ce cas est rare. 1.1-Les associations hiérarchiques [1, n]
Ce sont les associations où d'un côté la Jcardinalité maximale est à 1 et de l'autre côté la cardinalité maximale est à n.
Cela signifie qu'une occurrence de A est reliée au plus à une seule occurrence de B. C'est-à-dire si on connaît une occurrence de A alors on saura forcément quelle est la seule occurrence de B qui correspond (si elle existe). On dit que A détermine B. C'est un lien de dépendance fonctionnelle. B dépend fonctionnellement de A.
L'entité qui correspond à la branche du côté du 1 est parfois appelée entité fils et l'entité correspondant à la branche du côté n est parfois appelée entité père. Cette appellation découle de l'analogie : un fils n'a qu'un seul père, et un père peut avoir plusieurs fils.

1.2-Les associations non hiérarchiques [n, n] 1.3-Les associations de type [1, 1] Cas exceptionnel
Ex : un employé travaille sur un ordinateur (p 99 de Modéliser les données) La facture correspondant à une commande
2-Les autres types d'association
Le plus souvent, une association relie 2 entités avec 2 branches. Ce type d'association est appelé association binaire. Nous avons déjà étudié en détail les différents types d'associations binaires.
Mais une association peut aussi relier 3 ou très rarement 4 entités (quasiment jamais plus). On parle d'association ternaire, quaternaire (n-aire).

Enfin, une association peut aussi relier une entité à elle-même, c'est-à-dire que des occurrences de la même entité sont reliées entre elles. L'association correspondante est qualifiée de réflexive.
Ce sont ces autres types d'association que nous allons étudier maintenant.
2.1-Les associations réflexives
Une association réflexive est une association reliant des occurrences de la même entité. Ces associations sont quasiment toujours binaire (2 branches).
Pour lire une association réflexive, il est faut connaître le rôle attribué à chaque branche de l'association.

Il existe comme pour les autres associations, des associations réflexives hiérarchique et des associations réflexives non hiérarchique
2.1.1-Exemple d'association réflexive hiérarchique
Dans une entreprise bureaucratique, chaque salarié a un seul chef (supérieur hiérarchique direct) sauf le patron et chaque chef a au moins un salarié sous ses ordres. Evidemment, certains salariés ne sont chefs de personnes.
Exemples d'occurrences : diagramme d'occurrences
Remarquez l'importance du rôle dans le diagramme d'occurrence.

2.1.2--Exemples d'associations réflexives non hiérarchiques
Pièces composants, composé = réflexive asymétrique
Personnes frères = réflexive symétrique (rôle pas indispensable car a pour frère = être frère de)
Précision de vocabulaire : dimension d'une association
La dimension d'une association correspond au nombre de branches de l'association. Dans plus de 80% des cas, les associations sont binaires

Dimension 2 : binaire
Dimension 3 : ternaire (rare)
Dimension supérieure : aire (exceptionnel)
Lorsqu'il n'y a pas de réflexivité, le nombre de branches est égal au nombre d'entités reliées. La dimension est dans ce cas le nombre d'entités concernées par l'association.
Mais la réflexivité existe et donc on peut avoir plusieurs branches de la même association sur la même entité.

Dans ce cas alors, la dimension est supérieure au nombre d'entités concernées.
Dimension = nombre d'entité liées
Une association réflexive (1 entité) est quasiment toujours binaire (2 branches). On pourrait aussi avoir une association ternaire impliquant seulement deux entités.
2.2-Les associations de dimension 3 ou plus (ternaires ou plus)
Une association peut relier plus de 2 entités ensemble, le plus souvent trois. On parle alors d'association ternaire. On utilise une association ternaire quand on a besoin de connaître une occurrence de chaque entité pour avoir une information.

Exemple :
Pour connaître la quantité de chacune des pièces fabriquée par chaque ouvrier à une date donnée, on utilise une association ternaire entre OUVRIER, PIECE et DATE. La quantité est une donnée portée par cette association.
Une occurrence de l'association fabrique implique une seule occurrence de chaque entité.
L'association ternaire implique aussi que :
Pour un ouvrier, on peut avoir plusieurs pièces différentes à la même date (il peut fabriquer plusieurs types de pièces le même jour).

Une pièce peut être fabriquée par plusieurs ouvriers différents le même jour. A des dates différentes, un même ouvrier peut fabriquer les mêmes pièces.
L'identifiant d'une association ternaire est formée de la concaténation (juxtaposition) des identifiants des 3 entités reliées.
Dans notre exemple, on ne peut donc pas avoir plusieurs occurrences de "fabrique" qui concernent Dupont, la pièce n°1 à la date du 17/02.
III-MCD:Représentation des cardinalités
- Une voiture est possédée par une seule personne. Une personne peut posséder de 0 à plusieurs voitures.
- Une personne a une adresse ou est sans domicile. A une adresse, il y a une ou plusieurs personnes qui y habitent.
IV-MCD:Association ternaire

- Une association peut relier plus de 2 entités ensemble, le plus souvent trois. On parle alors d'association ternaire (dimension 3). On utilise une association ternaire quand on a besoin de connaître une occurrence de chaque entité pour avoir une information.
- Ex :
Pour connaître la quantité de chacune des pièces fabriquée par chaque ouvrier à une date donnée, on utilise une association ternaire entre OUVRIER, PIECE et DATE. La quantité est une donnée portée par cette association.
...
V-MCD:Associations réflexives
Une association réflexive est une association reliant des occurrences de la même entité. Ces associations sont quasiment toujours binaire (2 branches).
Pour lire une association réflexive, il est faut connaître le rôle attribué à chaque branche de l'association, c'est à dire le rôle de chaque occurrence dans le lien.

Il existe comme pour les autres associations, des associations réflexives hiérarchique (une des cardinalités maximales à 1) et des association réflexives non hiérarchique (les deux cardinalités maximales à n).
1-Exemple d'association réflexive hiérarchique
Dans une entreprise bureaucratique, chaque salarié a un seul chef (supérieur hiérarchique direct) sauf le patron et chaque chef a au moins un salarié sous ses ordres. Evidemment, certains salariés ne sont chefs de personnes.
Un même salarié peut à la fois être chef et avoir un chef
Tutu peut être chef de titi et de toto et d'autres salariés, mais il n'a qu'un seul chef au maximum.

toto peut être le chef de coco et avoir pour chef tutu.
2-Exemples d'associations réflexives non hiérarchiques Pièces composants, composé = réflexive asymétrique
Une pièce peut entrer dans la composition de plusieurs autres pièces (ex : un boulon). Une pièce peut aussi être composée de plusieurs autres pièces (ex : un moteur). Une même pièce peut être composée d'autres pièces et entrer dans la composition d'une ou plusieurs autres pièces (ex : une carte réseau).
Précision de vocabulaire : dimension d'une association
La dimension d'une association correspond au nombre de branches de l'association. Dans plus de 80% des cas, les associations sont binaires

Dimension 2 : binaire
Dimension 3 : ternaire (rare)
Dimension supérieure : n-aire (exceptionnel)
Lorsqu'il n'y a pas de réflexivité, le nombre de branches est égal au nombre d'entités reliées. La dimension est dans ce cas le nombre d'entités concernées par l'association.
Mais la réflexivité existe et donc on peut avoir plusieurs branches de la même association sur la même entité. Dans ce cas alors, la dimension est supérieure au nombre d'entités concernées.

Dimension = nombre d'entité liées
Une association réflexive (1 entité) est quasiment toujours binaire (2 branches). On pourrait aussi avoir une association ternaire impliquant seulement deux entités.
D-Passage MCD <=> modèle relationnel I-MR:Rappel sur le modèle relationnel
C'est un modèle LOGIQUE de donnée, celui qui correspond à l'organisation des données dans les bases de données relationnelles (il existe d'autres organisations de bases de données : hiérarchique, réseau, objet,...).
Les SGBD actuels les plus courants sont relationnels (Oracle, SQL Server, Access, MySQL, ... )

Un modèle relationnel est composé de relations, encore appelée tables. Ces tables sont décrites par des attributs ou champs (noms de colonnes). Pour décrire une relation, on indique tout simplement son nom en majuscule, suivi du nom de ses attributs entre parenthèses.
L'identifiant d'une relation est composé d'un ou plusieurs attributs qui forment la clé primaire. Une relation peut faire référence à une autre en utilisant une clé étrangère, qui correspond à la clé primaire de la relation référencée.
Il n'y a pas de notation officielle pour repérer les clés primaires et étrangères. C'est à vous d'en adopter une et de l'expliquer en légende. Toutefois, une notation s'est peu à peu répandue :
- on souligne la clé primaire d'un seul trait
- on fait précéder (ou suivre) les clés étrangères du symbole #
Chaque ligne (tuple ou enregistrement) d'une table représente une occurrence de l'entité ou de l'association correspondante.
II-MR:Passage du MCD au MR 1-Règle 1

Toute entité devient une relation ayant pour clé primaire son identifiant.
Chaque propriété se transforme en attribut. CLIENT (code_client, nom, prénom, adresse, code_postal, ville, téléphone)
Remarque : contrairement aux propriétés, les attributs ne doivent pas comporter d'espaces. 2-Règle 2
Toute association non hiérarchique (de type [n, n] ou de dimension > 2) devient une relation. La clé primaire est formée par la concaténation (juxtaposition) l'ensemble des identifiants des entités reliées. Toutes les propriétés éventuelles deviennent des attributs qui ne peuvent pas faire partie de la clé.
CONCERNER (#numéro_commande, #référence_article, quantité)

Cette règle est valable pour toutes les associations ternaires (ou quaternaires) qui sont forcément non hiérarchiques (Jcardinalités maximales toutes égales à n).
3- Exception à la règle 1
Les entités n'ayant que leur identifiant comme attribut ne deviennent pas des relations, mais des attributs dans les autres relations liées.
Avec ce modèle, on mémorise chaque jour pour chaque ouvrier les pièces qu'il a fabriqué et en quelle quantité. Quand on passe au modèle relationnel, l'entité DATE FABRICATION ne devient pas une relation, mais un attribut clé dans la relation FABRIQUE issue de l'association.
FABRIQUE (#code_ouvrier, #référence_pièce, date, quantité). Date ici fait partie de la clé primaire, mais n'est pas clé étrangère

4-Cas particulier des associations réflexives
Les associations réflexives suivent les règles 2 ou 3 selon les Jcardinalités mais posent un problème particulier : une même propriété va se retrouver deux fois en attribut dans la même relation. Il faut alors donner un nom différent et significatif aux deux attributs correspondants.
Dans les réflexives, il est conseillé de nommer les branches par des rôles pour pouvoir lire dans le bon sens l'association. Les rôles aident à nommer les attributs correspondant à l'association.
Lecture de l'association :
Règle n°1: l'identifiant de SALARIE va devenir clé primaire et les autres propriétés des attributs

Règle n°2 : pour traduire l'association [1, n] encadrer, l'identifiant de l'entité SALARIE devient clé étrangère
l'identifiant de SALARIE matricule se retrouve deux fois dans la relation : comme clé primaire et comme clé étrangère
On va donc donner un nom différent et significatif à ces deux matricules, par exemple Un salarié a pour chef 0 ou un seul autre salarié. Un salarié est chef de 0 à n autre(s) salarié.
Traduction en modèle relationnel :
SALARIE (matricule, nom, prénom, fonction,..., #matricule_chef)

4.2-Réflexive non hiérarchique Règle n°3
- Lecture de l'association
Une pièce entre dans la composition de 0 à plusieurs autres pièces. Une pièce peut être composée de plusieurs autres pièces. Une pièce entre dans la composition d'une autre un certain nombre de fois.
Ex : La pièce "voiture" est composée de 4 pièces "roue". La pièce "roue" est elle-même composée d'une pièce "pneu" et d'une pièce "jante".
Une pièce entrant dans la composition d'une autre est appelée composant. Une pièce composée d'autres pièces est appelée composé. Une roue est à la fois un composant (de voiture) et un composé (de pneu et jante)
- Traduction en modèle relationnel
PIECE (référence, libellé)

COMPOSITION(#référence_composé, #référence_composant, nombre)