Support de cours et exercices avances sur les fondements cles du management strategique

Objectifs du cours
o Décrire les stratégies d’entreprise
o Expliquer pourquoi et comment les stratégies des entreprises sont formées
o Expliquer pourquoi certaines stratégies sont associées à certains niveaux de performance
o S’entraîner à formuler et à mettre en œuvre des stratégies innovantes
Évaluation
n 20% Préparation des cas et participation aux séances
Au cours du séminaire de nombreux cas et discussions seront menés. La participation active des étudiants sera valorisée.
n 40% Contrôle intermédiaire
Le contrôle intermédiaire portera sur les fiches de synthèse écrites remises par les étudiants sur le cas
n 40% Test des connaissances en fin de cours
Le test de connaissance sous forme de QUIZZ aura lieu le dernier jour.
La stratégie
Elle consiste à obtenir un avantage concurrentiel grâce à la configuration des ressources de l'organisation dans un environnement changeant, afin de répondre aux besoinsdu marché et aux attentes des différentes parties prenantes.
Elle concerne les orientations à long terme des activités d'une organisation.
Premier constat : un environnement de plus en plus contraignant
- OFFRE: prix, qualité, délais, variété, développement durable ÄPerformance = f(P, Q, D, V, D)
- PARTIES PRENANTES: actionnaires, clients, dirigeants, salariés, société
ÄSatisfaction = max (A, C, D, S, S)
- CONCURRENCE: globale et locale, co-opétition
ÄGestion = f(G, L, C)
Deuxième constat: des stratégies d'entreprise plus complexes
Année | 70’- 80’ | 80’-90’ | 00’-10’ |
Définition stratégie | Planification | Adaptation | Invention |
Attentes du marché | Consommation de masse | Besoins spécifiques Customisation | Besoins complexes et implicites |
Orientation stratégique | Spécialisation | Diversification | Recentrage « Pure player » |
Modalités de développement | Croissance interne | Croissance externe Fusions-acquisitions | Croissance mixte Alliances/partenariats |
Logique sousjacente | Conflit | Conflit | Conflit/collaboration Réseaux |
Source: Moreau, 2003
Les trois niveaux de la stratégie
-
Les composantes du management stratégique
Le vocabulaire de la stratégie
Terme | Définition |
Mission ou dessein | Propos fondamental de l’organisation, en rapport avec les valeurs et les attentes des parties prenantes |
Vision ou intention stratégique | État futur souhaité : l’aspiration de l’organisation |
But | Déclaration générale d’intention |
Objectif | Quantification (si possible) ou intention plus précise |
Compétences fondamentales | Ressources, procédés et aptitudes qui permettent d’obtenir un avantage concurrentiel |
Stratégie | Orientation à long terme |
Contrôle | Évaluation de l’efficacité de la stratégie et des réalisations Modification de la stratégie et/ou des réalisations si nécessaire |
- Source: Stratégique, 2002, p 32
British Airways et le vocabulaire stratégique
n Mission
¡ Être la meilleure et la plus prospère des compagnies aériennes.
¡ Construire la première alliance globale au monde, avec une présence sur tous les marchés majeurs
n Vision/intention Stratégique
¡ Offrir une qualité de prestation inégalée, pour que British Airways soit toujours le premier choix des clients
n Buts
¡ Être une entreprise citoyenne, soucieuse du bien-être de la collectivité et de la protection de l' environnement
¡ Offrir un service supérieur sur tous nos segments de marché, tout en garantissant un bon rapport qualité prix
¡ Excellent dans la capacité d'anticipation et de réponse aux attentes des clients et aux actions des concurrents Source: Stratégique, 2002, p.33
British Airways et le vocabulaire stratégique
n Compétences fondamentales
¡ N'importe qui peut faire voler un avion, mais peu d'organisations peuvent exceller dans le service aux clients. Puisque c'est une compétence difficile à acquérir, les concurrents auront du mal à la copier ou à l' égaler.
n Stratégies
¡ Maintenir notre position à l'avant-garde de la globalisation du transport aérien (…). A la fin du siècle, environ 80% du transport aérien sera localisé dans 6 principaux marchés à travers le monde (…). La stratégie de Bristish Airways doit lui garantir une présence significative sur ces marchés.
¡ Maintenir la priorité de la qualité du service au client et du rapport qualité prix.
Source : Stratégique, 2002,p/ 33
-
Les composantes du management stratégique
Objectifs de la séance
n Présenter la première étape du diagnostic stratégique : l’analyse de l’environnement
n Appréhension de la dynamique environnementale
n Analyse du jeu concurrentiel
n Segmentation d'un marché
Niveaux de l’analyse environnementale
1 - Le macro- environnement
2 - L’industrie
3 - Le segment
4 - Les groupes stratégiques
5 – Analyse concurrrentielle
Analyse environnementale
Capacité État des lieux stratégique Scénarios
DIAGNOSTIC / SYNTHESE
La nature de l’environnement
Influences de l’environnement : L'analyse PEST(EL)
1. Quels facteurs environnementaux affectent les organisations ?
2. Lesquels, parmi ces facteurs, sont plus importants aujourd’hui, dans prochaines années ?
Politique / Légal
Lois sur les monopoles
Lois sur la protection de l’environnement
Politique fiscale
Régulation du commerce extérieur
Droit du travail
Stabilité gouvernementale
Socioculturel
Démographie
Distribution des revenus
Mobilité sociale Changement des modes de vie
Attitude par rapport aux loisirs et au travail
Consumérisme
Niveau d’éducation
-
Économique
Cycles économiques Revenu disponible
Évolution du PNB Taux d’intérêt
Politique monétaire Chômage
Inflation Disponibilité/coût de l’énergie
Technologique
Dépenses publiques de R&D
Investissements privés et publics sur la technologie
Nouvelles découvertes, nouveaux développements
Vitesse des transferts technologiques
Taux d’obsolescence
Source : Stratégique, 2002, p.
-
L’analyse du jeu concurrentiel
Le modèle des 5 (+1) forces de Porter (1982)
Menace d'entrée de
NOUVEAUX concurrents
Pouvoir de négociation Pouvoir de négociation des CLIENTS des FOURNISSEURS
Pouvoirs publics
Forces sociales
L’hexagone sectoriel :
Les consoles de jeux vidéo en Europe début 2002
Menace des entrants Microsoft Sony, Nintendo Intensité
Pouvoir deFaiblepouvoirOrdinateurs multimédiaMenace des produits de l’étatTrès forte menacesubstitution
Source: Stratégique, 2002, p.
L’analyse du jeu concurrentiel
Les groupes stratégiques
Objectif : rassembler des entreprises concurrentes en groupes
homogènes
Spécialisation
Ex : industrie micro-informatique
Assemblage verticale
Indicateurs de construction des groupes stratégiques
Dans quelle mesure les organisations diffèrent-elles en termes de ?
• Diversité des produits (ou des services)
• Extension géographique
• Nombre de segments de marché couverts
• Réseaux de distribution utilisés
• Nombre de marques détenues
• Effort marketing (présence publicitaire, taille de la force de vente)
• Intégration verticale
• Qualité des produits ou des services
• Leadership technologique (précurseur ou suiveur)
• Capacités de R&D (introduction d’innovations de procédé ou de produit)
• Position de coût (montant des investissements de productivité)
• Utilisation de la capacité de production
• Politique de prix
• Niveau d’endettement
• Structure de capital (entreprise indépendante ou filiale)
• Relation avec des groupes d’influence (État, investisseurs, etc.)
• Taille Source M. Porter
Groupes stratégiques dans l’automobile
Broad PRODUCT RANGE Narrow National GEOGRAPHICAL SCOPE Global |
Source : Grant 2002,
Groupes stratégiques dans l’habillement
Source: Bernasconi (1985)
Objectifs de la segmentation
Segmentation: définition d'une unité ou segment de la façon la plus pertinente possible par rapport aux choix stratégiques à effectuer.
Objectif principal : fournir au dirigeant une représentation du "champ de bataille".
Un domaine d’activité ou segment
Les critères principaux de la segmentation
Segment A B
1. Type clientèle
2. Fonction d'usage/besoins
3. Technologie1 ou 2 4. Concurrencesegments ?
5. Distribution
6. Structure de coût
7. Substituabilité
8.Compétences requises
9. Synergie/partage de ressources
Segmentation STRATEGIQUE versus Marketing
STRATEGIQUE | Marketing |
Concerne toutes les activités de l’entreprise prise dans son ensemble Vise à diviser ces activités en groupes homogènes qui relèvent : - de la même technologie - des mêmes marchés et besoins - des mêmes concurrents Permet de révéler : - opportunités de création ou d’acquisition de nouvelles activités - nécessités de développement ou d’abandon d’activités actuelles Provoque des changements à moyen et long terme | Concerne un secteur d’activité de l’E Vise à diviser acheteurs en groupes caractérisés par mêmes besoins, mêmes habitudes, mêmes comportements d’achat Permet d’adapter les produits aux consommateurs, de sélectionner cibles privilégiées, de définir marketing-mix. Provoque changements à court et moyenterme. |
PERMET DE REVELER DES BESOINS NON OU MAL SATISFAITS PAR LES PRODUITS OU SERVICES ACTUELS |
Source : STRATEGOR
L'analyse du segment : la VALEUR
1- Valeur intrinsèque 2 - Valeur relative
(pour chaque firme)
Le cycle de vie du segment
des plus
Le cycle de vie d’un segment
Se définit par rapport au rythme de croissance du segment qui lui même se définit par rapport au rythme de croissance des produits composant le segment
ÄAvoir un segment en déclin avec un produit émergent
ÄAvoir un segment en forte croissance avec un produit en déclin
-31-
Les cycles de concurrence
Concurrent déjà établi Nouvel entrant
|
Approche multi-critères
- ..0 1 2 3 4 ..+
Tx de croissance prévu Part de marché Stabilité techno Risque substitution Barrière entrée Niveau prix Marge gains Pé Origine V.A. Sécurité approvisionnement Saisonnalité Base métiers | < 2% > 60% Inno perm. Elevé Négligeable Guerre prix Faible Banale Précaire Forte Difficile | 2 - 8 % 30 à 60 % Cycle 5 ans Moyen Moyenne Elastic.élevée Moyenne Savoir-faire Vulnérable Moyenne Possible | > 8 % < 30 % Cycle > 5 ans Nul Fortes Marge manoeuv. Forte Atouts Assurée Faible Evident |
Facteurs Clés de Succés d'un marché/segment
1. Déterminer les Facteurs Clés de Succès du marché :
• Position sur le marché
• Coûts
• Image et Implantation commerciale
• Compétences techniques et technologiques
• Rentabilité et finance
2. Évaluation du poids de ces FCS
3. Évaluation de la maîtrise de ces FCS par l’entreprise
4. Évaluation finale de position concurrentielle par un benchmark
- 34 -
Exemple de benchmarking
Faible Moyen Fort
MARKETING
- Étendue gamme - Qualité produits
PRODUCTION
- Qualité - Coût de Fab.
R&D
- Flux nouveaux produits
- Potentiel de recherche
FINANCE
- Endettement
- Disponibilités de financement
PERSONNEL
- Recrutement
- Mécanismes d'incitations
ORGANISATION
- Flexibilité/réactivité
- Processus de décision
Analyse concurrentielle
Focalisation sur chaque concurrent direct d’une entreprise
(ex: Air France / British Airways, Orange / Vodafone, Alcatel / Siemens)
Questions à poser :
Objectifs affichés ?
Stratégie actuelle ?
Hypothèses faites au sujet de l’ industrie ?
Forces et faiblesses ?
Aide à comprendre, interpréter et prédire actions et réponses du concurrent
Repose sur intelligence concurrentielle (collecte données et information sur concurrent(s))
1. État des lieux
n 3 chiffres clés
n 5 résultats d'analyse:
¡ marché et le(s) segment(s)
¡ 1 ou 2 éléments clés de l'analyse pest(el)
¡ composition et dynamique du groupe stratégique (justifié : 2 axes ….)
¡ composante pertinente du modèle de Porter
¡ facteurs clés de succès
n 3 données qualitatives (3 mots):
¡ Ex: concentration, délocalisation, concurrence, etc…. n (3 graphiques d'évolution ou de situation)
2. Scénarios
1. Identifier les grandes tendances qui vont affecter le secteur : Sélectionner
2. Emettre des hypothèses: Justifier
3. Construire des scénarios : Mettre en cohérence des configurations d'hypothèses
4. Choisir UN scénario
38
Les composantes du management stratégique
Objectifs de la séance
n Présenter la deuxième étape du diagnostic stratégique :
l’analyse de la capacité stratégique de la firme o Sources de la capacité stratégique o Importance stratégique des ressources o Compétences et compétences fondamentales o La création de valeur o Surpasser les concurrents o Robustesse des compétences
o Analyse de l’environnement, des compétences
- -
|
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DIAGNOSTIC / SYNTHESE
- 42 -
L'approche par les ressources
Concept : Détention d'un portefeuille idiosyncrasique de ressources est à l'origine de la performance
(rentes ou avantage concurrentiel)
Typologies des ressources
- Physiques, humaines, capital organisationnel,
- Tangibles (matérielles) et intangibles (immatérielles)
- Réputation
- Savoir-faire
- Culture
- Réseaux
- "firm-specific" or "firm-adressable"
- 44 -
L’approche par les compétences
Concept : la performance s'explique par capacité des entreprises à construire et exploiter des compétences clés
Définition : compétence se conçoit comme combinaison propre à l'organisation de savoirs, savoir-faire, savoir-être et ressources
Connaissances théoriques
Pratiques et routines Attitude et comportement
- 45 -
Typologies des compétences
q Individuelles vs collectives/organisationnelles
q Intra ou inter organisationnelles
q Tacites (difficiles à expliciter et diffuser) vs formalisées
q Compétences
q de base : nécessaires pour exister dans le secteur
q stratégiques : créent de la valeur pour le client
- 46 -
L'identification des compétences
La chaîne de valeur
Le système de valeur
Chaînes de Chaînes de Chaînes de
Le caractère stratégique des compétences
Retenez…
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DIAGNOSTIC/SYNTHESE
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DIAGNOSTIC/SYNTHESE
Environnement / Entreprise
|
Les composantes du management stratégique
Objectifs de la séance
n Présenter la troisième étape du diagnostic stratégique : l’analyse des attentes et intentions de la firme
¡ Rôle et pouvoir des parties prenantes (stakeholders)
¡ Incidence des parties prenantes sur choix stratégiques et organisationnels
Les influences sur les buts organisationnels
Gouvernement d’entreprise Éthique des affaires
Quels intérêts l’organisation Quels objectifs devraient devrait-elle servir ? être prioritaires ?
Comment objectifs devraient- Pourquoi ?ils être déterminés ?
Objectifs organisationnels
Mission Objectifs
Parties prenantes Contexteculturel
Quels intérêts Quels objectifs sont l’organisation sert-elle réellement prioritaires ? effectivement ?Pourquoi ?
Source: Stratégique, 2002, p. 253
La cartographie des parties prenantes
Niveau d’intérêt
Faible Élevé | Faible | Élevé |
A Effort Minimal | B à garder informés | |
C à garder satisfaits | D Acteurs Clefs |
Pouvoir
Source A. Mendelow
Les trois niveaux de la culture organisationnelle
Les valeurs des sociétés françaises en 2006
1. Innovation
2. Intégrité
3. Satisfaction clients
4. Esprit d’ équipe
5. Respect
6. Qualité
7. Esprit entrepreneurial
8. Responsabilité
9. Environnement
10. Professionnalisme
Humanisme et Solidarité qui faisaient partie du Top 10 en 2004 ont disparu au profit d’Innovation et Intégrité
Source: Wellcom
Le tissu culturel
Source: Stratégique, 2002, p. 285
Les composantes du management stratégique
Objectifs de la séance
n Présenter les stratégies par domaines d’activité
¡ Distinguer les stratégies génériques
¡ Identifier les déterminants du succès
¡ Comprendre les incidences managériales
Démarche d'analyse
Matrices - BCG - ADL - McKinsey - … |
Stratégie Deportefeuille |
Analyse concurrentielle |
Segmentation stratégique |
Analyse par segment |
Stratégie par segment |
Identification
Analyse Analyse de la VALEUR : Porter
environnementale - Intrinsèque Chaîne de valeur
- Relative Groupes
stratégiques
Stratégies génériques
Stratégies
- diversification - spécialisation
64-
L'avantage concurrentiel
Objectif: L'obtention d'un AVANTAGEConcurrentiel
Définition:Meilleure maîtrise que les concurrents de certaines compétences qui constituent facteur décisif de performance dans un domaine d'activité.
Décisif
Caractéristiques de la pérennité:
Défendable Durable
Typologie des univers concurrentiels
Fragmentation | Spécialisation |
Impasse | Volume |
Forte
Sensibilité à la différenciation
Faible
FaibleForte
Sensibilité au volume
Source: Strategor, d ’après BCG
Les stratégies types
Système concurrentiel | Stratégie | |
Volume | Faible nombre de concurrents Leader très rentable | Croître plus vite que les concurrents pour améliorer la position de coût |
Spécialisation | Plusieurs entreprises très rentables Partie centrale de chaque niche abritée, frontières évolutives et en concurrence sévère Suiveurs non rentables | Focaliser l ’effort sur les niches défendables Maximiser l' avantage sur les coûts spécifiques |
Fragmentation | Beaucoup de petits concurrents entrants et sortants continuellement Marges diverses et instables Grosse entreprise désavantagée | Pour une grande entreprise : soit isoler l’activité et la gérer comme une petite société (difficile) soit transformer l’activité en une activité de volume ou de spécialisation si c ’est possible |
Impasse | Aucun concurrent n'a de part de marché absolue élevée Si personne ne réduit sa production, tout le monde perd de l'argent | Concentration sous l' égide des pouvoirs publics contrôle d’un marché local localiser l' investissement là où les coûts des facteurs sont les plus favorables |
Source: Strategor d’après BCG
En résumé…
DEUX grandes OPTIONS STRATEGIQUES :
Ä PARTS DE MARCHE ou VOLUME
Ä DIFFERENCIATION ou NICHE
Les trois stratégies génériques de M. Porter
Avantage stratégique
Caractère unique Situation de firme se caractérise du produit perçu par clientèle par coûts faibles
Différenciation | Domination globale par les coûts |
Concentration ou niche |
Secteur tout entier
Cible stratégique
Segment
particulier
Source : Porter
Si aucune de ces stratégies n'est tenable, il en reste une quatrième : le Retrait
La stratégie de domination par les coûts
" .je vais construire mon Avantage Concurrentiel en minimisant les coûts complets et en offrant les produits les moins chers .."
augmenter le Volume
gagner en PDM
croissance de la Rentabilité
Sources d'une domination par les coûts réussie
Effet d'expérience : baisse constante du coût unitaire d'un produit à chaque fois que la production cumulée double.
Il repose sur : - Économies d'échelle
- Effet de taille
- Apprentissage
- Substitution du capital au travail
Trois IMPERATIFS!!! :
- vérifier lien entre hausse de production cumulée et baisse du coût unitaire
- vérifier lien entre PDM et rentabilité
- avoir part de marché dominante
La part de marché détermine la rentabilité
Part de marché relative et rentabilité
Part de marché relative (%)
Remarque : PDM relative est PDM de l'entreprise par rapport à celle de l'entreprise leader ou celle de principal concurrent.
Source: Stratégique, 2002
Structure de coûts et facteurs clés de succès
Nettoyage Fabrication Entreprise industrielde composants de négoce
|
|
Achats de matières et marchandises
A partir de la structure de coûts d’une activité, on détermine :
• Les composants coûts les plus importants pour mener une
stratégie d’activité
• les FCS
Frais
commerciaux et distribution
Source: Strategor
Les différentes stratégies de prix
Différentes stratégies de prix sont fonction de position relative de chaque entreprise, mais aussi du cycle de vie de l'activité.
DUMPING/RATTRAPAGE : acheter de la PDM
D'OMBRELLE : maintenir les prix pour accroître la marge
DOMINATION : répercuter sur les prix la baisse des coûts
ABANDON : quitter progressivement en maximisant la rentabilité
Source : Strategor
Domination par les coûts :
Risques et aptitudes requises
Risques | Compétences et ressources nécessaires | Modes d'organisation adéquats |
- Progrès technique annulant l'effet d'expérience ou les investissements passés - Imitation et investissements plus modernes des concurrents - Baisse de capacité d'innovation due à "l'obsession" des coûts - Pouvoir de la distribution | - Investissements soutenus en capital technique - Ingénierie et efficacité technique en processus - Aptitudes à la simplicité de conception et de fabrication des produits - Efficience de la M.O. - Systèmes de distribution adaptés | - Contrôle de gestion et des coûts élaborés - Audits fréquents et détaillés - Organisation et responsabilités structurées et parfaitement définies - Animation orientée vers l'atteinte d'objectifs quantitatifs précis |
Source: Stratégique, 2002,
Les stratégies de différenciation
" . je vais mettre à la disposition du client une offre dont le caractère sera reconnu et valorisé par celui-ci "
Valeur Différenciation Frontière
Source: Strategor
Sur quoi repose la stratégie de différenciation ?
Offre / CONCURRENTS : benchmarking
- Redéfinir la chaîne de valeur pour faire autrement
- Optimisation des fonctions de la chaîne de valeur
- Coordination des liens entre fonctions intra et interentreprises
Offre / CLIENTS: perception de la "qualité"
- La "qualité" est RELATIVE car SUBJECTIVE (indicateurs personnels, vécu,….)
- La "qualité" perçue par le client et pas celle "mesurée" par l'entreprise - Attention à la relation avec le prix et le positionnement marketing (gamme)
• Comment fait l'entreprise ?
• Comment font les concurrents ?
• Comment faire autrement ?
• Comment les offres sont-elles perçues par le client ?
L'identification des compétences
La chaîne de valeur
Conditions d'une différenciation réussie
Significative : différenciation créée soit très nettement
perceptible par l'acheteur
Rentable : attention à la distribution de la demande autour de l'offre de référence
Durable : avance conséquente sur la concurrence
Différenciation : Risques et aptitudes requises
Risques | Compétences et ressources nécessaires | Modes d'organisation adéquats |
- Incapacité à maîtriser -différence de coûts/firme dominante - Perte d'importance des facteurs de différenciation - banalisation et imitation | - Intuition et créativité - Capacité de recherche - Technologie du produit - Capacités commerciales - Image - Tradition dans le secteur ou combinaison originale de compétences tirées d'autres secteurs -Coopération élevée des circuits de distribution | - Coordination élevée des fonctions R&D et marketing et production - Attraction exercée sur les personnes possédant les qualités requises - Objectifs et contrôles quantitatifs mais aussi Qualitatifs |
Source: Stratégique, 2002
Le retrait
Émergence | Croissance | Maturité | Déclin | |
Causes du retrait | . Trop longue . Trop coûteuse | . Pas conforme aux attentes . Investissements trop lourds | . Pas la taille critique . Pas de perspective suffisante | . Pas les compétences . Perspectives peu favorables |
Les stratégies génériques : l’horloge de Bowman
Sophistication | |||
Hybride 3 Prix 2 1 Épuration | sans surprix 4 | Sophistication avec surprix 5 6 7 Stratégies vouées à l’échec | |
Faible | Élevé |
Élevée
Valeur perçue
Faible
- 83- Prix Source: C. Bowman
Dynamique de l'inflexion L’exemple de l'industrie informatique
Coût de revient84-
Points d'inflexion stratégique
85- Source : P. Strebel
Conclusion : attention !!!
The Cost-Driven E. | The WINNING E. | |
• Internally efficient •Thriving on predictability | • Delivering …differentiation efficiently |
Efficient
Ability to achieve
low cost
Efficient
The Laggard | The Benevolent E. | |
• Insufficient in both cost control and customer satisfaction | •Customer needs met at any costs •Operations driven by sales demands |
Low High +
Ability to
Satisfy CustomersSource : Edwards
Objectifs de la séance
n Présenter la stratégie au niveau de l’entreprise
¡ Présenter le rôle de la direction générale dans une structure multi-activités
¡ Analyser les différentes logiques de groupe
¡ Analyser les logiques de constitution d’un portefeuille d’activités
Composantes du management stratégique
Démarche d'analyse
Matrices - BCG - ADL - McKinsey - … |
Stratégie De portefeuille |
Analyse concurrentielle |
Segmentation stratégique |
Analyse par segment |
Stratégie par segment |
Identification
Analyse Analyse de la VALEUR : Porter
environnementale - Intrinsèque Chaîne de valeur
- Relative Groupes
stratégiques
Stratégies génériques
Stratégies
- diversification
- spécialisation
Analyse de portefeuille d'activités
Optimiser gestion d'un portefeuille d'activités | Apporter de la valeur aux segments afin d'élever niveau de performance | ||||||
|
| ||||||
BCG – La matrice
+ Rentabilité -
Ressources financières
Vedettes FF = 0 | Dilemmes FF <<< 0 |
Vache à lait FF >>> 0 | Poids morts FF = 0 |
20% +
Taux de Besoins
10%
croissance financiers du secteur
0%
-
10 5 1 0,5 0
Part de marché relative
Source : BCG
BCG – les "prescriptions"
MILKER = générer le maximum de cash
MAINTENIR la position dominante
INVESTIR / RESEGMENTER / ABANDONNER
ABANDONNER (2) ou maintenir sans inv.
Source : BCG
BCG – la logique
Logique…
FINANCIERE d'allocation optimale des ressources entre différents segments pour acquérir une meilleure position concurrentielle globale.
Repose sur théoriede …L’EFFET D’EXPERIENCE
Spécifiquement adaptéeà une stratégie deVOLUME / COÛTS
BCG – Quel manager pour quel type d'activités ?
Vedettes | Dilemmes |
Vache à lait | Poids morts |
Gérer un portefeuille = gérer du RISQUE
Ex. de portefeuilleSENILE
|
« FAIBLE »
« MOYEN » « FORT »
« MOYEN »
Gérer un portefeuille = gérer du RISQUE
Ex. de portefeuilleJUVENILE
- Risque FORT
- Pas de rentabilité
Exemple : Electro
ADL – la matrice
MATURITE DE L'ACTIVITE + +
Démarrage Croissance | Maturité Déclin | |
Dominante | Bonne rentabilité FF= 0 | Bonne rentabilité FF >> 0 |
Forte | Risque moyen Fort besoin cash | Risque faible Faible besoin cash |
Favorable | Fort besoin cash | Faible besoin cash |
Faible | FF < 0 Risque fort | FF = 0 Risque moyen |
Marginale | Faible rentabilité | Faible rentabilité |
RReinstq
abil ueco
i nt céu
r r e n c
++ besoins financiersrisque sectoriel -- -e-
Source : ADL
ADL – les prescriptions
ADL – la logique
Evalue la position concurrentielle d'une entreprise
Suppose que la compétitivité ne se fonde pas uniquement sur les coûts, mais sur la force relative de l'entreprise
par rapport à ses concurrents
Plus proche de la "réalité"…pour des activités non reliées
McKinsey – Matrice et prescriptions
Valeur de l'activité
|
Source : ADL
McKinsey – la logique
Idem que ADL mais insiste sur la valeur relative des segments pour l'entreprise
Privilégie la notion de SYNERGIE et s'avère donc pertinente pour les activités de diversification reliée.
Avantages et limites de chaque matrice
BCG | ADL | McKinsey | |
Points forts | Instrumentalité (facilité) | Dynamique | Non réducteur Met en avant la différenciation |
Points faibles | Réducteur car seul FCS est le coût | Subjectivité Instrumentalité limitée | Très subjectif |
Utilis- ation | Activités de volume | E. Diversifiées (non reliées) | E. Diversifiées (reliées) |
Intérêts de l'analyse de portefeuille
Ä Réaliser une analyse DYNAMIQUE
- renouvellement des activités dans le temps
- importance des phases de croissance
Ä Réaliser une analyse FINANCIERE
- maximiser le profit global
- optimiser les flux financiers
Ä Aborder le concept de TRAJECTOIRE STRATEGIQUE
- acquérir immédiatement une position concurrentielle forte
- combler un retard initial
ÄGérer un portefeuille EQUILIBRE
Conclusion
Equilibre dynamique à M et LTerme
Optimisation des flux financiers
Positionner les segments sur une matrice pour évaluer le risque et la situation financière
Analyser la structure du portefeuille pour déterminer la meilleure stratégie
N'est qu'un "outil" dont il faut vérifier la pertinence contextuelle
L’internationalisation fondée sur la matrice attraits/atouts
Le rôle des filiales dans les organisations internationalisées
Composantes du management stratégique
Objectifs de la séance
o Présenter orientations et modalités de développement envisageables
o Analyser pourquoi certaines orientations et modalités sont préférables à d’autres
o Analyser pourquoi certaines orientations et modalités sont plus susceptibles de réussir que d’autres
Démarche d'analyse
Stratégies - diversification - spécialisation |
Analyse de portefeuille |
Analyse concurrentielle |
Segmentation stratégique |
Stratégie par segment |
Analyse par segment |
Analyse environnementale | Analyse de la VALEUR : - Intrinsèque - Relative | Porter Chaîne de valeur | Stratégies génériques | Matrices - BCG - ADL - McKinsey - … | |
Groupes stratégiques | |||||
112- | |||||
Identification
Orientations et modalités de développement
Orientations :
o Spécialisation
o Diversification
Modes de développement :
o Croissance interne (organique) o Croissance externe (achats-fusions) o Impartition (sous-traitance) o Alliances/partenariats
Orientations: la matrice d’Ansoff
PRODUITS
|
Diversification verticale = intégration
Il s'agit d'une prise de position en amont et/ou en avalde son activité d'origine, successivement et reliée au flux de fabrication-distribution d'un produit
Avantages | Inconvénients | |
COUTS (transaction) TECHNOLOGIQUES STRATEGIQUES | STRUCTURE DES COUTS MODIFIEE RIGIDITE PLUSIEURS METIERS |
- 116 -
Diversification horizontale
Mouvement stratégique qui se concrétise par changement dedomaine d'activité, c'est à dire par prise en compte d'un nouvel ensemble de FCS.
Toute stratégie de diversification exploite + ou - des synergies tirées de l'activité principale.
On parlera de diversifications reliées ou non reliées /conglomérales (holding)
Les causes de la diversification
Position concurrentielle sur le segment de départ
Forte Moyenne Faible
Pour réussir une stratégie de diversification,
il faut (notamment) minimiser le risque d'une mauvaise évaluation… de la taille réelle du marché
des coûts et contraintes de la distribution | de la concurrence |
de la synergie des attentes de commerciale la clientèle
potentielle
Modalités de développement
Croissance interne
Croissance externe (fusions, acquisitions, …)
Collaboration : alliances et partenariats
Impartition/externalisation
120-
Croissance interne ou externe
Le choix du mode de croissance est une modalité de la stratégie : comment va-t-on se développer ?
Elle est donc combinée ou non aux stratégies vuesprécédemment.
La croissance externe et la croissance interne ont deuxlogiques opposées mais peuvent être complémentaires.
L’Impartition
Stratégies d'impartition se définissent comme manœuvres entre plusieurs partenaires disposant de potentiels complémentaires et désireux de concrétiser synergies potentielles.
La question : FAIRE OU FAIRE FAIRE ???
Une réponse : conserver activités ou compétences stratégiques (càd créatrices de valeur)
Motivations de l'impartition/externalisation
1: Réduction des coûts fixes
2: Concentration des investissements
3: FLEXIBILITE
4: Réduction de la complexité organisationnelle
5: Indispensable pour certaines opérations
Les alliances
Il s'agit d'une association entre une ou plusieurs entreprises concurrentes ou non.
Motivations :
- recherche d'effets d'échelle
- acquisition d'une position internationale
- accès à une zone géographique
- acquisition ou développement d'un savoir ou savoir-faire - promotion de nouveaux standards - …..
Une typologie des alliances
Les alliés apportent des actifs
de même nature de nature différente
pour mettre sur le marché
un même des produits
produit commun propres à chaque allié
Alliance ADDITIVE Ex : joint-venture | INTEGRATION CONJOINTE obj: taille critique | Alliance COMPLEMENTAIRE ex : Renault-Matra |
Source : Dussauge, Garrette, Stratégor
Les principes sous-jacents aux alliances
Alliance
"win-win" "concurrentielle"
Conditions de succés :
Risques
- stratégie préalable
- asymétrie d'information
- bonne communication et coordination
- débauchage de ressources clés
- culture commune
- volonté de dépasser le partenaire
- management autonome
- chantage (coalition)
- rôle de la confiance
- perte de contrôle du jeu
Modes de développement
Source : Stratégique 2002, p.
Trois critères d'évaluation d’une stratégie
- 128-
La pertinence
| ||
|
Ä Vérifier l'adéquation de la stratégie avec la situation de l'entreprise
Quelques exemples de pertinence
OPTION STRATÉGIQUE | CRITÈRES DE PERTINENCE | ||
Orientations | Environnement | Ressources et compétences | Objectifs |
Consolidation Pénétration de marché | Retrait d’un marché déclinant Vente d’actifs (spéculation) Maintien de la part de marché Gagner des parts de marché | Consolidation grâce à l’innovation et l’investissement Exploiter des ressources et compétences supérieures | Meilleur gain à risque faible en utilisant les stratégies actuelles |
Développement de produits | Utiliser la connaissance des besoins des clients | Exploiter la R&D | Meilleur gain à risque moyen en exploitant les forces actuelles et la |
Développement de marchés Diversification Méthodes | Marchés actuels saturés Nouvelles opportunités géographiques, de clients ou de besoins Marché actuel saturé ou déclinant | Exploiter les produits actuels Exploiter les compétences fondamentales sur de nouveaux marchés | connaissance du marché Meilleur gain à haut risque en exploitant les actifs au maximum |
Croissance interne | Premier entrant Pas d’alliés ou de cibles disponibles | Apprentissage et développement de compétences Étalement des coûts | Facilité culturelle et politique |
Fusion Acquisition Alliances et partenariats | Vitesse Offre et demande PER des actions Vitesse Fixation de normes | Acquisition de compétences Économies d’échelle Compétences complémentaires Économies d’échelle | Croissance ou augmentation du cours d’action Risque de choc culturel Nécessaire pour s’implanter Dilution du risque À la mode |
- 130- | Source : Stratégique 2002, p. 470 |
Pertinence relative des options stratégiques
La pertinence relative des options stratégiques peut être évaluée par :
MÉTHODEPRINCIPE
Classement | LLes options sont évaluées par rapport à une série de facteurs clefs concernant l’environnement, les ressources et les attentes de parties prenantes Un score (et un classement) est établi pour chaque option |
Arbres de décision | Les options sont progressivement éliminées au fur et à mesure de l’introduction de nouveaux critères |
Planification par Options sont confrontées à différents scénarios futurs scénarios
Source : Stratégique 2002, p. 471
Acceptabilité des options stratégiques
TECHNIQUEUTILISÉE POUR
ÉVALUER
Analyse des gains | |
Analyses de rentabilité | Rentabilité financière des projets investissements |
Analyse coût bénéfice | Coûts et bénéfices globaux (y compris les intangibles) |
Options réelles | Séquence de décisions |
Analyse de la valeur actionnariale | Impact de nouvelles stratégies sur la valeur pour l’actionnaire |
Analyse du risque Projections de ratios financiers | Robustesse de la stratégie |
Analyse de sensibilité | Test d’hypothèses, robustesse |
Réaction des parties prenantes | Dimension politique de la stratégie |
EXEMPLESLIMITES
Rentabilité du capital Délai de retour sur investissement Valeur actuelle nette Grands projets d’infrastructure | Applicable à des projets distincts Uniquement pour des gains et des coûts tangibles Difficultés de quantification |
Analyse des options réelles | Détails techniques souvent complexes |
Fusions et acquisitions
Analyse de point mort Impact sur le ratio d’endettement et la liquidité | |
Analyse conditionnelle | Distinction entre les facteurs |
Cartographie des parties prenantes Théorie des jeux | Largement qualitatif Source : Stratégique 2002, p. 475 |
Trois critères d'évaluation
| ||
|
Ä Déterminer performance attendue dans cas où stratégie déployée
Gains ? | Risques ? | Parties prenantes? |
Trois critères d'évaluation
| ||
|
Ä Déterminer si l'organisation possède ressources et compétences nécessaires au déploiement d'une stratégie
Gains ? | Risques ? | Parties prenantes? | Flux Fin. ? | Rentabilité ? | Ressources compétences ? |
- 134-
Rentabilité des options stratégiques
Les nombres entre parenthèses sont actualisés.
Phases de la prise de décision stratégique
Les composantes du management stratégique
Stratégie et organisation
Une structure fonctionnelle
Directeur général
Direction Production Direction Marketing
Ventes
Direction Finance et Direction des Comptabilité Ressources Humaines
Avantages
?Le directeur général suit toutes les opérations
?Mécanismes de contrôle simples et peu nombreux
?Définition claire des responsabilités
?Présence de spécialistes à tous les niveaux de management
Inconvénients
?Les dirigeants sont accaparés par des problèmes routiniers
?Les dirigeants négligent les problèmes stratégiques
?Difficulté à gérer la variété
?Manque de coordination entre fonctions ?Incapacité à s’adapter
?Résistance au changement
Une structure divisionnelle |
Avantages
?Concentration sur une activité (par exemple un couple produit / marché)
?Facilite la mesure de la performance des unités
?Facilite l’ajout ou le retrait d’unités
?Permet aux dirigeants de se concentrer sur la stratégie
?Encourage le développement de compétences de management général Inconvénients
?Possibilité de confusion sur la localisation de certaines responsabilités (arbitrage centralisation / autonomie)
?Conflits entre les divisions pour le partage des ressources
?Coûteux
?Risque de croissance excessive des divisions
?Complexité de coordination si les divisions sont trop nombreuses
Source : Stratégique, Johnson, Scholes, Fréry, 2000
Les niveaux de division
Niveau 1 : Divisions
(types de produits / marchés)
Niveau 2 : Divisions
K L M (activités opérationnelles)
Niveau 3 : Divisions
X Y Z (Subdivisions des activités)
Niveau 4 : Fonctions Fonctions
Une structure en holding
Avantages
?Frais de structure limités
?Compensation des pertes éventuelles de chaque filiale
?Accès à des sources de financement à moindre coût pour les filiales
?Répartition des risques pour le holding ?Facilité de cession d’une activité ?Autonomie des filiales
Inconvénients
?Chaque filiale peut être cédée par le holding
?Manque de compétences centrales pour assister les filiales
?Absence de synergies
?Contrôle centralisé difficile
Une structure matricielle
Responsables des départements d’enseignement
Département Département Département Département
Langues Finance Marketing Management
MBA
Directeurs de Troisièmes programmes cycles
Formation permanente
Une école de Commerce
Avantages Inconvénients
?Qualité de la prise de décision en cas de ?Lenteur des décisions
conflits d’intérêts ?Manque de clarté dans les responsabilités
?Le contact direct remplace la bureaucratie et le partage des tâches
?Amélioration de la motivation des managers ?Difficulté de contrôle des coûts et des
?Développement des managers grâce à une profits meilleure implication dans les décisions ?Nombreux conflits potentiels
?Dilution des priorités ?“ Réunionite ”
Les processus de coordination
n La supervision directe
n Les systèmes de planification
n L’autocontrôle et la motivation personnelle
n Les processus culturels
n Les objectifs de performance
n Les mécanismes de marché
Les relations entre le centre et la périphérie
APPROCHE CARACTÉRISTIQUES AVANTAGES RISQUES EXEMPLES
Planification stratégique | Planificateur omnipotent Haut bas Interventionnisme Contrôles détaillés |
Contrôle financier | Banquier / actionnaire Bas haut Objectifs financiers Contrôles des investissements |
Contrôle stratégique | Architecte stratégique Bas haut Objectifs stratégiques et financiers Contrôles moins détaillés |
Coordination
Réactivité
Complémentarité
entre le centre et les divisions Capacité de coordination Motivation
Centre déconnecté du terrain Divisions ignorant la stratégie
Manque d’orientation Le centre ne crée pas de valeur
Trop de marchandages Nécessité de changements culturels Bureaucratisation General Electric
EDF
Secteur public avant les années 1990
ITT
PPR
LVMH
Aventis
L’Oréal Secteur public depuis les années 1990
Source M. Goold et A. Campbell
Source : Stratégique, Johnson, Scholes, Fréry, 2000
La planification stratégique
Le contrôle financier
Le contrôle stratégique
Les configutrations: les six parties de base d’une organisation
Source H. Mintzberg
Source : Stratégique, Johnson, Scholes, Fréry, 2000
Avantages et inconvénients de chaque configuration
CONTEXTE PARAMÈTRES DE CONCEPTION
ENVIRONNEMENTAL INTERNE PARTIE CLEF DE MÉCANISME DE
CONFIGURATION L’ORGANISATION COORDINATION
PRIVILÉGIÉ
Structure simple | Simple / dynamique Hostile | Petite taille Jeunesse Tâches simples Contrôle du dirigeant | Sommet stratégique | Supervision directe |
Bureaucratie mécaniste | Simple / stable | Vieillesse Grande taille Tâches standardisées Contrôle technocratique | Technostructure | Standardisation des procédés |
Bureaucratie professionnelle | Complexe / stable | Tâches complexes mais répétitives Contrôle professionnel | Centre opérationnel | Standardisation des qualifications |
Structure divisionnalisée | Simple / dynamique Diversité | Vieillesse Très grande taille Tâches hétérogènes Contrôle hiérarchique | Ligne hiérarchique | Standardisation des résultats |
Adhocratie | Complexe / dynamique | Jeunesse fréquente Tâches complexes et innovantes Contrôle d’experts | Support logistique | Ajustement mutuel |
Structure missionnaire | Simple / stable | Âge moyen Systèmes simples Contrôle idéologique | Idéologie | Standardisation des normes Source H. Mintzberg |
Source : Stratégique, Johnson, Scholes, Fréry, 2000
Quelques exemples de changement de configuration
DE À RAISON EXEMPLE
Simple | Bureaucratie mécaniste | Croissance | Entreprises industrielles |
Bureaucratie mécaniste | Structure divisionnalisée | Croissance et diversification | Beaucoup d’entreprises |
Bureaucratie professionnelle | Adhocratie | Environnement changeant | Organisations de services |
Structure missionnaire | Bureaucratie professionnelle | Croissance | Organisations à but non lucratif |
Bureaucratie professionnelle | Organisation en réseau | Environnement dynamique | Cabinets d’experts |
Une seule configuration | Plusieurs configurations simultanées | Environnement dynamique et complexe | Nombreux |
Source : Stratégique, Johnson, Scholes, Fréry, 2000
- 153 -
Objectifs de la séance
o Présenter le lien entre stratégie et quatre catégories de ressources clefs : individus, information, finance et technologie.
o Examiner comment peut être géré le changement stratégique.
154 -
Les composantes du management stratégique
Les leviers stratégiques
|
Stratégie et ressources humaines
157-
Stratégie et information
Stratégie et finances
Les générateurs de valeur
Générateurs
Générateurs de valeur Générateurs de coûts
(augmentent la valeur actionnariale) (réduisent la valeur actionnariale)
Volumes de vente Coûts directs
Profit Coûts
Prix Coûts indirects
Cession des immobilisations Investissement en immobilisations
Réduction de l’actif circulant Réduction du passif circulant
?Stocks ?Créances
?Dettes à court terme
Capitaux propres Coût du capital
Emprunts
Stratégie et technologie
Les composantes du management stratégique
Introduction: « Changer »
n …. c’est difficile
¡ Deux fusions sur trois détruisent de la valeur
nChute moyenne de la profitabilité des sociétés ayant fusionné, après 3 ans : 10 %
¡ Plus d’un projet sur deux de reengineering échoue
¡ Deux tiers des programmes de TQM échouent (Royaume-Uni)
¡ Plus d’un projet de changement sur deux échoue (France)
n …. mais ça se pilote
¡ la moitié des entreprises répertoriées dans le Fortune 500 en 1979 n'apparaissent plus dans celui de 1989!
¡ Lutter contre les facteurs de rupture (techno, globalisation, …)
n … en mettant l’homme au cœur du processus de changement
Source: AT Kearney, Colloque Afplane 2000
Le changement
Source : Étude européenne d’A.T. Kearney sur les projets de changement (300 répondants) AFPLANE 2000
Le changement
STABILISATION | INTENSITE VECUE | EROSION |
Source: GD Carton, Afplane 2000
Les changements stratégiques
n Diversification
n Externalisation
n Délocalisation
n Fusion-acquisition n Scission
n Fermeture de sites
n Changement de culture d’entreprise
n Changement de métier
n Changement de conditions sectorielles
Source : Étude européenne d’A.T. Kearney sur les projets de changement (300 répondants) AFPLANE 2000
Causes d’échec
Les échecs ont principalement pour cause une absence de pilotage du changement qui apparaît au travers:
¡d'une focalisation sur le court terme;
¡d'une faiblesse dans la mise en pratique (versus une phase conceptuelle souvent maîtrisée);
¡de la faible prise en compte des inerties et résistances humaines.
Source: F. Meston, Colloque Afplane 2000
Le changement c’est difficile mais ça se pilote….
Vision et Analyse de Conception de la ExpérimentationMise en oeuvre/
mobilisation généralisation
l'existantcible
Trois phases maîtrisées
??? | !!! | !!! | !!! | ??? |
Gestion du changement :plusieurs phases à maîtriser
Source: AT Kearney, Colloque Afplane 2000
Excellence dans la phase de conception, faiblesse dans la mise en oeuvre
Engagement de la Direction
Options stratégiques
Fonctionnement de l'équipe
Attitude au sein de l'entreprise
Qualité du travail préparatoire
Allocation des moyens
Attitude vis-à-vis de l'externe
Conditions de mise en oeuvre
Source : Étude européenne d’A.T. Kearney sur les projets de changement (300 répondants) AFPLANE 2000
Aptitudes et inaptitudes des dirigeants
Niveaux de maîtrise des 7 domaines de transformation
Source : Étude européenne d’A.T. Kearney sur les projets de changement (300 répondants) AFPLANE 2000
L’iceberg du changement
La gestion du changement
- 176- Source: Colloque Afplane 2000
Principes fondamentaux de la mise en oeuvre
1. Tout changement annoncé n'est pas nécessairement intégrable.
2. L'intensité vécue d'un changement est fonction de l'attachement à ce qui change
3. La résistance au changement est facteur de progrès et d'amélioration du changement.
4. Tout changement s'accompagne d'un sentiment de perte et de gain : le premier est le facteur déterminant du travail d'ajustement (5 phases) et le second est le facteur d'acceptation
5. L'intégration d'un changement est indissociable d'une évolution dusystème de valeur.
6. Un changement réussi n'est qu'une étape.
7. L'insatisfaction liée au "permanent"est un levier clé d'une dynamique du changement.
Le changement c’est difficile mais ça se pilote en mettant l’homme au cœur du processus de changement
Les freins individuels au changement
- 178-
Relations face au changement
Phase | Comportement | Objectif individuel |
1 | Refus de comprendre | Garder sa réalité |
2 | Résistance | Changer le changement annoncé |
3 | Décompensation | Deuil du permanent |
4 | Résignation | Composer avec le changement |
5 | Intégration | Appropriation du changement |
Le swing du changement
Faciliter l’acceptation du changement
INTERET
ce à quoi cela sert l'incontournable
Accélérer les phases de transition
Il y a deux facteurs qui affectent la vitesse du changement :
¡ La perception par les individus du besoin de changer et du caractère urgent du changement;
¡ leur perception du gain ou de la perte que risque de générer le changement.
Facteurs influençant la vitesse du changement
Réactions individuelles
Rôle du manager
n Les réactions les plus problématiques sont celles de crainte (perception intellectuelle de la nécessité de changer mais cela bouscule les habitudes) et de démotivation.
n Le manager devra gérer chaque réaction différemment.
n Dans une situation de démotivation, il convient de travailler sur la perception du risque et des gains en utilisant des "quick wins", en faisant participer les individus et en communiquant. La sensation d'urgence ne doit pas être renforcée car elle a déjà été ressentie et cela renforcerait le phénomène de démotivation.
n Dans une situation de crainte, typiquement dans une organisation peu habituée au changement, il s'agit en priorité de rassurer sur ce qui ne change pas et créer le sentiment d'urgence: en expliquant pourquoi le changement est vital maintenant, en attendant ou créant un événement qui démontre le besoin de changer, en montrant les risques si on ne fait rien. Dans un deuxième temps, il est possible de confirmer les gains potentiels qu'offre le projet de changement.
La bête stratégique: point d ’accord
nLa stratégie porte à la fois sur l ’entreprise et son environnement
nLa nature de la stratégie est complexe
nLa stratégie rejaillit sur la prospérité générale de l ’entreprise
nLa stratégie concerne à la fois des problèmes de fond et de forme
Source:Safari en pays stratégique
La bête stratégique: point d’accord (suite)
nLes stratégies ne sont pas entièrement délibérées
nLes stratégies se situent à différents niveaux
nLa stratégie englobe différents modes de pensée
Source:Safari en pays stratégique
Les différentes écoles
n L ’école de la conception(processus de conception)
n L ’école de la planification(processus formel)
n L ’école du positionnement(processus d ’analyse)
n L ’école entrepreneuriale(processus visionnaire)
n L ’école de l ’apprentissage (processus émergent)
Source:Safari en pays stratégique
FIN
- 190 -