Support de cours sur l'assemblage d'un PC

SOMMAIRE
1 - RECOMMANDATIONS ............................................................................................................. 4
2 - ASSEMBLAGE D’UN PC MULTIMEDIA EN KIT. ............................................................... 5
2.1 CONFIGURATION TYPE. ................................................................................................................. 5
2.2 LES DIFFERENTES ETAPES A REALISER. ......................................................................................... 5
2.3 CONFIGURATION DE LA CARTE MERE. ........................................................................................... 6
2.3.1 Exemple : carte mère 486 VLB. .............................................................................................. 6
2.3.2 Mise en place des cavaliers de configuration. ....................................................................... 6
2.3.3 Ajout de barrettes mémoire .................................................................................................... 7
2.3.4 Installation du processeur. ..................................................................................................... 8
2.4 PREPARATION DU BOITIER ............................................................................................................ 8
2.4.1 Réglage de l’afficheur ............................................................................................................ 8
2.4.2 Installation des différents connecteurs. ............................................................................... 10
3 - GENERALITES SUR L’INSTALLATION D'UNE CARTE D'EXTENSION. ................... 11
3.1 INTRODUCTION. .......................................................................................................................... 11
3.2 GENERALITES. ............................................................................................................................ 11
3.2.1 Installation matérielle. ......................................................................................................... 11
3.2.2 Installation logicielle............................................................................................................ 14
4 - INSTALLATION D’UNE CARTE VIDEO. ............................................................................ 15
4.1 MISE EN ŒUVRE MATERIELLE. .................................................................................................... 15
4.2 INSTALLATION LOGICIELLE. ........................................................................................................ 17
5 - INSTALLATION D’UNE CARTE MULTI I/O. .................................................................... 18
5.1 MISE EN OEUVRE MATERIELLE. ................................................................................................... 18
5.2 MISE EN ŒUVRE LOGICIEL. ......................................................................................................... 20
5.3 INFORMATION SUR LES DIFFERENTS MODE DE FONCTIONNEMENT DES PORTS // ACTUELS. ........... 21
6 - INSTALLATION D’UNE CARTE SON. ................................................................................. 22
6.1 MISE EN OEUVRE MATERIELLE. ................................................................................................... 22
6.1.1 Configuration de la carte. .................................................................................................... 22
6.1.2 Connexion aux périphérique. ............................................................................................... 23
6.3 MISE EN OEUVRE LOGICIELLE. .................................................................................................... 24
7 - INSTALLATION D’UNE CARTE MODEM/FAX. ............................................................... 26
7.1 CHOIX CONSEILLE. ...................................................................................................................... 26
7.2 MISE EN OEUVRE MATERIELLE. ................................................................................................... 26
7.3 MISE EN OEUVRE LOGICIELLE. .................................................................................................... 27
8 - INSTALLATION D’UNE CARTE SCSI. ................................................................................ 28
8.1 MISE EN OEUVRE MATERIELLE. ................................................................................................... 28
8.2 MISE EN OEUVRE LOGICIELLE. .................................................................................................... 31
9 - INSTALLATION D’UNE CARTE RESEAU. ......................................................................... 32
9.1 MISE EN OEUVRE MATERIELLE. ................................................................................................... 32 9.2 MISE EN OEUVRE LOGICIELLE. .................................................................................................... 32
ANNEXES................................................................................................................................... 32
FICHES DE CONFIGURATION........................................................................................……39
1 - RECOMMANDATIONS
L'installation physique de périphériques requiert une haute technicité. L'observation et l'ordre sont à proscrire dans ce domaine. Voici la profession de foi d'un TMSI installateur qui rassemble les principes de base à respecter.
"Je ne lis ni ne parcours jamais la documentation fournie avant de démonter le capot de la machine.
Je considère suspecte toute documentation en anglais et je me méfie tellement des dictionnaires que j'égare régulièrement le mien.
Je commence d'ailleurs par jeter toute documentation technique fournie et je ne fais confiance qu'à mon intuition.
Je ne débranche pas les cordons d'alimentation (après tout, je sais où je mets mes doigts). J'ai même un faible pour les blocs d'alimentation électrique ou les tubes cathodiques et leur très haute tension (THT).
Un bon couteau suisse vaut mieux qu'une collection de tournevis adaptés.
Je n'observe jamais rien, je démonte les pièces les yeux fermés (il faut dire que j'étais un as du Mécano).
J'éparpille consciencieusement les vis et autres rondelles : une vis en vaut bien une autre et on se débrouillera toujours pour remonter.
Je place les cavaliers ("jump" ou "jumper") au petit bonheur la chance car elle est avec moi (d'ailleurs, en cas d'erreur, il est rare de griller le processeur ; seule la carte devient inutilisable et on peut toujours incriminer un défaut de fabrication).
Je n'agis pas de même avec les micro-interrupteurs ("dip-switch" ou "switch") : je les ignore consciencieusement car ils sont toujours pré-réglés en usine.
Si une carte refuse de s'insérer dans son connecteur ("slot"), je force un peu plus; ça passe ou ça casse mais il faut que ça dise pourquoi.
Je garde ma cigarette à la bouche pendant les opérations à coeur ouvert: il y a déjà tellement de poussières là-dedans que les cendres passent inaperçu.
Après insertion des cartes, je remonte au plus vite avant de tester.
D'ailleurs, si le temps presse, je ne teste pas car, je vous l'ai dit, la chance est avec moi.
C'est fou le nombre de vis et petites pièces qui me restent quand j'ai tout remonté; on ne croirait jamais qu'ils en mettent tant dans ces petites machines pleines de vide.
Si d'aventure, la machine remontée refuse de fonctionner correctement, je commence par la brutaliser un peu; il n'y a rien de tel contre les faux contacts.
Si par malheur le mal persiste, je re-démonte le capot et force un peu sur les différents éléments ; pourquoi perdre du temps à essayer d'isoler et reproduire le dysfonctionnement ?
Moi, j'installe le "hard" ; pour ce qui est des logiciels d'accompagnement, le client se débrouillera bien et s'il a besoin de reconfigurer son système, il verra ça au téléphone avec le commercial."
2 - ASSEMBLAGE D’UN PC MULTIMEDIA EN KIT.
2.1CONFIGURATIONS
Boîtier grande ou moyenne tour.
Processeur 486 DX/2,DX/4 120, Pentium, Cyrix AMD K6, Pentium II et III Carte mère à bus VLB pour les processeurs DX2 ou DX4.
Dans ce cas il faut une carte multi I/O VLB (1 port //, 1 port joykstick, 2 ports séries rapides
<16550>, 1 interface disquette, 1 interface EIDE <2 connecteurs>) Carte mère PCI pour les processeurs Pentium et 486.
Dans ce cas les # ports D’E/S sont intégrés sur la carte mères.
Carte mère PCI et AGP pour les processeursrécents(slot 1 <Pentium II et III ou socket super 7 Cyrix et AMD K6).
RAM 8 Mo mini. 16 Mo recommandé (windows 95/98).
Disque dur 840 Mo mini.
Carte vidéo accélératrice Windows 64 bits 1 à 2 Mo de RAM et logiciel de décompression vidéo MPEG.
Carte accélératrice 3D.
Lecteur de disquette 3" ½ 1,44 Mo.
Lecteur de CDROM X4 ou X8, interne avec interface IDE.
Carte son: échantillonnage 16 bits à 44 Khz en stéréo (compatible sound blaster de préférence) + haut parleur avec alimentation et amplificateur intégrés.
Clavier et souris (compatible Microsoft).
Moniteur 15 " pouces SVGA 1024x768 en non entrelacé.
Système d’exploitation MSDOS 6.22+Windows 3.11 ou Windows 95/98.
2.2LES DIFFERENTES ETAPES A REALISER.
Configurer la carte mère pour le processeur, puis monter le processeur et la RAM.
Ouvrir le boîtier et raccorder l’alimentation à la carte mère (en dehors du boîtier).
Installer la carte vidéo et raccorder le moniteur ainsi que le clavier.
Mettre l’ordinateur sous tension, afin de vérifier le bon fonctionnement.
Monter et fixer la carte mère dans le boîtier.
Raccorder les différents connecteurs entre la carte mère et le boîtier.
Re-tester le bon fonctionnement du système dans le boîtier.
Pour les cartes mères anciennes (486), installer la carte multi I/O (ISA ou VLB). Pour les systèmes à base de Pentium l’ensemble des fonctionnalités d’une carte multi I/O est intégré sur la carte mère.
Fixer le lecteur de disquette et de disque dur dans le boîtier et raccorder les connecteurs d’alimentation ainsi que les nappes (DD, Lecteur de CDROM, Port E/S <COM1, COM2, LPT1>) .
Relancer la machine et aller dans le SETUP afin de les déclarer.
Booter sur une disquette système et créer une partition avec FDISK, puis installer MSDOS.
Connecter la souris sur le port série COM1, puis installer le driver fourni avec la souris.
Relancer l’ordinateur puis tester le fonctionnement de la souris en utilisant par exemple EDIT. Installer Windows (gestionnaire vidéo par défaut).
Installer si nécessaire le driver fourni avec la carte multi I/O ou la carte mère. Ceci permet d’optimiser le fonctionnement du disque dur.
Optimiser le fonctionnement de Windows (installation du gestionnaire du contrôleur du disque dur pour valider l’accès disque et fichier 32 bits).
Installer le CDROM. Hardware et Software (install), puis tester son fonctionnement sous DOS et Windows.
Paramèter la carte son et installer la. Hardware et Software, puis tester son fonctionnement sous DOS et Windows.
Optimizer les fichiers ET .
Installer le gestionnaire de la carte graphique dans Windows. Optimizer les paramètres du BIOS (SETUP).
2.3CONFIGURATION DE LA CARTE MERE.
2.3.1 Exemple : carte mère 486 VLB.
Figure 1 : carte mère.
2.3.2 Mise en place des cavaliers de configuration.
Note préliminaire : L’électricité statique peut endommager certains composants de la carte mère, pensez toujours à vous "décharger" d’une éventuelle charge d’électricité statique en touchant par exemple le boîtier de l’ordinateur s’il est relié à la terre. Pour plus de sécurité, il faut utiliser un bracelet spécial qui est relié à la terre. |
Une carte mère possède plusieurs cavaliers qui doivent être positionnés correctement sous peine de non-fonctionnement voir de détérioration.
Il existe plusieurs groupes de cavaliers :
- Cavaliers qui sont à positionner en fonction de la taille du cache. - Cavaliers qui détermine la vitesse de l’horloge système8.
- Cavaliers qui doivent être positionné en fonction du type du processeur9.
- Cavaliers qui doivent être positionnés en fonction de la tension d’alimentation du processeur.
- Pour les cartes à bus VLB il existe un connecteur qui détermine si un Wait State doit être inséré ou non lors d’un accès à une carte VLB.
- Sur certaine carte mère il existe un cavalier qui permet de couper l’alimentation de la CMOS ce qui économise la batterie pendant le stockage. Ce cavalier doit être mis en position "normal" pour que la carte fonctionne.
Figure 2 : Barrette SIMM.
Les barrettes sont regroupées par banques sur la carte mère. Une banque peut contenir un, deux ou quatre emplacements. Elle doit être complètement remplie.
Selon les cartes mères vous trouverez des banques destinées à des barrettes 9 bits ou des banques destinées à des barrettes 32 bits ou enfin des cartes ayant les deux modèles de banques.
Une barrette mémoire se caractérise par sa forme, sa largeur de bande, sa capacité, son temps d’accès et sa gestion des erreurs. La largeur de bande représente le nombre de bits qu’elle gère en parallèle. On trouve des barrettes de 8,9,32 ou 36 bits. Les barrettes 9 bits sont des barrettes de 8 bits qui gère un bit de parité, de même que les barrettes de 36 bits sont des modèles de 32 bits gérant 4 bits de parité.
On dispose d’un large éventail de capacités pour les barrettes : 256 Ko ou 1,2,4,8,16,32 et même 64 Mo. Aujourd’hui les barrettes les plus courantes sont de 4, 8 ou 16 Mo.
Le temps d’accès des barrettes s’exprime en nanosecondes (10-9 S). Les barrettes les plus courantes ont un temps d’accès de 60 ou 70 ns.
Le nombre d’emplacements des banques varie en fonction du type de processeur et du type de barrettes. Le nombre de bits gérés en parallèle par une banque doit être égal au nombre de bits du bus de données du processeur. Par exemple une carte mère 386 SX (bus de données de 16 bits) possède des banques à 2 emplacements (2 fois 8 bits). Une carte mère supportant un 486 DX (bus de données de 32 bits) possède des banques de 4 emplacements 8 bits (4 fois 8) ou des banques à 1 emplacement 32 bits (1 fois 32). Une carte mère à base de Pentium (bus de données de 64 bits) possède des banques à deux emplacements 32 bits. Il est cependant impératif de consulter la documentation de votre carte mère, car il existe certaines exceptions.
2.3.4 Installation du processeur.
Figure 3 : Microprocesseur.
Le positionnement du microprocesseur dans son emplacement est une opération délicate. En effet le dessous du processeur est constitué d’une multitude de pattes qui ont chacune un emplacement sur le support. Il n’est pas rare que l’une de ces pattes soit légèrement pliée et qu’elle ne rentre pas dans son logement. Il est impératif de ne pas forcer, cela casserait la patte et le microprocesseur serait inutilisable. Si le cas se présente, il faut, avec beaucoup de délicatesse, redresser la patte pliée et réessayer de nouveau.
Pour connaître le sens d’introduction du microprocesseur, ce dernier à un de ses coins qui est coupé et on trouve le même repère sur le support.
Les cartes mères sont, de plus en plus souvent, muni d’un support ZIF (Zero Insertion Force) qui facilite la mise en place du microprocesseur. Si tel n’est pas le cas, pour mettre en place le processeur, il faut le présenter sur son support, puis appuyer, par pression successive et très délicatement sur les quatre coins du processeur jusqu’à ce qu’il soit totalement enfoncé.
2.4PREPARATION DU BOITIER
2.4.1 Réglage de l’afficheur
Certains boîtiers sont équipés d’un afficheur qui indique en Mhz la fréquence du processeur.
Figure 4 : Boîtier.
La valeur affichée doit être positionnée manuellement par le technicien. Ce positionnement se réalise à l’aide de cavaliers situés derrière la partie visible de l’afficheur. Pour connaître le positionnement correspondant à la valeur que l’on souhaite afficher, il est nécessaire de disposer de la documentation associée à l’afficheur. (Il en existe plusieurs types).
Figure 5 : Réglages des afficheurs.
Note : La valeur affichée bien que censée représenter la puissance du processeur, dépend du sérieux du technicien. Rien n’empêche en effet d’afficher 130 Mhz alors que la machine est équipée en réalité d’un processeur à 90 Mhz. Il n’existe, en effet, aucun lien physique entre l’afficheur et le processeur.
2.4.2 Installation des différents connecteurs.
Des connecteurs sur la carte mère permettent de raccorder celle-ci à l’alimentation ainsi qu’aux différentes leds et boutons du boîtier.
On trouve principalement le ou les :
- Connecteurs d’alimentation P8 et P9 (2x6 fils). Il faut mettre les fils de couleurs noires vers l’intérieur voir Figure 6
Figure 6 : Connecteurs d'alimentation.
- Connecteur RESET à relier au bouton Reset.
- Connecteur Turbo à relier au bouton Turbo ou à positionner en mode Turbo s’il n ’est pas utilisé.
- Connecteur "Keylock" qui doit être relié au système de verrouillage du boîtier.
- Connecteur Power led qui doit être relié à la led POWER du boîtier.
- Connecteur Speaker qui doit être relié au Haut parleur.
- Connecteur Turbo led qui doit être relié à la led TURBO du Boîtier.
Figure 7 : Connecteurs divers.
3 - GENERALITES SUR L’INSTALLATION D'UNE CARTE D'EXTENSION.
Note : Ce chapitre traite de l’installation d’une carte d’extension non plug & play, voir le document supplément intégration (Win95 et BIOS PNP)annexe pour l’installation d’une carte PnP.
3.1 INTRODUCTION.
Si l’installation d’une carte d’extension ne nécessite pas, la plupart du temps, de connaissances techniques approfondies, il me semble, toutefois, nécessaire d’avoir une première approche du fonctionnement interne d’un micro-ordinateur. En particulier sur l’occupation mémoire, le rôle d’un driver, le principe de fonctionnement des interruptions ainsi que sur le transfert de données en DMA (Direct Memory Acces).
Le document introduction aux microprocesseurs et les synoptiques fournis en annexe à la fin de ce document doivent vous permettre de comprendre ces différents concepts.
3.2 GENERALITES.
L’installation d’une carte d’extension nécessitela plupart du temps deux étapes : - L’installation "matérielle". - L’installation "logicielle".
3.2.1 Installation matérielle.
L’installation matériellenécessite la connaissance de plusieurs paramètres d’environnement :
- Le type de bus (Isa, Eisa, MCA, VLB, PCI, en 8, 16, 32 bits).
- Les ressources utilisées par la carte, soit :
utilise-t-elle ?
- Un ou plusieurs ports D'E/S.
- Un ou plusieurs canal de DMA. - Une ou plusieurs Interruptions.
supporte-t-elle ?
- De la ROM.
- De la RAM (si elle occupe une place dans la memory map du micro, ce qui n’est pas le cas, par exemple, de la RAM située sur les cartes d’interface disque avec cache physique).
Note :Pour les cartes qui possédant de la RAM ou de la ROM, il est fortement conseillé de désactiver les UMB (enlever l’option UMB dans le ) avant l’installation, puis de refaire Memmaker après celle-ci.
Il faut ensuite vérifier si il n'y a pas de conflit avec la configuration de son PC.
Pour ce faire l'utilisation d'utilitaires comme CHECKIT, MSD, SYSINFO, AGSI apporte des renseignements précieux sur la memory map de votre système ainsi que sur l'occupation des Interruptions et canaux de DMA.
ATTENTION !!! Ces utilitaires fournissent des informations qui sont parfois partielles ou incomplètes.
Les tableaux suivants ainsi que les documentations techniques des cartes d'extension doivent vous permettre de vous en sortir dans tous les cas.
Circuits D’E/S présents sur la carte mère | Adresses réservées |
Contrôleur de DMA1 - DMAC (8237) | 000 - 01F |
Contrôleur d'interruption maître - PIC (8259) | 020 - 03F |
Horloge système (Timer) - PIT (8254) | 040 - 05F |
Interface clavier (monocontrôleur 8042) | 060 et 064 |
Registre de contrôle du HP et validation NMI parité | 061 |
Circuit horloge temps réel - RTC, CMOS, registre masque NMI | 070 - 07F |
Registre de page de DMA | 080 - 09F |
Contrôleur d'interruption esclave - PIC (8259) | 0A0 - 0BF |
Contrôleur de DMA2 - DMAC (8237) | 0C0 - 0DF |
Coprocesseur mathématique | 0E0 - 0FF |
Figure 8 : Adresses ports E/S
Circuits présents sur des cartes d'extension ou intégrés sur la carte mère | Adresses réservées |
Contrôleur de disque dur - HDC (ST506) et (IDE) | 1F0 - 1F8 |
Joysticks | 200 - 20F |
Port série N° 2 - COM2 - (UART) | 2F8 - 2FF |
Port parallèle N° 1 - LPT1 | 378 - 37F |
Carte vidéo SVGA | 3B0 - 3DF |
Contrôleur de disquette - FDC | 3F0 - 3F7 |
Port série N° 1 - COM1 - (UART) | 3F8 - 3FF |
Figure 9 : Adresses ports E/S
AT 386 ou 486disque IDE | AT 386 ou 486disque SCSI | Carte Zappa Pentiumdisque ide |
Figure 10 : Trois exemples de Configuration mémoire
Description standard des interruptions | N° utilisé |
TIMER - PIT ( actualisation de l'heure) | IRQ 00 |
Issue de la logique de gestion du clavier | IRQ 01 |
Réservée pour le contrôleur d'interruption esclave | IRQ 02 |
Horloge temps réel (date et time) | IRQ 08 |
libre ou utilisée par certaines cartes VGA | IRQ 09 |
libre | IRQ 10 |
libre ou utilisée par un contrôleur SCSI | IRQ 11 |
libre | IRQ 12 |
Coprocesseur | IRQ 13 |
Contrôleur ide primaire | IRQ 14 |
Contrôleur ide secondaire | IRQ 15 |
COM2 ou COM4ou libre. | IRQ 03 |
COM1 ou COM3 ou libre | IRQ 04 |
Libre ou utilisée pour LPT2 | IRQ 05 |
Contrôleur de disquette FDC | IRQ 06 |
Libre ou utilisé par un périphérique connecté à LPT1 | IRQ 07 |
Figure 11 : Interruptions.
Notes :De façon générale, les IRQ 0, 1, 6, 8, 13, 14 ne sont pas proposées par les constructeurs de cartes d’extension. Les interruptions 5 et 7 qui gèrent respectivement LPT2 et LPT1 peuvent être utilisées par une carte d’extension si ces ports sont utilisés pour interfacer une imprimante. En effet, le BIOS n’utilise pas les interruptions pour gérer les imprimantes. Les interruptions 3 et 4 qui gèrent respectivement COM2 et COM1 peuvent être utilisées si aucun périphérique n’est relié au connecteur correspondant.
Description standard des canaux de DMA | N° utilisé |
Libre | DMA 0 (8bits) |
Libre, utilisé par les cartes scanner, réseau, son (8bits), etc. | DMA 1 (8bits) |
Utilisé par le contrôleur de disquette - FDC | DMA 2 (8bits) |
Libre | DMA 3 (8bits) |
Réservé pour le DMAC maître | DMA 4 |
Libre ou utilisé par les cartes son (16 bits) et SCSI | DMA 5 (16 bits) |
Libre | DMA 6 (16 bits) |
Libre | DMA 7 (16 bits) |
Figure 12 : Canaux de DMA.
Que faire en cas de conflit ?
la plupart des cartes d'extension possède des "micro-switches" ou "jumpers" qui permettent de les configurer différemment. Certaines cartes sont paramétrables par logiciels, dans ce cas il suffit de lancer le programme de configuration.
Note : Certaines cartes mères intègrent un contrôleur de disquette ou de disque dur ou bien encore un contrôleur vidéo. Dans ce cas il faut désactiver ce ou ces contrôleurs lorsque l'on utilise une carte d'extension qui remplie le même rôle ceci ce fait en modifiant l'état d'un cavalier sur la carte mère ou en grâce au programme Setup (BIOS) |
Autres conflits :
Certaines cartes d'extension ne fonctionnent pas si leur ROM BIOS est recopiée en Shadow RAM. Rappelons que la SHADOW RAM est une technique mise en oeuvre sur la plupart des PC actuels, qui consiste à reloger (recopier) les ROM BIOS en RAM afin d'en accélérer les accès.
Pour remédier à ce problème il suffit d'accéder au SETUP de votre ordinateur et de désactiver l'option Shadow RAM ou mieux, si possible, de ne désactiver cette option que pour la zone occupée par la ROM de la carte d'extension qui pose problème.
Certaines cartes contrôleur de disque (IDE avec cache, SCSI et ESDI) et VGA (Tiga) posent ce type de problème, la plupart du temps ceci est signalé dans la documentation technique ou dans un fichier de type lisezmoi sur la disquette fournie avec le matériel.
3.2.2 Installation logicielle.
Certaines cartes sont livrées avec une disquette qui contient un ou plusieurs gestionnaires
(drivers), par exemple une carte contrôleur SCSI est livrée avec différents drivers, un pour DOS, un pour Netware, un pour Windows 95, un pour Windows NT, un autre pour OS/2 ainsi qu’un pour Unix.
La première remarque que l’on peut faire c’est d’utiliser le driver le plus récent. En effet, les fabricants de cartes d’extension mettent régulièrement à jour leurs drivers afin d’optimiser le fonctionnement de celle-ci, le simple changement de driver permet souvent de résoudre un problème.
L’installation de la partie logicielle varie d’une carte à l’autre, elle peut être complètement automatisée par le lancement d’un programme de type INSTALL ou à l’opposé complètement manuelle par la copie de fichiers sur le disque dur et la modification des fichiers de configuration du système.
4 - INSTALLATION D’UNE CARTE VIDEO.
Note préliminaire :Certaines cartes mères intègrent un contrôleur vidéo. Dans ce cas il faut le désactiver en modifiant l'état d'un cavalier sur la carte mère.
Attention !!! : Certaines cartes ne fonctionnent pas si leur ROM BIOS est recopiée en Shadow RAM. Pour remédier à ce problème il suffit d'accéder au SETUP de votre ordinateur et de désactiver l'option Shadow RAM ou mieux, si possible, de ne désactiver cette option que pour la zone occupée par la ROM vidéo (C0000-CXXXX).
4.1MISE EN ŒUVRE MATERIELLE.
L’installation d’une carte vidéo ne pose la plupart du temps aucun problème car il ne doit pas y avoir de conflit avec d’autre cartes d’extension, en effet les cartes vidéo n’utilisent pas de canal DMA et les adresses utilisées par les circuits E/S ainsi que par la RAM et la ROM sont normalisées. Malgré tout sur certaine carte un cavalier permet d’activer ou non l’interruption 9. Dans le cas d’une utilisation courante (application Bureautique sous Windows par exemple) elle ne doit pas être validée. L’interruption 9 peut être utilisée par certains logiciels très spécifiques ceci est précisé dans la documentation du logiciel.
Positionnez les switches et cavaliers de la carte vidéo.
* Problème de fréquence ligne et trame :
Sur certaines cartes un ou plusieurs switches permettent d’adapter les fréquences de balayage de la carte et du moniteur. Il est impératif de réaliser cette opération car une mauvaise configuration produit une image non synchronisée mais peu aussi provoquer des dommages sur le moniteur.
La norme VESA recommande une fréquence de balayage trame de 70 Hz pour les hautes résolutions (1024x768), or certains écrans sont limités à 60 Hz dans cette résolution. Si votre carte graphique est réglée sur 70 Hz voire plus pour certaines, le moniteur ne pourra pas se synchroniser.
Le cas inverse peut aussi se produire, un signal de 60 Hz est envoyé par la carte alors que le moniteur peut travailler à 70 Hz, ce cas de figure fonctionne mais la qualité de l’image n’est pas optimisée.
Certains moniteurs ne peuvent pas afficher des images de résolutions importantes autrement qu’en travaillant en mode entrelacé, deux trames par image, il faut donc que la carte vidéo travaille elle aussi dans ce mode.
Les trois exemples suivants, qui se réfèrent à des cartes de génération différente, montrent les différentes façon d’adapter le fonctionnement de la carte vidéo au moniteur :
I. Exemple : carte TVGA 9000.
Un cavalier permet ce réglage J7. Si votre moniteur peut travailler à une fréquence ligne de 48.7 Mhz, il faut enlever le strap, ceci fait fonctionner la carte en mode non entrelacé pour la résolution 1024x768 s’il est positionné la carte fonctionne pour cette résolution en mode entrelacé.
Remarque : Cette carte n’offre pas suffisamment de réglage pour s’adapter à tous les moniteurs.
II. Exemple : carte Fahrenheit 1280.
Cette carte offre beaucoup plus de possibilités de réglage. Deux commutateurs permettent de la paramètrer.
Commutateurs | Fréquence de trame | ||||
SW1 | SW2 | 640x480 | 800x600 1 | 024x768 | 1280x960 1280x1024 |
*OFF | *OFF | 72 Hz | 72 Hz | 60 Hz | 43 Hz |
ON | OFF | 72 Hz | 72 Hz | 70 Hz | 48 Hz |
OFF | ON | 60 Hz | 56 Hz | 43 Hz | - |
ON | ON | 60 Hz | 60 Hz | 60 Hz | - |
* Réglage par défaut
Note : Un utilitaire (FSCAN) est fourni avec la carte qui permet ce type de réglage par soft.
III. Exemple : carte Matrox Mystique.
La carte Mystique est une carte PCI, avec un contôleur graphique de 64 bits qui intègrent des fonctions 3D, elle supporte toutes les normes VESA, le DPMS (économie d’énergie) et le DDC 2B (Plug & Play pour le moniteur). Elle peut travailler à plusieurs fréquences, voir le tableau ci-dessous. Tout le paramétrage de la carte se fait par logiciel.
Résolution | Rafraîchissemnt vertical (Hz) | Rafraîchissemnt horizontal (Khz) |
640x480 | 60-200 | 32-105 |
800x600 | 60-160 | 37-105 |
1024x768 | 60-130 | 48-105 |
1152x864* | 60-115 | 54-105 |
1280x1024 | 60-90 | 63-96 |
1600x1200* | 60-65 | 74-82 |
*
Pas normalisés par VESA.
1) Avec Windows 95.
La carte est fournie avec un CDROM qui contient un programme, MGA PowerDesk qui inclut entre autre :
• Support de moniteur DDC-2B et Windows 95 (Plug & Play).
Si la carte est connectée à un moniteur à la norme VESA DDC-2B, le moniteur envoie ses paramètres de synchronisation à la carte mystique qui utilise les synchronisations les plus appropriées pour chaque résolution VESA.
• Moniteur MGA.
Si votre moniteur n’est pas conforme à la norme DDC et qu’il ne figure pas dans la liste des moniteurs Windows 95, vous pouvez utiliser ce programme afin d’adapter le fonctionnement de la carte aux caractéristiques de votre moniteur.
2) Avec Windows 3.x.
La carte est fournie avec un CDROM qui contient un programme d’installation des pilotes et utilitaires pour Windows 3.x (setup dans le répertoire Win31). Lors de l’installation, il est demandé de choisir un moniteur, si vous avez un moniteur compatible VESA DDC, il n’est pas nécessaire de sélectionner un moniteur voir ci-dessus, sinon il faut sélectionner un moniteur dont les caractéristiques sont conformes à votre moniteur.
4.2INSTALLATION LOGICIELLE.
Il faut, s’ils sont fournis, installer un "driver" pour toutes les applications présentes sur votre machine. Si la carte n’est pas fournie avec le driver pour une application précise configurer votre application en VGA ou SVGA.
Exemple : Modification de la configuration de Windows après un changement de carte vidéo. Cette opération doit être absolument réalisée pour obtenir les meilleurs performances. Les drivers fournis avec Windows sont très généraux et fonctionnent, le plus souvent, avec la plupart des cartes SVGA pour les modes 640x480 et 800x600 mais sont incapables d’utiliser, par exemple, les fonctions des cartes accélératrices Windows.
CompatibilitéVESA.
Certains logiciels MS-DOS nécessitent une compatibilité VESA pour pouvoir fonctionner en haute résolution par exemple Deluxe Paint, Vistapro, Autodesk Animator et certains jeux. Il faut donc que la carte soit compatible VESA.
La plupart des cartes actuelles ont un BIOS compatibles VESA, les plus anciennes étaient livrées, pour la plupart, avec un programme résident qui devait être lancer à la mise sous tension. Le tableau ci-dessous fourni la liste des principaux mode d’affichage au standard VESA avec leur numéro de fonction.
Résolution | 16 coul. | 256 coul. | 32 K coul. | 64 K coul. | 16 M coul. |
640x480 | - | 101 | 110 | 111 | 112 |
800x600 | 102 | 103 | 113 | 114 | 115 |
1024x768 | - | 105 | 116 | 117 | 118 |
11280x1024 | - | 107 | 119 | 11A | - |
5 - INSTALLATION D’UNE CARTE MULTI I/O.
Note préliminaire :Les cartes mères PCI actuelles intègrent toutes les fonctions des cartes multi I/O. Ce chapitre concerne les systèmes à base de cartes 486 ISA ou VLB.
5.1 MISE EN OEUVRE MATERIELLE.
L’installation d’une carte d’extension I/O ne pose la plupart du temps aucun problème car le positionnement des différents cavaliers par défaut correspond à une utilisation de base.
Les cavaliers présents sur ce type de cartes permettent entre autres :
- De valider ou pas une fonction de la carte d’extension par exemple dé-activation de l’interface manette de jeu (ce qu’il faut faire si vous installer une carte son qui dispose aussi d’une interface de ce type).
- De sélectionner le canal de DMA utiliser par l’interface // (DMA1 ou DMA5). Rappelons que l’interfaçage d’une imprimante ne nécessite pas d’interruption ni de canal de DMA. Par contre certains périphériques comme des streamers ou unité de sauvegarde telle Syquest ou Iomega peuvent nécessiter un canal de DMA et/ou une Interruption.
- D’indiquer le mode de fonctionnement du port //. (voir ci-dessous)
- D’affecter au différents ports une autre adresse que celle de base.
Exemple carte multi I/O IDE ISA.
Exemple carte multi I/O EIDE.
Note :
Il est recommandé de connecter le lecteur de CDROM sur le port IDE secondaire.
Attention !!!
Le lecteur de disquette est connecté grâce à une nappe qui possède des fils croisés, le lecteur de disquette raccordé après le croisement sera le lecteur A.
5.2 MISE EN ŒUVRE LOGICIEL.
Ce type de carte est livré avec une disquette qui contient des drivers pour différent OS, par exemple pour DOS, Windows, OS/2, Windows NT. Ces drivers activent le mode PIO3 qui optimise les performances d’accès disque, ceci peut être vérifié en comparant les performances du disque avant et après l’installation du driver avec un utilitaire comme CORE303.
De plus ils permettent de valider l ‘accès disque et fichier 32 bits dans (Voir manipulations car cela n’est pas toujours évident, il faut parfois utiliser en plus Disk Manager de Ontrack pour réaliser cette opération).
5.3 INFORMATION SUR LES DIFFERENTS MODE DE FONCTIONNEMENT DES PORTS //ACTUELS.
Le port parallèle, souvent assimilé au port imprimante, a énormément évolué depuis son introduction sur l’IBM PC de 1981. Mais, faute de standardisation, la plupart des PC sont livrés avec des interfaces perfectionnées, mais incompatibles entre elles.
La plus grande confusion règne en matière d’interface parallèle. On parle de port rapide, étendu, bidirectionnel, EPP ou encore ECP. Mais si beaucoup d’utilisateurs savent quel type de disque dur leur machine contient, moins nombreux sont ceux qui connaissent le type de port parallèle qui équipe leur machine. La raison ? Il n’existe pour l’instant pas d’interface universelle. Et, malgré les innovations, le port parallèle continue de connecter presque uniquement des imprimantes. Relier un autre périphérique équivaut à se trouver confronté à des problèmes de compatibilité, pour finalement recourir à une solution propriétaire. C’est pourquoi peu de produits exploitent les capacités des ports parallèles améliorés. Sous-exploités, leur dénominateur commun reste encore l’antique interface du PC de 1981.
LES DIFFERENTS TYPES DE PORTS PARALLELES
PORT | Caractéristiques | Vitesse |
8 bits « unidirectionnel » | Envoie sur 8 bits | De 40 à 60 ko/s |
8 bits « bidirectionnel » | Envoie sur 8 bits, reçoit sur 8 bits | De 80 à 300 ko/s |
EPP | Envoie et reçoit sur 8 bits à la vitesse du bus. | Jusqu’à 1 Mo/s |
ECP | Envoie et reçoit sur 8 bits à la vitesse du bus avec le support : DMA, de la compression, etc ... | Supérieure à 1 Mo/s |
IEEE 1284 | A la fois 4 bits, 8 bits, EPP, ECP avec plusieurs évolutions. | Supérieure à 1 Mo/s |
6 - INSTALLATION D’UNE CARTE SON.
Note préliminaire :Il est important de faire l’inventaire des caractéristiques de la carte avant de commencer l’installation (il y a-t-il une interface CDROM ?, une interface MIDI ?, un synthétiseur Wavetable, etc.)
6.1 MISE EN OEUVRE MATERIELLE.
6.1.1 Configuration de la carte.
L’installation d’une carte son présente de nombreux risques de conflit avec les autres cartes d’extension car sur une carte son il existe plusieurs circuits d’E/S :
- Un circuit musical FM (OPL3 de chez Yamaha par exemple).
- Un port MIDI (MPU-401 par exemple).
- Un contrôleur pour CD-ROM (de type IDE et/ou propriétaire).
- Un port joystick.
- Et pour les cartes avec table d’ondes, un ou plusieurs ports pour le synthétiseur advanced wavetable.
De plus le fait d’être pour certaines compatibles avec des standards nécessite des E/S et interruptions supplémentaires (Windows Sound System - Roland MPU-401 - Roland MT 32 - Sound Blaster - AdLib FM).
Le tableau ci-dessous indique à titre d’exemple le paramètrage par défaut d’une carte Sound Blaster 32 de chez Creative Labs :
Rôle | E/S | IRQ | DMA | |
8 bits | 16 bits | |||
Port joystick | 200 à 207 | |||
Interface audio | 220 à 22F | 5 | 1 | 5 |
Interface MIDI MPU-401 UART | 330 à 331 | |||
Synthétiseur musical stéréo | 388à 38B | |||
Synthétisseur Advanced WavEffects | 620 à623 | |||
Synthétisseur Advanced WavEffects | A20 à A23 | |||
Synthétisseur Advanced WavEffects | E20 à E23 | |||
Périphérique 3D stéréo Enhancement | 100 | |||
Port IDE tertiaire (CDROM) | 168 à 16F | 11 |
Le tableau suivant indique à titre d’exemple le paramètrage d’une carte SoundWave 32 de chez Orchid :
Rôle | E/S | IRQ | DMA (8 bits) |
Port joystick | 200 à 207 | ||
SoundBlaster interface | 220 | 7 | 1 |
Interface MIDI MPU-401 UART | 330 | 5 | |
Synthétiseur musical FM | |||
Windows Sound System | 530 | 9 | |
CDROM | 360 | 11 |
Ces paramètrages sont réalisés par positionnement de switches sur la carte ou/et par un logiciel de configuration.
6.1.2 Connexion aux périphérique.
La figure ci-dessous montre les différentes connexions entre une carte son, ici la sound blaster 32, et ses périphériques.
6.3MISE EN OEUVRE LOGICIELLE.
Les cartes son sont livrées avec plusieurs disquettes qui contiennent les différents drivers pour DOS et Windows ainsi que des programmes d’application. L’installation se fait par le lancement d’un programme d’installation. Ce programme modifie les fichiers , et, si Windows est installé, .
Cela se fait la plupart du temps de façon automatique lors de l’installation mais pour certaines cartes cela doit être réalisé avec un éditeur de texte.
Exemple carte Sound Blaster 16 :
.
DEVICE=C:\SB16\DRV\ /UNIT=0 /BLASTER=A:220 I:5 D:1 H:5
DEVICE=C:\SB16\DRV\CTMMSYS et si l’interface CDROM est activée :
DEVICE=C:\SB16\ /D:MSCD001 /P:220
.
SET BLASTER = A220 I5 D1 H5 P330 T6
SET SOUND=C:\SB16
SET MIDI=SYNTH:1 MAP:E
C:\SB16\DIAGNOSE /S
C:\SB16\SB16SET /P /Q et si l’interface CDROM est activée :
C:\PATH\ /S /D:MSCD001 /V /M:8
.
[drivers]
[]
Port=220
Int=5
DmaChannel=1
MidiPort=330
HDmaChannel=5
Note :
Avec certaines cartes son, compatibles Sound Blaster, certains programmes (jeux ou sharewares) peuvent afficher lors de leur lancement un message de type « aucun environnement disponible ». Ces programmes qui ont été écrits pour une carte Sound Blaster ont besoin pour fonctionner de variables d’environnement, en particulier la variable BLASTER qui doit être initialisée dans le fichier :
SET BLASTER = Awww Ix Dy Tz
« Www » représente l’adresse de l’interface audio de la carte (220 en général).
« X » représente le numéro de l’interruption (7 en général).
« z » représente le canal de DMA (1 en général). « z » représente le type de la carte.
7 - INSTALLATION D’UNE CARTE MODEM/FAX.
7.1 CHOIX CONSEILLE.
- Modem V34/28800 bps ou V32bis/14400 bps.
- Modem interne ou externe avec haut-parleur.
- Fax Class 2 ou Class 2.0.
- Compression V42 bis.
- Correction d’erreur V42. - Mode V23 (Minitel).
7.2 MISE EN OEUVRE MATERIELLE.
Configuration des ports standard
Port | Adresse | IRQ |
COM1: | 3F8 | 4 |
COM2: | 2F8 | 3 |
COM3: | 3E8 | 4 |
COM4: | 2E8 | 3 |
Astuces :
Pour vérifier rapidement la présence et le nombre des ports séries on peut utiliser DEBUG.
D 40:0 ====> affiche l’adresse des ports séries
Exemple : F803 F802 E803 0000 ==> Cela nous précise la présence de 3 ports séries: COM1(3F8), COM2(2F8), COM3 (3E8).
L’utilitaire MSD vous précise aussi le nombre de port série présent.
Notes :
Attention le BIOS inspecte les adresses des ports dans un ordre particulier: