Les lecteurs de disquettes ( ou floppy ), sont actuellement les supports amovibles de mémoire de masse de petite taille les plus répandus. En effet, il n'existe aucun PC qui n'en possède pas au moins un, si ce n'est certaines stations réseau. Malgré leur petite capacité et leur fragilité, les disquettes, en particulier le format 3.5" 1.44M, sont un standard. Leur faible coût, leur facilité d'emploi et la possibilité d'écrire ( à l'inverse des CDROM ) ont permis un énorme nombre de vente. Ces lecteurs n'évoluent malheureusement plus beaucoup, mais actuellement aucune solution de remplacement n'est prête.
SS Single Side ou simple face
DS Double Side ou double face
DD Double Density ou double densité
HD High Density ou haute densité
ED Extra-high Density ou très haute densité
On distingue deux formats de disquettes, le 3.5" et le 5.25". Cette valeur correspond à la largeur de la disquette exprimée en pouce. Le format 5.25" est actuellement en cours d'abandon. En effet, l'étui souple et le disque en partie apparent en font un support beaucoup trop fragile. Au contraire, le format 3.5", plus compact et dans un étui en plastique dur, est nettement plus sûr. Il faut bien entendu réaliser qu'une disquette sera toujours un élément fragile comparé à un disque dur. Le nombre de trous présents sur la disquette permet de déterminer le format de cette dernière. Généralement, il est aussi imprimé sur les disquettes 3.5".
Suivant le format et la capacité recherchée, une disquette n'aura pas la même apparence. Ainsi, le nombre de secteurs par piste va augmenter parallèlement à la contenance. La vitesse de rotation va dépendre de la disquette utilisée, l'unité de mesure étant le RPM. Cette unité est l'abréviation de Rotation Per Minutes ( rotation par minute ), ainsi 300RPM est équivalent à 5 tours / secondes. Pour connaître la capacité d'une disquette, on fait le calcul suivant
Ainsi, pour une disquette HD, on obtient 80 * 512 * 18 * 2 = 1474560, soit une capacité de 1.44 Mo formaté. Le tableau ci-dessous vous donne les spécifications pour les disquettes PC les plus courantes. Ne figurent pas dans ce tableau des formats obsolètes comme les disquettes 5,25" de 320, 180 et 160ko. Les lecteurs simple face n'étant plus fabriqués depuis 1982, ils n’y figurent pas non plus. Le format de disquettes ED 2.88Mo, inventé par Toshiba en 1987 ne se trouve pratiquement que sur la gamme PS2 d'IBM.
Spécification des disquettes PC |
||||||
Format |
Capacité formatée |
Nbr de pistes |
Bytes par secteur |
Secteurs par piste |
Nbr de faces |
Vitesse de rotation |
DS,DD 5.25" |
360 |
40 |
512 |
9 |
2 |
300 |
DS,HD 5.25" |
1200 |
80 |
512 |
15 |
2 |
360 |
DS,DD 3.5" |
720 |
80 |
512 |
9 |
2 |
300 |
DS,HD 3.5" |
1440 |
80 |
512 |
18 |
2 |
300 |
DS,ED 3.5" |
2880 |
80 |
512 |
36 |
2 |
300 |
Il faut avant tout savoir que les capacités indiquées sur les boîtes de disquettes ne sont pas toujours réelles. Ainsi de nombreux fabricants indiquent 2Mo sur des disquettes de 1.44Mo en réalité. La valeur qu'ils indiquent est juste si l'on ne tient pas compte du système d'exploitation. En effet, un Macintosh utilisera une capacité de 1.6Mo sur cette même disquette. Lorsque vous devez formater une disquette, il convient de contrôler si votre lecteur de disquettes est compatible avec la disquette insérée. Ainsi de nombreux lecteurs 1.2Mo 5.25" endommagent les disquettes de 360ko. Cela est lié à une vitesse de rotation différente. Dans les autres cas, il suffit d'utiliser la commande Dos FORMAT. Elle dispose de deux syntaxes adaptées à la situation :
FORMAT d: /N:9 /T:40 ou FORMAT d: /F:360
d: nom du lecteur N: nombre de secteurs/piste T: nbr de pistes F: capacité
La manipulation des disquettes doit suivre certaines règles très strictes. Si cela n'est pas fait, le risque de perdre des données est grand. Dans chaque boîte de disquette, on trouve un petit mode d'emploi illustré qui résume parfaitement les diverses choses à ne pas faire.
• Ne jamais approcher une disquette d'une source magnétique ( aimant, ... ). Les données sont ellesmêmes inscrites sur la disquette sous forme magnétique.
• Ne jamais laisser une disquette dans des conditions de température difficiles. En effet, elle pourrait gondoler, avoir de la condensation.
• Toujours remettre une disquette à l'abri après l'usage ( étui, boîte, .. ). Et surtout prendre garde à la poussière, ne jamais toucher le disque lui-même.
• Ne jamais plier une disquette ou la poser dans un endroit où cela pourrait être fait involontairement.
Le risque existe aussi sur une disquette 3.5", la partie métallique pourrait être faussée.
File System and Floppy Disk Structures
File System Parameter |
360 KB 5.25" |
1.2 MB 5.25" |
720 KB 3.5" |
1.44 MB 3.5" |
2.88 MB 3.5" |
Cluster Size |
2 sectors |
1 sector |
2 sectors |
1 sector |
2 sectors |
Maximum Number of Root Directory Entries |
112 |
224 |
112 |
224 |
448 |
Formatted and Unformatted Capacity
Capacity Parameter |
360 KB 5.25" |
1.2 MB 5.25" |
720 KB 3.5" |
1.44 MB 3.5" |
2.88 MB 3.5" |
Unformatted Capacity |
~480 KB |
~ 1.6 MB |
~1 MB |
~2 MB |
~4 MB |
Formatted Capacity (binary kilobytes) |
360 |
1,200 |
720 |
1,440 |
2,880 |
Formatted Capacity (bytes) |
368,640 |
1,228,800 |
737,280 |
1,474,560 |
2,949,120 |
File System Overhead (bytes) |
6,144 |
14,848 |
7,168 |
16,896 |
17,408 |
Total Usable Capacity (bytes) |
362,496 |
1,213,952 |
730,112 |
1,457,664 |
2,931,712 |
Total Usable Capacity (binary KB) |
354 |
1,185.5 |
713 |
1,423.5 |
2,863 |
Total Usable Capacity (binary MB) |
0.346 |
1.158 |
0.696 |
1.390 |
2.796 |
Les lecteurs de disquettes (ou floppy), sont actuellement les supports amovibles de mémoire de masse de petite taille les plus répandus. En effet, il n'existe aucun PC qui n'en possède pas au moins un, si ce n'est certaines stations réseau. Malgré leur petite capacité et leur fragilité, les disquettes, en particulier le format 3.5" 1.44M, sont un standard. Leur faible coût, leur facilité d'emploi et la possibilité d'écrire (à l'inverse des CDROM) ont permis un énorme nombre de vente. Ces lecteurs n'évoluent malheureusement plus beaucoup, mais actuellement aucune solution de remplacement ne s'est imposée. Vous trouverez les différentes propositions offertes par les constructeurs sur les pages consacrées aux lecteurs Magnéto-optiques.
SS Single Side ou simple face
DS Double Side ou double face
DD Double Density ou double densité
HD High Density ou haute densité
ED Extra-high Density ou très haute densité
Les lecteurs de disquettes sont de conception relativement simple. Un moteur rotatif fait tourner la disquette dans son support, à une vitesse donnée. Attention car celle-ci peut varier en fonction du type de disquette. Une tête de lecture va alors se placer sur les secteurs à lire. Celle-ci converti les données binaires en pulsion électromagnétiques lors de l'écriture, et inversement lors de la lecture. Le positionnement de la disquette est extrêmement grossier, ce qui ne permet pas un stockage dense des données sur le support. En effet, la densité courante d'une disquette n'est que de 135 TPI. A l'inverse des disques dur, la tête de lecture est contact direct avec la disquette. C'est en effet comme cela qu'est obtenu le meilleur résultat avec une technologie simple et peu coûteuse. D'autres part, la souplesse du support empêcherait toute tentative de maintenir la tête à une distance constante de la disquette. Le principal inconvénient est qu'à la longue la tête de lecture s'encrasse avec les particules issues de la disquette et peut générer des erreurs de lecture/écriture. Afin de lutter contre ce problème, il existe dans le commerce des kits de nettoyages de lecteurs de disquettes. Ils sont généralement composés d'une disquette composée d'une surface absorbante et d'un liquide de nettoyage. Il suffit d'imbiber la disquette et de forcer le lecteur à la lire.
La tête de lecture est composée de trois parties. La tête de lecture/écriture proprement dite, entourée de deux têtes d'effaçage. Ainsi, lorsqu'une zone est écrite, les deux têtes latérales se chargent de délimiter proprement la piste en effaçant toutes les traces parasites. Ce procédé autorise ainsi une tolérance d'erreur dans le positionnement de la tête de lecture. Si cette dernière n'est pas située exactement sur la piste, elle n'est pas gênée par les valeurs stockées sur les pistes mitoyennes.
Un élément appelé Head Actuator est chargé de déplacer la tête de lecture latéralement sur le disque. Un "Stepper Motor" est chargé de stopper ce déplacement à des points précis, correspondant aux différentes pistes. Ce procédé n'est pas nouveau, les anciens disques durs l'utilisaient déjà. Mais désormais, ils ne font plus appel à ce procédé. En effet, leur forte vitesse de rotation provoque un dégagement de chaleur tel que la dilatation fausserait le positionnement précis de la tête.
Les lecteurs de disquettes actuels existent sous deux formes: le 3.5" et le 5.25". Leur nom est issu des disquettes qu'ils peuvent lire. Un simple coup d’°il permet de les identifier facilement, ne serait ce que par leur taille. Les lecteurs 5.25" sont désormais obsolètes, mais il est toujours possible d'en trouver dans le commerce. Ils sont dotés d'une pièce rotative servant à verrouiller la disquette dans le lecteur. Lorsque cette pièce, appelée volet, est positionnée verticalement, il est impossible de sortir la disquette (à moins de tirer comme un sourd, et dans ce cas, il est conseillé d'utiliser un fer à repasser pour lisser la disquette). Attention, certains lecteurs disposaient d'une double sécurité. Le fait d'ouvrir le volet n'avait pour effet que de lever les têtes de lecture, la disquette n'était pas déverrouillée pour autant. Il fallait alors tourner le volet de 45° et le ramener en position horizontale.
Les lecteurs de disquettes 3.5" sont désormais le standard. Beaucoup de défauts présents sur ses prédécesseurs ont été corrigés. En premier lieu, une trappe protège le lecteur de la poussière lorsqu'aucune disquette est introduite. Ensuite, le volet a été abandonné au profit d'un bouton éjecteur. Si ce dernier est nettement plus pratique, il autorise l'éjection d'une disquette au beau milieu d'une écriture. Il est donc fortement conseillé d'attendre que la LED du lecteur soit éteinte avant d'éjecter la disquette. Certains lecteurs, sur les Macintosh par exemple, permettent une éjection commandée par logiciel (d'où le surnom de TOASTER donné à cette machine... pardon pour les âmes perdues amoureuses de ses machines, je n'ai pas pu m'empêcher).
Commencez par définir la destination du lecteur, A: ou B:? Si vous utilisez un câble de connexion standard, doté de fil croisés entre les deux connecteurs des lecteurs, les paramétrages par défaut feront l'affaire. Dans le cas contraire, il peut être nécessaire de modifier les jumpers situés sur la face arrière du lecteur.
Les fonctions DS0 et DS1 permettent respectivement de spécifier A ou B. Sachez toutefois qu'il est rare de rencontrer un tel cas.
Il faut ensuite repérer un emplacement libre correspondant au format du lecteur de disquette. Si aucun emplacement 3.5" n'est disponible, et que vous désirez monter un tel lecteur, vous pouvez vous procurer un kit adaptateur en vente dans le commerce. Un lecteur peut être monté horizontalement ou verticalement ,mais de préférence jamais à l'envers. En effet. dans cette position, le poids des têtes de lecture peut provoquer des erreurs d'écriture ou de lecture. Ensuite vissez correctement le lecteur, en utilisant au minimum quatre vis. Rappelez-vous que pour éjecter une disquette, vous appliquez un effort sur le lecteur lui-même, il serait ennuyez qu'il recule dans le PC.
Il est maintenant nécessaire de brancher le lecteur. Deux branchements sont nécessaires, d'une part l'alimentation électrique, d'autre part la nappe du câble de données. Les lecteurs 5.25" utilisent le gros connecteur électrique, alors que les 3.5" utilisent le petit. Vous trouverez facilement dans le commerce des adaptateurs si aucune prise du type requis n'est disponible.
Il existe deux types de connecteurs de données, le connecteur plat, en cours d'abandon et le connecteur à 34 pins. Le connecteur plat, généralement utilisé pour les lecteurs 5.25", dispose d'un détrompeur, le second pas forcément. Il faut savoir que le fil rouge de la nappe de câbles correspond à la pin 0 ou 1 du connecteur. Cette numérotation est presque toujours imprimée sur le circuit imprimé du lecteur de disquette. Dans le cas où cela ne serait pas spécifié, vous avez la possibilité de tâtonner. En effet, un connecteur branché à l'envers ne risque pas d'endommager le lecteur. Par contre, ne laissez aucun disquette à l'intérieur de celui-ci, elle risque d'être formatée de force, protection contre l'écriture ou pas. Si le connecteur est à l'envers, la LED du lecteur va rester allumée en permanence, ou au contraire, ne va pas s'allumer du tout.
Le câble de données se compose d'une natte de câble et de trois ou cinq connecteurs. Le premier, obligatoirement à pins, se place sur le contrôleur, sur le connecteur à 34 pins. Les autres connecteurs, s'ils sont au nombre de quatre, se gèrent par groupe de 2. Les 2 extrémités, situées après les fils croisés, représentent le lecteur A. Il y a ainsi un connecteur plat et un connecteur à pins. Un seul des deux peut être utilisé, en fonction du lecteur que l’on possède. Les deux autres connecteurs représentent le lecteur B. Sur les câbles récents, il n'est pas rare que les connecteurs plats soient purement et simplement supprimés. On trouve dans le commerce des adaptateurs pour lier un connecteur plat à une prise à pins. Pensez toujours au fil rouge qui doit absolument être lié à la pin n°0 ou 1.
Il arrive, sur certaines machines, que le câble n'ait pas de fils croisés. En ce cas, les lecteurs sont déclarés Master ( A: ) et Slave ( B: ). Cette opération s'effectue à l'aide de jumpers directement sur le lecteur. Il peut exister des modèles à 2 ou à 4 positions, ce dernier permettant de mettre jusqu'à quatre lecteurs. Ces jumpers portent l'appellation DS suivi d'un numéro. Le premier numéro correspond au premier lecteur, ainsi DS0 désigne le lecteur A.
Summary of Floppy Disk Types and Specifications
Category |
Specification |
360 KB 5.25" |
1.2 MB 5.25" |
720 KB 3.5" |
1.44 MB 3.5" |
2.88 MB 3.5" |
Read/Write |
||||||
Drive |
Heads (Data Surfaces) |
2 |
2 |
2 |
2 |
2 |
Spindle Motor Speed |
300 RPM |
360 RPM |
300 RPM |
300 RPM |
300 RPM |
|
Controller |
Minimum Controller Transfer Rate |
250 Kbits/s |
500 Kbits/s |
250 Kbits/s |
500 Kbits/s |
1 Mbits/s |
Media |
Track Density (TPI) |
48 |
96 |
135 |
135 |
135 |
Bit Density (BPI) |
5,876 |
9,869 |
8,717 |
17,434 |
34,868 |
|
Density Name |
Double Density (DD) |
High Density (HD) |
Double Density (DD) |
High Density (HD) |
Extra-High Density (ED) |
|
Geometry |
Tracks (Cylinders) |
40 |
80 |
80 |
80 |
80 |
Sectors Per Track/Cylinder |
9 |
15 |
9 |
18 |
36 |
|
Total Sectors Per Disk |
720 |
2,400 |
1,440 |
2,880 |
5,760 |
|
File System |
Cluster Size |
2 sectors |
1 sector |
2 sectors |
1 sector |
2 sectors |
Maximum Root Directory Entries |
112 |
224 |
112 |
224 |
448 |
|
Capacity |
Unformatted Capacity |
~480 KB |
~ 1.6 MB |
~1 MB |
~2 MB |
~4 MB |
Formatted Capacity (binary kilobytes) |
360 |
1,200 |
720 |
1,440 |
2,880 |
|
Formatted Capacity (bytes) |
368,640 |
1,228,800 |
737,280 |
1,474,560 |
2,949,120 |
|
File System Overhead (bytes) |
6,144 |
14,848 |
7,168 |
16,896 |
17,408 |
|
Total Usable Capacity (bytes) |
362,496 |
1,213,952 |
730,112 |
1,457,664 |
2,931,712 |
|
Total Usable Capacity (binary KB) |
354 |
1,185.5 |
713 |
1,423.5 |
2,863 |
|
Total Usable Capacity (binary MB) |
0.346 |
1.158 |
0.696 |
1.390 |
2.796 |
Density Characteristic |
360 KB 5.25" |
1.2 MB 5.25" |
720 KB 3.5" |
1.44 MB 3.5" |
2.88 MB 3.5" |
Track Density (TPI) |
48 |
96 |
135 |
135 |
135 |
Bit Density (BPI) |
5,876 |
9,869 |
8,717 |
17,434 |
34,868 |
Density Name |
Double Density (DD) |
High Density (HD) |
Double Density (DD) |
High Density (HD) |
Extra-High Density (ED) |
Geometry Specification |
360 KB 5.25" |
1.2 MB 5.25" |
720 KB 3.5" |
1.44 MB 3.5" |
2.88 MB 3.5" |
Tracks (Cylinders) |
40 |
80 |
80 |
80 |
80 |
Sectors Per Track/Cylinder |
9 |
15 |
9 |
18 |
36 |
Total Sectors Per Disk |
720 |
2,400 |
1,440 |
2,880 |
5,760 |
Le disque dur est la mémoire de masse la plus répandue dans les PC depuis plusieurs années. Son fonctionnement est très proche de celui d'un lecteur de disquette. En effet, on y retrouve les principaux composants (têtes de lecture, moteur, ...). Afin de proposer une capacité nettement accrue, un certain nombre de points ont étés revus. En premier lieu, le disque est hermétiquement fermé dans le but d'empêcher toute saleté de gêner la lecture. Ensuite, les plateaux sont rigides, d'où le nom de ce composant. Un cache est souvent intégré afin d'augmenter les performances générales du disque.
L'offre actuelle diffère sur différents points: la capacité totale du disque, l'interface (IDE, SCSI, ...), le format et enfin les performances.
Un disque dur se présente sous la forme d'un boîtier rectangulaire, qui possède un circuit imprimé et différents composants sous sa face inférieure. La face arrière comporte généralement deux connecteurs:
l'interface ainsi que le connecteur d'alimentation électrique. Entre eux ou sur la face inférieure du disque sont disposés plusieurs jumpers permettant de paramètrer le disque dur.
Différents formats sont proposés, le plus répandu est le format 3.5" que l'on rencontre dans les PC courants. Il a la même taille que les lecteurs de disquette du même nom. Le format 5.25", nettement plus gros, avait tendance à disparaître ces dernières années. Mais certains constructeurs l'ont remis au goût du jour. Il permet en effet de proposer des disques durs à moindre coût car la mécanique a nettement moins besoin d'être miniaturisée que dans le format 3.5". De plus, de nombreux boîtiers Tower ou Mini-Tower possèdent des logements libres à ce format. Afin d'équiper les portables, le format 2**" est disponible depuis peu. Généralement, le connecteur de données fait aussi office d'alimentation électrique dans le but de réduire la taille au maximum. Les disques proposés dans ce format sont souvent coûteux. En dernier lieu, des disques durs sont proposés dans le format PCMCIA III. Véritable chef d’°uvre de miniaturisation, ces disques sont extrêmement coûteux.
Un disque dur contient plusieurs plateaux rigides, dont le nombre varie selon le modèle de disque. Ces plateaux sont composés d'un alliage à base d'aluminium, recouvert d'une couche très fine en matériaux magnétiques. C'est sur celle-ci que seront stockées les informations. La tête ne survolant que de quelques microns la surface desdits plateaux, ils doivent être absolument plats et lisses. la moindre aspérité ou griffure rendrait le disque inutilisable. Certains constructeurs planchent actuellement sur des disques en verre, qui pourraient être ainsi encore plus lisse. Cela aurait pour effet de permettre ainsi une plus grande densité d'information sur une surface réduite. La tête de lecture pouvant malgré tout heurter les plateaux, ceux-ci sont recouverts d'un fin enduit lubrifiant. Cela permet d'éviter un choc trop violent, en empêchant un arrachage de la tête de lecture.
Ce composant a pour fonction de convertir le signal électrique amené par le bus en signal magnétique. Ce dernier sera sauvegardé en valeur positive ou négative sur la surface magnétique des plateaux. Normalement, les deux faces d'un plateau sont utilisées, nécessitant en contrepartie deux têtes de lecture par pièce. En fonction de la forme du boîtier, il est courant que le plateau situé le plus bas ne voie que sa face supérieure utilisée.
Lorsque le disque est arrêté, la tête se pose simplement sur une zone définie du disque, la Landing Zone (LZ). Dès que le disque se met en rotation, la tête s'éloigne faiblement du plateau sous l'effet d'un champ magnétique généré par le mouvement des disques. Cette situation est extrêmement précaire car si la tête venait à heurter le disque, elle pourrait l'endommager de manière définitive (foutu, quoi!). C'est pour cette raison qu'il est fortement déconseillé de secouer son PC (même si ce satané programme qui plante mériterait bien une bonne baffe). Cette remarque n'est pas valable seulement lors d'un écriture, en effet le disque se met en rotation dès que le PC est allumé. Lorsque la tête heurte le disque, on parle alors de Head Crash. Le résultat en est variable, cela va du secteur endommagé, pas trop grave, à la tête de lecture arrachée. Gardez toujours à l'esprit que les têtes de lecture ne sont qu'à quelques microns du plateau. Il est aussi bon de savoir que toutes les têtes de lecture sont liées et se déplacent simultanément d'un même mouvement.
Tête de lecture |
Description |
Ferrite |
Actuellement totalement démodé, elle se présentait comme une sorte d'aimant en forme de U |
MIG |
Il ne s'agit pas ici d'un avion russe miniaturisé sur volant le disque en rase-mottes, mais de l'abréviation de Metal-In-Gap. Aussi démodée, très proche du modèle Ferrite, elle est composée d'un alliage nettement plus sensible |
TF |
Thin-Film, ce modèle était le plus utilisé jusqu'à l'année passée. |
MR |
Magneto-résistive, il s'agit ici d'un modèle hybride. En effet, si la lecture utilise une tête MR, l'écriture se fait toujours à l'aide d'une tête TF. Le procédé utilisé ici est simple (en théorie): la tête de lecture contient une résistance qui change d'état en fonction d'un champ magnétique. Un senseur lit cette variation et la transmet. Ce procédé permet une densité plus importante, ouvarnt ainsi la porte aux disques de grande capacité à de petites tailles. |
GMR |
Giant Magneto-résistive, il s'agit d'une évolution du modèle précédent. |
OAW |
La technologie du futur |
MR ou GMR Technologie
OAW Technologie
La fonction de ce composant est de positionner la tête de lecture sur la bonne piste. Auparavant, un Stepper Motor était utilisé, ce dernier était doté de "crans" prédéfinis correspondant aux pistes. Si ce procédé est toujours utilisé par les lecteurs de disquettes, il n'est plus utilisé pour les disques durs. En effet, sa sensibilité aux fortes températures en empêche l'usage dans les disques actuels. L'Head Actuator utilise un procédé magnétique pour positionner correctement la tête. Ce système permet de placer la tête de manière dynamique. Un "recalibreur thermique" permet un positionnement parfait de la tête quelque soit la température du disque. Une autre fonction de l'Head Actuator est de placer automatiquement la tête de lecture sur la Landing Zone dès que le PC est arrêté. Les anciens disques durs nécessitaient une commande Dos (Park) pour effectuer cette man°uvre. Si l'utilisateur ne l'utilisait pas, la tête pouvait endommager la surface du disque en cas de déplacement du PC. Désormais, cela n'est heureusement plus requis.
Parler d'électronique au sujet de l'informatique, c'est un peu comme parler des progrès de la chirurgie héstetique au sujet de Michael Jackson: on frise le pléonasme. Mais si les premiers disques possédaient un peu d'électronique, désormais celle ci est devenue nettement plus complexe. En effet, les fonctions occupée par celle-ci s'est accrue au fil du temps. Les disques IDE (Integrated Drive Electronic) ont inauguré l'aire des disques capables de se piloter eux-mêmes. A cela s'est ajouté la gestion d'un cache (256ko à 1Mo) permettant d'augmenter le débit de l'interface du disque. Les disques récents possèdent un Firmeware contenant des informations relatives aux paramètres du disque, du constructeurs, ...
• Le montage d'un disque dur est extrêmement facile.
• Avant tout, configurez le disque dur selon sa fonction, Master, Slave ou ID SCSI.
• Trouvez un emplacement libre au format correspondant, généralement 3.5".
• Placez ensuite le disque correctement et vissez-le à l'aide d'au moins quatre vis.
• Attention, si un disque peut être monté horizontalement ou sur la tranche, ne le montez jamais à l'envers (circuit imprimé vers le haut.). En effet, dans cette position, les têtes de lecture se rapprochent beaucoup trop des plateaux et un crash disque peut se produire suite à un faible choc.
• Reliez enfin les différents connecteurs, soit le connecteur de données et le connecteur électrique.
• Dans le cas d'un disque externe, la connexion pourra s'effectuer soit à l'aide d'une interface SCSI ou parallèle. N'oubliez pas alors de le configurer correctement et de charger les pilotes requis, si nécessaire.
Il existe actuellement des tiroirs permettant de transformer un disque dur standard en disque amovible. Il suffit de monter et de connecter un logement dans votre PC, dans lequel s'insérera un tiroir. Le disque proprement dit sera fixé à l'intérieur du tiroir. Ce procédé s'avère encore plus pratique si le Bios de votre PC est configuré pour détecter automatiquement le modèle de disque dur. Cette dernière remarque n'est valable qu'avec des disques IDE, en effet un disque SCSI sera automatiquement configuré.
Les types de disque dur ST-506 MFM ( Modified Frequency Encoding ) et ST-506 RLL ( Run-Length Limited Encoding ) ne se font plus depuis de nombreuses années. Les tous premiers disques durs étaient de type MFM, le type RLL n'est qu'une évolution de ce dernier. Leurs limitations, tel que le temps d'accès, le débit et surtout la capacité des disques en font un système totalement démodé. Mais on trouve encore actuellement des PC ( vieux 386 et plus anciens ) qui utilisent toujours des disques de cette génération.
Ces disques sont pilotés par une carte contrôleur, car ils ne disposent pas comme les IDE de contrôleur intégré.
Spécifications techniques |
|||||
Technologie |
Fabrication en cours |
Taille maximum supportée |
Nombre de disques supportés |
Temps d'accès |
Débit en ko / seconde |
MFM |
non |
80 Mo |
2 |
60-30 ms |
85-300 ko/s |
RLL |
non |
150Mo |
2 |
50-25 ms |
200-500 ko/s |
Les disques qui utilisent cette technologie ont besoin de connecteurs plats, au nombre de deux. Le petit connecteur, utilisé pour piloter le disque dur, possède 20 fils. Le grand connecteur, utilisé pour le transfert de données, possède quand à lui, 34 fils. Attention, il est souvent confondu avec un connecteur floppy qui est lui aussi à 34 fils. Le câble de contrôle est commun aux deux disques durs, alors que le câble de données est propre à chaque lecteur. Il faudra donc ne pas croiser les fils lors du montage, la carte contrôleur possédant trois connecteurs. Certains contrôleurs, plus anciens, disposaient d'un connecteur de contrôle par disque dur.
Le type MFM base son système d'écriture sur le principe des modulations de fréquence, à l'instar des systèmes de télécommunication. Le principal problème réside dans le fait que le circuit chargé de cette tâche ( Endec ) se trouve sur le contrôleur. La distance à parcourir jusqu'au disque est relativement importante et les risques de dégradation du signal sont à prendre en compte. Le type RLL a ce circuit placé directement sur le disque, d'où des risques de perte nettement réduits. Le signal est donc plus précis et permet d'utiliser la surface du disque de façon bien meilleure. Cela résulte par une plus grande capacité.
Ces deux modèles de disques étaient principalement utilisés dans les PC XT (en opposition aux actuels AT). Ils doivent être déclarés manuellement dans le Bios, si cela est possible. En effet, les machines de cette génération ne proposaient pas de disque définissable par l'utilisateur (type 47). Il était alors nécessaire de vérifier que le disque choisi figurait bien parmi les modèles proposés (type 1 à 46). Dans la négative, une mise à niveau du Bios s'avérait nécessaire. Un autre point à prendre en compte était le parcage manuel des têtes de lecture. En effet, ce type de disque n'a pas la capacité de positionner automatiquement celles-ci sur la Landing zone. En cas de choc, les têtes pouvaient alors frapper la surface du disque et l'endommager. Les anciennes versions du Dos proposaient la commande PARK à cet effet. Il fallait alors l’exécuter juste avant d'éteindre le PC. Désormais, cette opération n'est plus nécessaire et le Dos ne fourni plus cette commande depuis quelques versions.
Successeur du type ST-506 RLL et MFM, le type IDE ( Integrated Drive Electronics ) est actuellement le plus répandu. Sa principale différence avec les anciens types est qu'il intègre le contrôleur directement sur le disque. En effet, toute l'électronique nécessaire au pilotage des têtes de lecture et l'Endec sont intégrés sur la partie basse du disque. Le rôle du contrôleur externe n'est plus que de servir d'interface entre le processeur et le disque dur. Le fait d'avoir placé l'Endec directement sur le disque, diminue les distances et permet un codage des données nettement plus fin. Les risques de perte sont ainsi réduits au minimum, avec un gain de vitesse appréciable. Ces différents points ont permis une augmentation de capacité des disques durs, sans pour autant mettre en cause sa taille physique. Le fait que le contrôleur soit intégré a aussi permis à chaque constructeur de l'adapter à ses besoins, afin d'augmenter les performances de leurs disques durs. Ce type a été inventé par Conner sur la demande de Compaq. Une norme ANSI a été publiée à ce sujet sous le nom de CAM ATA ( Common Access Method AT Attachement ).
Le standard ATA (AT-Attachement) a beaucoup évolué depuis sa création, tant au niveau des performances que des possibilités offertes. Un des points forts de cette norme est la compatibilité descendante, qui permet d’utiliser un des premiers disques durs IDE dans un PC dernier cri.
ATA-1 |
Norme de base ATA. Cette version propose une largeur de bande limitée à 16bits. Une norme ANSI définit précisément tous ces paramètres afin d’éviter toute incompatibilité. La norme ATA-1 limite le nombre de disques à deux, soit un disque maître (Master) et un esclave (Slave). Les modes PIO 0, 1 et 2 sont supportés, ainsi que les modes Single Word DMA 1-2-3 et Multiword DMA 0. Ce standard est considéré comme démodé depuis environ deux ans, bien que ces disques puissent toujours être utilisés. |
ATA-2 |
Aussi normalisé ANSI, ce standard a permis d’actualiser les performances de ces disques. Différents "plus" ont été ajoutés, soit: le LBA, les modes PIO 3 et 4, les modes MultiWord DMA 1 et 2, le transfert par bloc. Une fonction Identify Drive permet désormais au disque de déclarer ses paramètres (géométrie, marque, ... ). |
ATA-3 |
Dernière variante en date, cette norme propose diverses améliorations par rapport à la version 2, le SMART entre autres. |
Fast-ATA / Fast-ATA2 |
Le Fast-ATA2 n'est en fait que l'appellation commerciale de l'ATA-2. Le Fast-ATA est une version légèrement plus lente, limitée au mode PIO 3. |
Ultra ATA |
Dernière en date, cette norme utilise le mode MultiWord DMA3. |
Acronyme d'AT Attachement Packet Interface, cette spécification autorise la connexion de périphériques autres que les disques durs. L'élément le plus couramment utilisé est un lecteur de CD-Rom. Il convient toutefois de relever que ces périphériques nécessitent, la plupart du temps, un driver pour fonctionner correctement. En dehors des lecteurs CD, vous trouverez aussi des CDR, des CDRW et même des Streamers ATAPI.
L'EIDE (Enhanced IDE) est le terme proposé par Western Digital pour une version améliorée de la norme ATA-2. Repris par les autres constructeurs, cette désignation comprend les composants ATA-2, auxquels ont été ajoutés le LBA, l'ATAPI ainsi qu'un second connecteur. L'adjonction de ce dernier permet de gérer jusqu'à quatre périphériques, soit deux par connecteurs. Chacun comprend un élément Master ainsi qu'un élément Slave, le disque Master du connecteur 0 étant par défaut le périphérique de boot (C:). Cette norme, tout en restant complètement compatible avec l'IDE, est désormais proposée en standard.
Le mode PIO (Programmed I/O) désigne en fait la vitesse de l'interface. Elle est gérée par le CPU et correspond à la manière dont sont traitées les instructions chargées de transférer les données au disque dur. Si ce procédé offre des débits intéressant, il présente l'inconvénient de mobiliser les ressources du processeur. Il ne permet ainsi pas des performances de haut niveau en multitâche. Chaque disque supporte un mode PIO audelà duquel différents problèmes de corruption de données peuvent survenir. Le plus simple est de laisser le mode détection automatique dans le Bios, il vous garantira le mode le plus élevé autorisé pour un disque donné. En cas de doute, vous pouvez toujours vous reporter à la documentation fournie avec le disque, ou disponible sur le site Web du constructeur.
PIO Mode |
Débits (Mo/s) |
Normes ATA compatibles |
0 |
3.3 |
Toutes |
1 |
5.2 |
Toutes |
2 |
8.3 |
Toutes |
3 |
11.1 |
ATA-2, Fast ATA, Fast ATA-2, ATA-3, ATAPI, Ultra ATA, EIDE |
4 |
16.6 |
ATA-2, Fast ATA-2, ATA-3, ATAPI?, Ultra ATA, EIDE |
Le terme DMA signifie Direct Memory Access, en fait il s'agit de transférer des données depuis un périphérique jusqu'à la mémoire vive, sans passer par le processeur. Ceci permet en effet de libérer ce dernier qui peut alors s'atteler à d'autres tâches. Les disques durs n'utilisent pas le même Chipset DMA que les autres périphériques. En effet, un Chipset DMA propre aux transferts disques mémoire vive est alors utilisé, via le Bus Mastering. Les modes DMA offrent des performances supérieures aux modes PIO, principalement liés à l'absence d'utilisation du processeur..
DMA Mode |
Débits (Mo/s) |
Normes ATA compatibles |
SingleWord 0 |
2.1 |
Toutes |
SingleWord 1 |
4.2 |
Toutes |
SingleWord 2 |
8.3 |
Toutes |
MultiWord 0 |
4.2 |
Toutes |
MultiWord 1 |
13.3 |
ATA-2, Fast ATA, Fast ATA-2, ATA-3, Ultra ATA, EIDE |
MultiWord 2 |
16.6 |
ATA-2, Fast ATA-2, ATA-3, Ultra ATA, EIDE |
MultiWord 3 |
33.3 |
Ultra-ATA-3 |
MultiWord 4 |
66.6 * |
Ultra-ATA-4 |
MultiWord 5 |
100 * |
Ultra-ATA-5 |
* Il est nécessaire d’utiliser des nappes spéciales 80 conducteurs
Ce procédé a pour but d'augmenter les performances générales d'un disque. A cet effet, les commandes de lecture/écriture sont regroupées et envoyées par lots au disque. Cette réorganisation permet une utilisation optimale des performances du disque. Par contre, ce système est à la source de nombreux problèmes, tel que la corruption des données écrites sur le disque
En résumé, bon procédé à utiliser avec prudence, pensez à faire un backup avant tout.
Cette technologie est née à l'initiative de Quantum et d'Intel. Basée sur le même principe que l'Ultra SCSI, elle permet de doubler le débit du mode multiword DMA 2, le portant ainsi à 33,3 Mo/s ou à 66,6 Mo/s ou 100 Mo/s. Le mot de données ( 16 bits ) est transféré à chaque front montant et descendant du signal, au lieu d'un transfert par cycle complet. Supporté par un consortium important ( Compaq, Dell, HP, Digital, ... ), il offre également un meilleur contrôle d'erreurs, le CRC (Cyclical Redundancy Check ).
L'interface ATA utilise un connecteur à 40 pins, habituellement placé sur la carte mère ou sur une carte contrôleur. Cet élément est parfois appelé Channel et autorise la connexion de deux périphériques. La norme EIDE utilise deux connecteurs, habituellement nommés IDE0 et IDE1. Sur les premières machines EIDE ne permettaient pas l'utilisation de modes PIO 3 ou 4 sur le second contrôleur. Certains PC peuvent posséder plus de deux ports EIDE, par exemple un troisième sur la carte son. Il convient toutefois de noter que le Bios ne permet de dé