Ebook complet sur l’electricite
Ebook complet sur l’électricité
Introduction
Pour réaliser un nouveau circuit dans votre installation électrique ou modifier un circuit existant, il convient de respecter les règles de raccordement des fabricants et les prescriptions de la norme.
L’installation électrique et les habitants sont soumis à divers risques comme les courts-circuits et les fuites de courant. C’est pourquoi pour éviter l’endommagement des appareils et surtout pour prévenir toute électrocution, chaque circuit doit être protégé à son origine par un dispositif adapté.
La protection contre les courts-circuits et les surintensités est assurée, au départ de chaque circuit, par un coupe-circuit à cartouche fusible ou un disjoncteur divisionnaire. Certains circuits (VMC, commande du contac- teur jour/nuit, par exemple) ne doivent pas être protégés par un coupe-circuit.
La protection des personnes doit être assurée par un dispositif différentiel à haute sensibilité 30 mA (généralement un interrupteur). Il en existe deux types principaux : A et AC. Le premier est réservé aux circuits de la plaque de cuisson, de la cuisinière électrique et du lave-linge. Le second est destiné aux autres circuits. L’interrupteur différentiel est prévu pour protéger un groupe de circuits avec à leur tête un disjoncteur divisionnaire ou un coupe-circuit.
Pour chaque type de circuit, un schéma d’implantation est proposé. Il vous permet de concrétiser la distribution des conducteurs jusqu’au point d’utilisation. Un schéma multifilaire illustre les connexions à réaliser dans l’appareillage ainsi que la section des conducteurs à utiliser.
Attention ! Travaillez impérativement hors tension, en coupant l’alimentation générale au niveau du disjoncteur de branchement.
Signalez votre intervention par un écriteau afin que personne ne réenclenche le disjoncteur par erreur.
L'éclairage
L’éclairage est un élément important d’une installation d’un point de vue esthétique et décoratif. Les emplacements seront choisis soit en plafonnier, soit en applique. La norme impose au moins un plafonnier dans certaines pièces (chambres, séjour, cuisine). En cas d’impossibilité technique ou en rénovation, il est admis de remplacer le plafonnier par deux appliques ou deux prises de courant commandées. Dans les autres pièces le choix entre plafonnier et applique murale est libre. La norme prévoit également un point d’éclairage minimum à l’extérieur à chaque entrée.
Il faudra choisir le mode de commande souhaité pour ces éclairages. Un seul point (l’in-terrupteur), deux points (le va-et-vient), trois points ou plus (le télérupteur). Vous pouvez aussi opter pour un système à variation à partir d’un ou plusieurs points (le variateur, le télévariateur). L’emplacement de ces commandes est important. Pour les pièces d’habita-tion, il est situé généralement à droite en entrant ou à l’extérieur de la pièce, à portée de main, c’est-à-dire à une hauteur finie comprise entre 0,8 et 1,3 m (1,10 m est une solution courante et adaptée à la plupart des cas).
Le simple allumage
C’est la méthode la plus simple pour com-mander un point d’éclairage. La phase du circuit est coupée par un interrupteur. Le neutre et la terre sont directement raccordés au point d’éclairage.
À la sortie de l’interrupteur, on utilise un fil de couleur différente de celle de la phase d’arrivée. On appelle ce fil le retour lampe. Dans les installations, nous vous conseillons d’utiliser un conducteur orange pour ce re-tour lampe. La connexion dans l’interrupteur est très simple, puisqu’il n’y a que deux plots de raccordement.
Lors de la mise en place, faites en sorte que tous les interrupteurs soient positionnés de la même manière. Par convention, on appuie vers le bas de la touche pour allumer et vers le haut pour éteindre.
Un commutateur va-et-vient peut très bien être utilisé en lieu et place d’un interrupteur ; il suffit pour cela de raccorder la phase sur le plot marqué « P », « commun » ou « L » et le retour lampe indifféremment sur l’un ou l’autre des deux plots restants.
Pour alimenter plusieurs points d’utilisation sur un même circuit (jusqu’à huit autorisés), nous vous proposons plusieurs solutions, comme illustré figure ci-contre. Plusieurs cir-cuits d’éclairage peuvent être réunis sous un même dispositif de protection. Vous pouvez également utiliser des boîtes de dérivation ou les boîtes des appareillages de commande. Plusieurs points d’éclairage commandés par un même interrupteur peuvent être pontés dans les boîtes de connexion DCL si elles sont pourvues de connecteurs prévus à cet effet, ou si la place disponible le permet.
L'interrupteur à voyant
Dans certains cas il est utile et pratique de savoir si une pièce est éclairée ou non simplement en regardant son interrupteur de commande. Pour ce faire, on utilise un interrupteur à voyant lumineux. Ce système est souvent utilisé pour la cave, le grenier, la buanderie, des dépendances, etc.
Généralement le voyant lumineux s’adapte sur des interrupteurs classiques. S’il est branché entre la phase et le retour lampe sur un circuit simple allumage, son fonc-tionnement est inversé par rapport à celui du point d’éclairage (voyant allumé = lampe éteinte). Pour que le voyant s’allume en même temps que la lampe, deux solutions sont possibles.
La première n’est envisageable qu’en cas de rénovation. Il s’agit de distribuer le conduc-teur de neutre jusqu’à l’interrupteur. Raccor-dez alors le voyant sur le neutre, puis sur le plot du retour lampe de l’interrupteur.
La seconde solution, proposée par des fa-bricants, consiste à utiliser un interrupteur à voyant sans neutre. On le raccorde comme un interrupteur à simple allumage. Le voyant est prévu pour fonctionner sans conducteur de neutre.
Le double allumage
Le circuit d’alimentation et les protections sont analogues à ceux du simple allumage. Ce système de commande est utilisé pour alimenter un luminaire en double allumage (lustre que l’on peut allumer partiellement ou dans sa totalité), deux luminaires dans une même pièce ou une prise commandée plus un luminaire. Dans ce cas, on utilise un commutateur à double allumage (bouton de commande spécifique).
La phase est raccordée sur le commun et les deux retours lampe sur les deux autres plots. Utilisez des conducteurs de couleur différente pour chacun des retours lampe.
Vous pouvez utiliser un commutateur à double interrupteur. Dans ce cas, raccordez la phase sur les plots d’arrivée de chaque module (shunt), puis les retours lampe sur les deux plots restants.
Vous pouvez aussi utiliser un commutateur à double va-et-vient. Pour ce faire, raccordez la phase sur les deux plots communs (P ou L) et les retours lampes sur les sorties cor-respondantes.
Pour respecter la logique de commande, les deux touches doivent fonctionner de la même manière. Respectez la même conven-tion que pour le simple allumage : appuyer vers le bas pour allumer, vers le haut pour éteindre.
Le va-et-vient
Le va-et-vient est utilisé pour commander un ou plusieurs points d’éclairage de deux endroits différents (en haut et en bas d’un escalier, dans un couloir, une pièce à deux issues, etc.).
La protection et les conducteurs sont les mê-mes que pour les autres circuits d’éclairage. Les commutateurs utilisés sont impérative-ment des va-et-vient. Extérieurement, le va-et-vient est similaire à l'interrupteur. Son mécanisme est cependant différent : il est muni de trois connecteurs. Le conducteur de phase arrive sur l’un des deux commutateurs et est raccordé sur le plot commun (P ou L). Sur les deux autres plots sont raccordés deux autres conducteurs (que l’on choisira de même couleur) appelés navettes. Ces deux navettes se raccordent de la même façon sur l’autre commutateur. Leur inversion ne nuit pas au fonctionnement du système. Le retour lampe est raccordé sur le commun du deuxième commutateur. Chacun des deux va-et-vient du circuit permet, indépendam-ment, l'ouverture et la fermeture du circuit. Il existe également des va-et-vient doubles destinés à la commande de deux circuits dif-férents sur le même mécanisme. La figure ci-dessous présente un exemple d’implantation du va-et-vient.
Le permutateur
Le permutateur est un commutateur spécial. Il n’est plus très utilisé. Il est obligatoirement installé sur un circuit de va-et-vient.
Son rôle consiste à inverser les deux navettes des va-et-vient, ce qui permet de créer un cir-cuit avec trois commutateurs de commande. Le permutateur est pourvu des quatre plots de raccordement sur lesquels on connecte les navettes, comme indiqué sur la figure ci-contre.
Les fabricants proposent encore ce type de matériel sous la forme de doubles va-et-vient munis d’une touche de commande unique qui permet d’actionner simultanément les deux mécanismes. Dans ce cas, il est néces-saire de réaliser des shunts pour retrouver le fonctionnement d’un permutateur clas-sique.
Au-delà de deux points de commande, la norme impose d’utiliser un télérupteur. Sur une installation existante, si un permu-tateur tombe en panne, il est possible de raccorder chaque navette d’arrivée avec une navette de départ, à l’aide de dominos. Cette solution permet d’utiliser le circuit en va-et-vient simple, en attendant le remplacement du permutateur. Le circuit d'alimentation et les protections sont analogues aux autres circuits d'éclairage.
Les télérupteurs
On utilise un télérupteur lorsqu’on a besoin de plus de deux points de commande pour un circuit d’éclairage. Leur nombre est illi-mité, excepté s’ils sont munis d’un voyant de signalisation. Un trop grand nombre de voyants lumineux pourrait déclencher le télérupteur. Seuls des boutons-poussoir peuvent commander un télérupteur. Des interrupteurs le détruiraient.
Le télérupteur est généralement placé dans le tableau de répartition. En sortie de la pro-tection, la phase est raccordée sur le contact du télérupteur et sur les boutons-poussoir. Le retour lampe est raccordé sur la sortie du contact du télérupteur. Le retour lampe, la terre et le neutre alimentent le ou les points d’éclairage.
Le neutre est raccordé à l’entrée de la bobine du télérupteur. Les retours bouton sont raccordés sur la sortie de la bobine du télérupteur.
Les circuits de commande et de puissance ont une protection commune, mais elle peut être indépendante, comme dans l’exemple de la commande en TBT. Ce système peut être utilisé lorsqu’on place les boutons de commande à l’extérieur. On utilise un transformateur pour alimenter la bobine et les boutons-poussoir. Le transformateur doit délivrer la tension nécessaire au télérupteur, soit généralement 12 V. Les contacts pour la commande des points d’éclairage sont utili-sés comme ceux du télérupteur unipolaire. Il est également possible d’utiliser des télé-rupteurs bipolaires qui permettent de couper simultanément la phase et le neutre.
Certains télérupteurs sont prévus pour être installés ailleurs que dans le tableau de répar-tition, comme les modèles à encastrer.
Le variateur
Le variateur, ou gradateur, permet de mo-duler l’intensité de l’éclairage. Le système inclut un interrupteur pour l’arrêt et la mise en fonction du circuit.
Un variateur peut remplacer un interrupteur existant sans modification de l’installation. Son raccordement est alors analogue en tous points à un circuit en simple allumage.
Vous devez le choisir en fonction de la puis-sance des éclairages à faire varier. Les modè-les les plus courants offrent des puissances maximales de 300 ou 500 W.
Certains modèles de variateurs permettent le fonctionnement en va-et-vient. Dans ce cas, un seul des deux commutateurs est remplacé par un variateur. L’extinction et la mise en route du point lumineux peuvent s’effectuer indifféremment à partir des deux appareils, mais la variation ne sera possible que sur le variateur.
Il est également possible de faire varier les transformateurs alimentant des spots halogènes en TBTS (12 V). Le raccordement s’effectue directement en série avec le trans-formateur ou en utilisant un compensateur. Les transformateurs ferromagnétiques et les transformateurs électroniques n’emploient pas le même type de variateur, aussi faites attention à ce point avant d’effectuer votre choix.
Les variateurs classiques permettent de faire varier également les lampes à incandescence ou halogènes 230 V, ou de commander une prise de courant destinée à recevoir un lu-minaire.
Le variapush
Le variapush permet de moduler l’intensité de l’éclairage comme un variateur classique. Le système inclut un système sensitif pour l’arrêt, la mise en fonction et la variation du circuit.
Un variapush peut remplacer un interrupteur existant sans modification de l’installation. Son raccordement est alors analogue en tous points à un circuit en simple allumage.
Vous devez le choisir en fonction de la puissance des éclairages à faire varier. Les modèles les plus courants permettent de commander des éclairages de 60 à 300 W en halogène TBT avec transformateur ferromagnétique ou des lampes de 60 à 500 W halogènes ou à incandescence en 230 V.
Les variapush électroniques peuvent fonc-tionner seuls, avec des périphériques spécifi-ques ou des boutons-poussoir classiques sans voyant lumineux. Les périphériques présen-tent l'avantage d'avoir la même esthétique et les mêmes fonctions que le variapush.
Le variateur maître est raccordé comme un simple allumage, et les périphériques y sont raccordés. Ce système permet l’allumage, l’extinction et la variation du point d’éclai-rage à partir de n’importe quelle commande. En rénovation, ce système est intéressant pour créer de nouveaux points de com-mande à partir d'un circuit simple allumage existant avec un minimum de travaux.
…
Le télévariateur
Le télévariateur est un compromis entre le variateur et le télérupteur. Les schémas de raccordement ci-contre sont proposés à titre d’exemple (selon les marques et les modèles, les raccordements peuvent être légèrement différents).
Le télévariateur est placé dans le tableau de répartition. Les modèles les plus courants permettent de faire varier des circuits d’éclai-rage de 500 à 1 000 W de puissance. Le télévariateur est commandé par de simples boutons-poussoir à fermeture. Une pression brève sur les poussoirs permet l’allumage ou l’extinction du ou des points d’éclairage. Une pression prolongée provoque la variation de l’intensité lumineuse. Le plus souvent, le der-nier niveau de variation est mémorisé d’une utilisation à la suivante.
Le raccordement des boutons-poussoir et des sources d’éclairage s’effectue sur des plots séparés. Les boutons-poussoir peu-vent être repris les uns sur les autres. Les télévariateurs disposent généralement d’un fusible de protection interne. En cas de dé-faut, remplacez-le par un fusible de mêmes caractéristiques.
Ils permettent de commander des éclairages à incandescence traditionnels ou halogènes en 230 V. Certains modèles peuvent égale-ment être utilisés avec des éclairages halogè-nes TBTS à transformateur électronique ou ferromagnétique.
…
Les commandes automatiques
Pour commander les éclairages extérieurs, il est très pratique d'installer des détecteurs de mouvement. Les avantages qu'ils procurent sont multiples. Ils contribuent à améliorer la sécurité en dissuadant les rôdeurs. Judi-cieusement installés, ils commandent les éclairages sans que les utilisateurs n’aient à s’en soucier.
La protection est identique à celle de tout circuit d’éclairage. Le détecteur est alimenté en 230 V (phase, neutre et terre) et possède un contact permettant de commander un éclairage jusqu’à 1 000 W.
Le fonctionnement est simple : lorsqu’une personne passe dans le champ de détection de l’appareil, le contact se ferme et la lu-mière s’allume pour un temps programmé d’avance. Il est également possible de ré-gler le seuil de luminosité à partir duquel le détecteur doit se mettre en fonction, pour un début de fonctionnement à partir de la tombée de la nuit.
L’emplacement du détecteur doit être défini avec soin afin de ne pas prendre en compte les mouvements de la rue, le vent dans les branches d’arbres, etc. Le volume de détec-tion peut être diminué par l’adjonction de caches livrés avec l’appareil.
Il est possible de grouper plusieurs détecteurs sur un même circuit pour le commander à partir de plusieurs accès. N’achetez que des modèles NF. Des luminaires peuvent être équipés d’un détecteur de mouvement.
Les cahiers du bricolage
Exemple de circuit d'éclairage pour une chambre
L'accueil des visiteurs
Pour recevoir ses hôtes ou ses proches comme il se doit mais aussi pour ne pas être pris au dépourvu en cas de visite inattendue, il est important d'avoir un système d'accueil adapté et efficace. Plusieurs solutions existent pour assurer cette fonction.
La sonnette (son cristallin) ou le ronfleur (son grave) peuvent être installés dans le tableau de répartition. Si le tableau est situé dans un endroit éloigné des pièces de vie, il est préfé-rable de choisir un emplacement permettant à la sonnerie d’être audible de tout point de l’habitation. Le carillon est toujours installé en ambiance, à l’extérieur du tableau de répar-tition. Il en existe de nombreux modèles aux formes, esthétiques et mélodies différentes. En fonction de la configuration de l'habitation, vous pouvez installer plusieurs carillons ou sonnettes. Pour un confort accru et une plus grande sécurité, vous pouvez opter pour des systèmes plus évolués comme l’interphone ou mieux le vidéophone.
…
Les sonnettes et carillons doivent être pro-tégés par un disjoncteur divisionnaire 2 A.
La commande à distance peut être utilisée
Il est possible d’alimenter ces équipements également dans ce cas. Un bouton-poussoir
directement en 230 V, par l’intermédiaire émetteur muni d’une pile est placé à l’exté-
d’un bouton-poussoir. rieur. Il envoie un message radio au carillon
Cette solution n’est pas très adaptée pour placé à l’intérieur. Ce carillon est simplement
une installation du bouton d’appel à l’ex- branché sur une prise de courant.
térieur (risque de choc électrique en cas de
bouton détérioré). Il est préférable, dans Faites des essais d’emplacements différents
un tel cas, d’alimenter le système en TBTS avant la pose définitive afin de définir l’en-
(8 ou 12 V). droit où la réception est la meilleure.
La sonnette peut être intégrée dans le
tableau de protection, contrairement au Certains de ces modèles de carillon accep-
carillon qui sera placé à l’extérieur. Choisis- tent en outre le raccordement par fils d’un
sez bien l’emplacement de celui-ci de sorte bouton-poussoir supplémentaire (pour la
qu’il soit audible de toutes les pièces de porte d’entrée, par exemple). La pose est
l’habitation. très simple et rapide.
Les cahiers du bricolage
Les portiers interphone
Ces systèmes se composent, en partie intérieure :
• d’une alimentation placée au niveau du tableau de protection, et en extérieur :
• d’un ou plusieurs combinés avec bouton d’ouverture de porte ;
• d’une platine d’appel avec micro, haut- parleur et bouton d’appel ,
• d’une gâche ou d’une serrure électrique pour l’ouverture automatique de la porte(il sera peut-être nécessaire de prévoir un groom afin que la porte se referme auto- matiquement après l’entrée du visiteur).
La pose d’un bouton de sortie (non accessi- ble de l’extérieur) n’est utile que si la serrure de la porte ne possède pas de poignée du côté intérieur.
Ces systèmes sont alimentés en TBTS et ne présentent donc aucun risque. Il convient de prêter une attention particulière aux câbles d’alimentation, car si un câble du type télé- phonique est suffisant pour les circuits « pho nie », l’alimentation de la gâche nécessite des conducteurs de section plus importante, puisque la gâche consomme plus.
Il existe également des modèles d’inter- phone à deux fils utilisés généralement en remplacement d’un circuit de sonnette.
À la page 36 est présenté un schéma de portier vidéo à deux fils.
Les prises de courant
Seules les prises disposant d’un contact pour le conducteur de protection (terre) sont auto-risées. Les prises normalisées sont équipées d’un système qui obstrue les alvéoles en cas de non-utilisation pour éviter toute introduction d’objets par un enfant.
Les socles de prise de courant ne doivent pas pouvoir, à l’usage, se séparer de leur support et rendre accessibles les bornes des conducteurs d’alimentation. C’est pourquoi depuis juin 2004, les prises de courant à fixation par griffe sont interdites.
La hauteur d’installation des prises est également normalisée :
- les prises 16 A + terre et 20 A + terre sont installées de façon que la distance entre l’axe des alvéoles et le sol soit au minimum de 5 cm ;
- les prises 32 A + terre sont installées à un minimum de 12 cm du sol par rapport à l’axe de leurs alvéoles.
Ces valeurs sont minimales, rien ne vous empêche de les installer plus haut. Dans une ins-tallation encastrée, installer les prises à 25 ou 30 cm du sol facilite leur utilisation. Comme tous les circuits, les circuits alimentant des prises de courant sont protégés à leur origine par un DDR ou dispositif différentiel à haute sensibilité (30 mA) de type AC. La norme prévoit un nombre minimal de socles de prise de courant pour chaque pièce.
Les cahiers du bricolage
Les prises confort
Un circuit de prises 16 A peut alimenter au maximum cinq socles ou points d'utilisation si la section d'alimentation des conducteurs est de 1,5 mm2. Lorsque la section des conducteurs est de 2,5 mm2, huit socles ou points d'utilisation sont possibles.
S'il est alimenté par des conducteurs de 1,5 mm2 de section, un circuit de prises de courant est protégé contre les courts-circuits et les surintensités par un disjoncteur divisionnaire de 16 A. Dans ce cas, la protection par fusibles est interdite.
S'il est alimenté par des conducteurs de 2,5 mm2 de section, un circuit de prises de courant est protégé contre les courts-circuits et les surintensités par un coupe-circuit à cartouche fusible de 16 A ou un disjoncteur divisionnaire de 20 A.
Respectez le code des couleurs pour les conducteurs (bleu pour le neutre, vert et jaune pour la terre et toutes couleurs pour la phase, sauf celles citées précédemment).
Généralement, on utilise le rouge, le noir ou le marron.
Un socle à prise double compte pour un point d'utilisation. Si vous installez trois ou quatre socles de prises de courant dans une même boîte, cela équivaut à deux points d'utilisation.
Les prises peuvent être reprises les unes sur les autres : c'est la technique du repiquage.
Mémento de schémas électriques
Les cahiers du bricolage
Les prises commandées
Le principe consiste à commander le conduc- teur de phase par un interrupteur de façon à assurer la mise en fonction et l'arrêt de l'appareil raccordé sur la prise (lampadaire ou lampe de chevet) par l'intermédiaire d'un interrupteur.
En complément du DDR 30 mA, la protection contre les surintensités et les courts-circuits est assurée par un coupe-circuit à fusible de 10 A ou un disjoncteur divisionnaire de16 A. Les conducteurs doivent avoir une section de1,5 mm2. Les socles de prise de courant com- mandée sont considérés comme des points d'éclairage fixes. Ils sont donc alimentés par les circuits d'éclairage de l'installation. Un interrupteur peut commander au maximum deux socles de prise de courant à condition qu'ils soient situés dans la même pièce.
Pour commander plus de deux socles, il faut installer un télérupteur. Chaque prise de courant commandée compte pour un point d'utilisation.
Il est possible de commander individuel- lement deux socles situés dans une même pièce grâce à un commutateur double allu- mage. De même, ils peuvent être comman- dés par un va-et-vient.
Il est recommandé de repérer les socles de prise de courant commandée avec une éti- quette spéciale.
Sommaire
L'éclairage......................7
Le simple allumage............................ 8
L'interrupteur à voyant ..................10
Le double allumage ........................12
Le va-et-vient..................14
Le permutateur..............16
Les télérupteurs ............18
Le variateur......................22
Le variapush ....................24
Le télévariateur..............26
Les commandes automatiques......................28
Exemple de circuit d'éclairage pour une chambre .....................30
L'accueil des visiteurs............31
Les sonnettes .................32
Les portiers interphone ................34
Les prises de courant.............37
Les prises confort............................38
Les prises commandées................40
Exemple de circuit de prises pour une chambre......42
La cuisine......................43
Les circuits spécialisés...................44
Les commandes dédiées ........................49
Les volets roulants...........................50
Chauffe-eau et chaudières...........52
La ventilation mécanique..............54