Introduction a l’economie monetaire et bancaire

Introduction à l’économie monétaire et bancaire
Introduction
Un peu d’histoire a monnaie est extrêmement ancienne, très antérieure à la révolution industrielle, et elle n’est pas apparue pour les besoins d’une économie de marché. On observe que même dans des communautés humaines très isolées il est rare qu’elles n’aient pas eu une monnaie. Cette réalité nous apprend que la monnaie n’est pas qu’économique: la monnaie est un phénomène social. L’utilisation de métaux précieux pour représenter la monnaie est justifiée par le fait que ce soit pratique et fascinant. Ce qui sert à faire de la monnaie sert aussi à faire des bijoux. M.Aglietta et A.Orléan considèrent la monnaie comme un outil social. La frappe de la monnaie consiste à prendre une pièce de métal précieux sur laquelle on impose des marques qui donnent la valeur de la pièce. C’est le souverain qui frappe la monnaie.
L’intérêt de la frappe est de ne pas s’interroger sur sa valeur quand au poids, c’est directement marqué dessus. L’intérêt pour le souverain est de faire de la communication à travers la circulation des pièces. On observe un phénomène de seigneuriage : La frappe de la monnaie étant technique, sur une pièce qui valait théoriquement 100 au vu de sa frappe ne valait enfaite que 99. La différence rémunérant le souverain. Mais cette rémunération pose un problème, car dès lors que le souverain voulait plus d’argent il diminuait la teneur de la pièce en métal et on se trouvait avec une pièce qui ne valait plus que 98 ou 97.
À force de faire du seigneuriage, de rogner la valeur des pièces, les agents économiques vont se rendre compte de la supercherie et donc il va augmenter ses prix pour compenser cette perte. Un phénomène d’inflation apparaît en réaction à de la mauvaise monnaie. L’invention du billet de banque date de la renaissance, cela réalise une connexion entre la banque et la monnaie. De la même manière, on peut considérer la mise en place de l’euro comme quelque chose d’original : pour la première fois des états souverains qui acceptent de créer une monnaie unique et commune en refusant leur monnaie nationale et en le faisant délibérément.
Dans le cas de la zone euro, on a une monnaie sans état et c’est rarissime dans l’histoire du monde. La monnaie paraît familière mais c’est beaucoup plus compliqué et il faut se demander maintenant : qu’est-ce que la monnaie ? Il est important de se questionner sur les fonctions de la monnaie puis sur les formes monétaires et enfin on abordera la conception et les propriétés de la monnaie.
1. Les fonctions de la monnaie
1.1 La fonction d’unité de compte
La monnaie sert à compter. Imaginons une économie sans monnaie, elle comporte 5 biens (B ; C ; D ; E ; F), c’est une économie de troc. Le premier problème qui se pose c’est : dans quoi sont libellés les prix ? On peut toujours construire des prix relatifs, Pxy est le nombre d’unités de x que l’on obtient pour une unité de y. Il existe un prix relatif par couple, Pxy = 1 Pyx . L’introduction d’une unité de compte est importante dans une économie car cela va simplifier radicalement le système de compte. Soit chaque bien associé à un prix : B PB =10 C PC = 2 D PD E PE [F] 1 PCB = PB PC = 5 Dans une économie monétaire, c’est elle qui sert à compter.
1.2 La fonction de moyen de paiement
Le système d’échange par troc est compliqué et coûteux. Le problème du troc est le problème de la double coïncidence : Il faut que le fournisseur ait quelque chose à me vendre mais que moi aussi j’ai quelque chose qui l’intéresse. Dans un système de troc, le temps de recherche du fournisseur est très long et inversement beaucoup d’activités ne sont pas compatibles avec un temps d’attente si long.
1.3 La fonction de réserve de valeur
La monnaie sert de réserve de valeur, elle a une aptitude à conserver du pouvoir d’achat. Pour conserver le pouvoir d’achat il y a d’autres solutions que la monnaie (=patrimoine, …). Cette fonction de réserve de valeur est remplie par nécessité par la monnaie, c’est une obligation. La monnaie a plusieurs concurrents quand à la fonction de réserve de valeur, la monnaie ne remplit pas très bien cette fonction d’ailleurs. Le pouvoir d’achat de la monnaie peut varier avec l’inflation, plus les prix s’élèvent plus le pouvoir d’achat de la monnaie baisse. Historiquement le pouvoir d’achat de la monnaie augmente rarement.
Dans une économie moderne, où la monnaie n’a pas de valeur intrinsèque, il y a un objet économique qui circule (la monnaie) et que les agents détiennent très régulièrement, ce concept a perturbé longtemps les économistes.
1.4 Essai de hiérarchisation
Sous l’ancien régime on a vu des monnaies qui ne remplissaient pas la fonction d’unité de compte. Les prix était établis dans une unité qui n’était pas la même que celle qui circulait. Fonction monnaie de paiement et unité de compte étaient séparées. La fonction d’unité de compte a un côté facultatif mais l’intérêt à le faire est ridicule. La monnaie est réserve de valeur par nécessité. La fonction première de la monnaie est le moyen de paiement, la seconde fonction est la réserve de valeur et enfin la dernière est l’unité de compte.
2. Les formes monétaires
2.1 Les formes contemporaines de la monnaie
Si l’on regarde l’économie contemporaine, les moyens de paiement sont les pièces (émises par le trésor public), les billets de banque (émis par la banque centrale), les avoirs à vue (placé sur un compte à vue, compte sur lequel on peut faire immédiatement des opérations). La forme monétaire de l’avoir à vue c’est une écriture sur un compte. Le virement, le chèque, le TIPP, la carte bleue ce n’est pas de la monnaie, ce sont des instruments de mobilisation de la monnaie, ils servent à faire circuler la monnaie. Ce qui sert de monnaie à un moment donné, n’est pas figé et changera au fil du temps tout comme cela a changé auparavant.
2.2 La monnaie – marchandise
La monnaie marchandise circule comme une marchandise, dans les économies primitives des têtes de bétail circulaient comme monnaie. La racine des monnaies comme la livre ou les pesos est le poids de la monnaie : on parle de monnaie pesée. La monnaie marchandise et le régime étalon sont deux choses différentes : dans le cas d’un étalon or ce sont des bouts de papier qui circulent et non une marchandise. L’intérêt de passer de la marchandise à l’étalon est qu’il est plus commode de transporter du papier que du métal.
2.3 L’invention du billet de banque
Au départ les billets étaient sous la forme d’avoir en or et n’étaient pas standardisé au niveau de la somme. Un jour un banquier suédois fait un constat : quand on dépose de l’argent en or, le banquier nous donne en échange des billets et inversement. Mais plus ça va, moins les billets en circulation reviennent avec une demande de conversion. En effet l’intérêt de récupérer son or est faible. Ce banquier suédois se dit que si il y avait plus de billet en circulation, le stock d’or permettait toujours de faire face aux demandes de conversion. Mais cela pose un problème légal : le banquier doit toujours être en mesure de rendre l’argent au client.
La situation sera stable jusqu’au jour où il y aurait un problème et que tous les clients veulent retirer leur argent, à ce moment là la banque n’aura plus de quoi rembourser tout le monde. La confiance est la chose la plus importante pour une banque. On invente dans le même temps la monnaie de crédit. La banque crée la monnaie en faisant du crédit. On peut ainsi financer un investissement, les banques peuvent prêter de l’argent aux entreprises. Suite à cela on observe la révolution industrielle qui se dessine.
2.4 La monnaie fiduciaire
Dans un système avec du crédit, on ne va plus dire qu’ils sont convertibles à 100% car il y a moins d’or que de billets. Le système concilie un contrat individuel (valeur billet) avec un contrat collectif (masse d’or). La monnaie fiduciaire (du latin fidus – confiance), est donc la différence entre la valeur du billet et la sa valeur en or. Aujourd’hui nos billets ne sont plus convertibles et donc on a une monnaie qui est totalement fiduciaire. Cette monnaie fiduciaire illustre la confiance que l’on a dans le système.
3. Les conceptions de la monnaie
3.1 La monnaie en tant que bien
La monnaie à l’origine est un bien. L’économie politique s’intéresse à la valeur des biens, dans la mesure où l’on comprenait les biens on a voulu appliquer les mêmes principes à la monnaie. Cette conception n’est pas satisfaisante car la monnaie n’est plus un bien. Mais il y a une autre raison plus importante, quand la monnaie c’est une tête de bétail, il rend plusieurs services : en tant que bétail et en tant que moyen de paiement. Cette conception de la monnaie en tant que bien est considérée comme dépassée. Par contre on risque de rencontrer une conception de la monnaie où elle est considérée comme un actif.
3.2 La monnaie en tant qu’actif
La monnaie est un actif sous forme de PEL, comptes épargnes ou titres. Quand on concevait la monnaie en tant qu’actif on passait à côté de l’essentiel : la monnaie est avant tout un moyen de paiement. On analyse alors la monnaie non pas en mettant en avant sa fonction de paiement mais en mettant en avant la fonction d’instrument de réserve de valeur.
3.3 La monnaie en tant qu’institution
La monnaie a un caractère collectif, la monnaie n’a pas de sens individuellement. Qu’est-ce qu’une monnaie utilisée par une seule personne ? C’est une oxymore. La fonction de moyen de paiement est de la mise en lien avec une autre personne, son premier sens est l’échange. Dans les économies modernes, la monnaie est exclusivement fiduciaire. Sa valeur vient exclusivement de la confiance qu’on lui accorde.
L’organisation de la monnaie repose sur un système, des règles. Dans un état c’est la banque centrale qui chapote le système monétaire. Et la banque centrale est une institution. La monnaie existe uniquement si il ya un état sur lequel elle peut s’adosser. La monnaie ne se réduit pas qu’à des billets et des pièces, il y a aussi tout le système qui l’accompagne : la banque centrale qui elle même s’appuie sur un état.
4. Les propriétés de la monnaie
4.1 La monnaie, liquidité par excellence
La liquidité d’un bien ou d’un actif est l’aptitude à pouvoir le vendre vite, facilement, à un bon prix. Si on précise, un actif liquide comme une action peut se vendre en quelques minutes, une maison sera moins liquide. Vendre un actif liquide facilement cela veut dire qu’il y ait le moins de frais de transactions. Vendre à un bon prix, c’est vendre un objet aussi proche de son prix réel. Cette définition de la liquidité décrit parfaitement la monnaie. On peut céder la monnaie rapidement, facilement, et elle se vend bien. La monnaie peut s’échanger contre tous les biens.
4.2 L’absence de substituts
Selon Clower Être monnaie ce n’est pas une question de degrés mais de nature. La monnaie est l’actif le plus liquide, rien ne s’en approche et ne la remplace. Il n’y a aucun substitut à la monnaie.
Chapitre 1 : Les marchés de capitaux
Introduction
Finance directe et finance intermédiée ans une économie il y a deux catégories d’agents : les agents à capacité de financement et les agents à besoin de financement. Les agents à capacité de financement sont pour beaucoup des ménages et les agents à besoin de financement sont pour beaucoup des entreprises. La finance directe est une rencontre directe entre agents à capacité de financement et agents à besoin de financement. Cette rencontre directe représente les marchés de capitaux. À l’opposé il existe la finance intermédiée qui va faire intervenir un 3° agent : l’agent à capacité de financement va apporter des fonds à un intermédiaire (banque) et ce même intermédiaire prête à l’agent en besoin de financement.
Dans le cas où il y a intermédiation, l’agent de départ (ménage) et l’agent destinataire (entreprise) ne se connaissent pas du tout. Du côté de la finance intermédiée, les principaux intermédiaires sont les banques. Depuis 30 ans, les intermédiaires (établissement de crédit) ont tendance à agir pour leur compte propre sur les marchés de finance directe. Le Glass Steagle Act a été instauré après la crise de 1929, cette loi interdisait aux banques de faire du trading pour leur propre compte. Dans la fin des années 1990, ce texte est abrogé.
1. Les marchés de titres de propriété
1.1 Les actions
L’action est un titre de propriété, ou plutôt une forme de copropriété dont les copropriétaires sont les actionnaires. Les actionnaires sont copropriétaires à hauteur de la valeur de leurs actions. Un actionnaire pèse dans l’actionnariat quand il commence à détenir environ 3-4% du capital. La détention d’une action ouvre deux types de droits : Un droit de vote : l’actionnaire vote au sein des assemblées générales, l’assemblée générale a pour but de voter des décision comme renouveler la direction. Un droit à rémunération : l’actionnaire a financé l’activité de l’entreprise en lui achetant des actions, c’est donc un bailleur de fonds et en conséquence il perçoit des dividendes. Les dividendes sont versés par l’entreprise elle même tous les ans et c’est elle qui décide le montant des dividendes.
C’est pour cela que les actions sont parfois appelées titres à revenu variable. L’intérêt pour une entreprise de se financer par action est qu’elle n’est pas tenue de rémunérer régulièrement les actionnaires, cela permet de lisser les résultats. L’actionnariat est une source de financement pérenne pour l’entreprise, en effet l’achat d’action permet au fond propre de se consolider.
1.2 Les compartiments du marché des actions
Les marchés primaires : c’est le compartiment du marché où l’on émet des actions nouvelles. Il y a deux origines : une entreprise existe déjà et augmente son capital ou une entreprise réalise une introduction en bourse. Les marchés secondaires : Il ne s’échange que des titres qui existaient déjà. Le marché primaire est un marché du neuf, le marché secondaire est un marché de l’occasion. Le marché primaire est un marché où les entreprises peuvent lever des fonds nouveaux alors que sur le marché secondaire les titres ne font que changer de propriétaires. Le marché secondaire permet la liquidité des actions, en effet on peut revendre à tout moment ses actions. Le fait que les actions soient liquide est souhaitable mais le fait qu’il existe un marché secondaire (assez efficace) entraine un risque : les actionnaires achètent des actions et les revendent dans la journée dans le seul but de faire du profit. Il existe d’autres compartiments :
Les marchés organisés : sur ce marché il y a un acteur clé qui est une chambre de compensation (clearing house), on n’a le droit de contracter qu’avec elle. Mais ce n’est qu’un courtier, d’un côté elle aura tous les ordres et cela lui permettre d’avoir une vue d’ensemble du marché. Les marchés de gré à gré ou OTC (Over The Counter) : marché par nature très libre, on est libre de contracter avec qui l’on veut. Dans le marché de gré à gré personne ne sait les quantités et la nature des actions échangées alors qu’à l’opposé dans les marchés organisés on sait exactement les quantités de contrat échangé. Par exemple sur le marché des CDS (Credit Default Swap) on ne sait toujours pas les quantités présentes sur les marchés. Sur un marché de gré à gré de type CDS : un partenaire est prêt à m’assurer sur le risque de faillite de Général Motors, le jour où GM fait faillite je dois être remboursé. Mais il peut y avoir défaut de paiement et je n’ai pas la garantie que l’assureur pourra me dédommager.
Sur un marché organisé : Même situation, l’assureur me fait une offre pour m’assurer, la chambre de compensation oblige l’assureur à faire un dépôt de garantie et au fur et à mesure que la situation se dégrade la chambre de compensation oblige l’assureur à augmenter son montant de dépôt de garantie.
1.3 Les OPCVM (Organisme de placement collectif en valeur mobilière)
L’OPCVM collecte de l’épargne auprès d’agents économiques, les agents économiques achètent des parts de l’OPCVM. L’agent est ainsi propriétaire d’un portefeuille de titre via l’OPCVM qui achète et gère le fonds de placement, le détenteur de part est donc propriétaire d’une part représentative du portefeuille. L’intérêt de l’OPCVM consiste à réaliser qu’un professionnel gère mieux les fonds qu’un particulier. Le second avantage est que l’OPCVM permet de diversifier ses placements avec de très faibles montants placés, en effet en finance il ne faut pas concentrer les risques au même endroit. L’OPCVM permet aussi l’investissement dans des titres à forte valorisation unitaire.
…
1.4 Les produits de la titrisation
Pour un établissement de crédit, quand il octroie un crédit il se trouve porteur d’une créance mais cette créance a l’inconvénient d’être non liquide. Dans certains cas l’établissement peut avoir envie de se débarrasser de cette créance car il y a un besoin de liquidité. Une banque à chaque fois qu’elle fait un crédit doit constituer des fonds propres (Ratio de Bâles). Une banque qui manquerait de capital pourrait avoir envie de s’alléger des crédits : c’est la fonction du FCC. Le fonds commun de créance (ou véhicule de titrisation) est une structure juridique, crée par la banque.
Table des matières :
Introduction........ 6
Un peu d’histoire............ 6
1. Les fonctions de la monnaie .................. 7
1.1 La fonction d’unité de compte ............7
1.2 La fonction de moyen de paiement ...................................7
1.3 La fonction de réserve de valeur ........................................7
1.4 Essai de hiérarchisation........................8
2. Les formes monétaires ............................ 8
2.1 Les formes contemporaines de la monnaie ...................8
2.2 La monnaie ? marchandise ..................8
2.3 L’invention du billet de banque .........8
2.4 La monnaie fiduciaire............................9
3. Les conceptions de la monnaie ............ 9
3.1 La monnaie en tant que bien ..............9
3.2 La monnaie en tant qu’actif ................9
3.3 La monnaie en tant qu’institution.....................................9
4. Les propriétés de la monnaie..............10
4.1 La monnaie, liquidité par excellence............................. 10
4.2 L’absence de substituts....................... 10
Chapitre 1 : Les marchés de capitaux................................... 11
Introduction ...................11
Finance directe et finance intermédiée ............................... 11
1. Les marchés de titres de propriété....................................11
1.1 Les actions............... 11
1.2 Les compartiments du marché des actions................. 12
1.3 Les OPCVM (Organisme de placement collectif en valeur mobilière)............................... 13
1.4 Les produits de la titrisation............ 13
2. Les marchés de titres de dette............14
2.1 Les obligations ....................................... 14
2.2 Les produits hybrides.......................... 15
2.3 Les titres de créance négociables.................................... 15
2.4 Les produits de titrisation................. 16
3. L’évaluation des actifs............................16
3.1 Le principe général .............................. 16
3.2 Application au cas des actions .........17
3.3 Le taux de rendement actuariel (TRA)......................... 18
3.4 Application au cas des obligations................................. 19
3.5 Le risque de taux d’intérêt ................ 20
4. Les taux d’intérêt : concepts mécanismes de base ......................................21
4.1 Intérêt simple et intérêts composés............................... 21
4.2 Les taux d’intérêts infra?annuels .................................... 21
4.3 La structure par terme des taux d’intérêt................... 21
Chapitre 2 : Les établissements de crédit............................. 23
1. L’activité bancaire et la création monétaire..................23
1.1 Qu’est ce qu’une banque ?................. 23
1.2 La création monétaire ........................ 23
1.3 Le système bancaire français........... 23
1.4 Vers un système bancaire européen (Zone Euro) ? .................................. 24
2. Les bilans bancaires................................24
2.1 L’actif d’une banque............................. 24
2.2 Le passif d’une banque........................ 25
2.3 La transformation des échéances................................... 26
3. Risques bancaires et contrôle prudentiel.......................27
3.1 Le risque d’illiquidité........................... 27
3.2 Le risque d’insolvabilité ..................... 28
3.3 Les risques de marché......................... 29
Chapitre 3 : Les Banques centrales ...................................... 30
1. Le système européen de banque centrale......................30
1.1 Les structures du SEBC....................... 30
1.2 La subsidiarité dans le SEBC............ 30
1.3 Les statuts du SEBC et de la BCE..................................... 31
2. La monnaie centrale................................32
2.1 Le bilan d’une banque centrale........................................ 32
2.2 La création de monnaie centrale .................................... 33
3. Les missions d’une banque centrale.................................33
3.1 Les fonctions liées à la politique économique............ 33
3.2 Les fonctions liées à la monnaie centrale.................... 34
3.3 La fonction de banque de l’État....................................... 34
4. Les agrégats monétaires .......................35
4.1 L’agrégat M1 et ses limites............... 35
4.2 Les qualités attendues d’un agrégat monétaire....... 35
4.3 Les principes de construction .......... 36
4.4 Les agrégats monétaires en Europe .............................. 37
Chapitre 4 : La demande de monnaie .................................. 38
1. La théorie quantitative et ses limites ...............................38
1.1 Les origines............. 38
1.2 L’équation des échanges.................... 38
1.3 Théorie quantitative et demande de monnaie.......... 39
2. L’analyse Cambridgienne de la demande de monnaie...............................39
2.1 La fonction cambridgienne de la demande de monnaie........................ 40
2.2 L’effet d’encaisses réelles................... 40
2.3 Vitesse transactions et vitesse – revenu .................... 41
3. L'analyse keynésienne et ses prolongements...............41
3.1 Les motifs keynésiens de la demande de monnaie.................................... 41
3.2 La préférence pour la liquidité......................................... 42
3.3 La théorie keynésienne de l'intérêt................................ 42
4. L'analyse monétariste............................43
4.1 L'analyse patrimoniale de M. Friedman ...................... 43
4.2 La fonction de demande de monnaie ............................ 44
4.3 La nouvelle théorie quantitative..................................... 44
Chapitre 5 – L'offre de monnaie ......... 46
1. La liquidité bancaire ...............................46
1.1 Définition................. 46
1.2 Les facteurs de la liquidité bancaire.............................. 46
1.3 Le jeu des facteurs de la liquidité bancaire ................ 47
1.4 Liquidité bancaire et bilan de la Banque Centrale................................... 48
2. Le multiplicateur de base monétaire................................48
2.1 Les contreparties de la masse monétaire.................... 48
Chapitre 6 – La politique monétaire .................................... 50
1. Les objectifs finals....................................50
2. Les instruments de la politique monétaire....................51
2.1 Définition................. 51
2.2 Les réserves obligatoires.................... 51
2.3 Les opérations d'open market......... 52
2.4 Les facilités permanentes.................. 53
3. Les stratégies monétaires.....................53
3.1 La nécessité d'une stratégie monétaire........................ 53
3.2 Les stratégies fondées sur un objectif intermédiaire............................... 55
3.3 Les stratégies de ciblage direct de l'inflation ............ 56
3.4 La règle de Taylor................................. 58
3.5 La stratégie de la BCE......................... 58
4. Les canaux de transmission de la politique monétaire .............................59
4.1 Le canal des taux d'intérêt................ 59
4.2 Le canal du crédit ................................. 59
Chapitre 7 – Les crises bancaires ........ 61
Introduction : un peu d'histoire .............61
1. Chronique de la crise des subprimes................................62
2. Analyse de la crise bancaire contemporaine.................64
2.1 Les origines............. 64
2.2 Le « Shadow Banking »....................... 66
2.3 Les modes de propagation ................ 67
3. Le cycle du crédit......................................68