Analyse des concepts l’education a la croissance economique

Analyse des concepts l’éducation à la croissance économique
1 INTRODUCTION
Depuis longtemps, l’économie s’interroge sur le lien entre les déterminants tels que le capital physique, le travail, le capital humain ainsi que d’autres autres facteurs et la croissance. Des grandes théories historiques ou traditionnelles de la production jusqu'aux nouvelles théories de la croissance, tous ces facteurs sont invoqués pour expliquer la croissance du produit intérieur brut ou le processus de production. L'hypothèse théorique selon laquelle le capital humain est un déterminant clé de la productivité a bénéficié d'une attention considérable dans la littérature empirique
La contribution de l’éducation à la croissance économique a été reconnue et vantée par les organismes internationaux et les gouvernements. Cette importance du rôle de l’éducation est confirmée par la théorie économique. La lutte contre la pauvreté, l’augmentation de la productivité et du revenu individuel et de celle de l’économie nationale passent par la mise en œuvre de l’éducation. Dans un tel contexte, il n’est pas surprenant que l’éducation occupe une place prépondérante dans l’élaboration des politiques économiques, autant macroéconomiques que microéconomiques. En effet, le constat est qu’au cours des vingt dernières années, la politique éducative a connu un essor dans tous les pays du monde et particulièrement dans les pays de l’OCDE. Ces pays essayent d’investir de plus en plus dans le capital humain, c'est-à-dire dans l’acquisition des connaissances et des compétences, car ils ont peut-être compris qu’il est actuellement impossible de parler de croissance économique sans avoir recours à l’éducation. A ce titre, nous pouvons souligner que les investissements dans l’éducation ont plus augmenté dans la plupart des pays. Ainsi, les pouvoirs publics ont déployé de considérables efforts au cours de la dernière décennie pour accroître l’enveloppe de leur budget national allouée à l’éducation.
Cet article est structuré comme suit :
Dans la deuxième section, nous avançons une brève littérature concernant le lien entre capital humain et croissance économique. L’impact de l’éducation sur la Produit Intérieur Brut (PIB) est également estimé empiriquement, dans une troisième section, tout en se basant sur les données de panel dynamique concernant 34 pays pour la période 1995-2012. Enfin, une dernière section conclue.
2 FONDEMENTS THEORIQUES : EDUCATION PREALABLE A LA CROISSANCE ECONOMIQUE
La théorie économique s’est intéressée pendant longtemps intéressée à la recherche sur la relation entre le capital humain et la croissance économique (Adam Smith (1973) ; Marshall (1930) ; Schultz (1961) ; Becker (1964)). Cette relation sera remise en cause vers la fin des années 90 et plus tard par d’autres travaux comme ceux de Caselli et al. (1996) ; Pritchett (2001) ; Arrarat (2007) ; Akram et Pada (2009) ainsi que d’autres. L’une des contributions les plus importantes concernant le lien entre le capital humain et la croissance économique est celle de Lucas (1988). Selon cet auteur, la croissance ne peut être durable que si le capital humain peut se développer sans limite. En effet, les travaux pionniers sur l’économie de l’éducation, les nouvelles théories de la croissance endogène et d’autres travaux parallèles ont connu tellement de résultats qu’il est actuellement impossible de parler de croissance économique sans référence à l’éducation.
Ainsi, les modèles de croissance endogène fondée sur l’analyse de travaux de recherche et développement, notamment la contribution de Romer (1990) qui fait référence, donnent pour résultat qu’une croissance à taux constant dépend en partie du niveau du capital humain. Son hypothèse de base est que le capital humain est un élément essentiel dans la production de nouvelles idées. L’hypothèse de base de Romer est que le capital humain est un élément essentiel dans la production des nouvelles idées. Aujourd’hui, le rôle de l’éducation dans la croissance économique est glorifié par les institutions internationales et conforté par la théorie économique. Dès lors, l’augmentation massive de la scolarisation dans plusieurs pays a un impact considérable sur la croissance économique. La figure 1 représente l’effet économique de l’éducation sur la croissance économique. Un investissement dans l’éducation est très bénéfique à la société, tant au niveau micro que au niveau macro, et affecte le système économique directement et même indirectement.
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De ceci, l’éducation est l’une des clés principales du développement économique et de l’amélioration du bien être humain. Elle est considérée actuellement comme l’une des sources de la création d’avantage de compétition liée étroitement à la croissance économique. C’est un moyen pour plusieurs pays qui leur permet d’attirer plus d’emplois et de réaliser plus d’investissements. L’éducation exerce une relation positive sur la croissance économique tout en adoptant un niveau de formation important et par suite une main d’œuvre qualifiée. L’augmentation du salaire individuel est un effet direct tandis que les externalités croissantes associées à l’éducation ont un effet indirect (Dahlin (2005) ; Hechman et Kenow (1997) et Mchaelowa (2000)). L’éducation est essentielle au développement et également considérée comme le seul instrument à travers lequel la société peut être transformée. Etant que facteur prépondérant dans le programme de transition, des ressources humaines nécessaires, des connaissances, des aptitudes et des compétences qui permettaient aux individus de fonctionner et de contribuer à l’épanouissement des nations.
Ainsi, l’éducation n’aide pas seulement à fournir le capital humain fondamental comme condition nécessaire à une croissance économique soutenue, mais c’est une clé de la réduction de la pauvreté pour prévaloir l’équité et la justice sociale (Okojie (1998) ; Yesufu (2000) ; Todaro (2007)). Selon Lucas (1988), le niveau de la production dépend nécessairement du niveau de l’éducation, et que le taux d’accroissement de cette production suivra le taux d’accroissement du stock du capital humain. De même, pour les anciens économistes tel que Welech (1970) et Schultz (1961), l’éducation permet aux gens de mieux présenter, traiter et exploiter les informations.
Dans ce contexte, Denison (1962) détermine les principaux facteurs explicatifs de la croissance économique aux Etats- Unis sur la période 1929-1957 tout en utilisant l’approche de différentiel de gains par décomposition de résidu de Solow. Cette méthode consiste à considérer le niveau du salaire comme proxy de l’éducation. Cet auteur fait l’hypothèse que le travail est rémunéré à sa productivité marginale et donc s’il y a des différences dans les salaires, cela est dû à la différence au niveau d’éducation. Il a conclu que 54 % de la croissance américaine est due au développement des facteurs quantitatifs et qualitatifs humains. De leur part, Aghion et Cohen (2004) trouvent que l’augmentation de la croissance est liée par l’augmentation du nombre d’années d’études. Pour cela, ces auteurs confirment l’existence d’une relation positive entre l’éducation et la croissance économique.
En outre, De Barro et Lee (2010) affirment que l’éducation est au cœur du processus de la croissance économique. Ils étudient les implications du niveau de capital humain sur la croissance économique. Pour ce faire, ils utilisent la méthode à effets fixes et les effets aléatoires pour indiquer que le taux de rendement de l’éducation est égal à 20 % et que l’économie mondiale croît à un taux de 2 % pour une année d’étude supplémentaire. Or, le rendement est négatif avec le niveau primaire, par contre, celui des niveaux secondaire et supérieur est plus élevé. Amassoma et Nwosa (2011) examinent le lien de causalité entre l’investissement en capital humain et la croissance économique au Nigéria pour le développement durable en Afrique en général entre 1970-2009, en utilisant un vecteur de correction d’erreurs (VEC) et les méthodologies de causalité de Granger. Leurs résultats montrent que, premièrement, les variables sont stationnaires à la différenciation première et deuxièmement, il y a une absence de co-intégration entre l’investissement en capital humain et la croissance économique. Ainsi, ces deux auteurs recommandent la nécessité d’allocation budgétaire au secteur de l’éducation et le fonctionnement institut professionnel obligatoire pour provoquer la croissance nécessaire dans le capital humain qui peut stimuler la croissance économique. En outre, ces auteurs ont identifié que l’inadéquation du travail est une question que le gouvernement doit compter dans le but d’accélérer et de soutenir la croissance économique. A cet égard, les décideurs politiques en collaboration avec les employeurs et les personnes ont des besoins de mise à jour des informations sur la valeur réelle du marché du travail de qualification différentes.
De son côté, Pritchett (2001) a abouti, dans son étude, à une absence de relation entre l’éducation et le taux de croissance du PIB par tète pour le cas des pays en développement. Selon cet auteur, ceci pourrait s’expliquer par trois raisons : Premièrement, l’environnement politique et institutionnel pourrait être suffisamment mauvais pour que l’accumulation du capital humain affaiblisse la croissance économique. Deuxièmement, la qualité de l’éducation pourrait être si courte que les années d’études n’engendrent aucun capital humain. La troisième possibilité est que les rendements de l’éducation pourraient avoir diminué très rapidement puisque l’offre de la main d’œuvre éduquée a augmenté pendant que la demande restait stagnante. L’étude de Gylfason et Zoega (2003) relève que l’éducation semble de plus en plus favoriser la croissance économique directement ainsi qu’indirectement par une plus grande égalité sociale et la cohésion. Selon ces deux auteurs, l’éducation qui est de plus en plus financé par les dépenses publiques, peut favoriser la croissance économique et réduire les inégalités dans la répartition des revenus. L’éducation favorise la croissance économique, non seulement en améliorant le capital humain mais aussi le capital physique et social.

Krueger et Lindahl (2001), dans leur tentative de tester le lien entre éducation et croissance économique, découvrent un effet positif et significatif tout en utilisant des donnés de 110 panels observés entre 1960 et 1990. Dauda (2009) montre que l’éducation est non seulement considérée comme une clé de réduction de la pauvreté mais contribue également à alimenter le capital humain qui est une condition nécessaire à la croissance économique. Dans son étude, cet auteur utilise une enquête empirique pour montrer la relation entre l’investissement de l’éducation et la croissance économique, pour le cas du Nigéria. Il utilise des séries chronologiques annuelles durant la période 1977-2007, tout en s’appuyant sur la technique de cointégration de Jahansen ainsi que la méthode de corrélation d’erreur minant comme variables, la main d’œuvre, la formation brute de capital fixe et du capital éducatif. Henaff (2006) indique que la cause principale de la pauvreté des pays africains est son niveau d’éducation médiocre. Ce niveau faible du développement de l’éducation pour ces pays ne permet pas d’améliorer leurs situations économiques et leurs places dans l’économie internationale.
De sa part, Pradhan (2009) examine le lien de causalité entre l’éducation et la croissance économique en Inde, au cours de la période 1951-2001 à travers une enquête empirique réalisée par la modélisation de corrélation d’erreur. Les résultats de cette enquête ont confirmé qu’il ya une causalité unidirectionnelle entre l’éducation et la croissance économique.
En fait, l’éducation et surtout au niveau supérieur contribue directement à la croissance économique en rendant les travailleurs plus productifs et indirectement en conduisant à la création des connaissances, d’idées et d’innovations technologiques. Plus précisément, Quenum (2011) propose d’isoler l’effet des ressources humaines de chaque niveau d’éducation sur la croissance dans les secteurs d’activité économique. Il conclut que les niveaux post-primaires produisent un effet négatif et significatif sur la croissance économique. Ainsi, les problèmes de la qualité de l’éducation ou de la demande de compétence du capital humain peuvent expliquer ces effets intuitifs. En effet, de nombreuses études confèrent à l’éducation une place primordiale en tant que moteur de la croissance économique. Néanmoins, Mingat et Tan (1998) soulignent que l’éducation peut influencer négativement la croissance économique à cause des énormes dépenses que consacre le système éducatif.
Benhabib et Spiegel (1994) cherchent à savoir comment le capital humain ou le niveau de l’éducation de la main d’œuvre affecte la croissance économique. Pour ce faire, ils proposent un modèle alternatif associé à la théorie de croissance endogène. Dans ce modèle, le capital humain contribue à la croissance économique suivant deux mécanismes : premièrement, le niveau du capital humain influence de manière implicite l’innovation technologique produite localement comme pour Romer (1990). Deuxièmement, le stock du capital humain affecte la vitesse d’adaptation technologique étrangère. Rasera (1999) affirme que l’éducation améliore la cohésion sociale et la communication ainsi que l’efficacité dans la recherche et, par conséquent, affecte positivement la croissance économique. Cet auteur prévoit que l’éducation a des effets externes sur la productivité tels que le progrès technique et l’innovation qu’ils permettent des bénéfices non marchands privés et sociaux.
Finalement, la justification la plus importante en faveur de l’impact de l’éducation sur la croissance économique repose sur le rôle que les savoirs et des compétences peuvent jouer pour préparer la population active de demain et soutenir le d développement économique. Pour cette raison, la plupart des institutions ainsi que des auteurs insistent sur les compétences accrues par le capital humain pour survivre. Il est donc nécessaire de former les employés à établir ou à accroitre leurs connaissances pour faire face aux exigences du marché de travail.
3 PRÉSENTATION DU MODÈLE
Dans le cadre de cette tentative de modélisation de l’éducation et la croissance économique, nous essayons dans un premier temps d’exposer le modèle, de présenter les différentes particularités et les caractéristiques de notre spécification tout en adoptant les méthodes économétriquement appropriables pour déterminer l’impact d’une telle relation entre le capital humain et la croissance économique pour les 34 pays de l’OCDE (voir annexe 1) durant la période 1995-2012. Ainsi, la spécification suggérée dans ce travail est la suivante :
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Il s’agit de justifier et d’analyser les variables retenues pour l’estimation. A cet effet, nous commençons par le capital humain. Ainsi, plusieurs mesures sont utilisées pour qualifier le capital humain. Il s’agit du nombre d’années d’études ((Barro et Sala-i- Martin (1995) ; Barro (1997, 1999) ; Benhabib et Spiegel (1994)) ; de travail augmenté de l’éducation ( travail qualifié et non qualifié) (Becker (1964), Denison (1967) et Jorgenson (1995), ; le taux brut de scolarisation (Delong (1991) ; Barro (1991) ; Mankiw et al (1992) ainsi que Levine et Renelt (1992). A cela, s’ajoutent le ratio du taux d’alphabétisation (Literacy rate) utilisé par Romer (1990) ; Azariadis et Drazen (1990)). De notre part, le choix de taux de scolarisation est un bon proxy des autres mesures du stock du capital humain tel que le nombre d’années de scolarisation ou le taux d’alphabétisation et ceci pour la raison principale que le taux de scolarisation est basé sur plusieurs données et années récentes concernant plusieurs pays à degré de développement différents, à l’opposé des autres mesures issues des approximations des techniques économétriques (Baldaci Emmanuel et al (2008)). .
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La méthode d’estimation utilisée est celle des moments généralisés (GMM), qui permet d’estimer un modèle avec données en panel dynamiques. Le recours à la méthode GMM s’explique par ses avantages par rapport aux autres méthodes d’estimation. D’abord, elle permet d’éliminer les biais générés par l’omission de certaines variables explicatives. Ensuite, l’utilisation des variables instrumentales permet d’estimer plus rigoureusement les paramètres puisque les variables explicatives sont conceptuellement endogènes. L’utilisation des variables instrumentales permet aussi d’avoir de meilleurs résultats, même en cas d’erreur de mesure (Bond, Hoeffler et Temple, 2001). Nous nous limitons aux résultats de l’estimation d’Arellano et Bond (1991) en différence première parce qu’elle permet d’éliminer de façon rigoureuse tout les biais liées à l’hétérogénéité individuelle non observée et offre, par conséquent, une meilleure efficacité des résultats de l’estimation. Dans le but de tester la validité des instruments utilisés dans les régressions en données de panel, nous avons utilisé le test de sur-identification de Sargan. Ce test est employé pour tester la validité de l’instrument choisi qui montre que plus la valeur de J-statistic est élevé, plus l’instrument est convenable et plus l’estimation est performante. Dans notre cas, chi2(135) = 412.0302 et la Prob > chi2 = 0. Ceci vérifie le bon choix de la GMM.
Les résultats obtenus, suite à l’estimation, à l’aide de la méthodologie de GMM sur panel dynamique nous permet de retenir les explications suivantes : Les résultats d’estimation du tableau (1) montrent que le coefficient de la variable endogène retardée est positif et significatif, ce qui laisse conclure que la croissance économique d’une année quelconque dépend de la croissance économique de l’année passée. En outre, les variables TBS, ALP, DEP, RDT, et EMP ont des signes positifs qui sont fortement significatifs au seuil de 1%, tandis que la variable POP reste avoir une relation non significative. Concernant la variable ESP demeure avoir un effet négatif et significatif sur la variable endogène.
Nos résultats s’articulent autour de quelques axes : L’éducation est un investissement qui dépend des énormes dépenses pour qu’il soit rentable et peut être opté à produire un supplément de richesse. En outre, la demande d’un taux de scolarisation de grande quantité se traduit par un accroissement des dépenses publiques d’éducation qui entraîne en même temps une lourde charge à l’Etat. Ainsi, les efforts visant à élargir les ressources pour mieux investir dans le capital humain ont coïncidé avec la croissance rapide du nombre de la population. Cependant, les moyens financiers mobilisés pourraient avoir une meilleure rentabilité et un rendement supérieur s’ils sont bien gérés et utilisés de façon efficace. C’est le cas des pays de l’OCDE où l’éducation et la lutte contre l’analphabitisation sont généralisées pour toute la population et la croissance démographique qui est bien maîtrisée et productive. Ceci explique la relation positive entre les dépenses consacrées à l’éducation ainsi que les facteurs humaines mesurés par le taux de croissance de la population avec le niveau du PIB pour notre échantillon. Ces résultats confirment certes la forte contribution des dépenses d’éducation à la croissance économique. Ceci nous amène à conclure l’importance de l’investissement en capital humain dans les pays de l’OCDE. En effet, l’élévation du niveau de formation de la population, l’amélioration des perspectives d’emploi et l’accroissement des revenus résultant de l’augmentation du nombre d’années d’études peuvent contribuer à la croissance et à la prospérité des pays de l’OCDE.
Dès lors, il y a un parallélisme entre la baisse du taux de mortalité et l’accroissement de la durée moyenne de scolarisation. En effet, l’augmentation de l’espérance de vie incite à l’investissement dans l’éducation. Ceci constitue une source de gains de productivité d’autant plus forts que le pays est avancé sur le plan technologique. Cependant, l’allongement de l’espérance de vie à la naissance conduit à un processus de vieillissement de la population vers le haut qui est un phénomène connu dans la plupart des pays de l’OCDE. Ce processus démographique aboutit à une déformation de la structure par âge de la population en faveur des plus âgés ce qui pèsera lourdement sur les financement publiques et plus particulièrement sur le finances de la protection sociale qui se fait au détriment d’autres dépenses en résultant des impacts négatifs sur la productivité du travail et un effet total conduisant automatiquement à une diminution du revenu par tête. Ceci justifie la relation négative et significative entre la variable espérance de vie et la croissance de PIB pour les pays de l’OCDE.