Formation sur l'importance economique de l'agriculture dans la lutte contre la pauvrete
Formation sur l'Importance économique de l'agriculture dans la lutte contre la pauvreté
IMPORTANCE ÉCONOMIQUE DE L’AGRICULTURE DANS LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ
Introduction
Theodore Schultz entama son discours d’acceptation du prix Nobel d’économie de 1979 en faisant l’observation suivante :
« Pour la plupart, les habitants de la planète sont pauvres ; par conséquent, étudier l’économie de la pauvreté nous apporterait beaucoup de renseignements sur les principes économiques qui comptent vraiment. Partout dans le monde, les pauvres tirent en majorité leur revenu de l’agriculture ; par conséquent, étudier l’économie agricole nous apporterait beaucoup de renseignements sur l’économie de la pauvreté » (Schultz, 1979).
Trente ans plus tard, nous constatons que les habitants des pays en développement dont la subsistance est tributaire de l’agriculture sont encore, en règle générale, bien plus pauvres que ceux qui travaillent dans d’autres secteurs de l’économie et qu’ils représentent une forte proportion - souvent la majeure partie – de la totalité des pauvres dans leur pays.
Pour atteindre l’objectif du millénaire pour le développement (OMD) visant à réduire de moitié la pauvreté d’ici à 2015, il faut trouver les moyens d’augmenter les revenus de ces populations. Que peuvent faire les pouvoirs publics pour favoriser cette hausse ? Plus précisément, comment pouvons-nous améliorer l’action publique dans le domaine de la coopération pour le développement, des échanges et de l’agriculture pour que cette dernière contribue davantage à la lutte contre la pauvreté ? Le présent document est le premier résultat d’un projet de recherche qui vise à répondre à cette question.
Globalement, le taux de pauvreté (mais pas le nombre total de pauvres dans tous les pays) a diminué de façon régulière au cours des trente dernières années, et cette évolution est en grande partie portée au crédit de la croissance économique (Banque mondiale, 2008a). Mais quelles sont les causes de la croissance économique et, dans le cas qui nous occupe, quelles sont les causes de la croissance agricole ? De l’avis général, plusieurs conditions doivent être réunies : l’accès aux marchés des produits et des intrants assuré par de bonnes infrastructures de transport, de commercialisation et de transformation ; des politiques fiscale et commerciale non discriminatoires ; des investissements élevés dans la recherche et la vulgarisation agricoles ; un système de droits de propriété encourageant l’initiative ; une croissance non agricole créatrice d’emplois ; des institutions qui fonctionnent bien ; une bonne gouvernance, etc. Les points de vue divergent cependant sur l’importance relative de ces conditions et sur ce que les pouvoirs publics doivent faire pour y satisfaire.
Pour étayer le débat, nous nous sommes attachés à rechercher les caractéristiques que partagent les pays en développement qui ont obtenu des résultats exceptionnels en matière de lutte contre l’extrême pauvreté au cours des vingt à vingt-cinq dernières années. S’inspirant du rapport sur la croissance publié par la Banque mondiale en 2008 (Commission sur la croissance et le développement), cette démarche repose sur le principe que quelques conditions préalables sont partout nécessaires, quoique pas toujours suffisantes, pour réaliser des progrès soutenus dans la lutte contre la pauvreté. Le rapport sur la croissance a examiné les points communs présentés par treize pays qui, depuis 1950, ont enregistré un taux de croissance économique annuel égal ou supérieur à 7 % en moyenne pendant au moins 25 ans. De la même manière, nous avons dressé une liste de vingt-cinq pays qui, au cours des dernières années, ont réussi à faire reculer leur taux de pauvreté national à un rythme tel que chacun d’entre eux est susceptible d’atteindre l’OMD visant à réduire de moitié la pauvreté d’ici 2015.
Nous examinons tout d’abord certains indicateurs des performances macroéconomiques des pays sélectionnés, puis nous nous intéressons plus particulièrement à leurs points communs en matière d’économie agricole. Nous n’avons pas essayé d’établir un lien de causalité ou de quantifier les relations entre ces différents indicateurs et la pauvreté. Nous voulions simplement savoir si les pays concernés, retenus en raison de leurs résultats exceptionnels sur le front de la pauvreté, partageaient d’autres caractéristiques sur le plan socioéconomique. Les enseignements de cet examen de plusieurs pays ont pour but d’étayer la conception des études de cas approfondies qui porteront sur la contribution de l’agriculture à la lutte contre la pauvreté dans quatre pays (Éthiopie, Ghana, Indonésie et Vietnam), et dans le cadre desquelles nous nous efforcerons peut-être de chiffrer les incidences sur la pauvreté au moyen d’analyses économétriques ou de l’analyse de simulations. Nous espérons que les résultats de ces études de cas serviront en définitive de fondement à la formulation de principes d’action et de recommandations pratiques destinés à favoriser la réduction de la pauvreté.
Dépouillement des publications
Rares sont les questions qui ont attiré l’attention des économistes autant que celle du rôle de l’agriculture dans le développement économique et la lutte contre la pauvreté. Cette question a alimenté une grande quantité d’études théoriques et empiriques. Beaucoup de ces publications mettent l’accent sur le processus de transformation structurelle de l’économie, dans les pays les moins développés où l’activité économique se fonde en grande partie sur l’agriculture aussi bien que dans les pays à revenu élevé où les secteurs industriel et tertiaire dominent.
Le progrès économique, dans un pays donné, a inévitablement pour conséquence de faire diminuer la part de l’agriculture dans l’emploi et le PIB (Byerlee, de Janvry et Sadoulet, 2009 ; Timmer, 1988 ; Cervantes et Brooks, 2009). Cela tient notamment au fait que l’élasticité de la demande par rapport au revenu est plus grande dans le cas des biens et services non agricoles. Ainsi, lorsque leurs revenus augmentent, les consommateurs accroissent davantage leur consommation de biens et services manufacturés que leur consommation de produits alimentaires. Paradoxalement, ce processus s’accompagne en général d’une hausse des revenus et d’un recul de la pauvreté chez ceux qui tirent leurs moyens de subsistance de l’agriculture.
Lewis (1955) a été l’un des premiers, parmi de nombreux économistes du développement, à essayer d’expliquer ce paradoxe. Il voyait le développement économique comme un processus de déplacement des facteurs de production d’un secteur agricole caractérisé par une faible productivité et le recours à des techniques traditionnelles vers un secteur industriel moderne marqué par une productivité plus forte. La théorie de Lewis a été interprétée comme un plaidoyer en faveur de l’industrialisation et a servi à justifier des politiques gouvernementales qui favorisaient la protection des industries nationales et qui, de façon explicite ou implicite, se traduisaient par la taxation du secteur agricole (Kirkpatrick et Barrientos, 2004). Cette théorie et ses implications pour l'action des pouvoirs publics ont été discréditées dans une large mesure par des travaux ultérieurs, et les politiques économiques des pays en développement désavantagent nettement moins l’agriculture depuis quelques décennies (Anderson et Valenzuela, 2008).
Un document du DFID (2004) souligne que la relation entre les différents taux de réduction de la pauvreté, au cours des 40 dernières années, et les différences dans les performances de l’agriculture est plus étroite qu’auparavant, notamment si l’on se réfère au rythme de croissance de la productivité agricole. Les auteurs estiment que les liens entre l’agriculture et la réduction de la pauvreté se forgent sous l’action de quatre « mécanismes de transmission » : 1) les répercussions directes de l’amélioration des performances de l’agriculture sur les revenus en zone rurale ; 2) les conséquences de la baisse du prix de l’alimentation pour les pauvres des zones et rurales et urbaines ; 3) la contribution de l’agriculture à la croissance et la création de débouchés économiques en dehors du secteur ; 4) le rôle fondamental de l’agriculture dans la stimulation et la poursuite de la transition économique, lorsque ce secteur cesse d’occuper la première place dans un pays (et dans la subsistance des pauvres) et cède le pas à des activités plus variées de transformation et de services. Selon eux, la possibilité de réduire la pauvreté à l’avenir, en s’appuyant sur ces mécanismes, sera fonction de la mesure dans laquelle la productivité agricole pourra être accrue là où ce sera le plus nécessaire.
De nombreuses études récentes s’attachent plus particulièrement à quantifier le rapport entre agriculture et pauvreté. Bresciani et Valdés (2007) structurent leur analyse autour de trois principaux axes qui, selon eux, fondent la relation entre croissance agricole et pauvreté : 1) le marché du travail, 2) le revenu agricole, et 3) les prix alimentaires. Ils établissent un cadre théorique pour étudier l’importance quantitative de ces différents axes puis rendent compte des résultats de six études de cas nationales. Ils concluent que, si l’on tient compte à la fois des effets directs et des effets indirects de la croissance agricole, celle-ci contribue davantage au recul de la pauvreté que la croissance des autres secteurs d’activité.
Bresciani et Valdés font en particulier ressortir que la contribution de l’agriculture à la réduction de la pauvreté est systématiquement supérieure à la part de l’agriculture dans le PIB. S’agissant des pays qu’ils ont étudiés, la contribution de l’agriculture passe principalement par l’axe du marché du travail. Ils précisent toutefois que les stratégies de croissance fondées sur ces résultats pourraient ne pas être valables dans les cas où l’éventail des productions agricoles ne comprend pas de cultures ou d’activités d’élevage à forte intensité de main d’œuvre. Ce type de stratégie se heurte aussi au fait que, de tout temps, les progrès réalisés dans l’agriculture ont été en grande partie le résultat d’une évolution technique assortie d’économies de main-d’œuvre.
Dans un document qui a servi à l’élaboration du rapport de la Banque mondiale de 2008 sur le développement dans le monde, Ligon et Sadoulet (2008) combinent séries chronologiques et données transversales pour estimer les coefficients de régression liant les dépenses de consommation par décile au PIB agricole et au PIB non agricole. Leurs résultats sont conformes à la théorie selon laquelle la croissance du secteur agricole est nettement plus importante que celle d’autres secteurs pour les ménages classés dans les déciles inférieurs de la distribution des dépenses, c’est-à-dire pour les catégories les plus pauvres de la population. Ils obtiennent des résultats inverses dans le cas des ménages aisés, dont les dépenses sont beaucoup plus sensibles à la croissance non agricole qu’à la croissance agricole, ce qui les amène à conclure qu’ils sont conformes à la thèse selon laquelle la croissance du secteur agricole est favorable aux pauvres.
Christiaensen et Demery (2007) font observer que la contribution de la croissance économique à la lutte contre la pauvreté est susceptible de varier d’un secteur à l’autre au motif que les bénéfices que les pauvres retirent de l’expansion sont plus grands si elle se produit là où ils se trouvent. Il en découle, implicitement, qu’il est difficile de transférer le revenu généré dans un secteur économique ou dans un lieu vers un autre secteur ou un autre lieu, que ce soit du fait de la segmentation du marché ou pour des raisons politiques. Ils constatent eux aussi que la croissance enregistrée dans l’agriculture contribue en moyenne nettement plus au recul de la pauvreté que celle qui est imputable aux secteurs non agricoles. De même, Montalvo et Ravallion (2009) estiment que le véritable moteur du succès spectaculaire obtenu par la Chine dans sa lutte contre la misère a été le secteur primaire, et non pas les secteurs secondaire (manufacturier) ou tertiaire. Ils concluent que l’idée selon laquelle ces secteurs jouent tous trois un rôle dans le combat contre la pauvreté en Chine est discutable, car ils n’ont trouvé que très peu de données attestant l’incidence de la croissance obtenue en dehors du secteur primaire.
Si la plupart des études empiriques montrent que la croissance agricole pèse davantage que la croissance des autres secteurs, il y a toutefois des exceptions, qui mettent en évidence des disparités potentiellement importantes entre les pays pour ce qui est de la sensibilité de la pauvreté aux PIB sectoriels, selon la structure et l’organisation institutionnelle de leur économie (Loayza et Raddatz, 2006). Il ressort souvent de ces autres travaux que la capacité de l’agriculture à réduire la pauvreté s’amoindrit à mesure que les pays s’enrichissent (Christiaensen et Demery, 2007 ; Ligon et Sadoulet, 2008). Gardner (2000) signale ainsi que, à partir des années 60, le recul de la pauvreté dans les zones rurales aux États-Unis s’explique principalement par l’augmentation des revenus imputable aux activités non agricoles.
Une analyse économétrique de Warr (2002), fondée sur des données mises en commun concernant l’Indonésie, la Thaïlande, la Malaisie et les Philippines, montre que le secteur des services est celui qui contribue le plus à réduire la pauvreté. Une analyse de séries chronologiques pour Taïwan, dont Warr et Wang (1999) font état, attribue quant à elle le rôle principal à la croissance industrielle. De même, Ravallion et Datt (1996 et 2002) constatent qu’en Inde, l’élasticité du nombre de pauvres en zone rurale par rapport à la croissance agricole est de plus de moitié inférieure à son élasticité par rapport à la croissance des secteurs non agricoles. Ils avancent l’hypothèse que cela est dû à l’essor rapide du secteur informel de l’économie indienne. Il est intéressant de noter qu’en appliquant une méthode d’analyse similaire à la Chine, Ravallion et Chen (2007) estiment que la croissance agricole a des répercussions quatre fois plus importantes sur la pauvreté que la croissance des secteurs secondaire et tertiaire.
Des recherches antérieures laissent supposer que la croissance des revenus agricoles réduit plus efficacement la pauvreté que la croissance des autres secteurs pour les raisons suivantes : 1) l’incidence de la pauvreté est en général plus élevée dans les populations agricoles et rurales que dans les autres, et 2) la plupart des pauvres vivent dans les zones rurales et sont, dans une forte proportion, tributaires de l’agriculture pour leur subsistance (Banque mondiale, 2008b ; Christiaensen et Demery, 2007 ; Ravallion et Chen, 2007). Cependant, même si l’incidence de la pauvreté est plus faible dans la population non agricole (rurale ou urbaine), la hausse des revenus tirés de sources non agricoles pourrait être proportionnellement plus efficace contre la pauvreté. Il se pourrait en outre que, même pour les ménages agricoles pauvres, l’augmentation des revenus provenant de sources non agricoles soit plus importante que la hausse du revenu agricole.
Nous introduisons une complication supplémentaire en supposant que l’élévation du revenu par habitant dans l’économie toute entière pourrait elle-même être entraînée par la hausse des revenus dans le secteur agricole, ce qui revient à dire que l’agriculture est le moteur de l’économie (Irz et Tiffin, 2006). Gardner et Tsakok (2007) ont examiné les tentatives qui ont été faites par le passé en vue d’établir des liens de cause à effet entre l’expansion de l’économie dans son ensemble et celle d’un secteur ou d’un autre. Ils en ont conclu que, pour expliquer la croissance économique, il était peut-être préférable d’essayer de mettre en évidence une série de facteurs communs stimulant l’activité dans tous les secteurs simultanément. Il convient de noter qu’en termes purement comptables, l’essor du secteur agricole contribue davantage à la croissance globale dans les pays où ce secteur occupe une place importante. Bien sûr, la théorie selon laquelle l’agriculture serait le moteur de l’expansion économique ne repose pas uniquement sur l’analyse arithmétique des causes de la croissance. Nombreux sont ceux qui considèrent que l’explication ne s’arrête pas là, au motif que la croissance du secteur agricole aurait un effet multiplicateur plus puissant que celle des autres secteurs (Bresciani et Valdes, 2007).
Bien que peu de pays aient réussi à faire reculer rapidement la pauvreté en l’absence de croissance économique, celle-ci n’est pas indispensable aux progrès en la matière. La pauvreté, telle que nous l’évaluons, renvoie à la somme d’argent consacrée par les pauvres à l’achat de biens et de services. La rémunération du travail représente bien sûr, pour la plupart des démunis, la source d’argent la plus importante, mais certains obtiennent de l’argent par d’autres biais. Ravallion (2009), par exemple, a montré avec l’indicateur 1.25 USD par jour que faire reculer durablement la pauvreté était théoriquement possible au moyen de transferts financiers entre les catégories aisées et les catégories défavorisées, dans tous les pays en développement sauf les plus pauvres. L’une des sources d’argent supplémentaire, connue pour être particulièrement efficace en matière de réduction de la pauvreté, est l’envoi de fonds par les personnes travaillant à l’étranger (Acosta, Fajnzylber et Lopez, 2007). Les données sur ces envois sont collectées par la Banque mondiale et faciles à consulter. Nous les utilisons ci-après pour illustrer l’idée plus générale qu’il est possible de lutter contre la pauvreté avec d’autres armes que la croissance pro-pauvres.
Le combat contre la pauvreté peut aussi passer par la migration de la main-d’œuvre agricole vers des emplois non agricoles, en zone rurale ou urbaine, y compris en l’absence de croissance économique. Christiaensen et Todo (2008) observent qu’à mesure qu’un pays se développe, a) l’industrie et les services gagnent du terrain par rapport à l’agriculture dans la structure de l’économie et b) les habitants des zones rurales partent s’installer dans les zones urbaines. Cependant, ils soulignent qu’en général, tout en s’entremêlant, ces processus de transformation structurelle et spatiale ne coïncident pas complètement. Ils constatent que la migration de la main-d’œuvre agricole vers l’emploi non agricole fait diminuer la pauvreté lorsqu’elle s’opère en zone rurale, mais pas lorsqu’elle a lieu dans les zones urbaines. Byerlee, de Janvry et Sadoulet (2009) rendent compte des résultats d’analyses de la Banque mondiale (Banque mondiale, 2008b) montrant que la migration des zones rurales vers les zones urbaines a contribué pour moins de 20 % au recul de la pauvreté en zone rurale sur la période 1993-2002. Les 80 % restants seraient imputables à l’amélioration des conditions économiques en zone rurale, y compris dans l’agriculture.
TABLE DES MATIÈRES
IMPORTANCE ÉCONOMIQUE DE L’AGRICULTURE DANS LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ3
Introduction .........................3
Dépouillement des publications .................................4
Mesurer la pauvreté et son recul ....................................7
Le processus de sélection ........................................9
Caractéristiques générales des pays retenus ..............10
Quel rôle la croissance agricole a-t-elle joué ? ............13
Caractéristiques des pays dans lesquels l’agriculture a contribué de façon positive au recul de la pauvreté18
Politique commerciale agricole ................................18
Recherche agricole ............19
Productivité agricole et pauvreté ..............................20
Dépenses publiques consacrées à l’agriculture ........21
Conclusions...........................22
ANNEXE..................................24
RÉFÉRENCES.........................26
Tableaux
Tableau 1. Pays sélectionnés et résultats en matière de réduction de la pauvreté, 1980-2005 ... 10
Tableau 2. Indice du développement humain, pays retenus ................................11
Tableau 3. Indicateurs macroéconomiques des pays retenus ..............................12
Tableau 4. Pays retenus : indicateurs clés, 1980-2005 ........................................14
Tableau 5. Contribution principale au recul de la pauvreté ................................17
Tableau 6. Évolution des taux nominaux d’aide à l’agriculture .........................18
Tableau 7. Évolution des dépenses publiques consacrées à l’agriculture ...........22
Tableau A.1. Résultats des régressions ........................25
Tableau A.2. Test de multicolinéarité ..........................25
Graphiques
Graphique 1. Pauvreté et PIB agricole par travailleur (25 pays retenus)............15
Graphique 2. Pauvreté et PIB non agricole par travailleur (25 pays retenus).....15
Graphique 3. Pauvreté et envois de fonds par habitant (25 pays retenus) ..........16
Graphique 4. Contributions moyennes totales au recul de la pauvreté ...............17
Graphique 5. Croissance des dépenses publiques de R-D, 1981-2005 (moyenne, les années couvertes varient) ....20
Graphique 6. Croissance annuelle moyenne de la productivité totale des facteurs (PTF) dans l’agriculture, 1991-2006 ..............................................21