Cours d’introduction a la croissance economique

Cours d’introduction à la croissance économique
CHAPITRE IV LA CROISSANCE
Depuis Adam Smith et sa richesse des nations, la croissance occupe l’esprit de nombreux économistes. La croissance est ainsi associée à plusieurs qualificatifs : illimitée, limitée, instable… La croissance économique peut se définir comme « un accroissement durable de sa dimension, accompagné de changements de structure et conduisant à l’amélioration du niveau de vie ». Pour rendre compte du changement de dimension d’une économie, on a très souvent recours à des agrégats permettant de mesurer l’évolution de l’ensemble des productions tels que le PIB (Produit Intérieur Brut) ou le PNB (Produit National Brut). Le PIB en valeur, résultat d’un effet quantitatif (PIB en volume) et d’un effet prix (accroissement du niveau général des prix) pouvant aussi bien masquer une stagnation qu’un recul de la production en période d’inflation, les économistes préfèrent utiliser le terme de PIB en volume comme indicateur de la croissance. Le taux de croissance se définit alors comme la variation relative du PIB en volume d’une année sur l’autre1 . Pour rendre compte d’une modification des structures d’une économie, on retiendra que la croissance économique s’accompagne très souvent d’une nouvelle répartition des activités par secteur et par région. Dans le cas d’une nouvelle répartition sectorielle des activités, on constate que les parts relatives de la production agricole, industrielle, de services marchands ou non marchands dans le PIB évoluent régulièrement. Le calcul de la production agricole, industrielle, de services... permet de rendre compte de cette évolution. En ce qui concerne la nouvelle répartition géographique des activités, on s’aperçoit également que la répartition des activités entre la ville et la campagne, entre Paris et la Province, entre les régions elles-mêmes, évolue. Le calcul du PIB par région et de son taux de croissance permet ainsi d’indiquer l’évolution des déséquilibres régionaux. Ainsi même un taux de croissance élevé du PIB peut cacher la baisse de certaines productions et le déclin de certaines régions. Pour apprécier le niveau de vie d’un pays, on rapporte le PIB à la population totale, on obtient ainsi le produit par tête (ou encore revenu moyen par habitant). L’augmentation de ce dernier n’est cependant pas synonyme de progrès. Elle peut en effet s’accompagner d’une dégradation des conditions de vie (pollution, nuisance,...), des équipements collectifs ou encore d’une aggravation des inégalités et de l’exclusion. En outre, une mesure du bien être par le seul indicateur du PIB par tête peut induire en erreur.
Ainsi la Guinée équatoriale, qui bénéficie depuis le milieu des années 1990 d’importantes découvertes pétrolières, affiche un PIB par habitant comparable à celui des européens. Cependant, sa mortalité infantile est trente fois plus élevée et l’espérance de vie de ses 500 000 habitants atteint à peine quarante deux ans. C’est pourquoi, le programme des Nations Unis pour le développement calcule depuis 1990, un Indicateur pour le Développement Humain (IDH).
Ce dernier prend compte les facteurs suivants : le niveau de santé représenté par le niveau d’espérance de vie ; le niveau d’éducation appréhendé par le taux d’alphabétisation et le nombre moyen d’années d’études ; le niveau de revenu moyen obtenu à partir du PIB par habitant corrigé par la non-prise en compte des revenus les plus élevés... C’est le Canada qui a l’indicateur de développement humain le plus élevé (0,932) et la Guinée le plus faible (0,191). Afin de préciser les différentes caractéristiques de la croissance, nous reviendrons dans un premier temps sur les théories de la croissance. Ces dernières permettent de saisir les facteurs susceptibles d’expliquer les causes et les conséquences d’un tel phénomène. Puis, dans un second temps, nous examinerons les liens entre fonction de production et croissance. Le PIB, étant égal à la somme des valeurs ajoutées créées par les entreprises, il est possible d’analyser la croissance économique à partir d’une étude des différents facteurs de production et de l’organisation du système de production.
I. LES THEORIES DE LA CROISSANCE
La plupart des manuels de théorie économique, d’histoire de la pensée économique et d’histoire des faits économiques, font remonter les origines de la croissance à la première révolution industrielle. Initié en 1776 par la vision optimiste d’Adam Smith (vertus de la division du travail), le thème de la croissance réapparaîtra au XIXe siècle dans les travaux de Malthus, Ricardo et Marx. Il faudra cependant attendre le XXe siècle et les années 50 pour que les modèles théoriques de la croissance connaissent un véritable succès. Les modèles post-keynésiens (Harrod-Domar) et néoclassiques (Solow) ont introduit un véritable débat sur la question de la croissance équilibrée. Depuis les années 70-80, la croissance a connu un nouvel essor sous l’impulsion des théoriciens de la régulation et de la croissance endogène.
A. Les précurseurs
Depuis plus de deux siècles, les économistes s’interrogent sur les causes de la croissance. Adam Smith, Thomas Malthus, David Ricardo et Karl Marx sont les véritables précurseurs de cette réflexion.
1. La division internationale d’Adam Smith (1776)
Dans ses Recherches sur la nature et les causes de la Richesse des Nations (1776), Adam Smith met en évidence le rôle de la division du travail (surplus, marché, gains de productivité) comme facteur de croissance. Cette division du travail se trouve renforcée par la participation du pays au commerce international (théorie des avantages absolus). L’optimisme de Smith apparaît à travers les traits d’une croissance illimitée (elle dure tant que l’on peut étendre la division du travail et le marché).
2. Le principe de population de Thomas Malthus (1796)
Dans son Essai sur le principe de population (1796), Thomas Malthus considère que la croissance est limitée en raison de la démographie galopante. Il attribue la misère en Angleterre au décalage entre deux lois : la loi de progression arithmétique des subsistances et la loi de progression géométrique. La sortie de cet état passe par la mortalité, la baisse de la natalité et le célibat.
3. Les rendements décroissants de David Ricardo (1817)
Dans ses principes de l’économie politique et de l’impôt (1817), David Ricardo souligne que la croissance est limitée par la loi des rendements décroissants. La valeur ajoutée se répartit entre trois agents : les propriétaires fonciers (rente foncière), salariés (salaire de subsistance) et le capitaliste (profit). Précisons que le profit des capitalistes est résiduel, c’est-à-dire qu’il intervient une fois le salaire et la rente foncière payés. Lorsque la population s’accroît, il convient d’augmenter la production agricole, or les nouvelles terres mises en culture sont de moins en moins productives. Le coût de production va donc s’élever, entraînant inévitablement la hausse des salaires et de la rente foncière. Les profits vont se réduire jusqu’au moment les capitalistes ne seront plus incités à investir. L’économie atteint la situation d’état stationnaire. Afin de retarder cette situation, Ricardo préconise d’augmenter les gains de productivité dans l’agriculture grâce au progrès technique et de s’ouvrir au commerce international (théorie des avantages comparatifs).
4. La destruction du capitalisme selon Marx (1844)
Karl Marx a été le premier économiste à proposer un modèle formel de croissance, à l’aide de ses schémas de reproduction élargie. Il considère que la croissance est limitée dans le mode de production capitaliste en raison de la baisse tendancielle des taux de profit (1867, Le Capital). En effet, la recherche d’une plus-value toujours plus importante (notamment grâce à des salaires bas, que Marx appelle, Minimum de Subsistance) et la concurrence entre capitalistes devraient provoquer une paupérisation des ouvriers et un blocage dans le développement du système capitaliste (crise).
B. Schumpeter (1911) et le rôle de l’entrepreneur
Dans son ouvrage, Capitalisme, Socialisme et démocratie, Joseph Schumpeter (1942) fait du progrès industriel la clé du changement. : « L’impulsion fondamentale qui met et maintient en mouvement la machine capitaliste est imprimée par les nouveaux objets de la consommation, les nouvelles méthodes de production et de transport, les nouveaux marchés, les nouveaux types d’organisation industrielle – tous éléments créés par l’initiative capitaliste ». En d’autres termes, le progrès industriel est porté par des innovateurs qui cherchent à emporter le gros lot (Schumpeter compare le jeu des affaires au poker).
L’analyse schumpeterienne est intéressante car elle ne repose pas seulement sur le progrès technique, sur l’évolution des connaissances ou les grandes inventions (avec le cycle des révolutions industrielles successives). Schumpeter y ajoute un héro – le chef d’entreprise qui prend le risque de lancer un nouveau produit ou une nouvelle façon de produire , et une structure (la concurrence monopolistique) qui assure à celui qui a réussi son pari d’en percevoir une rétribution financière. Mais attention, il y aura peu d’élus pour beaucoup d’appelés. La « Destruction – créatrice » laissera certains derrière elle, cependant elle finira par être bénéfique pour tous. Le système tout entier produira plus de richesse.
C. Les modèles de croissance post-keynésiens
A la suite de la crise de 1929, de nombreux économistes inspirés par les travaux de J.M Keynes, vont s’interroger sur les possibilités d’une croissance équilibrée. Les modèles de Domar et Harrod vont chercher à rendre compte des conditions et caractéristiques essentielles de l’équilibre d’une économie capitaliste en croissance. Le point de départ de Domar (1946) est de considérer que l’investissement exerce une double influence sur l’économie (Muet, 1993). Du côté de la demande (et à court terme), la variation de l’investissement détermine via le principe du multiplicateur keynésien (∆I Y R C et S), le niveau de revenu et de la demande globale. L’effet revenu associé à une augmentation de l’investissement ∆I, est égal à ∆I [1/(1-c)] c’est-à-dire ∆I[1/s] où s=(1-c) sachant que c et s représentent respectivement les propensions marginales à consommer et à épargner.
Du côté de l’offre (et à long terme), l’investissement accroît la capacité de production. L’effet capacité stipule que l’investissement doit engendrer une stimulation de la capacité de production, via le mécanisme de l’accélérateur. L’investissement accroît les capacités de production dans une proportion égale à 1/v où v est le coefficient de capital et correspond à l’inverse de la productivité moyenne du capital soit v = K/Y (où K est le stock de capital et Y la production). L’effet de capacité est donc égal I(1/v). Le problème de Domar prend ainsi la forme suivante : à quelle condition la hausse de la demande issue de la variation de l’investissement est-elle compatible avec l’accroissement de la capacité de production résultant de l’investissement ? Pour qu’il y ait croissance équilibrée, il faut que les revenus supplémentaires engendrés par l’effet multiplicateur permettent d’absorber la production supplémentaire obtenue. En d’autres termes, l’effet de revenu doit être égal à l’effet de capacité. Cette condition est vérifiée si l’investissement augmente à un taux constat égal au rapport entre la propension marginale à épargner et le coefficient de capital soit ∆I/I = s/v.
Alors que Domar met en évidence la nécessité pour le capital et la production de croître à un taux constant, Harrod va montrer que la croissance est par nature instable. Selon Pierre Alain Muet (1993), Harrod aurait été conduit à poser deux problèmes « dont l’un est la stabilité de la croissance, l’autre est la possibilité de maintenir le plein emploi ».
- En introduisant les anticipations de croissance dans la détermination de l’investissement, Domar arrive à la conclusion que la relation déterminant le taux de croissance par le rapport du taux d’épargne au coefficient de capital (taux de croissance garanti) est fondamentalement instable. La raison de cette instabilité sera que l’effet multiplicateur serait sans commune avec l’effet accélérateur, sauf pour une valeur bien particulière correspondant au régime de croissance équilibrée.
- En confrontant le taux de croissance garanti, gw (qui équilibre l’offre et la demande sur le marché des biens) et le taux de croissance naturel, gn (qui équilibre l’offre et la demande sur le marché du travail), Harrod met en évidence un paradoxe de la théorie keynésienne. Si gw est supérieur à gn, le rythme élevé de croissance pourra permettre de réduire le chômage. Mais lorsque l’économie tend vers le plein emploi, le taux de croissance effectif g sera limité par le taux naturel. La croissance réelle devient inférieure au taux garanti. Harrod en conclut que l’économie tendra progressivement vers la dépression du fait de l’insuffisance de la demande. Ainsi, un taux d’épargne élevé (ou insuffisant) serait néfaste au plein emploi. L’épargne est une vertu si gw est inférieur à gn.
D. Le modèle néoclassique: l’approche de Solow
Le modèle néoclassique, tel que l’on conçoit aujourd’hui, a été développé successivement par Ramsey (1928), Solow (1956), Swan (1956), Cass (1965) et Koopmans (1965). Robert Solow (Prix Nobel en 1987) en est la figure pensante. Son article intitulé « A Contribution to the Theory of Economic Growth » et paru en 1956 dans the Quarterly Journal of Economics, attribue l’origine de la croissance par tête au montant de capital technique investi (machines, équipements, logiciels, infrastructures…). Lorsque l’investissement par tête dépasse le montant de la dépréciation du capital par tête existant, chaque travailleur dispose d’un équipement plus performant et peut produire davantage. Toutefois, lorsqu’on augmente le capital par tête, la production augmente, mais pas de façon proportionnelle (c’est le principe des rendements décroissants). Ainsi à force d’augmenter le capital par tête, va venir un moment où la production par tête augmentera moins vite que cela ne coûte. La croissance par tête va cesser, c’est que Solow appelle l’état régulier. L’état régulier dépend du coût relatif du capital. Si ce dernier diminue (un renchérissement du coût du travail incitera les entreprises à substituer du capital au travail), alors l’investissement par tête va augmenter de nouveau jusqu’à ce qu’un nouvel état régulier soit atteint. Le modèle de Solow repose sur des hypothèses de type néoclassique : toute l’épargne est investie, les rendements sont décroissants, la substitution du capital au travail (selon les coûts relatifs de l’un à l’autre), la concurrence empêche l’existence de rentes de monopole et de comportements price-maker. Il rend également compte de plusieurs faits importants :
Le niveau de production d’un pays est déterminé par l’investissement par tête qui y est effectué. Tant que le niveau d’état régulier n’est pas atteint, un investissement supplémentaire est toujours générateur de croissance économique. Entre deux pays, celui qui investit moins, a une croissance moindre.
Il explique les phénomènes de rattrapage des pays qui ont commencé leur croissance économique plus tardivement. L’hypothèse retenue par ce modèle, c’est la propriété de convergence (plus le niveau de départ du PIB/hab est faible, plus le taux de croissance attendu est élevé).C’est le cas de la France vis à vis des Etats Unis entre 1950 et 1970, du Japon entre 1960 et 1980. Le modèle de Solow délivre un message optimiste : tous les pays qui font un effort d’investissement, sont susceptibles de connaître une croissance économique. A terme, on se dirige vers une convergence, puisque tous les pays proches de leur état régulier connaissent, pour un taux d’investissement donné, une croissance plus faible que celles des pays qui en sont moins proches. Si tous les pays étaient identiques (à l’exception de leur intensité de départ en capital) : la croissance des pays les plus pauvres serait plus rapide que celle des pays les plus riches. Si tous les pays sont hétérogènes (propension à épargner, accès à la technologie, taux de fécondité…), la convergence ne se réalisera qu’à certaines conditions : le taux de croissance est d’autant plus élevé que le PIB de départ par habitant est faible par rapport à sa situation d’équilibre de long terme. La propriété de convergence tient à l’existence de rendements du capital décroissants. Les économies qui ont un niveau de capital/travailleur faible (par rapport à son niveau de long terme), tendent à avoir des niveaux d’équilibre et de croissance plus élevés. Il s’agit d’une convergence conditionnée car les niveaux d’équilibre du capital et de la production/travailleur dépendent de la propension à épargner, du taux de croissance démographique…
Le modèle de Solow met en lumière ce que l’on a coutume d’appeler la règle d'or. Cette dernière consiste à déterminer le taux d'épargne s associé au capital par tête k qui permet la plus grande consommation par tête à chaque instant. Ce taux d'épargne est tel qu'il conduit à une formation de capital dont la productivité marginale est égale au taux de croissance de l'économie. La règle d'or s'écrit alors : Productivité marginale du capital = Taux de croissance de l'économie. Si on suppose que le taux d'intérêt réel est donné par la productivité marginale du capital2 , la règle d'or devient : Taux d'intérêt réel = Taux de croissance de l'économie. Dans le modèle de Solow, la règle d'or s'énonce comme suit : "La consommation par tête en régime semi-stationnaire est maximale lorsque le capital par tête est tel que la productivité marginale du capital est égale au taux de croissance de l'économie".
Enfin, le modèle néoclassique dépasse le simple cadre des biens physiques pour inclure le capital humain sous toutes ses formes : niveau d’éducation, d’expérience, santé (Lucas, 1988). Si l’économie tend vers un ratio d’équilibre stable entre capital humain et capital physique, ce ratio peut au départ s’écarter de sa valeur de long terme. L’ampleur de cet écart affectera la vitesse à laquelle le produit/habitant se rapproche de son niveau d’équilibre. (ex : ratio capital humain/capital physique élevé). Ainsi le taux de croissance d’une économie sera d’autant plus sensible à son niveau de départ de production/habitant que son stock de capital humain le sera. Dès lors, le modèle de Solow qui ajoute un investissement en capital humain à l’investissement en capital technique, permet à la fois d’expliquer la convergence de certains pays et l’accentuation des inégalités mondiales entre pays pauvres et pays riches. La convergence provient des efforts d’investissement en capital humain et en capital technique de pays qui comblent ainsi leur retard (ils peuvent transférer chez eux les techniques de production des pays les plus en avance, grâce à une main d’œuvre mieux formée).
PLAN
I. LES THEORIES DE LA CROISSANCE
A. Les précurseurs
B. Schumpeter et le rôle de l’entrepreneur
C. Les modèles de croissance post-keynésiens (Harrod, Domar)

D. Le modèle de croissance néoclassique (Solow, 1956)
E. Le Rapport Meadows (1972) et l’approche systémique
F. L’Ecole de la Régulation et le régime d’accumulation
G. La croissance endogène
II. LES ANALYSES EMPIRIQUES DE LA CROISSANCE
A. Les étapes de la croissance de Rostow (1960)
B. Les travaux de Carré, Dubois et Malinvaud (1973)
C. Maddison (1995) et les cinq phases de la croissance
II. ARTICULATION ENTRE CROISSANCE ET PRODUCTION
A. Les facteurs de production
1. Le facteur travail
a. L’approche quantitative du facteur travail
b. L’approche qualitative du facteur travail
c. La productivité du travail
d. La relation entre croissance et productivité
e. Evolution de la productivité du travail
2. Le Facteur Capital
a. Les différents concepts du capital
b. Le capital humain
c. La productivité du capital
3. Le progrès technique
a. Origine du progrès technique
b. La relation progrès technique et facteurs de production
B. Le système de production
1. Origine du concept
2. Découpage des systèmes de production
a. Les notions de branche et de secteur
b. Les filières de production
3. Le rôle du secteur public dans le système productif
a. L’évolution historique du capital public
b. Les différentes facettes du rôle du secteur public
III. LES INDICATEURS DE LA CROISSANCE
A. Le concept du PIB
B. Les indicateurs alternatifs de la croissance
C. Quelques pistes de réflexion