Cours analyse financier des comptes consolidés
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Les ressources propres sont faibles par rapport aux endentements :
Ce sont les pertes des exercices antérieurs qui ont provoqué cette chute des ressources propres. Sans ces pertes les ressources propres seraient d’environ 400 000 € de plus.
L’endettement serait moins élevé.
Visiblement, la société n’a pas fait d’augmentation de capital pour combler ses pertes.
Dans ce bilan, il y a différentiation entre emplois financiers et emplois industriels :
Ce qui nous permet de voir qu’ici ce sont essentiellement des emplois industriels. L’entreprise mise plus sur les emplois industriels que sur les emplois financiers.
PARTIE I : LE BILAN FONCTIONNEL « POOL DE FONDS »
La conception « pool de fonds » du bilan fonctionnel permet de remédier aux inconvénients de la conception fonctionnelle horizontale.
Cependant :
- Elle ne repose sur aucune règle simple, telle que la couverture du BFRE par le FRNG.
- Son utilisation est complexe.
Inconvénients de la conception fonctionnelle horizontale :
- Principe d’affectation de ressources aux emplois : ce qui n’est pas le cas pour le bilan financier pool de fonds.
- Conception de la trésorerie : dans la conception horizontale, la trésorerie est simplement considérée comme un solde, c’est-à-dire la différence entre le fonds de roulement net global et le BFR. Et cela ne correspond pas à la conception de l’entreprise depuis quelques années.
La présentation des stocks d’emplis et de ressources est fondée sur le principe de la non-affectation.
L’ensemble des stocks d’emplois est présenté en distinguant :
Cette distinction entre les emplois industriels et commerciaux et les emplois financiers permet d’analyser la stratégie suivie par une entreprise en séparant ces 2 types d’activités.
Les actifs financiers à maturité courte constituent principalement un indicateur de flexibilité.
L’ensemble des stocks de ressources ou « pool de ressources » fait apparaître de façon distincte :
- Les ressources propres (internes et externes) ;
- Et les ressources provenant de décisions d’endettement (dettes financières stables et CBC.)
La CDB propose depuis 1987 un bilan fonctionnel de type « pool de fonds » qui comprend 2 parties :
- Une 1ère partie qui constitue un bilan fonctionnel « pool de fonds » :
Où le capital engagé est décrit :
D’une part, comme la somme des actifs > 1 an, des BFR et des disponibilités,
Et d’autre part, comme la somme du financement propre et de l’endettement financier.
Il n’y a pas de principe d’affectation.
- Une 2ème partie, accessoire, qui rappelle la présentation horizontale correspondante.
La présentation retenue permet d’analyser :
- Le type de stratégie de développement adoptée (industrielle ou financière)
- Ainsi que la politique de financement choisie (FP ou dettes financières).
Cette présentation repose sur une conception de l’équilibre financier beaucoup plus élaborée que la conception horizontale.
Dans la conception horizontale, la notion d’équilibre financier s’appréhende uniquement sous l’aspect du risque de faillite.
La conception de l’équilibre financier sous-jacente à l’analyse de type « pool de fonds » s’appuie au contraire sur l’arbitrage « rentabilité-risque » et suppose une gestion de la dettes et conception particulière du rôle des actifs de trésorerie.
Remarque :
Dans la théorie financière, on considère que les actionnaires ont intérêt à privilégier les dettes fin plutôt que les fonds propres. Donc, les dirigeants doivent donc faire un arbitrage entre les intérêts et les risques.
Effet de levier :
Si le taux de rentabilité économique est plus élevé que le taux d’intérêt, l’entreprise a intérêt à emprunter. Les dettes financières seront plus rentables que les fonds propres. Mais ceci n’est vrai que si le taux de rentabilité économique est supérieur au taux d’intérêt. Sinon, l’entreprise n’a pas intérêt à emprunter.
Or, les actionnaires attendent une rentabilité élevée de l’entreprise.
Donc, le fait que l’entreprise se finance au moyen de dettes financières demande à ce que les investissements que choisissent les dirigeants soient rentables = rentabilité économique plus élevée que les taux d’intérêt.
Pour les dirigeants, les fonds propres sont moins risqués que l’endettement financier. Plus les capitaux propres sont élevés par rapport à l’endettement, moins il y a de risque de faillite et moins la rentabilité sera élevée. De fait, les dirigeants ont intérêt à choisir les…
Attention : La théorie financière dans le monde est anglo-saxonne.
Aux États-Unis, on a de très grandes entreprises où l’actionnariat est dispersé. Par rapport à la plupart des entreprises en Europe où l’on trouve surtout des actionnaires « principaux. »
Les actionnaires vont plutôt pousser les dirigeants à faire de l’endettement financier plutôt que de faire appel aux capitaux propres.
La théorie du Free Cash flow, lancé par les Américains dans les années 80 :
C’est ce qui va rester du cash flow une fois que l’entreprise a versé les dividendes et financé les investissements de croissance. Dans cette théorie, on indique que le FCF doit être redistribué aux actionnaires. L’objectif est de contraindre les dirigeants de se financer par l’endettement financier, ce qui va le pousser à privilégier les investissements les plus rentables. Mais plus rentable signifie aussi plus de risques.
Le choix de la structure des emplois repose sur le choix d’un niveau de risque éco, auquel correspond un niveau de rentabilité éco.
La rentabilité éco doit permettre d’atteindre la rentabilité requise par les actionnaires après avoir rémunéré les créanciers.
La structure du bilan fonctionnel résulte donc des niveaux de risque économique, financier, et de faillite, que l’entreprise a choisi d’assumer afin de satisfaire ses actionnaires.
Par conséquent, pour interpréter le bilan fonctionnel, il faut se référer au modèle de l’effet de levier financier, qui permet de comprendre les choix par l’E en termes de risque et de rentabilité.
Remarque :
En général, plus la rentabilité est élevée, plus le risque est important.
La vision traditionnelle de l’endettement ignore complètement l’aspect dynamique de la gestion de la structure de la dette en fonction du risque lié à l’évolution des taux d’intérêt.
En outre, elle repose sur une conception primaire de la stabilité d’une ressource.
Considérons un exemple d’application :
Deux E A et B ont financer un même actif d’un montant de 1 000.
L’E A le finance par un emprunt d’une durée de 2 ans au tau de 6%.
L’E B le finance par un CBC d’une durée d’1 an renouvelable.
Le taux de la 1ère année : 7%
Le taux de la 2e année : 3%
Au total, sur les 2 années :
- l’E A aura payé : 6% x 1 000 x 2 = 120
- l’E B aura payé : 7% x 1 000 x 1 = 70
3% x 1 000 x 1 = 30
soit : 100
Il apparaît qu’il était intéressant de financer l’actif par un CBC plutôt que par emprunt de 2 ans.
B a couru un risque lié à l’incertitude sur le niveau du taux d’intérêt et sur l’éventualité d’un non-recouvrement du CBC, mais ce risque a été rémunéré par une économie de frais financiers.
Donc, si les E anticipent une baisse des taux d’intérêt elles auront tendance à préférer un endettement à CT renégociable plutôt qu’un endettement stable à LMT.
La conception horizontale analyse la trésorerie comme le résidu déterminé par différence entre le FRNG et le BFR.
À l’intérieur de la trésorerie, la détention des actifs de trésorerie est le plus souvent justifiée par le seul motif de transaction.
Cette conception est également très sommaire.
La détention d’actifs de trésorerie peut s’expliquer par la rentabilité qu’ils procurent et qui peut se révéler supérieur à la rentabilité obtenue sur des actifs industriels.
En outre, ces actifs constituent une source de flexibilité très importante, tant sur le plan défensif qu’offensif.
Remarque :
La baisse moyenne des E cotés en bourse : 50% et ça va jusqu’à 80%
On fait des arbitrages entre la rentabilité et les risques.
Une E peut même faire des bénéfices sur ces dettes : échange un emprunt en $ en un emprunt en €, …
...
Risque de faillite :
Le risque de faillite est élevé. Par contre, l’indicateur s’améliore. Si l’évolution continue dans ce sen, il va bientôt devenir faible, ce risque de faillite.
Pourquoi le risque de faillite est élevé ?
C’est des fonds propres d’origine interne (le rsl positive) qui a permis d’améliorer ce facteur. Sans l’aide des actionnaires.
En N-1, le rsl n’est pas bon car il y a des déficits antérieurs en N-2 et N-3.
Maintenant que le rsl devient bénéficière, le ratio a tendance à s’améliorer.
Risque de taux :
Le pb des dette fin à CT s’est le renouvellement. Là, on a un risque qui est très faible.
Dans le conteste actu, les E qui ont un faible risque de taux vont avoir moins de mal à sans sortir. C’est plus facile pour eux de renouveler le financement de leurs dettes à court terme.
Flexibilité :
Les emplois fin représentent plus d’1/4 du total des emplois. Ça veut dire que l’E diversifie ses emplois. Elle n’a pas que des emplois industriels. Et en cas de difficultés, on peut céder des emplois financiers plus facilement que les emplois industriels.
QUESTION 3 : Décomposition la rentabilité financière à partir à la rentabilité économique et de la rentabilité des actifs financiers
Brouillon : Rentabilité éco = ( Rsl + charges d’intérêt) / (K propres + emprunt)
EFFET DE LEVIER :
Résultat d’exploitation
+ dotation d’exploitation
- reprises d’exploitation
+/- Différence de change
+/- Résultat exceptionnel sur opérations de gestion
= EBE corrigé
t = Produits financiers / actifs
i = Charges d’intérêts / dettes
RF = CAF nette / capitaux propres
Résultat exceptionnel sur opérations de gestion : ça vient des cessions d’immo. Et ici on n’a pas ça.
L’effet de levier est étudié en fonction de la rentabilité économique calculée à partir du résultat d’exploitation hors dotation et reprises pour l’homogénéité du ratio dont le dénominateur est composé des immobilisations et du BFR en valeurs brutes.
Ici les différentes de change ainsi que les produits et charges exceptionnels sur opérations de gestion sont considérés comme issus de l’activité industrielle, la société n’ayant jusqu’à présent pas de stratégie organisée de a gestion de son risque de change.
Comment peut t’on se couvrir contre les risques de change ? Les assurances, …
La rentabilité financière est calculée à partir de la CAF nette càd le rsl net corrigé des dotations et reprises puisqu’au dénominateur les K propres sont ceux du bilan pool de fonds.
RE = EBE corrigé / (immo + BFR)
EBE corrigé
= rsl d’exploi + dot d’exploi – reprises d’exploi +/- différences de change + /- charges et produits exceptionnels sur opérations de gestion
=
Résultat d’exploitation 122 455
Dotations d’exploitation 45 954
Reprises d’exploi – 2 992
Diff de change – 2 011
Rsl excep sur opérations de gestion – 6 389
EBE corrigé 157 017
Immobilisations + BFR = actifs industriels 620 456
RE = 157 017 / 620 456 = 25,31%
t = Produits financiers / actifs financiers = 1 779 / 239 804 = 0,74%
i = charges financières / dettes financières = 58 725 / 580 953 = 10,11%
RF= CAF nette / K propres = 66 714 / 279 407 = 23,88%
RE > i, il y a effet de levier lié à la dette.
Concernant les participations dans des entreprises sous-traitantes, on peut mettre en relation la très forte rentabilité économique obtenue sur l’activité industrielle et la très faible rentabilité des actifs financiers : ces 2 phénomènes sont sans doute la conséquence l’un de l’autre.
Si la société exerce une pression sur ses sous traitants pour obtenir des prix de cession faibles, la rentabilité économique est améliorée grâce à la faiblesse relative des dépenses de sous-traitance, tandis que la rentabilité des actifs financiers se trouve amputée par les prix de vente bas imposés aux sous traitants.
Elle opère donc un transfert de la rentabilité de ses actifs financiers vers sa rentabilité industrielle ou économique.
PARTIE 2 : TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE
Les tableaux des flux analysant la variation de trésorerie se substituent aux tableaux de flux de fonds tels que le tableau de financement du PCG. Celui de l’ordre des experts-comptables a été refondu en 1998 et celui de la Banque de France en 2000.
Qu’est ce qu’on analyse dans le tableau de fin du PCG ?
Il est en deux partie :
- 1er partie : analyse la var du fond net globale : on compare des nouveau emplois stable avec les nouvelles ressources stables. Et on voudrais que les nv ressources stables soit au moins aussi élevé que les nv emplois stables.
- 2e partie : on analyse la variation du BFR en décomposant l’exploi et le hors exploi. Et dans la 2e partie l’accent est mis sur le BFR exploi. Dans la 2e partie, on termine par la var de trésorerie. Mais la var de trésorerie est considéré comme un solde. Et pas comme qlq chose d’autonome.
Le bilan fonctionnel présente le même désavantage de montrer la var de trésorerie comme un solde :
Trésorerie= diff entre le fd de roulement net globale et la var du BFR
Le pb est qu’on analyse pas la trésorerie en tant que tel. D’où, la nécessité du tableau de flux de trésorerie.
Ces tableaux fournissent une information sur la capacité des entreprises à générer des liquidités et sur l’utilisation qu’elles en ont fait au cours de l’exercice écoulé.
Les flux sont regroupés en 3 grandes fonctions :
On regroupe les 3 grandes fonctions de l’analyse fonctionnelle habituelle.
Ces tableaux sont des outils prévisionnels.
La décomposition du BFR permet de localiser précisément les points forts et les points faibles de la politique commerciale de l’entreprise.
Ils informent sur la capacité de l’entreprise à générer de la trésorerie, sur les formes d’endettement et sur les stratégies mises en œuvre.
Ils constituent un outil d’analyse du risque, dans la mesure où l’état de la trésorerie reflète le degré de risque encouru par l’entreprise à court terme.
Dot aux ams 36 960
DAP excep 5 384
RAP excep -30 241
12 103
PCEA 4 337
VNC - 1 669
PV brute 2 668
IS / RV - 889
PV nette 1 779
Prod excep op cap 10 203
PCEA - 4 337
Prod sans 775 5 866
VNC Clients 743 571
VNC Autres créances 81 738
VNC CCA 32 377
Créance IS N - 4 534
VNC Clients N-1 - 1 147 874
VNC Autres cr N-1 - 119 216
VNC CCA N-1 - 24 562
Créance IS N-1 1 000
- 437 500
Fourni N 1 039 626
Dettes fic soc N 134 721
Dettes IS N 139 476
CCA N 0
Fourni N-1 - 1 160 611
Dettes fisc soc N-1 -170 335
Dettes IS N-1 -128 709
CCA N-1 -1 363
-147 195
Créances IS N 4 534
Créances IS N-1 -1 000
3 534
ICNE N 4 349
ICNE N-1 - 5 702
- 1 353
PCEA 4 337
IS sur PV -889
PCEA net 3448
...
L’exercice N n’est pas un exercice déterminant pour les orientations stratégiques de la société : il ne s’est quasiment rien passé en N, du point de bue de l’investissement (simple renouvellement d’immo cédées) ni du point de vue du financement : la société s’est simplement désendettée au cours de l’exercice à concurrence des remboursement d’emprunts d’effectués.
En revanche, m’aalyse de la variation des postes du BFR révèle simultanément :
- Un gonflement des stocks
- Et une très forte diminution des créances d’exploitation (de l’ordre de 34%)
La variation du BFR faisant apparaître une ressource nette.
La diminution des créances (34%) est plus que proportionnelle à la baisse du CA (10%). Est ce le signe d’une meilleure gestion du crédit client ?
Les dirigeants de la société doivent rester vigilants car c’est la diminution du BFR qui a permis, au cours de l’exercice le désendettement et la légère augmentation de la trésorerie nette.
COURS PROPREMENT DIT :
PARTIE 1 : ANALYSE FINANCIERE DES COMPTES CONSOLIDES
Les normes IAS/IFRS s’appliquent aux comptes consolidés des sociétés européennes cotées.
Ces normes affectent l’analyse financière pour différentes raisons :
- Utilisation de techniques financières pour évaluer les actifs et les passifs. (Ça ce fessait jamais avant en France du moins dans le cadre du plan de comptes général)
- Absence de retraitements préalables à l’analyse des états financiers.
- Volatilité accrue du résultat et de la structure financière. (Et cette volatilité accrue on l’a vraiment découverte en période de crise financière)
Introduction : Une nouvelle lecture des états financiers
L’objectif des normes IAS/IFRS est de fournir la valeur patrimoniale de l’entreprise pour mieux répondre aux besoins de l’investisseur. C’est ce qui explique la primauté au bilan sur le compte de résultat.
Cet objectif conduit à :
- Intégrer au bilan des engagements financiers (pas avant) ;
- Abandonner le principe du coût historique comme méthode unique de comptabilisation,
- Utiliser des méthodes financières (actualisation des cash flows futurs)
Dans le plan comptable général : rsl = pd – chg
En normes IFRS : rsl = CP à la clôture du bilan – CP à l’ouverture du bilan
La recherche d’une valorisation plus économique entraîne une volatilité accrue de la valeur des actifs et des passifs et donc des capitaux propres.
Volatilité accrue notamment du fait que les instruments financiers sont évalués à la juste valeur.
La performance se mesure avec :
- La dimension opérationnelle (produits et charges)
- Et la variation de la valorisation des éléments du patrimoine.
Le référentiel IFRS est hybride car le coût historique coexiste avec la juste valeur.
Donc, tous les éléments au bilan financier ne sont pas valorisés à la juste valeur. C’est le « full fair value » en anglais.
On est loin du concept de « full fair value » qui souhaitait les anglo-saxons au départ.
Les normes IFRS font apparaître de nouvelles zones de risques pour l’analyste :
- Absence de standardisation des états financiers choix délicats
o La pertinence des soldes intermédiaires du compte de résultat,
o Les modalités de répartition des charges indirectes dans une présentation du compte de résultat par fonctions.
- Mise en œuvre délicate d’une comptabilité de valeur :
o Comptabilisation de certains actifs u passifs à la juste valeur,
o Mouvement profond visant à remplacer le coût historique comme fondement de mesure du résultat du patrimoine.
Chapitre I : Démarche du diagnostic et impacts des comptes consolidés
Paragraphe 1 : La démarche d’analyse financière
L’analyse financière consiste à évaluer :
- L’endettement,
- Les capitaux propres,
- La trésorerie.
Paragraphe 2 : L’intérêt des comptes consolidés
Ils permettent l’analyse financièrement de l’activité, de la productivité et de la structure financière d’un groupe.
On a besoin des comptes conso car les comptes individuels ne distinguent pas :
- Le CA intra groupe,
- Et le CA réalisé auprès de clients externes.
Or, le CA intra groupe représente parfois une part importante de l’activité des différentes entités.
Le CA consolidé mesure l’activité réelle du groupe car il élimine le CA intra groupe et les autres opérations intra groupe, sans que cela entraîne une incidence sur le résultat du groupe.
Les relations entre les entités d’un groupe sont marquées par des liens financiers. La société-mère :
- Peut financer ses filiales sous forme de capital et de prêt,
- Joue un rôle d’intermédiaire entre les apporteurs de capitaux (banquiers, investisseurs) et ses filiales,
- « Transformer » parfois la nature de ses ressources. Càd que la société-mère peut emprunter au prêt de banque ou sur le marché financier. Et elle peut transformer cet emprunt en placement de CP dans une de ces filiales.
Seul le bilan consolidé permet d’évaluer la structure financière d’ensemble du groupe : il présente des actifs détenus et des ressources « externes » du groupe.
Les liens financiers intra groupe, en capital et en financement sont éliminés.
Seuls les comptes consolidés permettent d’évaluer la capacité de la société-mère à satisfaire ses actionnaires.
La rentabilité pour les actionnaires de la société-mère dépend de la rentabilité des entités inclues dans le périmètre de consolidation.
Lorsque la société-mère emprunte pur financer ses filiales, sa capacité de remboursement dépend également de la profitabilité de ses filiales.
Expl - doc B - :
Le ratio « emprunt/ capitaux propres » calculé sur les comptes individuels est équilibré.
Cet équilibre est toutefois fictif car l’emprunt a été « transformé » en capital comme le montre le bilan consolidé.
Bilan consolidé M
Matériel 800 Capital
Emprunt 100
700
Total 800 Total 800
La structure financière réelle du groupe donne un ratio « emprunt/CP » de 7 !
Au bilan consolidé, on a les 100 de capital d’origine et les 700 de cumul des emprunts.
La capacité de remboursement des emprunts s’évalue à partir des comptes consolidés.
Les emprunts de M et F1 (sociétés holding sans activité économique) ne peuvent être remboursés que grâce aux dividendes provenant des bénéfices réalisés par F2.
Paragraphe 3 : L’information sectorielle
L’IAS 14 impose de fournir en annexe des informations détaillées :
- Par secteur d’activité (ligne de produits ou services)
- Et par zones géographiques.
Elle permet d’identifier :
- Les secteurs d’activité et zones géographiques qui ont généré la croissance t la profitabilité du groupe.
- Les secteurs sur lesquels le groupe a principalement investi, de mesure les capitaux investis et leur rentabilité par secteur…
Elle permet aussi d’anticiper les performances futures en fonction des perspectives de croissance et de profitabilité spécifiques à chaque secteur en tenant compte de leur poids respectifs.
La publication de l’information sectorielle est seulement recommandée pour les groupes non cotés utilisant les normes IAS/IFRS.
Les données sectorielles permettent d’analyser :
- L’évolution du CA,
- La profitabilité des ventes,
- Les investissements et les capitaux investis,
- La rentabilité économique.
La rentabilité financière ne peut être calculée qu’au niveau global du groupe car l’information, sectorielle ne donne pas d’indications sur le mode de financement des secteurs d’activité.
Exemple (de ce qui était possible de faire avant, et que les groupes ne souhaitent plus faire aujhui) :
Avant la 1ère publication de ses comptes en normes IAS/IFRS, un groupe a significativement baissé ses prix sur une ligne de service répondant aux critères d’identification pour l’information sectorielle. Il ne voulait pas susciter de réclamations des clients d’une activité extrêmement profitable.
Paragraphe 4 : L’analyse du périmètre de consolidation et de ses variations
L’analyse du périmètre de consolidation permet de comprendre la stratégie de croissance externe du groupe.
La lecture du périmètre montre certaines caractéristiques du groupe :
- Le nombre d’entités consolidées,
- La localisation géographique des entités consolidées,
- Le niveau de contrôle exercé par la société mère sur les entités consolidées.
Un % d’intérêt élevé dans les entités consolidées indique un groupe fortement intégré au niveau financier.
Un % faible indique que le groupe s’appuie sur des minoritaires pour financer certaines de ses filiales.
Les variations de périmètre concernent :
- Les entrées et sorties du périmètre,
- Les variations de % d’intérêt et de contrôle (dans le périmètre de consolidation).
Ces mouvements reflètent une partie de la stratégie actuelle du groupe. Il n’en reflète qu’une partie car le périmètre d’un groupe qui a une stratégie de croissance interne varie peu.
Chapitre II : L’analyse de l’activité
L’analyse de l’activité consiste à expliquer l’évolution du CA sur la période d’analyse. Ainsi, une forte croissance de l’activité nécessite des investissements, une augmentation du BFRE, …
À l’inverse, une baisse imprévue des ventes peut temporairement entraîner un gonflement des stocks …
L’analyse dispose de 2 sources pour l’expliquer :
- L’information sectorielle montre l’évolution du CA par secteur d’activité et par zones géographiques,
- Le rapport de gestion complète et commente ces données chiffrées (ex : PSA07 -doc C- : pages 4 à 6).
- Commentaires sur le rapport de gestion -
- Il y a une baisse en volume en Europe continentale qui est expliquée par une concurrence assez forte et la baisse du marché all qui s’explique par le fait que l’all cette année-là a augmenter son taux de TVA.
- En marché central et occidentales s’est contrastées.
Donc, on a bien des explications par zones géographiques. On a les performances du groupe en fonction des contextes locaux.
Donc, deux informations :
- Informations sur le volume des ventes
- Informations par zones géographiques
Une synthèse est ce qui se passe au niveau mondial puis au niveau local.
On a aussi des informations par secteurs d’activité qui apparaissent dans ce rapport.
On parle aussi des problèmes de change.
On a non seulement un effet volume mais un effet prix avec un impact positif sur le résultat. Et l’on a un effet de change négatif qui vient ici de la dépréciation du $, d’un effet de périmètre : le groupe n’a pas acheté ni vendu d’entreprise ce qui fait que son périmètre reste le même.
Cours analyse financier des comptes consolidés
...
Les ressources propres sont faibles par rapport aux endentements :
Ce sont les pertes des exercices antérieurs qui ont provoqué cette chute des ressources propres. Sans ces pertes les ressources propres seraient d’environ 400 000 € de plus.
L’endettement serait moins élevé.
Visiblement, la société n’a pas fait d’augmentation de capital pour combler ses pertes.
Dans ce bilan, il y a différentiation entre emplois financiers et emplois industriels :
Ce qui nous permet de voir qu’ici ce sont essentiellement des emplois industriels. L’entreprise mise plus sur les emplois industriels que sur les emplois financiers.
PARTIE I : LE BILAN FONCTIONNEL « POOL DE FONDS »
La conception « pool de fonds » du bilan fonctionnel permet de remédier aux inconvénients de la conception fonctionnelle horizontale.
Cependant :
- Elle ne repose sur aucune règle simple, telle que la couverture du BFRE par le FRNG.
- Son utilisation est complexe.
Inconvénients de la conception fonctionnelle horizontale :
- Principe d’affectation de ressources aux emplois : ce qui n’est pas le cas pour le bilan financier pool de fonds.
- Conception de la trésorerie : dans la conception horizontale, la trésorerie est simplement considérée comme un solde, c’est-à-dire la différence entre le fonds de roulement net global et le BFR. Et cela ne correspond pas à la conception de l’entreprise depuis quelques années.
La présentation des stocks d’emplis et de ressources est fondée sur le principe de la non-affectation.
L’ensemble des stocks d’emplois est présenté en distinguant :
Cette distinction entre les emplois industriels et commerciaux et les emplois financiers permet d’analyser la stratégie suivie par une entreprise en séparant ces 2 types d’activités.
Les actifs financiers à maturité courte constituent principalement un indicateur de flexibilité.
L’ensemble des stocks de ressources ou « pool de ressources » fait apparaître de façon distincte :
- Les ressources propres (internes et externes) ;
- Et les ressources provenant de décisions d’endettement (dettes financières stables et CBC.)
La CDB propose depuis 1987 un bilan fonctionnel de type « pool de fonds » qui comprend 2 parties :
- Une 1ère partie qui constitue un bilan fonctionnel « pool de fonds » :
Où le capital engagé est décrit :
D’une part, comme la somme des actifs > 1 an, des BFR et des disponibilités,
Et d’autre part, comme la somme du financement propre et de l’endettement financier.
Il n’y a pas de principe d’affectation.
- Une 2ème partie, accessoire, qui rappelle la présentation horizontale correspondante.
La présentation retenue permet d’analyser :
- Le type de stratégie de développement adoptée (industrielle ou financière)
- Ainsi que la politique de financement choisie (FP ou dettes financières).
Cette présentation repose sur une conception de l’équilibre financier beaucoup plus élaborée que la conception horizontale.
Dans la conception horizontale, la notion d’équilibre financier s’appréhende uniquement sous l’aspect du risque de faillite.
La conception de l’équilibre financier sous-jacente à l’analyse de type « pool de fonds » s’appuie au contraire sur l’arbitrage « rentabilité-risque » et suppose une gestion de la dettes et conception particulière du rôle des actifs de trésorerie.
Remarque :
Dans la théorie financière, on considère que les actionnaires ont intérêt à privilégier les dettes fin plutôt que les fonds propres. Donc, les dirigeants doivent donc faire un arbitrage entre les intérêts et les risques.
Effet de levier :
Si le taux de rentabilité économique est plus élevé que le taux d’intérêt, l’entreprise a intérêt à emprunter. Les dettes financières seront plus rentables que les fonds propres. Mais ceci n’est vrai que si le taux de rentabilité économique est supérieur au taux d’intérêt. Sinon, l’entreprise n’a pas intérêt à emprunter.
Or, les actionnaires attendent une rentabilité élevée de l’entreprise.
Donc, le fait que l’entreprise se finance au moyen de dettes financières demande à ce que les investissements que choisissent les dirigeants soient rentables = rentabilité économique plus élevée que les taux d’intérêt.
Pour les dirigeants, les fonds propres sont moins risqués que l’endettement financier. Plus les capitaux propres sont élevés par rapport à l’endettement, moins il y a de risque de faillite et moins la rentabilité sera élevée. De fait, les dirigeants ont intérêt à choisir les…
Attention : La théorie financière dans le monde est anglo-saxonne.
Aux États-Unis, on a de très grandes entreprises où l’actionnariat est dispersé. Par rapport à la plupart des entreprises en Europe où l’on trouve surtout des actionnaires « principaux. »
Les actionnaires vont plutôt pousser les dirigeants à faire de l’endettement financier plutôt que de faire appel aux capitaux propres.
La théorie du Free Cash flow, lancé par les Américains dans les années 80 :
C’est ce qui va rester du cash flow une fois que l’entreprise a versé les dividendes et financé les investissements de croissance. Dans cette théorie, on indique que le FCF doit être redistribué aux actionnaires. L’objectif est de contraindre les dirigeants de se financer par l’endettement financier, ce qui va le pousser à privilégier les investissements les plus rentables. Mais plus rentable signifie aussi plus de risques.
Le choix de la structure des emplois repose sur le choix d’un niveau de risque éco, auquel correspond un niveau de rentabilité éco.
La rentabilité éco doit permettre d’atteindre la rentabilité requise par les actionnaires après avoir rémunéré les créanciers.
Par conséquent, pour interpréter le bilan fonctionnel, il faut se référer au modèle de l’effet de levier financier, qui permet de comprendre les choix par l’E en termes de risque et de rentabilité.
Remarque :
En général, plus la rentabilité est élevée, plus le risque est important.
La vision traditionnelle de l’endettement ignore complètement l’aspect dynamique de la gestion de la structure de la dette en fonction du risque lié à l’évolution des taux d’intérêt.
En outre, elle repose sur une conception primaire de la stabilité d’une ressource.
Considérons un exemple d’application :
Deux E A et B ont financer un même actif d’un montant de 1 000.
L’E A le finance par un emprunt d’une durée de 2 ans au tau de 6%.
L’E B le finance par un CBC d’une durée d’1 an renouvelable.
Le taux de la 1ère année : 7%
Le taux de la 2e année : 3%
Au total, sur les 2 années :
- l’E A aura payé : 6% x 1 000 x 2 = 120
- l’E B aura payé : 7% x 1 000 x 1 = 70
3% x 1 000 x 1 = 30
soit : 100
Il apparaît qu’il était intéressant de financer l’actif par un CBC plutôt que par emprunt de 2 ans.
B a couru un risque lié à l’incertitude sur le niveau du taux d’intérêt et sur l’éventualité d’un non-recouvrement du CBC, mais ce risque a été rémunéré par une économie de frais financiers.
Donc, si les E anticipent une baisse des taux d’intérêt elles auront tendance à préférer un endettement à CT renégociable plutôt qu’un endettement stable à LMT.
La conception horizontale analyse la trésorerie comme le résidu déterminé par différence entre le FRNG et le BFR.
Cette conception est également très sommaire.
La détention d’actifs de trésorerie peut s’expliquer par la rentabilité qu’ils procurent et qui peut se révéler supérieur à la rentabilité obtenue sur des actifs industriels.
En outre, ces actifs constituent une source de flexibilité très importante, tant sur le plan défensif qu’offensif.
Remarque :
La baisse moyenne des E cotés en bourse : 50% et ça va jusqu’à 80%
On fait des arbitrages entre la rentabilité et les risques.
Une E peut même faire des bénéfices sur ces dettes : échange un emprunt en $ en un emprunt en €, …
...
Risque de faillite :
Le risque de faillite est élevé. Par contre, l’indicateur s’améliore. Si l’évolution continue dans ce sen, il va bientôt devenir faible, ce risque de faillite.
Pourquoi le risque de faillite est élevé ?
C’est des fonds propres d’origine interne (le rsl positive) qui a permis d’améliorer ce facteur. Sans l’aide des actionnaires.
En N-1, le rsl n’est pas bon car il y a des déficits antérieurs en N-2 et N-3.
Maintenant que le rsl devient bénéficière, le ratio a tendance à s’améliorer.
Risque de taux :
Le pb des dette fin à CT s’est le renouvellement. Là, on a un risque qui est très faible.
Dans le conteste actu, les E qui ont un faible risque de taux vont avoir moins de mal à sans sortir. C’est plus facile pour eux de renouveler le financement de leurs dettes à court terme.
Flexibilité :
Les emplois fin représentent plus d’1/4 du total des emplois. Ça veut dire que l’E diversifie ses emplois. Elle n’a pas que des emplois industriels. Et en cas de difficultés, on peut céder des emplois financiers plus facilement que les emplois industriels.
QUESTION 3 : Décomposition la rentabilité financière à partir à la rentabilité économique et de la rentabilité des actifs financiers
EFFET DE LEVIER :
Résultat d’exploitation
+ dotation d’exploitation
- reprises d’exploitation
+/- Différence de change
+/- Résultat exceptionnel sur opérations de gestion
= EBE corrigé
t = Produits financiers / actifs
i = Charges d’intérêts / dettes
RF = CAF nette / capitaux propres
Résultat exceptionnel sur opérations de gestion : ça vient des cessions d’immo. Et ici on n’a pas ça.
L’effet de levier est étudié en fonction de la rentabilité économique calculée à partir du résultat d’exploitation hors dotation et reprises pour l’homogénéité du ratio dont le dénominateur est composé des immobilisations et du BFR en valeurs brutes.
Ici les différentes de change ainsi que les produits et charges exceptionnels sur opérations de gestion sont considérés comme issus de l’activité industrielle, la société n’ayant jusqu’à présent pas de stratégie organisée de a gestion de son risque de change.
Comment peut t’on se couvrir contre les risques de change ? Les assurances, …
La rentabilité financière est calculée à partir de la CAF nette càd le rsl net corrigé des dotations et reprises puisqu’au dénominateur les K propres sont ceux du bilan pool de fonds.
RE = EBE corrigé / (immo + BFR)
EBE corrigé
= rsl d’exploi + dot d’exploi – reprises d’exploi +/- différences de change + /- charges et produits exceptionnels sur opérations de gestion
=
Résultat d’exploitation 122 455
Dotations d’exploitation 45 954
Reprises d’exploi – 2 992
Rsl excep sur opérations de gestion – 6 389
EBE corrigé 157 017
Immobilisations + BFR = actifs industriels 620 456
RE = 157 017 / 620 456 = 25,31%
t = Produits financiers / actifs financiers = 1 779 / 239 804 = 0,74%
i = charges financières / dettes financières = 58 725 / 580 953 = 10,11%
RF= CAF nette / K propres = 66 714 / 279 407 = 23,88%
RE > i, il y a effet de levier lié à la dette.
Concernant les participations dans des entreprises sous-traitantes, on peut mettre en relation la très forte rentabilité économique obtenue sur l’activité industrielle et la très faible rentabilité des actifs financiers : ces 2 phénomènes sont sans doute la conséquence l’un de l’autre.
Si la société exerce une pression sur ses sous traitants pour obtenir des prix de cession faibles, la rentabilité économique est améliorée grâce à la faiblesse relative des dépenses de sous-traitance, tandis que la rentabilité des actifs financiers se trouve amputée par les prix de vente bas imposés aux sous traitants.
Elle opère donc un transfert de la rentabilité de ses actifs financiers vers sa rentabilité industrielle ou économique.
PARTIE 2 : TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE
Les tableaux des flux analysant la variation de trésorerie se substituent aux tableaux de flux de fonds tels que le tableau de financement du PCG. Celui de l’ordre des experts-comptables a été refondu en 1998 et celui de la Banque de France en 2000.
Qu’est ce qu’on analyse dans le tableau de fin du PCG ?
Il est en deux partie :
- 2e partie : on analyse la variation du BFR en décomposant l’exploi et le hors exploi. Et dans la 2e partie l’accent est mis sur le BFR exploi. Dans la 2e partie, on termine par la var de trésorerie. Mais la var de trésorerie est considéré comme un solde. Et pas comme qlq chose d’autonome.
Le bilan fonctionnel présente le même désavantage de montrer la var de trésorerie comme un solde :
Trésorerie= diff entre le fd de roulement net globale et la var du BFR
Le pb est qu’on analyse pas la trésorerie en tant que tel. D’où, la nécessité du tableau de flux de trésorerie.
Ces tableaux fournissent une information sur la capacité des entreprises à générer des liquidités et sur l’utilisation qu’elles en ont fait au cours de l’exercice écoulé.
Les flux sont regroupés en 3 grandes fonctions :
On regroupe les 3 grandes fonctions de l’analyse fonctionnelle habituelle.
Ces tableaux sont des outils prévisionnels.
La décomposition du BFR permet de localiser précisément les points forts et les points faibles de la politique commerciale de l’entreprise.
Ils informent sur la capacité de l’entreprise à générer de la trésorerie, sur les formes d’endettement et sur les stratégies mises en œuvre.
Ils constituent un outil d’analyse du risque, dans la mesure où l’état de la trésorerie reflète le degré de risque encouru par l’entreprise à court terme.
Dot aux ams 36 960
DAP excep 5 384
RAP excep -30 241
12 103
PCEA 4 337
VNC - 1 669
PV brute 2 668
IS / RV - 889
PV nette 1 779
Prod excep op cap 10 203
PCEA - 4 337
Prod sans 775 5 866
VNC Clients 743 571
VNC Autres créances 81 738
VNC CCA 32 377
Créance IS N - 4 534
VNC Clients N-1 - 1 147 874
VNC Autres cr N-1 - 119 216
VNC CCA N-1 - 24 562
Créance IS N-1 1 000
Fourni N 1 039 626
Dettes fic soc N 134 721
Dettes IS N 139 476
CCA N 0
Fourni N-1 - 1 160 611
Dettes fisc soc N-1 -170 335
Dettes IS N-1 -128 709
CCA N-1 -1 363
-147 195
Créances IS N 4 534
Créances IS N-1 -1 000
3 534
ICNE N 4 349
ICNE N-1 - 5 702
- 1 353
PCEA 4 337
IS sur PV -889
PCEA net 3448
...
L’exercice N n’est pas un exercice déterminant pour les orientations stratégiques de la société : il ne s’est quasiment rien passé en N, du point de bue de l’investissement (simple renouvellement d’immo cédées) ni du point de vue du financement : la société s’est simplement désendettée au cours de l’exercice à concurrence des remboursement d’emprunts d’effectués.
En revanche, m’aalyse de la variation des postes du BFR révèle simultanément :
- Un gonflement des stocks
- Et une très forte diminution des créances d’exploitation (de l’ordre de 34%)
La variation du BFR faisant apparaître une ressource nette.
La diminution des créances (34%) est plus que proportionnelle à la baisse du CA (10%). Est ce le signe d’une meilleure gestion du crédit client ?
Les dirigeants de la société doivent rester vigilants car c’est la diminution du BFR qui a permis, au cours de l’exercice le désendettement et la légère augmentation de la trésorerie nette.
COURS PROPREMENT DIT :
PARTIE 1 : ANALYSE FINANCIERE DES COMPTES CONSOLIDES
Les normes IAS/IFRS s’appliquent aux comptes consolidés des sociétés européennes cotées.
Ces normes affectent l’analyse financière pour différentes raisons :
- Utilisation de techniques financières pour évaluer les actifs et les passifs. (Ça ce fessait jamais avant en France du moins dans le cadre du plan de comptes général)
- Absence de retraitements préalables à l’analyse des états financiers.
Introduction : Une nouvelle lecture des états financiers
L’objectif des normes IAS/IFRS est de fournir la valeur patrimoniale de l’entreprise pour mieux répondre aux besoins de l’investisseur. C’est ce qui explique la primauté au bilan sur le compte de résultat.
Cet objectif conduit à :
- Intégrer au bilan des engagements financiers (pas avant) ;
- Abandonner le principe du coût historique comme méthode unique de comptabilisation,
- Utiliser des méthodes financières (actualisation des cash flows futurs)
Dans le plan comptable général : rsl = pd – chg
En normes IFRS : rsl = CP à la clôture du bilan – CP à l’ouverture du bilan
La recherche d’une valorisation plus économique entraîne une volatilité accrue de la valeur des actifs et des passifs et donc des capitaux propres.
Volatilité accrue notamment du fait que les instruments financiers sont évalués à la juste valeur.
La performance se mesure avec :
- La dimension opérationnelle (produits et charges)
- Et la variation de la valorisation des éléments du patrimoine.
Le référentiel IFRS est hybride car le coût historique coexiste avec la juste valeur.
Donc, tous les éléments au bilan financier ne sont pas valorisés à la juste valeur. C’est le « full fair value » en anglais.
On est loin du concept de « full fair value » qui souhaitait les anglo-saxons au départ.
Les normes IFRS font apparaître de nouvelles zones de risques pour l’analyste :
- Absence de standardisation des états financiers choix délicats
o La pertinence des soldes intermédiaires du compte de résultat,
o Les modalités de répartition des charges indirectes dans une présentation du compte de résultat par fonctions.
- Mise en œuvre délicate d’une comptabilité de valeur :
o Comptabilisation de certains actifs u passifs à la juste valeur,
Chapitre I : Démarche du diagnostic et impacts des comptes consolidés
Paragraphe 1 : La démarche d’analyse financière
L’analyse financière consiste à évaluer :
- L’endettement,
- Les capitaux propres,
- La trésorerie.
Paragraphe 2 : L’intérêt des comptes consolidés
Ils permettent l’analyse financièrement de l’activité, de la productivité et de la structure financière d’un groupe.
On a besoin des comptes conso car les comptes individuels ne distinguent pas :
- Le CA intra groupe,
- Et le CA réalisé auprès de clients externes.
Or, le CA intra groupe représente parfois une part importante de l’activité des différentes entités.
Le CA consolidé mesure l’activité réelle du groupe car il élimine le CA intra groupe et les autres opérations intra groupe, sans que cela entraîne une incidence sur le résultat du groupe.
Les relations entre les entités d’un groupe sont marquées par des liens financiers. La société-mère :
- Peut financer ses filiales sous forme de capital et de prêt,
- Joue un rôle d’intermédiaire entre les apporteurs de capitaux (banquiers, investisseurs) et ses filiales,
- « Transformer » parfois la nature de ses ressources. Càd que la société-mère peut emprunter au prêt de banque ou sur le marché financier. Et elle peut transformer cet emprunt en placement de CP dans une de ces filiales.
Seul le bilan consolidé permet d’évaluer la structure financière d’ensemble du groupe : il présente des actifs détenus et des ressources « externes » du groupe.
Les liens financiers intra groupe, en capital et en financement sont éliminés.
Seuls les comptes consolidés permettent d’évaluer la capacité de la société-mère à satisfaire ses actionnaires.
La rentabilité pour les actionnaires de la société-mère dépend de la rentabilité des entités inclues dans le périmètre de consolidation.
Expl - doc B - :
Le ratio « emprunt/ capitaux propres » calculé sur les comptes individuels est équilibré.
Cet équilibre est toutefois fictif car l’emprunt a été « transformé » en capital comme le montre le bilan consolidé.
Bilan consolidé M
Matériel 800 Capital
Emprunt 100
700
Total 800 Total 800
La structure financière réelle du groupe donne un ratio « emprunt/CP » de 7 !
Au bilan consolidé, on a les 100 de capital d’origine et les 700 de cumul des emprunts.
La capacité de remboursement des emprunts s’évalue à partir des comptes consolidés.
Les emprunts de M et F1 (sociétés holding sans activité économique) ne peuvent être remboursés que grâce aux dividendes provenant des bénéfices réalisés par F2.
Paragraphe 3 : L’information sectorielle
L’IAS 14 impose de fournir en annexe des informations détaillées :
- Par secteur d’activité (ligne de produits ou services)
- Et par zones géographiques.
Elle permet d’identifier :
- Les secteurs d’activité et zones géographiques qui ont généré la croissance t la profitabilité du groupe.
- Les secteurs sur lesquels le groupe a principalement investi, de mesure les capitaux investis et leur rentabilité par secteur…
Elle permet aussi d’anticiper les performances futures en fonction des perspectives de croissance et de profitabilité spécifiques à chaque secteur en tenant compte de leur poids respectifs.
La publication de l’information sectorielle est seulement recommandée pour les groupes non cotés utilisant les normes IAS/IFRS.
Les données sectorielles permettent d’analyser :
- L’évolution du CA,
- La profitabilité des ventes,
- Les investissements et les capitaux investis,
- La rentabilité économique.
Exemple (de ce qui était possible de faire avant, et que les groupes ne souhaitent plus faire aujhui) :
Avant la 1ère publication de ses comptes en normes IAS/IFRS, un groupe a significativement baissé ses prix sur une ligne de service répondant aux critères d’identification pour l’information sectorielle. Il ne voulait pas susciter de réclamations des clients d’une activité extrêmement profitable.
Paragraphe 4 : L’analyse du périmètre de consolidation et de ses variations
L’analyse du périmètre de consolidation permet de comprendre la stratégie de croissance externe du groupe.
La lecture du périmètre montre certaines caractéristiques du groupe :
- Le nombre d’entités consolidées,
- La localisation géographique des entités consolidées,
- Le niveau de contrôle exercé par la société mère sur les entités consolidées.
Un % d’intérêt élevé dans les entités consolidées indique un groupe fortement intégré au niveau financier.
Un % faible indique que le groupe s’appuie sur des minoritaires pour financer certaines de ses filiales.
Les variations de périmètre concernent :
- Les entrées et sorties du périmètre,
- Les variations de % d’intérêt et de contrôle (dans le périmètre de consolidation).
Ces mouvements reflètent une partie de la stratégie actuelle du groupe. Il n’en reflète qu’une partie car le périmètre d’un groupe qui a une stratégie de croissance interne varie peu.
Chapitre II : L’analyse de l’activité
L’analyse de l’activité consiste à expliquer l’évolution du CA sur la période d’analyse. Ainsi, une forte croissance de l’activité nécessite des investissements, une augmentation du BFRE, …
À l’inverse, une baisse imprévue des ventes peut temporairement entraîner un gonflement des stocks …
- L’information sectorielle montre l’évolution du CA par secteur d’activité et par zones géographiques,
- Le rapport de gestion complète et commente ces données chiffrées (ex : PSA07 -doc C- : pages 4 à 6).
- Commentaires sur le rapport de gestion -
- Il y a une baisse en volume en Europe continentale qui est expliquée par une concurrence assez forte et la baisse du marché all qui s’explique par le fait que l’all cette année-là a augmenter son taux de TVA.
- En marché central et occidentales s’est contrastées.
Donc, on a bien des explications par zones géographiques. On a les performances du groupe en fonction des contextes locaux.
Donc, deux informations :
- Informations sur le volume des ventes
- Informations par zones géographiques
Une synthèse est ce qui se passe au niveau mondial puis au niveau local.
On a aussi des informations par secteurs d’activité qui apparaissent dans ce rapport.
On parle aussi des problèmes de change.
On a non seulement un effet volume mais un effet prix avec un impact positif sur le résultat. Et l’on a un effet de change négatif qui vient ici de la dépréciation du $, d’un effet de périmètre : le groupe n’a pas acheté ni vendu d’entreprise ce qui fait que son périmètre reste le même.