BASES DE COMPTABILITÉ.
Les laboratoires (16 périodes) sont assurés par Françoise GEORGES.
TECHNICIEN EN COMPTABILITE
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE SUPERIEUR
Année scolaire 2009-2010 Cours donné par Martine HEYDEN Programme :
Face à des documents comptables usuels, vous serez capable :
Ø d’utiliser les concepts et les principes de base de comptabilité, notamment :
Ø actif, passif,
Ø débit, crédit,
Ø plan comptable,
Ø fonctionnement des comptes et organisation de la comptabilité ; Ø d’identifier et d’analyser :
Ø les documents d’achat et de vente, Ø les documents financiers,
Ø les conditions générales de vente ;
Ø de les classer en vue de leur imputation ;
Ø d’imputer correctement les opérations d’achat et de vente en référence au plan comptable et en tenant compte des obligations en matières de TVA ;
Ø d’utiliser les éléments principaux des comptes annuels : bilan et comptes de résultats ;
Ø d’utiliser les unités monétaires pour calculer un prix, consulter les cours du jour, convertir une unité monétaire en une autre.
Capacités terminales :
Pour atteindre le seuil de réussite, vous serez capable :
À partir d’une situation mettant en jeu des opérations usuelles de comptabilité générale,
Ø d’identifier des documents commerciaux ;
Ø de les analyser et d’en déterminer le traitement comptable.
Pour la détermination du degré de maîtrise, il sera tenu compte des critères suivants :
Ø la cohérence de la démarche,
Ø l’adéquation et la précision dans l’utilisation du vocabulaire, Ø le degré d’autonomie atteint.
Évaluation :
Un examen (à livre ouvert) sera organisé en fin de cours.
Un devoir sera donné à la fin de chaque leçon. Ces devoirs seront cotés et entreront dans la cote du TJ. Les devoirs seront à rendre pour le cours suivant. Un devoir non rendu à temps est égal à zéro. Il y aura au maximum 12 devoirs.
PLAN DU COURS.
1er Chapitre : Introduction – Le bilan – L’inventaire……………………………………. | ||||
INTRODUCTION………………………………………………………………………. | ||||
1. NOTION DE COMPTABILITÉ………………………………………………… | ||||
a. Définition de la comptabilité…………………………………………. | ||||
b. Utilité de la comptabilité…………………………………………… | ||||
LE BILAN………………………………………………………………………………. | ||||
1. INTRODUCTION………………………………………………………………. | ||||
2. LE PASSIF………………………………………………………………………. | ||||
a. Le capital propre……………………………………………………… | ||||
b. Le capital étranger……………………………………………………. | ||||
3. L’ACTIF………………………………………………………………………… | ||||
4. ÉQUILIBRE ACTIF-PASSIF…………………………………………………… | ||||
5. CONSTATATIONS…………………………………………………………… | ||||
6. EXERCICES RÉSOLUS……………………………………………………… . | ||||
a. M. PLACET………………………………………………………… | ||||
b. La poissonnerie HADDOCK…………………………………………. | ||||
c. M. TILLIEUX………………………………………………………… | ||||
L’INVENTAIRE………………………………………………………………………… | ||||
SYNTHÈSE……………………………………………………………………………… | ||||
TEST…………………………………………………………………………………… | ||||
TRAVAIL À RENDRE………………………………………………………………….. | ||||
CORRECTION DU TEST………………………………………………………………. | ||||
CORRECTION DU TRAVAIL…………………………………………………………. | ||||
2ème Chapitre : Résultat de l’entreprise – Structure du bilan……………………………. | ||||
RÉSULTAT DE L’ENTREPRISE………………………………………………………. | ||||
1. PROVENANCE………………………………………………………………….. | ||||
2. CONSÉQUENCE……………………………………………………………… | ||||
STRUCTURE DU BILAN………………………………………………………………. | ||||
1. ACTIF……………………………………………………………………………. | ||||
a. Actifs immobilisés…………………………………………………….. | ||||
b. Actifs circulants……………………………………………………….. | ||||
2. PASSIF…………………………………………………………………………… | ||||
a. Capitaux propres………………………………………………………. | ||||
b. Provisions et impôts différés………………………………………….. | ||||
c. Dettes………………………………………………………………….. | ||||
3. RÉSUMÉ………………………………………………………………………… | ||||
4. EXERCICES RÉSOLUS | ||||
SYNTHÈSE | ||||
TEST | ||||
TRAVAIL À RENDRE | ||||
CORRECTION DU TEST | ||||
CORRECTION DU TRAVAIL | ||||
3ème Chapitre : Opérations de l’entreprise | ||||
OPÉRATIONS DE L’ENTREPRISE | ||||
1. INTRODUCTION | ||||
2. FLUX EXTERNES | ||||
3. FLUX INTERNES |
Nous pouvons définir la comptabilité comme étant :
La technique qui consiste à enregistrer dans des livres, sur base de documents, les opérations effectuées, en tant que commerçant, dans le but de connaître son patrimoine et son résultat.
Précisons les termes de cette définition :
Ø Enregistrer : inscrire dans des registres ou livres comptables et/ou sur supports informatiques.
Ø Opérations : tous les faits qui modifient le patrimoine de l’entreprise.
Exemples :
• Achat et vente de marchandises.
• Paiement des créanciers.
• Prélèvement dans la caisse.
• Emprunts.
Ø Patrimoine : le patrimoine d’une entreprise est constitué par ses avoirs et ses créances (ce qu’elle possède) et par ses dettes (ce qu’elle doit). Ø Résultat : il peut être positif (bénéfice) ou négatif (perte).
Cette technique permet au commerçant :
Ø de connaître rapidement, à tout instant, la situation patrimoniale ou comptable de son entreprise.
Ø de déterminer périodiquement le résultat de son entreprise : perte ou bénéfice.
Nous devons tout d’abord insister sur deux points essentiels :
Ø La comptabilité concerne les activités spécifiques du commerçant en tant que tel et non ses activités de citoyen ordinaire comme vous et moi.
Ø La tenue de cette comptabilité a lieu dans des livres obligatoires à partir de documents se rapportant aux activités commerciales du commerçant.
Les données recueillies par la comptabilité permettent au commerçant :
Ø une observation de son entreprise : volume d’affaires réalisées, dates des opérations, état des dettes, trésorerie,…
Ce qui permet d’obtenir des renseignements sur :
• ce que l’entreprise possède : ses avoirs.
• ce qui lui est dû : ses créances.
• ce qu’elle doit : ses dettes.
• ses charges : loyer, électricité, salaires… ? ses produits : intérêts perçus,…
• son résultat : le bénéfice ou la perte.
Ø un diagnostic : la comptabilité est pour le commerçant une aide à la décision.
Sur base des données recueillies, le commerçant pourra comparer ses performances à celles d’entreprises similaires, dégager les points forts et les points faibles de son commerce, décider de s’agrandir, de modifier l’assortiment proposé, d’adapter ses heures d’ouverture,…
La comptabilité est un outil de gestion, elle permet :
Ø au commerçant, mais aussi aux tiers (repreneurs ou prêteurs), de mesurer :
• sa solvabilité (capacité à payer ses dettes) ;
• sa rentabilité (capacité à dégager du bénéfice) et
• la valeur de son commerce [utile si le commerçant veut remettre (vendre) celui-ci ou demander un crédit].
Ø à l’État de connaître le bénéfice fiscal servant de base au calcul de l’impôt.
La comptabilité est donc :
Ø indispensable pour la gestion de l’entreprise ; Ø une obligation légale.
En définitive, la comptabilité constitue une source précieuse de renseignements et est le reflet de la santé de l’entreprise. Elle ne doit pas être considérée comme un fardeau mais au contraire comme une exigence vitale pour le succès.
En comptabilité, la description du patrimoine de l’entreprise (c’est-à-dire l’ensemble de ce qu’elle possède et de ce qu’elle doit) à un moment donné de son existence, est représentée par un tableau appelé BILAN.
Le bilan n’est qu’une photographie de la situation de l’entreprise à un moment précis.
Un bilan peut être dressé à tout moment.
La durée légale entre deux bilans successifs est d’une année. C’est ce qu’on appelle l’exercice comptable. Il coïncide généralement avec l’année civile, c’est pourquoi le bilan est généralement établi au 31 décembre.
Un bilan est un tableau à double entrée où, par convention, le commerçant indique :
Ø À gauche l’ensemble des biens qu’il possède et ce qu’on lui doit (ses créances) : ACTIF
Ø À droite l’ensemble des sommes qui lui ont permis de posséder ces biens et ce qu’il doit (ses dettes): PASSIF
BILAN | |
Avoirs Emplois | Dettes Ressources |
Qu’a fait l’entreprise des fonds mis à sa disposition ? | De qui proviennent les fonds utilisés dans l’entreprise ? |
ACTIF | PASSIF |
En comptabilité, il y a une égalité fondamentale que vous devez toujours avoir en mémoire, les ressources sont égales aux emplois, les dettes aux avoirs :
ACTIF = PASSIF
Le passif nous donne donc des indications sur l’origine des fonds utilisés, il représente donc les ressources de l’entreprise. Ces ressources proviennent soit du capital propre, soit d’emprunts contractés par le commerçant.
Le passif de l’entreprise est donc l’ensemble de ses dettes.
Exemples : l’argent dû aux fournisseurs, à des prêteurs ou à son banquier, des effets de commerce à payer, etc.
Pour créer une nouvelle entreprise, le commerçant doit détenir un CAPITAL de départ, qui va permettre l’achat de tout ce qui est nécessaire au démarrage de l’entreprise : immeuble, marchandises, mobilier, etc.
Exemple :
Mr. Dupont veut ouvrir une librairie, il va donc créer une SPRL “ Au plaisir du livre ” de façon à bien faire la distinction entre ses activités de commerçant et sa vie privée.
Il met à disposition de son entreprise la somme de 200 000 € qu’il dépose sur un compte courant. Cette somme, le capital de départ de l’entreprise, servira à l’achat d’un local, de mobilier, de marchandise, etc.
Tout comme une personne physique, la SPRL possède un patrimoine constitué par ses avoirs et ses dettes.
Ø Avoir : le montant versé sur le compte par M. Dupont : 200 000 €
Ø Dettes : l’entreprise “ Au plaisir du livre ” a une dette envers M. Dupont, son fondateur, de : 200 000 €
Le CAPITAL est donc :
Ø Une RESSOURCE mise à la disposition de l’entreprise par ses propriétaires. Ø Une DETTE de l’entreprise vis-à-vis du propriétaire de l’entreprise.
Comme nous l’avons vu plus haut, en comptabilité le patrimoine de l’entreprise peut être représenté dans un tableau contenant deux parties : le bilan.
Par convention, on indique :
Ø à gauche les avoirs de l’entreprise, c’est-à-dire son actif et Ø à droite les dettes de l’entreprise c’est-à-dire son passif.
Exemple :
Actif | BILAN | Passif |
Banque 200 000 Capital 200 000
Si les montants mis à disposition de l’entreprise par le commerçant (le capital) ne sont pas suffisants, l’entreprise peut emprunter des fonds auprès d’un organisme financier ; une banque par exemple.
Exemple :
Au plaisir du livre SPRL emprunte 50 000 €, remboursables en 5 ans auprès de sa banque. Celle-ci transfère cette somme sur le compte courant de la SPRL.
Actif BILAN Passif
Banque | 250 000 | Capital | 200 000 | |
Dettes à plus d’un an | 50 000 | |||
250 000 | 250 000 |
Le capital propre = ce que l’entreprise doit à son propriétaire
Le capital étranger = ce que l’entreprise doit à des tiers
Le PASSIF est donc :
L’origine des RESSOURCES de l’entreprise.
Les DETTES de l’entreprise.
L’ensemble des biens que l’entreprise possède et que le commerçant utilise pour les besoins de son activité commerciale constitue : l’actif de l’entreprise.
Exemples : les marchandises, les avoirs en caisse, à la banque, les sommes dues par les clients (créances), etc.
L’entreprise utilise ses ressources pour acquérir tout ce dont elle a besoin pour exercer son activité commerciale.
Exemple :
Au plaisir du livre SPRL achète les biens suivants :
? Un local qui servira de magasin 150 000 € ? Du mobilier (étagères, comptoir,…) 50 000 € Ces achats sont payés par virement bancaire.
Actif BILAN Passif
Immeuble | 150 000 | Capital | 200 000 | |
Mobilier | 50 000 | Dettes à plus d’un an | 50 000 | |
Banque | 50 000 250 000 | 250 000 |
L’ACTIF représente :
Les EMPLOIS des ressources de l’entreprise
Les AVOIRS et les CRÉANCES de l’entreprise
EMPLOIS = RESSOURCES
ACTIF = PASSIF
Il apparaît clairement que la somme des valeurs reprises à l’actif doit être égale à la somme de celles reprises au passif.
En effet, il est impossible pour une entreprise d’utiliser plus de fonds que ceux qui y ont été injectés c’est-à-dire de dépenser plus que ce dont elle dispose, que ce soit sous forme de capital, d’emprunt ou de crédits accordés par les fournisseurs.
De même, toute ressource injectée dans l’entreprise doit avoir une utilisation, qui peut être simplement un avoir en caisse ou une somme disponible sur un compte bancaire.
L’actif est toujours égal au passif car pour tout emploi il faut une ressource équivalente
Pour tout emploi, il faut une ressource équivalente donc l’actif est toujours égal au passif
ACTIF = PASSIF
Le Passif est égal au Capital plus les dettes envers les tiers (un tiers est toute personne non propriétaire de l’entreprise, banques, fournisseurs, etc.)
PASSIF = CAPITAL + DETTES ENVERS TIERS
Nous pouvons donc dire que :
ACTIF = CAPITAL + DETTES ENVERS TIERS
Autrement dit :
CAPITAL = ACTIF - DETTES ENVERS TIERS
Ce que l’entreprise doit au propriétaire | = | Tout ce qu’elle possède | - | Ce qu’elle doit au tiers |
Reprenons notre exemple de la librairie “ Au plaisir de lire ” : Capital = 250 000 € - 50 000 € = 200 000 €
Exploitant agricole, veut établir le bilan de son exploitation. Il vous communique la valeur des éléments qu’il possède au 31 mars.
Triez les éléments d’actif et de passif en inscrivant les sommes dans la colonne correspondante.
Déterminez la valeur du capital.
Nous vous conseillons de mettre un cache sur les réponses et puis de comparer.
ÉLEMENTS DU BILAN | ACTIF | PASSIF |
Terrains : 50 000 | 50 000 | |
Constructions : 150 000 | 150 000 | |
Dettes envers les fournisseurs : 400 | 400 | |
Tracteurs : 20 000 | 20 000 | |
Camionnette : 15 000 | 15 000 | |
Stock d’engrais : 1 000 | 1 000 | |
Emprunt au Crédit Agricole : 30 000 | 30 000 | |
Stock de semences : 700 | 700 | |
Fonds déposés chez BNP Paribas Fortis : 3 000 | 3 000 | |
Avoirs en caisse : 500 | 500 | |
TOTAUX | 240 200 | 30 400 |
MONTANT DU CAPITAL | 209 800 | |
TOTAL | 240 200 | 240 200 |
Établissez le bilan de l’exploitation de M. Placet au 31 mars.
Actif BILAN Passif
Terrains | 50 000 | Capital | 209 800 |
Constructions | 150 000 | Emprunts | 30 000 |
Tracteurs | 50 000 | Fournisseurs | 400 |
Camionnette | 15 000 | ||
Stock d’engrais | 1 000 | ||
Stock de semences | 700 | ||
BNP Paribas Fortis | 3 000 | ||
Avoirs en caisse | 500 | ||
240 200 | 240 200 |
La poissonnerie Haddock possède :
• Un immeuble de 100 000 €
• Du mobilier pour 10 000 €
• Du matériel pour 25 000 €
• Des avoirs en banque pour 2 000 € ? Des espèces dans sa caisse pour 500 €
Chiffrez votre actif, vos dettes et votre capital.
Représentez votre situation sous forme de bilan.
Actif BILAN Passif
Immeuble | 100 000 | Capital | 137 500 |
Mobilier | 10 000 | ||
Matériel | 25 000 | ||
Banque-Compte courant | 2 000 | ||
Avoirs en caisse | 500 | ||
137 500 | 137 500 |
Tillieux reprend le commerce de Dubois aux conditions suivantes :
• Immeuble : 100 000 €
• Matériel : 35 000 €
• Mobilier : 8 000 €
• Marchandises : 6 000 €
Tillieux s’engage à payer les factures encore dues par Dubois à ses fournisseurs pour la somme de 12 000 €.
Après avoir payé Dubois, il reste à Tillieux 500 € en caisse.
Représentez sous forme de bilan la situation initiale de Tillieux.
Actif BILAN Passif
Immeuble | 100 000 | Capital | 137 500 |
Mobilier | 8 000 | Fournisseurs | 12 000 |
Matériel | 35 000 | ||
Marchandises | 6 000 | ||
Caisse | 500 | ||
149 500 | 149 500 |
Nous venons de voir que le bilan est la description du patrimoine de l’entreprise à un moment donné de son existence.
Pour établir ce bilan, le commerçant doit faire un relevé annuel, détaillé et estimatif des valeurs actives et des valeurs passives de l’entreprise.
Ce relevé est appelé l’INVENTAIRE et doit donc être :
Ø Annuel : la loi impose, en effet, de tenir des livres et parmi ceux-ci un livre des Inventaires à établir périodiquement tous les ans.
Ø Détaillé : tous les biens et toutes les dettes sont spécifiés en nature et en quantité avec toutes les indications nécessaires.
Ø Estimatif : les biens sont évalués à leur valeur exacte au jour de l’inventaire. Ainsi, des marchandises démodées ou du matériel usé ou obsolète, ne peuvent plus être comptabilisés à leur valeur d’acquisition.
Toutes les entreprises doivent effectuer, une fois l’an au moins avec bonne foi et prudence, un inventaire des avoirs, dettes, obligations, engagements de toute nature et des moyens propres engagés dans l’entreprise.
Établir un inventaire, consiste donc à enregistrer, vérifier, examiner, évaluer et résumer dans un état descriptif tous les biens, créances, dettes et obligations de toute nature de l’entreprise ainsi que tous les moyens propres mis à sa disposition.
L’inventaire permet ainsi d’établir le bilan de l’entreprise
Exemple :
Données d’inventaire de la S.P.R.L. Maltesse au 31 / 12 / 2008.
- Terrains bâtis | 150 000 € |
- Mobilier | 50 000 € |
- Matériel roulant (camionnette) | 30 000 € |
- Marchandises | 60 000 € |
- Créances sur clients | 5 000 € |
- Caisse | 5 000 € |
- Dettes à plus d’un an | 100 000 € |
- Dettes vis-à-vis des fournisseurs | 20 000 € |
Actif BILAN Passif
Terrains bâtis | 150 000 | Capital | 180 000 | ||
Mobilier | 50 000 | Dettes à plus d’un an | 100 000 | ||
Matériel roulant | 30 000 | Fournisseurs | 20 000 | ||
Marchandises | 60 000 | ||||
Clients | 5 000 | ||||
Caisse | 5 000 300 000 | 300 000 |
Capital = Actif - Dettes envers les tiers
300 000 - (100 000 + 20 000)
Les quantités et valeurs des biens, créances et dettes de l’entreprise doivent être indiquées à la date d’inventaire, qui est celle du dernier jour de l’année comptable.
L’année comptable ou l’exercice comptable est la période de temps qui s’écoule entre deux bilans successifs.
L’exercice comptable dure, en principe, une année puisqu’il faut dresser un bilan au moins une fois par an.
Exemple :
BILAN INITIAL BILAN FINAL
01/01/2009 ß------------------------------------------------à 31/12/2009
Le bilan initial est le bilan de début de l’exercice comptable, les données reprises proviennent du bilan final de l’année antérieure.
Le bilan final ou bilan de clôture est le bilan établi, sur base des données de l’inventaire, en fin d’exercice comptable.
Le bilan final est différent du bilan initial car il tient compte des opérations qui se sont déroulées tout au long de l’exercice comptable.
Rappelons que l’entreprise n’est pas obligée de faire correspondre son exercice comptable avec l’année civile.
L’inventaire peut être dressé à n’importe quelle date, par exemple le 30 juin.
La date de l’inventaire donne donc :
Ø La date de la fin de l’exercice comptable
Ø La date du bilan final
En dehors de l’obligation légale d’établir un inventaire tous les ans en fin d’exercice comptable, on doit également dresser un inventaire :
Ø En cas de faillite
Ø À l’occasion du décès du commerçant
Ø Lors de la cession d’une entreprise (reprise par un autre commerçant)
Ø Au moment de la dissolution d’une entreprise (arrêt de l’activité)
L’inventaire est donc bien plus que le seul relevé des stocks de marchandises de l’entreprise. C’est pourquoi l’inventaire est le document de base pour l’établissement de comptes annuels fiables.
Les comptes annuels et les pièces d’inventaire sur lesquelles ils reposent sont retranscrits dans le livre des inventaires.
L’inventaire est un relevé annuel, détaillé et estimatif des valeurs actives et des valeurs passives de l’entreprise
L’année comptable ou exercice comptable est la période de temps qui s’écoule entre deux bilans successifs.
La situation patrimoniale d’une entreprise, à un moment donné, peut-être représentée dans un tableau à deux colonnes appelé bilan.
Toute opération donne toujours lieu à au moins deux inscriptions : l’emploi et la ressource. Il y a toujours au moins deux postes du bilan qui varient.
Par convention :
Ø Dans la colonne de gauche on inscrit l’actif c’est-à-dire tous les avoirs et les créances de l’entreprise.
L’actif représente les emplois des ressources de l’entreprise.
L’ACTIF représente :
• Les EMPLOIS des ressources de l’entreprise
• Les AVOIRS et les CRÉANCES de l’entreprise
?
Ø Dans la colonne de droite, au passif, on inscrit le capital (capital propre) et les dettes de l’entreprise vis-à-vis des tiers (capital étranger).
Le passif représente les sources de financement de l’entreprise.
Le PASSIF est donc :
• L’origine des RESSOURCES de l’entreprise. ? Les DETTES de l’entreprise.
Le capital est une ressource mise à la disposition de l’entreprise par les propriétaires. Il représente une dette de l’entreprise vis-à-vis de ses propriétaires mais elle ne devra être remboursée qu’en cas de dissolution de l’entreprise.
Le capital est la différence entre les valeurs actives et les valeurs passives de l’entreprise.
CAPITAL = ACTIF - DETTES ENVERS TIERS
L’inventaire est un relevé annuel, détaillé et estimatif des valeurs actives et des valeurs passives de l’entreprise. C’est sur base des données de l’inventaire qu’est établi le bilan.
Le bilan initial est le bilan de début de l’exercice comptable, les données reprises proviennent du bilan final de l’année antérieure.
Le bilan final ou bilan de clôture est le bilan établi, sur base des données de l’inventaire, en fin d’exercice comptable.
L’année comptable ou exercice comptable est la période de temps qui s’écoule entre deux bilans successifs.
Règle fondamentale de l’équilibre comptable :
L’actif est toujours égal au passif.
ACTIF = PASSIF
Monsieur Paddle décide d’ouvrir un magasin de jeux vidéo.
Il investit dans cette affaire une certaine somme de sa fortune personnelle mais ses ressources étant insuffisantes, il emprunte à long terme (donc plus d’un an) 150 000 € auprès d’une banque. Il emploie toutes ses ressources pour acheter ce qui est nécessaire au démarrage de son entreprise :
• Un immeuble : 150 000 €
• Des machines : 100 000 €
• Du mobilier : 10 000 € ? Des marchandises : 15 000 €
Il dépose 20 000 € sur un compte courant bancaire ouvert au nom de son entreprise.
1. Déterminez le capital investi par M. Paddle et établissez le bilan initial.
2. Répondez aux questions suivantes :
Ø Comment calcule-t-on le capital ?
Ø Comment s’appelle la période de temps entre deux bilans successifs ? Ø Que représente :
a) l’actif
b) le passif
Un des buts de la comptabilité est de déterminer le résultat (pertes ou profits) de l’entreprise pendant une période déterminée.
Le résultat est la conséquence de l’activité de l’entreprise.
Lorsqu’une personne fonde et fait vivre une entreprise, c’est parce qu’elle espère en retirer un profit, s’enrichir. Pour cela, elle doit d’abord investir. Avant de pouvoir dégager du profit, une entreprise génère des coûts.
Ainsi, lorsqu’un épicier ouvre un commerce, la vente des produits lui procure une rentrée de fonds mais, avant cela il a dû supporter certaines dépenses : achat de marchandise, de matériel, publicité, électricité, chauffage, etc.
Le résultat de son entreprise provient donc de la différence entre ce que lui rapporte son activité (produits) et ce qu’elle lui coûte (charges).
Produits - charges = résultat
Produits : ce que l’entreprise rapporte Charges : ce que l’entreprise coûte
Si produits > charges : résultat positif = bénéfice Si produits < charges : résultat négatif = perte
Pour le chef d’entreprise, le résultat est bon lorsque la somme qu’il a engagée personnellement a augmenté. Le capital propre de l’entreprise s’est accru. Il y a eu profit.
Le profit provient de l’exploitation de l’entreprise, il constitue donc une ressource interne.
Par contre, le résultat est mauvais lorsque la mise de départ du chef d’entreprise a diminué. Dans ce cas, le capital propre de l’entreprise s’est réduit, il y a eu perte.
Puisque la mise engagée par le chef d’entreprise constitue le capital propre de l’entreprise : Ø tout profit augmente le capital propre, Ø toute perte diminue le capital propre.
Bilan après une période d’activité ayant engendré une perte | Bilan de départ | Bilan après une période d’activité ayant engendré un profit | |||||
Avoirs : 45 000 € | Capital propre : 30 000 € Perte : 5 000 € | Avoirs : 50 000 € | Capital propre : 30 000 € | Avoirs : 55 000 € | Capital propre : 30 000 € Profit : + 5 000 € | ||
Dettes : 20 000 € | Dettes : 20 000 € | Dettes : 20 000 € | |||||
A = P 45 000 € | A = P 50 000 € | A = P 55 000 € | |||||
L’entreprise s’est appauvrie Les fonds propres ont diminué (30 000 - 5 000) Les avoirs ont également diminué. L’actif est financé à 55 % par des fonds propres | L’actif est financé à 60 % par des fonds propres. | L’entreprise s’est enrichie. Le profit constitue une ressource interne. Les ressources ont augmenté (30 000 + 5 000). Les avoirs ont également augmenté. L’actif est financé à 63 % par des fonds propres |
Le résultat s’inscrit au passif parce que :
PROFIT = accroissement des fonds propres.
PERTE = diminution des fonds propres.
Notons que dans l’entreprise commerciale, la première source de bénéfice est le montant des ventes, le chiffre d’affaire.
La charge principale sera constituée par le montant des marchandises achetées.
Plus le prix d’achat des marchandises est élevé, moins le bénéfice sur les ventes est élevé.
Cette matière, la détermination du résultat, sera vue en détail dans une leçon ultérieure.
Nous avons vu que le bilan donne la situation comptable de l’entreprise et est établi sur base de l’inventaire.
Dans le bilan :
? les ressources de l’entreprise (dettes) sont inscrites à droite, au passif ; ? les emplois de ces ressources (avoirs) sont inscrits à gauche, à l’actif.
Cette présentation permet de mettre en évidence l’égalité des montants repris à l’actif et au passif c’est-à-dire l’égalité entre les montants des emplois et des ressources de l’entreprise.
Pour plus de clarté, la législation impose la présentation du bilan selon des schémas précis. Les différents éléments qui constituent l’actif et le passif sont appelés : les postes du bilan. Ces postes sont groupés en grandes rubriques.
Les rubriques ainsi que les postes qui les composent sont classés dans l’ordre croissant de leur degré de liquidité. C’est-à-dire, que les avoirs et les dettes qui sont dans l’entreprise de façon durable (ex : un immeuble ou le capital propre) se retrouvent au début du bilan alors que les avoirs directement disponibles (ex : caisse espèces) et les dettes remboursables à court terme (ex : délai de paiement accordé par les fournisseurs) se retrouvent en fin de bilan.
Nous allons maintenant analyser de façon sommaire la structure du bilan.
Voici une présentation des grandes rubriques les plus employées.
En annexe, vous pouvez consulter le schéma du bilan présenté dans sa version légale.
Vous pouvez vous rendre sur le site de la Banque Nationale Belge pour télécharger les modèles.
L’actif regroupe les moyens d’action de l’entreprise c’est-à-dire les différents emplois des ressources dont elle dispose.
Dans les avoirs de l’entreprise, nous pouvons distinguer deux types de biens :
• Les biens ou actifs immobilisés (appelés aussi actifs fixes) qui ne sont pas destinés à être vendus, ils n’apportent que le support technique à l’exploitation de l’entreprise. Exemple : les immeubles, les machines, le mobilier,…
• Les biens ou actifs circulants qui participent au cycle d’exploitation (c’est-à-dire des biens que l’entreprise achète pour revendre). Exemple : stocks de marchandises
L’entreprise, pour réaliser ses objectifs, doit acquérir des biens durables qui vont constituer le cadre de son activité : terrains, bâtiments, matériel, équipements, outillages etc. Ils sont acquis par l’entreprise, non pas dans le but de les revendre (même si cette vente survient parfois) mais, afin de permettre à l’entreprise d’exercer son activité de production.
Ø Immobilisations incorporelles :
? éléments immatériels tels que brevets, marques, savoir-faire, etc.
Ø Immobilisations corporelles :
• terrains et constructions : usine, magasin, entrepôt, hangar, parking… ;
• installations techniques : agencement pour permettre la production, l’exercice de l’activité ;
• machines et outillage : pour produire, fabriquer, conserver les marchandises ;
• mobilier : meubles de bureau, de magasin, matériel de bureau (ordinateur, fax, imprimante, combiné téléphonique, caisse enregistreuse, balance…) ; ? matériel roulant : voitures, camionnettes, dépanneuse …).
Ø Immobilisations financières :
• Fonds investis sous forme de participations financières dans d’autres sociétés.
Disposer de biens durables ne suffit pas pour l’exercice de l’activité : l’entreprise doit disposer d’actifs qui participent au cycle d’exploitation, à l’activité de l’entreprise proprement dite.
Ces biens sont appelés des actifs circulants.
Les actifs circulants sont donc ce que l’entreprise achète pour revendre et qui doit, bien sûr, réaliser l’objet de son exploitation.
En d’autres mots, ces actifs sont constitués des avoirs acquis par l’entreprise et destinés à entrer dans le cycle d’exploitation.
C’est en égard à la rotation dont ils font l’objet que ces avoirs sont appelés circulants.
Les actifs circulant se composent des :
Ø Stocks : de marchandises pour les entreprises commerciales ; de matières premières et de produits finis pour les entreprises industrielles.
Ø Créances : sommes à percevoir par l’entreprise ;
• créances commerciales sont des créances, c’est-à-dire des sommes dues, par des clients auxquels l’entreprise a vendu des biens ou des services ;
• autres créances sont des créances sur d’autres personnes avec lesquelles l’entreprise n’a pas fait de commerce ( ex : prêt à un ami, à un membre du personnel, un remboursement de l’Administration TVA).
Remarque : il faut distinguer les créances :
§ à un an au plus (= moins d’un an) et
§ à plus d’un an
Ceci parce que l’activité comptable des entreprises est divisée en exercices comptables dont la durée est d’un an.
Ø Placements de trésorerie : les comptes à terme en banque, les bons de caisse, les titres à revenu fixe.
Ø Valeurs disponibles : compte courant en banque, à la banque de la Poste, l’argent en caisse.
Le passif exprime l’origine et le montant des diverses ressources qui sont à la disposition de l’entreprise. Il nous donne des indications sur l’origine des fonds utilisés.
Comme pour l’actif, le passif est composé principalement de deux grandes rubriques, suivant l’origine des fonds.
Ø Le capital représente les montants apportés par le(s) propriétaire(s) de l’entreprise ; c’est donc une dette de l’entreprise envers le(s) propriétaire(s).
Le capital propre est aussi appelé capital non exigible.
Le capital est une ressource maintenue dans l’entreprise d’une manière durable.
Ø Le résultat de l’entreprise :
Le résultat découle des ventes, qui sont la raison même de l’existence de l’entreprise.
Il représente :
• une ressource interne puisque créée par l’entreprise elle-même à la suite de son activité
• des capitaux propres puisqu’ils sont laissés à la disposition de l’entreprise.
Comme nous l’avons vu précédemment, l’entreprise peut réaliser soit :
• des profits, le résultat est alors positif et on parle de bénéfice.
Le bénéfice est ajouté au total de la rubrique “ capitaux propres ” donc avec le signe positif.
• des pertes, le montant de la perte est alors soustrait au total de la rubrique « capitaux propres » et sera donc repris avec le signe négatif.
b. Provisions et impôts différés
Les sommes dues par l’entreprise à des tiers sont reprises sous la rubrique dettes. Cette rubrique peut aussi s’appeler capital étranger, il s’agit de capital entré dans l’entreprise par la voie du crédit c’est-à-dire par emprunt ou délai de paiement obtenu.
• Dettes financières : dettes envers les établissements de crédit (ex. banques).
• Dettes commerciales : dettes envers les fournisseurs auprès desquels l’entreprise a obtenu des délais de paiements.
• Dettes fiscales : dettes envers l’État (impôts par exemple).
• Dettes salariales : dettes envers le personnel, rémunération.
• Dettes sociales : dettes envers les organismes sociaux (l’ONSS par exemple).
• Autres dettes : dettes envers des tiers.
Dans l’immédiat, nous ne retenons que ces sortes de dettes. Ces dettes ne sont pas de même nature.
Ø Les premières, les dettes financières, sont des emprunts d’argent consentis par des bailleurs de fonds moyennant paiement d’un intérêt (qui constitue une charge financière pour l’entreprise).
Ø Les secondes, dettes commerciales, sont des crédits accordés par les fournisseurs. Ces derniers acceptent que l’entreprise ne leur paie les biens ou services vendus qu’au terme d’un certain délai (30, 60, 90 jours ou davantage dans certains cas).
Ø Les suivantes sont des dettes vis-à-vis de personnes, sociétés ou administrations ne faisant pas partie de la classe des fournisseurs.
Ø Les dettes vis-à-vis des tiers sont donc des ressources et doivent être restituées à plus ou moins longue échéance.
Remarques :
Comme pour les créances, il faut aussi distinguer : ? les dettes à un an au plus et
? les dettes à plus d’un an.
Les dettes à plus d’un an arrivant à échéance dans l’année (c’est-à-dire dans les 12 mois) doivent être alors mises dans les dettes à un an au plus dans une rubrique particulière « dettes à plus d’un an échéant dans l’année » (voir bilan légal Passif).
1) Les postes du bilan de l’entreprise BLASTER au 31 décembre présentent les positions suivantes :
• Capital : 250 000 €
• Emprunt : 227 000 €
• Frais d’établissement : 8 000 €
• Terrains : 60 000 €
• Constructions : 195 000 €
• Installations techniques : 75 000 €
• Matériel de transport 26 000 €
• Mobilier de bureau : 25 000 €
• Fournisseurs : 78 000 €
• Clients : 80 000 €
• Banque : 46 000 €
• Chèques postaux : 16 000 €
• Caisse : 24 000 €
Établissez le bilan de l’entreprise BLASTER au 31 décembre.
Classez les différents postes dans les rubriques correspondantes.
Actif BILAN Passif
ACTIFSIMMOBILISES | CAPITAUXPROPRES | ||
Frais d’établissement | 8 000 | Capital | 250 000 |
Terrains 60 000
Constructions 195 000 DETTES
Installations techniques 75 000 Emprunt 227 000 Matériel de transport 26 000 Fournisseurs 78 000
Mobilier de bureau 25 000
ACTIFSCIRCULANTS
Clients 80 000 Banque 46 000
Chèques postaux 16 000
Caisse 24 000
TOTALACTIF 555 000 TOTALPASSIF 555 000
2) Voici les éléments du garage Éric Evrard :
• complétez le tableau ci-dessous en inscrivant le montant dans la colonne adéquate.
• calculez le montant de l’actif et du passif après avoir calculé le capital propre.
• vous établissez le bilan “ simplifié ”.
Nous vous conseillons de mettre un cache sur les réponses et puis de comparer
Libellé | Montants | ACTIF | PASSIF | ||||||
Immobil. corporelles | Créances | Stocks | Dispon. | Capital | Dettes | ||||
À + d’1 an | À – d’1 an | À + d’1 an | À – d’1 an | ||||||
Voitures exposées | 275 000 | 275 000 | |||||||
Argent en caisse | 2 000 | 2 000 | |||||||
Pièces de rechange | 15 000 | 15 000 | |||||||
Factures à payer aux concessionnaires dans les 90 jours | 71 000 | 71 000 | |||||||
Factures clients échéant dans les 30 jours | 7 500 | 7 500 | |||||||
Factures Fournisseurs | 2 000 | 2 000 | |||||||
Compte courant Dexia | 35 000 | 35 000 | |||||||
Mobilier (bureau) | 15 500 | 15 500 | |||||||
Ordinateur | 3 000 | 3 000 | |||||||
Emprunt auprès de la BNP remboursable dans 18 mois | 50 000 | 50 000 | |||||||
Dépanneuse | 20 000 | 20 000 | |||||||
Capital | ????? | 250 000 | |||||||
Total | 373 000 | 373 000 |
Capital = actif – dettes envers les tiers
373 000 € - (71 000 € + 2 000 € + 50 000 €) = 250 000 €
Il suffit maintenant de regrouper ces sommes dans le bilan présenté de façon simplifiée par rapport au bilan « légal ».
ACTIF | PASSIF | ||||
ACTIFSIMMOBILISES | …………… | CAPITAUXPROPRES | …………… | ||
Frais d’établissement | …………… | Capital | …………… | ||
Immobilisations incorporelles | …………… | Capital souscrit | …………… | ||
Immobilisations corporelles | …………… | Capital non appelé | …………… | ||
Terrains et constructions | …………… | Primes d’émission | …………… | ||
Installations, machines et outillage | …………… | Plus-values de réévaluation | …………… | ||
Mobilier et matériel roulant | …………… | Réserves | …………… | ||
Location-financement et droits similaires | …………… | Réserve légale | …………… | ||
Autres immobilisations corporelles | …………… | Réserves indisponibles | …………… | ||
Immobilisations en cours et acomptes versés | …………… | Pour actions propres | …………… | ||
Immobilisations financières | …………… | Autres | …………… | ||
Entreprises liées | …………… | Réserves immunisées | …………… | ||
Participations | …………… | Réserves disponibles | …………… | ||
Créances | …………… | Bénéfice (Perte) reporté(e) | …………… | ||
Autres entreprises avec lesquelles il existe un lien de participation | …………… | Subsides en capital | …………… | ||
Participations | …………… | Avance aux associés sur répartition de l’actif net | …………… | ||
Créances Autres immobilisations financières Actions et parts | …………… …………… …………… | ||||
PROVISIONSETIMPOTSDIFFERES | …………… | ||||
Provisions pour risques et charges | …………… | ||||
Créances et cautionnement en numéraire | …………… | Pensions et obligations similaires | …………… | ||
Charges fiscales | …………… | ||||
Grosses réparations et gros entretien | …………… | ||||
Autres risques et charges | …………… | ||||
Impôts différés | …………… | ||||
ACTIFSCIRCULANTS | …………… | DETTES | …………… | ||
Créances à plus d’un an | …………… | Dettes à plus d’un an | …………… | ||
Créances commerciales | …………… | Dettes financières | …………… | ||
Autres créances | …………… | Emprunts subordonnés | …………… | ||
Stocks et commandes en cours d’excécution | …………… | Emprunts obligataires non subordonnés | …………… | ||
Stocks | …………… | Dettes de locationfinancement et assimilées | …………… | ||
Approvisionnement | …………… | Établissements de crédit | …………… | ||
En-cours de fabrication | …………… | Autres emprunts | …………… | ||
Produits finis | …………… | Dettes commerciales | …………… | ||
Marchandises | …………… | Fournisseurs | …………… ![]() | ||
Immeubles destinés à la vente | …………… | Effets à payer | …………… | ||
Acomptes versés | …………… | Acomptes reçus sur commandes | …………… | ||
Commandes en cours d’exécution | …………… | Autres dettes | …………… | ||
Dettes à un an au plus | …………… | ||||
Créances à un an au plus | …………… | Dettes à plus d’un an échéant dans l’année | …………… | ||
Créances commerciales | …………… | Dettes financières | …………… | ||
Autres créances | …………… | Établissement de crédit | …………… | ||
Autres emprunts | …………… | ||||
Placements de trésorerie | …………… | Dettes commerciales | …………… | ||
Actions propres | …………… | Fournisseurs | …………… | ||
Autres placements | …………… | Effets à payer | …………… | ||
Acomptes reçus sur commandes | …………… | ||||
Valeurs disponibles | …………… | Dettes fiscales, salariales et sociales | …………… | ||
Impôts | …………… | ||||
Comptes de régularisation | …………… | Rémunérations et charges sociales | …………… | ||
Autres dettes | …………… | ||||
Comptes de régularisation | …………… | ||||
TOTAL DE L’ACTIF | …………… | TOTAL DU PASSIF | …………… |
Quelques commentaires s’avèrent nécessaires : vous avez remarqué que certains postes sont regroupés au bilan.
Les postes actifs immobilisés, circulants, capitaux propres et dettes totalisent les totaux des différentes rubriques qui les concernent.
Le résultat est la conséquence de l’activité de l’entreprise. Il provient donc de la différence entre ce que rapporte l’activité de l’entreprise et ce qu’elle coûte.
Cette différence est positive en cas de profit et négative en cas de perte.
Le résultat s’inscrit au passif parce que :
• un profit représente un accroissement des fonds propres. ? une perte représente une diminution des fonds propres.
La législation impose la présentation du bilan selon des schémas précis.
Les différents éléments qui constituent l’actif et le passif sont appelés : les postes du bilan. Ces postes sont groupés en grandes rubriques.
Les rubriques ainsi que les postes qui les composent sont classés dans l’ordre croissant de leur degré de liquidité.
STRUCTURE DU BILAN :
ACTIF
Ø Actifs immobilisés : actifs qui ne sont pas destinés à être vendus
• Immobilisations incorporelles
• Immobilisations corporelles
• Immobilisations financières
Ø Actifs circulants : biens qui participent au cycle d’exploitation
• Stocks
• Créances
• Placements de trésorerie
• Valeurs disponibles
PASSIF
Ø Capitaux propres
• Capital
• Résultat de l’entreprise Ø Dettes
Établissez le bilan du magasin d’alimentation générale “ Chez Valérie ” sur base de ce qui suit :
• caisse espèces : 825,00 €
• présentoirs pour présenter les conserves, bouteilles, savons, etc. 475,00 €
• bâtiment : 87 500,00 € pour lequel existe un emprunt de 43 000,00 € remboursable en 15 ans ? compte courant en banque : 3 750,00 €
• caisse enregistreuse (hyper équipée) : 5 000,00 €; cette somme a été empruntée à un ami et sera remboursée dans 3 mois.
• facture adressée à Mr SANSOUS pour 100,00 € (échéance 1 mois)
• des marchandises : 2 800,00 € dont la moitié sera payée le mois prochain
• un comptoir frigo : 2 500,00 €
• factures fournisseurs : 1 400 €
CORRECTION DU TRAVAIL N°2 : Bilan de L’alimentation générale « chez
VALÉRIE »
ACTIF | PASSIF | ||||
ACTIFSIMMOBILISES | …………… | CAPITAUXPROPRES | …………… | ||
Frais d’établissement | …………… | Capital | …………… | ||
Immobilisations incorporelles | …………… | Capital souscrit | …………… | ||
Immobilisations corporelles | …………… | Capital non appelé | …………… | ||
Terrains et constructions | …………… | Primes d’émission | …………… | ||
Installations, machines et outillage | …………… | Plus-values de réévaluation | …………… | ||
Mobilier et matériel roulant | …………… | Réserves | …………… | ||
Location-financement et droits similaires | …………… | Réserve légale | …………… | ||
Autres immobilisations corporelles | …………… | Réserves indisponibles | …………… | ||
Immobilisations en cours et acomptes versés | …………… | Pour actions propres | …………… | ||
Immobilisations financières | …………… | Autres | …………… | ||
Entreprises liées | …………… | Réserves immunisées | …………… | ||
Participations | …………… | Réserves disponibles | …………… | ||
Créances | …………… | Bénéfice (Perte) reporté(e) | …………… | ||
Autres entreprises avec lesquelles il existe un lien de participation | …………… | Subsides en capital | …………… | ||
Participations | …………… | Avance aux associés sur répartition de l’actif net | …………… | ||
Créances Autres immobilisations financières Actions et parts | …………… …………… …………… | ||||
PROVISIONSETIMPOTSDIFFERES | …………… | ||||
Provisions pour risques et charges | …………… | ||||
Créances et cautionnement en numéraire | …………… | Pensions et obligations similaires | …………… | ||
Charges fiscales | …………… | ||||
Grosses réparations et gros entretien | …………… | ||||
Autres risques et charges | …………… | ||||
Impôts différés | …………… | ||||
ACTIFSCIRCULANTS | …………… | DETTES | …………… | ||
Créances à plus d’un an | …………… | Dettes à plus d’un an | …………… | ||
Créances commerciales | …………… | Dettes financières | …………… | ||
Autres créances | …………… | Emprunts subordonnés | …………… | ||
Stocks et commandes en cours d’excécution | …………… | Emprunts obligataires non subordonnés | …………… | ||
Stocks | …………… | Dettes de locationfinancement et assimilées | …………… | ||
Approvisionnement | …………… | Établissements de crédit | …………… | ||
En-cours de fabrication | …………… | Autres emprunts | …………… | ||
Produits finis | …………… | Dettes commerciales | …………… | ||
Marchandises | …………… | Fournisseurs | …………… | ||
Immeubles destinés à la vente | …………… | Effets à payer | …………… | ||
Acomptes versés | …………… | Acomptes reçus sur commandes | …………… | ||
Commandes en cours d’exécution | …………… | Autres dettes | …………… | ||
Dettes à un an au plus | …………… | ||||
Créances à un an au plus | …………… | Dettes à plus d’un an échéant dans l’année | …………… | ||
Créances commerciales | …………… | Dettes financières | …………… | ||
Autres créances | …………… | Établissement de crédit | …………… | ||
Autres emprunts | …………… | ||||
Placements de trésorerie | …………… | Dettes commerciales | …………… | ||
Actions propres | …………… | Fournisseurs | …………… | ||
Autres placements | …………… | Effets à payer | …………… | ||
Acomptes reçus sur commandes | …………… | ||||
Valeurs disponibles | …………… | Dettes fiscales, salariales et sociales | …………… | ||
Impôts | …………… | ||||
Comptes de régularisation | …………… | Rémunérations et charges sociales | …………… | ||
Autres dettes | …………… | ||||
Comptes de régularisation | …………… | ||||
TOTAL DE L’ACTIF | …………… | TOTAL DU PASSIF | …………… |
Bilan après répartition
ACTIF | Ann. 5.1 | Codes | Exercice | Exercice précédent |
ACTIFS IMMOBILISES……………………..…. | 20/28 | …………… | …………… | |
Frais d’établissement……………………… | 20 | …………… | …………… | |
Immobilisations incorporelles……… ….. | 5.2 | 21 | …………… | …………… |
Immobilisations corporelles………………. | 5.3 | 22/27 | …………… | …………… |
Terrains et constructions…………………….. | 22 | …………… | …………… | |
Installations, machines et outillage………….. | 23 | …………… | …………… | |
Mobilier et matériel roulant……….………… | 24 | …………… | …………… | |
Location-financement et droits similaires…… | 25 | …………… | …………… | |
Autres immobilisations corporelles………….. | 26 | …………… | …………… | |
Immobilisations en cours et acomptes versés | 27 | …………… | …………… | |
Immobilisations financières…………….… | 5.4/5.5.1 | 28 | …………… | …………… |
Entreprises liées……………………………… | 5.4.1 | 280/1 | …………… | …………… |
Participations………………………………….. | 280 | …………… | …………… | |
Créances……………………………………….. | 281 | …………… | …………… | |
Autres entreprises avec lesquelles il existe un lien de participation………………………….. | 5.4.2 | 282/3 | …………… | …………… |
Participations………………………………….. | 282 | …………… | …………… | |
Créances……………………………………….. | 283 | …………… | …………… | |
Autres immobilisations financières………….. | 5.4.3 | 284/8 | …………… | …………… |
Actions et parts……………………………… | 284 | …………… | …………… | |
Créances et cautionnements en numéraire…….. | 285/8 | …………… | …………… | |
ACTIFS CIRCULANTS………………………… | 29/58 | …………… | …………… | |
Créances à plus d’un an………………… | 29 | …………… | …………… | |
Créances commerciales……………………… | 290 | …………… | …………… | |
Autres créances………………………………. | 291 | …………… | …………… | |
Stocks et commandes en cours d’exécution | 3 | …………… | …………… | |
Stocks……………………………………… | 30/36 | …………… | …………… | |
Approvisionnements………………………… | 30/31 | …………… | …………… | |
En-cours de fabrication……………………… | 32 | …………… | …………… | |
Produits finis………………………………… | 33 | …………… | …………… | |
Marchandises………………………………….. | 34 | …………… | …………… | |
Immeubles destinés à la vente………………… | 35 | …………… | …………… | |
Acomptes versés………………………………. | 36 | …………… | …………… | |
Commandes en cours d’exécution…………… | 37 | …………… | …………… | |
Créances à un an au plus…………………. | 40/41 | …………… | …………… | |
Créances commerciales……………………… | 40 | …………… | …………… | |
Autres créances………………………………. | 41 | …………… | …………… | |
Placements de trésorerie………………….. | 5.5.1/5.6 | 50/53 | …………… | …………… |
Actions propres………………………………. | 50 | …………… | …………… | |
Autres placements…………………………… | 51/53 | …………… | …………… | |
Valeurs disponibles……………………… | 54/58 | …………… | …………… | |
Comptes de régularisation……………… TOTAL DE L’ACTIF……………………… | 5.6 | 490/1 | …………… | …………… |
20/58 |
PASSIF Ann. Codes Exercice Exercice précédent
CAPITAUX PROPRES …………………….…. 10/15 …………… ……………
Capital…………… ……………………… 5.7 10 …………… ……………
Capital souscrit……… …………………….. 100 …………… …………… Capital non appelé….………….…………..(-) 101 …………… ……………
Primes d’émission…………………… ….. 11 …………… ……………
Plus-values de réévaluation………… ….. 12 …………… ……………
Réserves……………………………………. 13 …………… ……………
Réserve légale………….…………………….. 130 …………… …………… Réserves indisponibles………… ………….. 131 …………… ……………
Pour actions propres.………………………….. 1310 …………… …………… Autres………………………………………….. 1311 …………… ……………
Réserves immunisées……..……….………… 132 …………… …………… Réserves disponibles………………………… 133 …………… ……………
Bénéfice (Perte) reporté(e) …….…(+)/(-) 14 …………… ……………
Subsides en capital……………… …….… 15 …………… ……………
Avance aux associé sur répartition de 19 …………… …………… l’actif net …………………… …….….(-)
PROVISIONS ET IMPOTS DIFFERES…………… 16 …………… ……………
Provisions pour risques et charges …… 160/5 …………… ……………
Pensions et obligations similaires….………… 160 …………… …………… Charges fiscales ……………………………. 161 …………… …………… Grosses réparations et gros entretien………… 162 …………… …………… Autres risques et charges.……………………. 5.8 163/5 …………… ……………
Impôts différés…..……………… …….… 168 …………… …………… DETTES……………………………………… 17/49 …………… ……………
Dettes à plus d’un an……………………… 5.9 17 …………… ……………
Dettes financières..………………………… 170/4 …………… ……………
Emprunts subordonnés……………………… 170 …………… …………… Emprunts obligataires non subordonnés………. 171 …………… …………… Dettes de locations-financement et assimilées 172 …………… …………… Établissements de crédit …………………….. 173 …………… …………… Autres emprunts…………….………………… 174 …………… ……………
Dettes commerciales…………….…………… 175 …………… ……………
Fournisseurs………… …………………….. 1750 …………… …………… Effets à payer….…………….………………… 1751 …………… ……………
Acomptes reçus sur commandes..…………… 176 …………… …………… Autres dettes………………… ..…………… 178/9 …………… ……………
Dettes à un an au plus……….……………. 42/48 …………… ……………
Dettes à plus d’un an échéant dans l’année….. 5.9 42 …………… …………… Dettes financières……………………………. 43 …………… ……………
Établissements de crédit …………………….. 430/8 …………… …………… Autres emprunts…………….………………… 439 …………… ……………
Dettes commerciales…………….…………… 44 …………… ……………
Fournisseurs………… …………………….. 440/4 …………… …………… Effets à payer….…………….………………… 441 …………… ……………
Acomptes reçus sur commandes..…………… 46 …………… …………… Dettes fiscales, salariales et sociales………… 5.9 45 …………… ……………
Impôts………………… …………………….. 450/3 …………… ……………
Rémunérations et charges sociales.…………… 454/9 …………… ……………
Autres dettes……………………….………… 47/48 …………… ……………
Comptes de régularisation……………… 5.9 492/3 …………… ……………
TOTAL DU PASSIF..……………………… 10/49
L’activité de l’entreprise se traduit par des échanges et des transactions avec d’autres agents économiques.
Les agents économiques sont :
• les entreprises qui produisent les biens et les services destinés à la vente ; les consommateurs sont soit des ménages, soit d’autres entreprises, soit des administrations ou même des agents étrangers (le Reste du monde).
• les ménages qui fournissent le travail aux entreprises ou administrations et en échange, reçoivent un revenu monétaire leur permettant ainsi de consommer.
• les administrations qui prestent des services “gratuits” aux ménages et entreprises ; cette gratuité n’est qu’apparente parce qu’en réalité, les services des administrations sont payés par les impôts et les diverses cotisations sociales prélevés sur les revenus des ménages et des entreprises.
• le Reste du Monde : les résidents des pays étrangers avec lesquels les trois autres agents économiques sont en relation et font les opérations d’importation ou d’exportation.
Les relations entre les agents économiques sont appelées des flux.
Un flux est un mouvement de biens et de services ou de monnaie qui relie deux agents économiques :
• flux réel : mouvement de biens et de services
• flux monétaire ou financier : mouvement de monnaie, de capitaux
Pour produire, l’entreprise a besoin de main-d’œuvre. Elle va donc offrir aux ménages le travail sur le marché. En contrepartie du travail fourni (flux réel), les ménages obtiennent une rémunération (flux financier).
Grâce à la combinaison des facteurs de production, l’entreprise va offrir aux ménages toute une série de biens et de services sur le marché (flux réel). Pour satisfaire leurs besoins, les ménages vont donc utiliser une partie de leur rémunération (flux financier) pour acquérir des biens et services.
Nous pouvons ainsi tracer un schéma des principales liaisons entre les agents économiques (voir page suivante).
• Les flèches pointillées indiquent les flux monétaires ou financiers.
• Les flèches en trait plein indiquent les flux de biens ou de services.
Le schéma du circuit économique permet de bien voir ce que nous avions déjà abordé précédemment :
• Pour chaque opération, il y a une contrepartie.
• Pour chaque flux, il existe un flux équivalent, de sens contraire.
Autrement dit, pour chaque emploi, il faut une ressource et comme l’emploi correspond nécessairement à une ressource de même importance, nous revenons à l’idée :
Emploi = Ressource
Actif = Passif
Exemple :
J’achète un CD chez le disquaire DISCO pour 25 €. Que s’est-il passé ?
• le transfert du bien (le CD) du commerçant (= entreprise) au consommateur (= le ménage) : c’est un flux réel.
• le transfert d’argent de l’acheteur au commerçant : c’est un flux financier.
Les relations économiques entre deux entreprises ou entre une entreprise et un autre agent économique produisent toujours des flux en sens opposé.
Les flux externes sont ceux qui représentent les relations entre les agents économiques. L’exemple ci-dessus est donc un flux externe puisqu’il s’agit de mouvement de biens (cd) et de monnaie (25 €) entre l’entreprise et un autre agent économique.
Les flux externes peuvent être soit des :
• Flux réels
• Flux financiers
• Flux juridiques
Exemple :
Une carrosserie achète de l’outillage à une usine de fabrications métalliques pour 2000 €. Les conditions de vente prévoient un paiement :
• 1er cas : à la livraison ? 2e cas : dans 3 mois.
Entre ces deux entreprises, il y a deux flux de même valeur et de sens contraire :
• le transfert d’un bien de l’entreprise vendeuse à l’entreprise acheteuse. Il s’agit d’un contrat d’achat-vente : c’est un flux réel.
• le paiement de ce bien : c’est un flux financier ou monétaire.
Remarque :
Tant que le bien n’est pas payé, il n’y a pas de flux financier.
Cependant, l’entreprise acheteuse doit cet argent : elle a une dette envers l’entreprise vendeuse ; inversement, l’entreprise vendeuse a une créance sur l’entreprise acheteuse.
C’est la raison pour laquelle on parlera alors de flux juridique.
Le flux juridique a donc une double signification :
• il constate la création d’une dette de l’entreprise acheteuse vers l’entreprise vendeuse.
• il constate l’extinction d’une dette (et donc d’une créance) de l’entreprise vendeuse vers l’entreprise acheteuse.
Voyons cela sous forme de schémas :
Ø 1er cas : paiement à la livraison
Ø 2ème cas : paiement à 3 mois
Contrairement aux flux externes qui ont lieu entre différents agents économiques, les flux internes correspondent à des mouvements de valeur à l’intérieur de l’entreprise.
Si on constate, en fin d’exercice ou à un moment donné, qu’un bien est déprécié, c’est-à-dire qu’il a perdu de sa valeur, il faudra alors enregistrer cette dépréciation afin que le bilan continue à être un reflet de la situation réelle de l’entreprise. Cette opération est un flux interne.
En effet, les biens que possède l’entreprise (les machines, le mobilier, les camionnettes, les voitures, etc.) perdent de leur valeur, soit
- par l’usure, suite à leur utilisation ;
- par l’action du temps (démodés) ;
- suite aux progrès de la technologie.
Il faut donc tenir compte de cette dépréciation car il est illogique de les maintenir à leur valeur d’achat dans le bilan.
Reprenons la situation de la SPRL “ Au plaisir du livre ” et établissons le bilan sur base des données suivantes:
• Immeuble : 150 000 €
• Banque : 100 000 €
• Capital : 200 000 €
• Dettes à long terme : 50 000 €
Actif BILAN Passif
Immeuble | 150 000 | Capital 200 000 |
Banque-Compte courant | 100 000 | Dettes à long terme 50 000 250 000 |
250 000 | ||
EMPLOIS | RESSOURCES | |
GAUCHE | DROITE |
Considérons que chacune des valeurs du bilan se présente sous forme de tableau d’emplois et de ressources, sous forme de compte, comme nous le préciserons plus tard.
Inscrivons dans ces tableaux :
? À gauche : ce qui se trouve à gauche dans le bilan. ? À droite : ce qui se trouve à droite dans le bilan.
RESSOURCES | Capital Dettes à plus d’un an | 200 000 50 000 | Flux financier | Augmentation des ressources |
EMPLOIS | Immeuble Banque | 150 000 100 000 | Flux réel Flux financier | Augmentation des emplois |
a. Opérations sans influence sur le résultat.
L’enregistrement des différents flux va donc modifier le bilan.
Les opérations sans influence sur le résultat sont celles qui ne modifient pas le capital propre de l’entreprise, c’est-à-dire qui ne dégagent ni profit, ni perte.
Nous avons vu que pour chaque opération il y a une contrepartie, les relations économiques entre deux entreprises ou entre une entreprise et un autre agent économique produisent toujours des flux en sens opposé et de même valeur.
Il y a donc toujours au moins deux postes du bilan qui varient. Ceci est indispensable pour conserver l’équilibre actif / passif.
Pour conserver cette égalité actif / passif, seules quatre opérations peuvent être effectuées :
Ø + A ; + P
Ø + A ; - A
Ø A ; - P
Ø + P ; - P
1. Soit une augmentation d’un poste d’actif et augmentation d’un poste de passif :
Ex : La SPRL “ Au plaisir du livre ” achète du matériel pour 10 000 € payable fin du mois.
L’emploi en marchandises provient des ressources que les fournisseurs ont mises à notre disposition.
C’est grâce au crédit des fournisseurs que l’entreprise a acheté des marchandises.
RESSOURCES | Crédit des fournisseurs | 10 000 | Flux juridique | Augmentation des ressources |
EMPLOIS | Matériel | 10 000 | Flux réel | Augmentation des emplois |
Actif BILAN Passif
Immeuble | 150 000 | Capital | 200 000 |
Matériel | 10 000 | Dettes à long terme | 50 000 |
Banque-Compte courant | 100 000 | Fournisseurs | 10 000 |
260 000 | 260 000 |
Le matériel que le commerçant paiera plus tard, se retrouve :
o à l’actif (matériel) comme quelque chose qu’il possède (il doit encore les vendre), il y a augmentation des emplois, donc augmentation de l’actif. Il s’agit d’un flux réel.
o au passif (fournisseur) car il doit encore les payer, il y a augmentation des dettes donc des ressources donc du passif. Il s’agit d’un flux juridique.
À une augmentation de valeur active correspond une augmentation de valeur passive.
+ A ; + P
2. Soit l’augmentation d’un poste d’actif et la diminution d’un autre poste d’actif :
Ex : La SPRL “ Au plaisir du livre ” achète des marchandises (livres) pour 20 000 €. Cet achat est payé par virement bancaire.
Les livres acquis se retrouvent au poste « marchandises » ; ils représentent un « emploi » pour l’entreprise, ses avoirs augmentent (flux réel).
Le poste marchandise augmente de 20 000 €, l’actif augmente donc de 20 000 €. Ces marchandises ont été payées par virement bancaire (flux financier), ce qui diminue l’actif de 20 000 €
C’est grâce à l’argent en Banque (Ressources) que l’entreprise a acquis des marchandises (Emplois).
RESSOURCES | Banque | 20 000 | Flux financier | Diminution des ressources |
EMPLOIS | Marchandises | 20 000 | Flux réel | Augmentation des emplois |
Actif BILAN Passif
Immeuble | 150 000 | Capital | 200 000 |
Matériel | 10 000 | Dettes à long terme | 50 000 |
Marchandises | 20 000 | Fournisseurs | 10 000 |
Banque-Compte courant | 80 000 | ||
260 000 | 260 000 |
+ A ; - A
3. Soit une diminution d’un poste d’actif et une diminution d’un poste de passif :
Ex : La SPRL “ Au plaisir du livre ” paye, par virement bancaire, le matériel au fournisseur : 10 000 €.
En payant sa facture au fournisseur, l’entreprise diminue ses dettes (flux financier), il y a donc diminution des ressources c’est-à-dire diminution du passif.
Le paiement se fait par virement bancaire (flux financier), l’avoir en banque va donc diminuer, l’actif diminue.
RESSOURCES | Banque | 10 000 | Flux financier | Diminution des ressources |
EMPLOIS | Fournisseurs | 10 000 | Flux financier | Diminution des emplois |
Actif BILAN Passif
Immeuble | 150 000 | Capital | 200 000 |
Matériel | 10 000 | Dettes à long terme | 50 000 |
Marchandises | 20 000 | Fournisseurs | 0 |
Banque-Compte courant | 70 000 | ||
250 000 | 250 000 |
- P ; - A
4. Soit la diminution d’un poste de passif et augmentation d’un autre poste du passif :
Ex : Une partie de l’emprunt de 50 000 € contracté pour cinq ans, 30 000 €, vient à échéance cette année (nous devons donc transférer ce montant dans un autre compte « dettes à plus d’un an échéant dans l’année »).
La dette à long terme de 30 00 € est simplement transférée dans un autre poste au passif du bilan.
Il y a donc diminution des dettes à long terme c’est-à-dire diminution du passif et, en contrepartie, augmentation d’un autre poste du passif.
RESSOURCES | Dettes à plus d’un an échéant dans l’année | 30 000 | Flux financier | Naissance d’une dette = Augmentation d’une ressource |
EMPLOIS | Dettes à plus d’un an | 30 000 | Flux financier | Dette éteinte = Diminution des ressources |
Actif BILAN Passif
Immeuble | 150 000 | Capital | 200 000 |
Matériel | 10 000 | Dettes à long terme | 20 000 |
Marchandises | 20 000 | Dettes à plus d’un an échéant dans l’année | 30 000 |
Banque-Compte courant | 70 000 | Fournisseurs | 0 |
250 000 | 250 000 |
- P ; + P
Nous avons vu que certaines opérations entraînent une modification de la richesse des actionnaires c’est-à-dire du capital propre de l’entreprise.
L’activité de l’entreprise peut déboucher soit sur :
? un profit, si le résultat est bon et que l’entreprise fait des bénéfices. ? une perte, si le résultat est mauvais.
Dans les deux cas, il y a modification du capital propre de l’entreprise. Il faut donc faire apparaître cette modification au passif du bilan dans un poste de résultat.
Le résultat représente donc la variation de la situation nette de l’entreprise.
1. En cas de profit :
Ex : La SPRL “ Au plaisir du livre ” vend des livres (donc de la marchandise), payables fin de mois pour : 10 000 €. Le prix de revient de cette marchandise est de 8 000 €.
Il y a donc une différence entre le prix réel des marchandises 8 000 € et le prix facturé au client 10 000 €. Cette différence entre l’argent perçu (flux financier) et la valeur des marchandises vendues (flux réel) est positive, il y a donc bénéfice. Bénéfice = 10 000 € - 8 000 € = 2 000 €
La créance sur le client représente donc un emploi pour l’entreprise.
Les ressources correspondent :
• à une diminution des emplois c’est-à-dire des marchandises ;
• à une augmentation des ressources sous forme du bénéfice qui est une ressource interne.
RESSOURCES | Marchandises Bénéfice | 8 000 2 000 | Flux réel Flux financier | Diminution des emplois Ressource interne = Profit = Augmentation des ressources |
EMPLOIS | Client | 10 000 | Flux financier | Naissance d’une créance sur le client |
Actif BILAN Passif
Immeuble | 150 000 | Capital | 200 000 |
Matériel | 10 000 | Bénéfice | 2 000 |
Marchandises (20 000 – 8 000) | 12 000 | Dettes à long terme | 20 000 |
Client | 10 000 | Dettes à plus d’un an échéant dans l’année | 30 000 |
Banque-Compte courant | 70 000 | Fournisseurs | 0 |
252 000 | 252 000 |
2. En cas de perte :
Ex : La SPRL “ Au plaisir du livre ” vend des livres (donc de la marchandise), payables fin de mois, pour : 10 000 €. Le prix de revient de cette marchandise est de 12 000 €.
Ici aussi, il y a donc une différence entre le prix réel des marchandises 12 000 € et le prix facturé au client 10 000 €. Cette différence entre l’argent perçu (flux financier) et la valeur des marchandises vendues (flux réel) est négative, il y a donc perte. Perte = 10 000 € - 12 000 € = - 2 000 €
La créance sur le client représente ici aussi un emploi pour l’entreprise (10 000 €) mais la perte (- 2 000) est également considérée comme un emploi, puisqu’on va puiser dans les ressources de l’entreprise, les employer.
Les ressources en contrepartie correspondent à une diminution des emplois c’est-à-dire à une diminution des marchandises (12 000 €).
RESSOURCES | Marchandises | 12 000 | Flux réel | Diminution des emplois |
EMPLOIS | Client Perte | 10 000 2 000 | Flux financier Flux financier | Naissance d’une créance sur le client Perte = diminution des ressources |
Actif BILAN Passif
Immeuble | 150 000 | Capital | 200 000 |
Matériel | 10 000 | Bénéfice | 2 000 |
Marchandises (12 000 – 12 000) | 0 | Perte | -2 000 |
Client (10 000 + 10 000) | 20 000 | Dettes à long terme | 20 000 |
Banque-Compte courant | 70 000 | Dettes à plus d’un an échéant dans l’année | 30 000 |
Fournisseurs | 0 | ||
250 000 | 250 000 |
Principes comptables de base
1. L’égalité ACTIF = PASSIF doit toujours être conservée.
2. Pour toute opération commerciale quelconque, deux rubriques du bilan au moins interviennent.
3. Le capital sera influencé par les profits et les pertes, par les résultats tantôt bénéficiaires, tantôt déficitaires.
4. Mouvements du bilan
+ A ; + P
Ce sont les quatre seules opérations qui peuvent être
+ A ; - A
effectuées, puisque après chaque opération, l’équilibre
- A ; - P fondamental Actif = Passif doit être maintenu.
+ P ; - P
5. Pour chaque opération : Emploi = Ressource
6. Les opérations de l’entreprise se traduisent donc par des flux, mais les notions d’emplois et de ressources ont une signification plus large.
• Un emploi peut être :
- un bien d’actif acquis ;
- une créance ;
- une perte ou résultat négatif, déficitaire.
• Une ressource peut être :
- le capital ;
- une dette ;
- un bien de l’actif utilisé ;
- un profit ou résultat positif, bénéficiaire.
1. Expliquez la différence entre les opérations sans influence sur les résultats et les opérations génératrices de résultats.
2. Citez les flux correspondants à l’opération suivante, expliquez votre réponse :
L’entreprise Toutbon achète des marchandises payables dans trois mois à son fournisseur.
3. Analysez les opérations suivantes :
- Représentez l’opération
- Déterminez les différents flux
- Faites apparaître l’équilibre entre emploi et ressource
a. Achat de marchandises pour 1 000 € payé via le compte bancaire.
b. Vente de marchandises pour 3 000 €. Ces marchandises avaient coûté (prix de revient) 4 000 €.
1. Expliquez la différence entre les opérations sans influence sur les résultats et les opérations génératrices de résultats.
Les opérations avec influence sur le résultat entraînent une modification de la richesse des actionnaires, c’est à dire du capital propre de l’entreprise.
Les opérations sans influence sur le résultat ne génèrent pas de bénéfices ou de pertes, donc pas de modification des fonds propres.
2. L’entreprise Toutbon achète des marchandises payables à trois mois à son fournisseur.
Flux réel du fournisseur vers l’entreprise Toutbon car il s’agit de mouvement de biens. Flux juridique de l’entreprise Toutbon vers le fournisseur puisqu’elle ne doit pas payer les marchandises immédiatement, elle a une dette envers son fournisseur.
Dans trois mois, au moment du paiement, il y aura un flux monétaire (le paiement) de Toutbon vers son fournisseur et un flux juridique en sens inverse qui correspondra à l’extinction de la dette.
3. Analysez les opérations suivantes :
a. Achat de marchandises pour 1 000 € payé via le compte bancaire.
C’est grâce à l’argent en banque (ressources) que l’entreprise a pu acquérir des marchandises (emplois).
b. Vente de marchandises pour 3 000 € payables à 3 mois. Ces marchandises avaient coûté (prix de revient) 4 000 €
4èmeChapitre : Enregistrement des opérations – Bilan de clôture.
L’enregistrement des opérations constitue la tâche essentielle du comptable.
Nous avons précédemment défini le bilan comme étant un tableau qui décrit la situation de l’entreprise à un moment donné.
Le bilan donne donc une représentation statique de l’entreprise.
L’entreprise, elle, est active et dynamique. Elle effectue chaque jour de nombreuses opérations telles que : achats et ventes de marchandises, paiements, encaissements, etc.
Chaque opération doit être enregistrée et justifiée par une pièce comptable : facture, quittance, extrait de compte, note de débit, note de crédit, etc.
Vous avez déjà remarqué que toute opération bouleverse le bilan initial.
En théorie, nous pourrions modifier le bilan après chaque opération mais, n’oublions pas que dans toute entreprise, de très nombreuses opérations sont réalisées quotidiennement et les postes du bilan sont beaucoup plus nombreux que ceux que nous avons abordés jusqu’à présent. Modifier le bilan après chaque opération représenterait un travail très lourd et le risque d’erreurs de retranscription serait trop important.
En pratique, les opérations sont enregistrées en dehors du bilan. Un « tableau » appelé « compte » est ouvert pour :
- chaque valeur active = comptes d’actif.
Ex : compte client, compte banque, compte caisse espèces, etc.
- chaque valeur passive = comptes de passif.
Ex : compte capital, compte dettes à plus d’un an, compte fournisseurs, etc.
Un compte est donc ouvert pour chaque poste du bilan.
En début d’exercice comptable, nous dressons donc un bilan initial.
Durant l’exercice comptable, l’activité de l’entreprise sera alors comptabilisée, en dehors du bilan, dans les comptes.
En fin d’exercice comptable, dont la durée couvre en général une année, nous reprenons les valeurs des différents comptes pour dresser un bilan final ou de clôture.
Un COMPTE est un tableau dans lequel on inscrit toutes les modifications résultant des différentes opérations de l’entreprise. On ouvre un compte pour chaque poste du bilan.
Actif BILAN Passif
Le schéma montre que les comptes sont des éléments issus du bilan et plus exactement des rubriques et sous-rubriques du bilan. Ces rubriques et sous-rubriques sont trop globales pour juger l’évolution des postes dans tous leurs détails.
En effet, la rubrique « valeurs disponibles » reprend les sommes que l’entreprise possède en caisse, en banque et à la banque de la Poste. Or, au moment d’effectuer un paiement, il importe de savoir quelle somme est disponible dans chacun de ces actifs, pour éviter notamment de tracer un virement postal ou bancaire non couvert par une provision suffisante.
Voilà pourquoi les rubriques et sous-rubriques du bilan engendreront des comptes plus particularisés et donc de ce fait plus nombreux.
Dès lors, la rubrique « valeurs disponibles » imposera la création des comptes :
- Banque - compte courant
- Caisse espèces
- Banque de la Poste - compte courant
Tout comme la rubrique « mobilier et matériel roulant » imposera la création des comptes :
- Mobilier
- Matériel roulant
La rubrique « clients » (ainsi que celle des fournisseurs) sera divisée en autant de postes que l’entreprise a de clients :
- Client Dubois
- Client Marchal
- Client Jones
L’ensemble des comptes porte le nom de GRAND-LIVRE.
Autrefois, il s’agissait effectivement d’un grand cahier relié et cartonné. Aujourd’hui, les comptes sont tenus par ordinateur.
Les comptes s’inscrivant à l’actif sont appelés comptes d’actif.
Les comptes s’inscrivant au passif sont appelés comptes de passif. Les comptes d’actif et de passif sont appelés comptes de bilan.
Tout comme le bilan, les comptes sont représentés sous forme d’un tableau à deux volets.
§ Le côté gauche d’un compte est appelé DÉBIT (D) et correspond aux emplois.
§ Le côté droit d’un compte est appelé CRÉDIT (C) et correspond aux ressources.
Dès lors, il en découle les expressions suivantes :
§ débiter un compte, c’est inscrire une somme à son débit ;
§ créditer un compte, c’est inscrire une somme à son crédit.
Lorsque le bilan est ainsi décomposé en comptes, se pose la question de savoir de quel côté du compte doit être inscrit le montant des postes figurant au bilan, c’est-à-dire la situation de départ des comptes appelée : la valeur initiale des comptes.
La règle pour l’inscription du montant initial dans les comptes est la suivante, on inscrit :
- du côté gauche du compte, c’est-à-dire au débit, le montant qui se trouvait à gauche dans le bilan c’est-à-dire à l’actif.
- du côté droit du compte, c’est-à-dire au crédit, le montant qui se trouvait à droite dans le bilan c’est-à-dire au passif.
Prenons le bilan de clôture suivant comme exemple :
Actif BILAN Passif
Immeuble | 250 000 | Capital | 200 000 |
Marchandises | 50 000 | Dettes à plus d’un an | 100 000 |
Client | 30 000 | Fournisseurs | 45 000 |
Caisse | 15 000 | ||
345 000 | 345 000 |
La première opération qu’il faut enregistrer en début d’exercice comptable, soit dans ce cas au 2 janvier 2005, est l’ouverture des comptes.
Cette opération consiste à ouvrir (créer) un compte pour chaque poste du bilan.
Nous allons donc, sur base de la règle ci-dessus, déterminer la marche à suivre.
Pour une meilleure compréhension, nous allons placer en parallèle, sur deux colonnes, à gauche les comptes d’actif et à droite les comptes de passif.
En début d’exercice comptable, nous devons donc ouvrir les comptes et y inscrire le montant qui se trouve au bilan, la valeur initiale du compte (V.I.).
Comptes d’actif | Comptes de passif | ||||
Les comptes d’actif se trouvent : | Les comptes de passif se trouvent : | ||||
? du côté gauche du bilan, c'est-àdire à l’actif | ? du côté droit du bilan, c'est-à-dire au passif | ||||
D’après la règle vue ci-dessus, nous devons donc dans les comptes d’actif inscrire le montant initial : | D’après la règle vue ci-dessus, nous devons donc dans les comptes de passif inscrire le montant initial : | ||||
- à gauche, au débit du compte. | - à droite, au crédit du compte. | ||||
Exemples : | Exemples : | ||||
D Immeuble C | D Capital C | ||||
V.I. | 250 000 | 200 000 | V.I. | ||
D | March | andises C | D Dettes à | + d’1 an | C |
V.I. | 250 000 | 200 000 | V.I. | ||
D | Clients | C | D Fournisseurs C | ||
V.I. | 250 000 | 200 000 V.I. | |||
D | Caisse | C | |||
V.I. | 250 000 | ||||
Les comptes d’actif sont débités de la situation initiale | Les comptes du passif sont crédités de la situation initiale |
Comptes d’actif | Comptes de passif | ||
La situation initiale dans les comptes d’actif s’inscrit à gauche, au débit. | La situation initiale dans les comptes de passif s’inscrit à droite, au crédit. | ||
La situation initiale représente la somme disponible sur le compte à son ouverture, logiquement nous devons donc inscrire : | La situation initiale représente la somme disponible sur le compte à son ouverture, logiquement nous devons donc inscrire : | ||
- Les augmentations des comptes d’actif : à gauche, au débit. - Les diminutions des comptes d’actif à droite, au crédit. | - Les augmentations des comptes de passif à droite, au crédit. - Les diminutions des comptes d’actif à gauche, au débit. | ||
Exemple : compte Caisse | Exemple : compte Fournisseurs | ||
1) Valeur initiale : 15 000 € 2) Un client paie en espèces : 1 800 € = augmentation des avoirs. 3) Paiement de facture à un fournisseur : 2 000 € = diminution des avoirs. | 1) Valeur initiale : 45 000 € 2) Achat de marchandises, paiement à trois mois : 2 500 € = augmentation des dettes. 3) Paiement à un fournisseur 5 000 € = diminution des dettes. | ||
D Caisse C | D Fournisseurs C | ||
(1) 15 000 | 2 000 (3) | (3) 5 000 | 45 000 (1) |
(2) 1 800 | 2 500 (2) | ||
Les comptes d’actif sont débités : | Les comptes du passif sont crédités : | ||
- de la situation initiale - des augmentations | - de la situation initiale - des augmentations | ||
Les comptes d’actif sont crédités : | Les comptes du passif sont débités : | ||
? des diminutions | ? des diminutions |
Lorsque toutes les opérations ont été enregistrées dans les comptes, il y lieu de calculer le solde de chaque compte.
Le solde d’un compte est la différence entre le total des sommes inscrites au débit et le total des sommes inscrites au crédit.
• Si le débit est supérieur au crédit, le solde est débiteur (S.D.).
Si D > C => S.D.
Le solde débiteur s’inscrit au crédit du compte.
• Si le crédit est supérieur au débit, le solde est créditeur (S.C.).
Si C > D => S.C.
Le solde créditeur s’inscrit au débit du compte.
• Si le débit et le crédit sont égaux, le solde est nul, on dit alors que le compte est soldé.
Si D = C => compte soldé
Exemple :
La situation du compte Caisse est donnée par la différence entre le débit et le crédit :
16 800 - 2 000 = 14 800
C’est le solde du compte caisse.
Il s’agit d’un solde débiteur (SD) puisque le débit est supérieur au crédit.
D Caisse C
(1) | 15 000 | 2 000 | (3) |
(2) | 1 800 | 14 800 | SD |
16 800 | 16 800 |
En pratique, le solde du compte est déterminé par la méthode de la soustraction par addition du complément :
1) on fait le total du côté le plus fort (ici le débit) ;
2) ensuite, on écrit le total obtenu sur la même ligne horizontale dans la colonne ayant le total le moins élevé (ici le crédit) ;
3) enfin, on calcule par addition du montant manquant (= le complément) la différence entre les montants enregistrés au débit et ceux enregistrés au crédit, c’est-à-dire le solde et on y inscrit le type de solde (ici SD pour solde débiteur).
Reprenons les exemples ci-dessus d’un compte d’actif (Caisse) et d’un compte de passif (Fournisseurs) mis en parallèles:
Le solde est débiteur si le total du débit est supérieur au total du crédit. | Le solde est créditeur si le total du crédit est supérieur au total du débit. | ||||||||||
D | Caisse | C | D | Fournisseurs | C | ||||||
(1) 15 000 | 2 000 (3) | (3) 5 000 | 45 000 (1) | ||||||||
(2) 1 800 | 2 500 (2) | ||||||||||
14 800 SD | SC 42 500 | ||||||||||
16 800 | 16 800 | 47 500 | 47 500 | ||||||||
Le solde débiteur s’inscrit au crédit. Le solde créditeur s’inscrit au débit. | |||||||||||
En fin d’exercice, l’entreprise doit établir un nouveau bilan, un bilan de clôture ou bilan final qui décrit la situation du patrimoine de l’entreprise à la fin de l’exercice comptable.
Pour rappel, la durée légale entre deux bilans successifs est d’une année.
C’est ce qu’on appelle l’exercice comptable. Il coïncide généralement avec l’année civile, c’est pourquoi le bilan final ou bilan de clôture est généralement établi au 31 décembre.
Pour établir ce bilan, le comptable doit y retranscrire les soldes des comptes :
• les soldes débiteurs des comptes d’actif sont retranscrits à l’actif du bilan.
• les soldes créditeurs des comptes de passif sont retranscrits au passif du bilan.
Le bilan de clôture regroupe donc les soldes à reporter à l’exercice suivant.
Autrement dit, le solde d’un compte en fin d’exercice correspond à la valeur initiale à enregistrer lors de l’ouverture des comptes en début d’exercice comptable.
D Bilan de clôture C
Soldes débiteurs | Soldes créditeurs |
Valeurs actives au 31/12 | Valeurs passives au 31/12 |
Total de l’actif | Total du passif |
Le bilan de clôture constitue le regroupement des soldes des comptes
Un compte est un tableau dans lequel on inscrit toutes les modifications résultant des différentes opérations de l’entreprise. On ouvre un compte pour chaque poste du bilan.
Les comptes s’inscrivant à l’actif sont appelés comptes d’actif.
Les comptes s’inscrivant au passif sont appelés comptes de passif.
Les comptes d’actif et de passif sont appelés comptes de bilan.
Trois étapes durant l’exercice comptable de l’entreprise :
1. En début d’exercice : Ouverture des comptes.
Inscription de la situation de départ des comptes appelée : la valeur initiale des comptes.
2. En cours d’exercice : Enregistrement des opérations comptables dans les comptes.
3. En fin d’exercice : Clôture des comptes.
Transcription des soldes des comptes au bilan final ou de clôture.
1. Quelles sont les règles de fonctionnement des comptes :
Ø de passif ? Ø d’actif ?
2. Vous tenez le compte « Banque-compte courant » d’une entreprise, procédez à l’ouverture du compte et enregistrez les opérations suivantes :
1) L’avoir initial du compte courant est de 4 000 €
2) Virement au compte bancaire de notre fournisseur : 1 500 €
3) Le client Dupont nous verse la somme de 2 000 €
4) Virement interne de notre compte “ Caisse espèces ” au compte bancaire : 2 500 €
5) Paiement de notre note d’électricité : 250 €
6) Achat de mobilier de bureau, paiement par virement bancaire : 500 €
7) Vente de marchandises, paiement par virement bancaire : 3 000 €
Ø Le compte Banque est-il un compte d’actif ou de passif ?
Ø Précisez quelles sont les opérations qui sont des augmentations ou des diminutions du compte “ banque-compte courant ” Ø Quel est le solde du compte ?
Question 1 :
1) Les comptes d’actif sont débités : ? de la situation initiale
• des augmentations
Les comptes d’actif sont crédités :
• des diminutions
2) Les comptes du passif sont crédités : ? de la situation initiale
• des augmentations
Les comptes du passif sont débités :
• des diminutions
Question 2 :
Dans la leçon précédente, nous avons vu que la première opération en début d’exercice comptable est l’ouverture des comptes de bilan.
On ouvre autant de comptes qu’il y a de postes au bilan.
Les postes se trouvant à l’actif du bilan donnent les comptes d’actif.
Ceux-ci sont débités de la valeur initiale et des augmentations. Les diminutions de valeur s’inscrivent du côté opposé, au crédit.
Le solde d’un compte d’actif est soit débiteur soit nul.
Les postes se trouvant au passif du bilan donnent les comptes de passif.
Ceux-ci sont crédités de la valeur initiale et des augmentations. Les diminutions de valeur s’inscrivent du côté opposé, au débit.
Le solde d’un compte de passif est soit créditeur soit nul.
Maintenant que nous avons étudié le fonctionnement des comptes nous allons nous pencher sur les opérations elles-mêmes et leurs enregistrements.
Dans le chapitre 3, nous avons vu que :
• Pour chaque opération, il y a une contrepartie.
• Pour chaque flux, il existe un flux équivalent, de sens contraire.
• À tout emploi correspond une ressource équivalente.
Nous allons reprendre l’exemple de la S.P.R.L. “ Au plaisir du livre ” et analyser différentes opérations suivant le raisonnement sur les flux étudiés dans le chapitre 3.
1. « Au plaisir du livre » achète de la marchandise pour 2000 € à son fournisseur Casterman qui lui accorde un délai de paiement de 30 jours.
- Pour la S.P.R.L. “ Au plaisir du livre ”, les marchandises qu’elle vient d’acquérir représentent un nouvel emploi de 2000 €.
- L’origine de cet emploi est une dette de 2000 € envers son fournisseur “ Casterman ”. Les dettes augmentent, il y a donc augmentation du compte.
Les comptes à utiliser sont souvent indiqués dans l’énoncé de l’opération. Il suffit, en fait, de se demander d’où vient la somme (ressource) et qu’en a-t-on fait (emploi).
Dans notre exemple, nous avons donc besoin du compte fournisseur et du compte marchandise.
Pour pouvoir déterminer si les comptes doivent être débités ou crédités, nous devons déterminer s’il s’agit de comptes d’actif ou de passif.
- Le compte marchandise est un compte d’actif.
Cet achat vient augmenter les quantités de marchandises à disposition de l’entreprise (les emplois), il y a donc augmentation du compte. Un compte d’actif qui augmente est débité.
- Le compte fournisseur est un compte de passif.
Cette opération vient augmenter les dettes de l’entreprise envers ses fournisseurs (ressources), il y a donc augmentation du compte. Un compte de passif qui augmente est crédité.
À tout emploi correspond une ressource équivalente. Emploi = Ressource Débit = Crédit |
2. À l’échéance, « Au plaisir du livre » paie sa dette par virement bancaire à Casterman.
Les comptes à utiliser seront :
- Le compte banque. Il s’agit d’un paiement (ressource), la quantité d’argent disponible sur le compte diminue. Il y a donc diminution du compte. Le compte banque est un compte d’actif, il sera donc crédité de 2000 €.
- Le compte fournisseur. Casterman est bien un fournisseur puisque nous le payons (on ne paie pas les clients), la dette de l’entreprise envers ce fournisseur diminue du fait de notre paiement. Il y a donc diminution du compte. Le compte fournisseur est un compte de passif, il sera donc débité.
DEBIT = CREDIT
3. Le client Lagaffe paie par virement bancaire notre facture n°42 de 500 €.
Les comptes à utiliser seront :
- Le compte banque.
Le montant du paiement est viré sur notre compte en banque, la somme d’argent versée représente un nouvel emploi et vient donc augmenter nos avoirs en banque. Il y a donc augmentation du compte banque. Le compte banque étant un compte d’actif, il sera débité de cette augmentation de 500 €.
- Le compte client.
Le compte client diminue car la créance de l’entreprise “ Au plaisir du livre ” sur son client « Lagaffe » disparaît du fait de son paiement. Il y a donc diminution des créances, donc diminution du compte client. Le compte client étant un compte d’actif, il sera crédité de cette diminution.
DEBIT = CREDIT
Des exemples vus ci-dessus, nous pouvons déduire que pour enregistrer une opération dans les comptes, il faut tout d’abord :
- déterminer l’intitulé et la nature (d’actif ou de passif) des comptes affectés par l’opération.
- déterminer le sens des modifications (augmentation ou diminution).
- inscrire les sommes dans les comptes en appliquant les règles de fonctionnement des comptes.
Pour enregistrer correctement les opérations commerciales, il suffit donc de se poser quelques questions :
1) Quels sont les comptes qui interviennent dans l’opération ?
Les comptes à utiliser sont souvent indiqués dans l’énoncé de l’opération. Il suffit néanmoins de se demander d’où vient la somme et qu’en a-t-on fait.
2) Pour quelles sommes ?
L’énoncé de l’opération vous indiquera également les sommes à enregistrer.
3) Ces comptes sont-ils des comptes d’actif ou des comptes de passif ?
Aidez-vous dans un premier temps du schéma du bilan en annexe.
4) Y-a-t-il augmentation ou diminution des valeurs ?
Ici aussi, la lecture attentive de l’énoncé ainsi que le raisonnement emplois/ressources vu précédemment vous donneront la réponse.
5) Y-a-t-il inscription au débit ou au crédit du compte ? Voir les règles de fonctionnement des comptes.
Application :
1) Vous commencez un commerce et vous mettez à disposition 5 000 € en espèce.
2) Versement de 3 000 € pour ouverture d’un compte courant auprès de la banque BNP
Paribas Fortis.
3) Achat au comptant de mobilier pour 500 €, paiement en espèces.
4) Achat de matériel au comptant pour 800 €, paiement en espèces.
5) Achat de marchandises au comptant pour 1 200 €, paiement par virement bancaire.
6) Achat de marchandises pour 1 500, un délai de trois mois est accordé par le fournisseur.
a. Analysez les opérations sur base des questions.
b. Enregistrez les opérations dans les comptes et soldez les comptes.
a. Analysez les opérations sur base des questions :
N° | Opérations | Comptes | Sommes | Actif Passif | Augmentation Diminution | Débit Crédit |
1 | Début commerce | Capital Caisse espèce | 5 000 5 000 | P A | + + | C D |
2 | Ouverture compte bancaire | Caisse espèce Banque | 3 000 3 000 | A A | - + | C D |
3 | Achat de mobilier au comptant | Caisse espèce Mobilier | 500 500 | A A | - + | C D |
4 | Achat de matériel au comptant | Caisse espèce Matériel | 800 800 | A A | - + | C D |
5 5’ | Achat au comptant de marchandises, paiement par virement | Marchandises Fournisseurs Banque Fournisseurs | 1 200 1 200 1 200 1 200 | A P A P | + + - - | D C C D |
6 | Achat à terme de marchandises | Marchandises Fournisseurs | 1 500 1 500 | A P | + + | D C |
Constatations :
Il y a toujours au moins deux comptes qui sont modifiés lors de l’enregistrement d’une opération.
Pour chaque opération, un ou plusieurs comptes sont débités et en contrepartie, un ou plusieurs comptes sont crédités.
Pour chaque opération, le total des montants inscrits au débit est toujours égal aux montants inscrits au crédit, car pour chaque opération il faut un équilibre entre les montants inscrits au débit et les montants inscrits au crédit. Pour chaque opération, le débit est toujours égal au crédit.
b. Enregistrement des opérations dans les comptes et clôture des comptes :
500 | |
500 | 500 |
(4) | 800 | 800 | SD | |
800 | 800 |
(5) | 1 200 | ||
(6) | 1 500 | 2 700 | SD |
2 700 | 2 700 |
SD
D Matériel C
D Marchandises C
Voici le bilan initial de la firme Winch
Actif BILAN Passif
Machines et outillage | 60 000 | Capital | 78 000 |
Marchandises | 15 000 | Fournisseurs | 22 000 |
Clients | 12 000 | ||
Banque cpte courant | 7 000 | ||
Caisse | 6 000 | ||
100 000 | 100 000 |
Opérations effectuées :
1) Un client règle par virement sur compte bancaire une facture échue de 2.000 €
2) Achat d’outillage pour 7.000 € ; paiement à 60 jours 3) Retrait du compte bancaire pour alimenter la caisse : 3.000 € 4) Virement bancaire de 1.500 € à un fournisseur pour facture échue.
On demande
Ø d’ouvrir les comptes, opération (0) Ø d’enregistrer les opérations. Ø de présenter le bilan final.
Il est très important d’acquérir les bons réflexes dès le début.
Nous allons donc analyser la démarche ensemble, d’abord sur base de la méthode des questions puis sous forme de texte.
Assurez-vous d’avoir bien compris cette démarche et de bien maîtriser le fonctionnement des comptes.
Règle pour l’enregistrement des opérations
DÉBIT = CRÉDIT
Analyse des opérations 1 à 4 sur base de la méthode des questions :
N° | Opérations | Comptes | Sommes | Actif Passif | Augmentation Diminution | Débit Crédit |
1 | Paiement d’un client par virement | Client Banque | 2 000 2 000 | A A | - + | C D |
2 | Achat d’outillage, paiement à 60 jours | Outillage Fournisseurs | 7 000 7 000 | A P | + + | D C |
3 | Retrait du compte bancaire pour alimenter la caisse | Banque Caisse | 3 000 3 000 | A A | - + | C D |
4 | Virement bancaire paiement facture fournisseur | Banque Fournisseurs | 1 500 1 500 | A P | - - | C D |
Analyse des opérations 1 à 4 sous forme de texte :
1) Le client paie par virement bancaire une facture :
Deux comptes sont nécessaires : le compte Clients et le compte Banque (2 comptes d’actif)
Le compte Banque augmente puisque le montant est viré sur le compte de l’entreprise. Le compte Clients diminue car la créance de l’entreprise sur son client disparaît par le fait de son paiement.
Dès lors, le compte Banque sera débité et le compte Client sera crédité.
2) Achat par l’entreprise d’outillage et paiement dans les 60 jours.
Deux comptes sont nécessaires : le compte Outillages et le compte Fournisseurs car le paiement est à 60 jours (1 compte d’actif et 1 compte de passif)
Le compte Outillage augmente puisqu’il s’agit d’une nouvelle acquisition, d’un nouvel avoir, il s’agit d’un compte d’actif qui augmente, il sera donc débité.
Le compte Fournisseurs augmente lui aussi étant donné que le paiement est prévu à 60 jours : il y a donc une dette nouvelle envers ce fournisseur, il s’agit d’un compte de passif, il sera donc crédité.
Dès lors, le compte Outillage sera débité et le compte Fournisseurs sera crédité.
3) Retrait en espèces du compte bancaire pour alimenter la caisse espèces.
Deux comptes sont nécessaires : le compte Banque (compte courant) et le compte Caisse (2 comptes d’actif)
Le compte Banque diminue puisque le montant est prélevé sur le compte et le compte Caisse augmente puisque ce montant est versé dans la caisse.
Dès lors, le compte Banque sera crédité et le compte Caisse sera débité.
4) Virement bancaire pour payer une facture d’un fournisseur.
Deux comptes sont nécessaires : le compte Banque et le compte Fournisseurs (1 compte d’actif et un compte de passif).
Le compte Banque diminue puisque le montant dû est prélevé ; il s’agit d’un compte d’actif qui diminue, il sera donc crédité.
Quand un fournisseur est payé, la dette de l’entreprise envers ce fournisseur diminue tout comme le compte courant bancaire. Le compte Fournisseurs est un compte de passif s’il diminue il sera donc débité.
Dès lors, le compte Fournisseurs sera débité et le compte Banque (compte courant) sera crédité.
Enregistrement dans les comptes :
Pour établir le bilan final :
Ø les soldes débiteurs des comptes d’actif sont retranscrits à l’actif du bilan Ø les soldes créditeurs des comptes de passif sont retranscrits au passif du bilan.
Actif BILAN Passif
Machines et outillage ![]() | 67 000 | Capital | 78 000 |
Marchandises | 15 000 | Fournisseurs | 27 500 |
Clients | 10 000 | ||
Banque cpte courant | 4 500 | ||
Caisse | 9 000 | ||
105 500 | 105 500 |
ACTIF = PASSIF
SYNTHESE : Raisonnement comptable.
Étapes pour enregistrer une opération dans les comptes :
1. déterminer l’intitulé et la nature (d’actif ou de passif) des comptes affectés par l’opération.
2. déterminer le sens des modifications (augmentation ou diminution).
3. inscrire les sommes dans les comptes en appliquant les règles de fonctionnement des comptes.
Il y a toujours au moins deux comptes qui sont modifiés lors de l’enregistrement d’une opération.
Pour chaque opération :
Ø un ou plusieurs comptes sont débités et, en contrepartie, Ø un ou plusieurs comptes sont crédités.
Pour chaque opération,
le total des montants inscrits au débit est toujours égal aux montants inscrits au crédit.
DÉBIT = CRÉDIT
Pour établir le bilan final :
Ø les soldes débiteurs des comptes d’actif sont retranscrits à l’actif du bilan.
Ø les soldes créditeurs des comptes de passif sont retranscrits au passif du bilan.
ACTIF = PASSIF
Mr. et Mme Cadet-Zidé décident d’ouvrir un commerce.
Opérations comptables :
1) Mr. et Mme Cadet-Zidé disposent de 200 000 € qu’ils font verser sur un compte courant auprès de BNP Paribas Fortis.
2) Achat d’un immeuble : 150 000 €, paiement par virement bancaire.
3) La banque accorde un emprunt remboursable à cinq ans de 100 000 €, le montant est versé sur le compte courant.
4) Virement du compte en banque pour alimenter la caisse de l’entreprise : 50 000.
5) Achat de marchandises : 10 000 €, paiement à trois mois.
6) Vente de marchandises à Dubois : 8 000 €, délai de trois mois accordé pour le paiement.
7) Paiement par virement bancaire de la facture sur les marchandises achetées : 10 000 €
8) Le client Dubois paye sa facture par virement bancaire : 8 000 €
On vous demande :
Ø d’enregistrer les opérations dans les comptes.
Ø de solder les comptes.
Ø d’établir le bilan de clôture
(1) | 200 000 | 150 000 | (2) |
(3) | 100 000 | 50 000 | (4) |
(8) | 8 000 | 10 000 | (7) |
98 000 | SD | ||
308 000 | 308 000 |
200 000 | (1) | |||
SC | 200 000 | |||
200 000 200 000 | ||||
D | Dettes à plus d’un an | C | ||
100 000 | (3) | |||
SC | 100 000 100 000 100 000 | |||
D | Fournisseurs | C |
(2) | 150 000 | 150 000 | SD |
150 000 150 000 | |||
D | Caisse C | ||
(4) | 50 000 | 50 000 | SD |
50 000 | 50 000 | ||
D | Marchandises C | ||
(5) | 10 000 | 8 000 | (6) |
2 000 | SD | ||
10 000 | 10 000 | ||
D | Clients C |
COMPTESD’ACTIFCOMPTESDEPASSIF
D Banque CD Capital C
D Immeuble C
(7) 10 000 10 000 (5)
(solde Nul)
(6) 8 000 8 000 (8)
(solde Nul)
Bilan de clôture :
Actif BILAN Passif
Immeuble | 150 000 | Capital | 200 000 | ||
Marchandises | 2 000 | Dettes à plus d’un an | 100 000 | ||
Banque | 98 000 | ||||
Caisse | 50 000 | ||||
300 000 | 300 000 |
Dans le chapitre précédent, nous avons enregistré les opérations de l’entreprise dans les comptes. Tous ces comptes sont regroupés dans un livre comptable appelé « grand-livre »”.
L’enregistrement des opérations dans les comptes est un élément indispensable, ainsi qu’une obligation légale, de la comptabilité.
Le compte nous donne une vue détaillée des différentes opérations qui ont affecté la valeur active ou la valeur passive de ce poste du bilan.
Ce système permet de connaître, rapidement et à un moment donné, la situation du compte en banque de l’entreprise, du montant de ses dettes, créances, etc.
Il nous donne ainsi une vue détaillée des différentes valeurs de l’entreprise.
Exemple :
Débit BANQUE Crédit
(1) | 50 000 | 10 000 | (3) |
(2) | 1 000 | 15 000 | (8) |
(9) | 500 |
Le compte nous donne bien le détail des opérations qui ont affecté le compte banque.
Les opérations comptables sont enregistrées dans les comptes en respectant un ordre méthodique ; c’est-à-dire que les inscriptions se font les unes en dessous des autres, en respectant l’ordre de la date de l’opération ainsi que la nature du compte (actif/passif) et de l’opération (débit/crédit).
Autrement dit, la première inscription correspond à l’ouverture du compte (valeur initiale), l’augmentation suivante sera, dans le cas du compte banque, inscrite au débit juste en dessous de la valeur initiale et la diminution suivante au crédit.
Ces opérations sont également numérotées par ordre chronologique, c’est-à-dire que l’enregistrement numéro 1 correspond à l’inscription de la valeur initiale et que les suivants sont numérotés, au fur et à mesure, par ordre de date.
Dans notre exemple nous avons ainsi :
- Au débit : les opérations 1 – 2 – 9
- Au crédit : les opérations 3 - 8
Évidemment, il peut parfois s’écouler un certain laps de temps, une semaine, un mois ou plus, entre deux opérations concernant le compte banque. Il va de soi que pendant ce laps de temps des opérations d’autres types, affectant d’autres comptes, auront lieu au sein de l’entreprise.
Nous pouvons ainsi constater dans notre exemple que, durant la période choisie, le compte banque a été utilisé lors des opérations 1 – 2 – 3 – 8 et 9.
Par contre, nous n’avons aucune indication sur :
- les comptes qui ont été débités ou crédités en contrepartie de ces inscriptions
- les autres opérations comptables effectuées par l’entreprise durant cette période. Nous n’avons, par exemple, aucune idée de ce que représentent les opérations comptables 4 – 5 – 6 et 7.
C’est pourquoi, la loi impose la tenue d’un deuxième livre comptable, le livre journal ou journal, dans lequel le commerçant inscrit toutes les opérations de l’entreprise, au jour le jour, dans l’ordre dans lequel elles sont réalisées, c’est-à-dire dans l’ordre chronologique.
Les inscriptions dans le livre journal sont préalables à celles dans les comptes.
En effet, ce n’est qu’après avoir passé l’article au journal que l’on fera le report, c’est-à-dire l’inscription dans les comptes.
Le comptable tiendra donc deux livres comptables :
Ø Le livre journal
Ø Le grand-livre des comptes
L’inscription sur un livre comptable est appelée écriture comptable.
Le journal enregistre toutes les opérations de l’entreprise, de façon chronologique, sous forme d’articles.
Chaque article ou écriture comprend :
- Le numéro d’ordre de l’opération.
- La date.
- Le libellé ou commentaire de l’opération ; c’est-à-dire les principales informations relatives à l’opération et à la pièce justificative. Notez que la législation comptable utilise le terme « libellé » alors que la plupart des logiciels comptables emploie le mot « commentaire ».
- Le(s) compte(s) débité(s).
- Le(s) compte(s) crédité(s).
- Le(s) montant(s) inscrit(s) au débit.
- Le(s) montant(s) inscrit(s) au crédit.
Exemple :
- 2 janvier : le client Athos nous paye par banque, notre facture n° 7 de 400 €.
- 3 janvier : nous payons par banque la facture n° 33 de 800 € du fournisseur Aramis
Il existe également une autre manière plus traditionnelle de journaliser, c’est-à-dire d’inscrire une opération au livre journal.
Les articles sont présentés de la façon suivante :
- le numéro d’ordre de l’opération.
- le numéro du compte dans le plan comptable de l’entreprise (Nous étudierons le Plan Comptable Minimum Normalisé -PCMN - en détail lors du prochain cours).
- les libellés des comptes à débiter et à créditer.
• à gauche les comptes débités.
• à droite les comptes crédités.
• les comptes débités et les comptes crédités sont unis par la préposition « à ».
- le libellé ou commentaire et la date de l’opération s’inscrivent en dessous ou au-dessus du libellé des comptes.
- les sommes au débit.
- les sommes au crédit.
Reprenons l’exemple précédent :
Le patrimoine de l’entreprise Cadet-Soucis comprend au 02 janvier les éléments suivants :
Un immeuble (=terrain bâti) 80 000
Des machines 12 500
Du mobilier 5 000 payables dans 3 mois
Des marchandises 15 000 payables dans 3 mois
Des clients 3 750
Avoirs en banque 5 000
Avoirs en caisse 2 000
Des fournisseurs 20 000
Voici les opérations effectuées au cours de l’année :
1) 03/01 : le commerçant verse de son patrimoine personnel 2 500 dans la caisse.
2) 05/01 : le client Porthos paye au compte en banque la somme de 500 pour ma facture n°
6.
3) 07/01 : le commerçant paye la facture n° 62 du fournisseur Aramis pour 1 000 par la banque.
4) 09/01 : le commerçant achète diverses lampes de bureau pour 1 000 auprès du fournisseur Athos, sa facture n°18, à payer dans les 8 jours.
5) 11/01 : le commerçant paie la facture n° 18 du fournisseur Athos par banque.
Travail demandé :
- Établissez le bilan initial.
- Enregistrez les opérations dans le livre journal.
- Enregistrez les opérations dans les comptes.
- Soldez les comptes.
- Établissez le bilan final.
N’oubliez pas de calculer le capital.
Actif BILAN INITIAL Passif
Terrains bâtis | 80 000 | Capital | 103 250 | ||||||||||
Machines | 12 500 | Fournisseurs | 20 000 | ||||||||||
Mobilier | 5 000 | ||||||||||||
Marchandises | 15 000 | ||||||||||||
Clients | 3 750 | ||||||||||||
Bque – Cpte courant | 5 000 | ||||||||||||
Caisse espèces | 2 000 | ||||||||||||
123 250 | 123 250 | ||||||||||||
LIVRE JOURNAL | |||||||||||||
N° | Date | Libellé Commentaire | Compte débité | Compte crédité | Débit | Crédit | |||||||
0 | 02/01 | Ouverture des comptes | Terrains bâtis Machines Mobilier Marchandises Clients Caisse | Capital Fournisseurs | 80 000 12 500 5 000 15 000 3 750 2 000 | 103 250 20 000 | |||||||
Banque | 5 000 | ||||||||||||
1 | 03/01 | Apport personnel du commerçant en espèces. | Caisse | Capital | 2 500 | 2 500 | |||||||
2 | 05/01 | Porthos notre facture n°6 par banque | Banque | Clients | 500 | 500 | |||||||
3 | 07/01 | Aramis sa facture n°62 par banque | Fournisseurs | Banque | 1 000 | 1 000 | |||||||
4 | 09/01 | Athos sa facture n°18 | Mobilier | Fournisseurs | 1 000 | 1 000 | |||||||
5 | 11/01 | Paiement facture n°18 Athos par banque | Fournisseurs | Banque | 1 000 | 1 000 | |||||||
TOTAUX : | 129 250 | 129 250 | |||||||||||
N’oubliez pas de vérifier si vous retrouvez bien l’égalité débit / crédit dans chaque opération et dans les totaux !
LIVRE JOUR | NAL | ||||||||
N° | N° P | CMN | Libellé Commentaire | Débit | Crédit | ||||
0 | 02/01 | Ouverture des comptes | 80 000 12 500 5 000 15 000 3 750 2 000 5 000 | 103 250 20 000 | |||||
1 | 03/01 | Apport personnel du commerçant en espèces. | 2 500 | 2 500 | |||||
2 | 05/01 | Porthos notre facture n°6 par banque | 500 | 500 | |||||
3 | 07/01 | Aramis sa facture n°62 par banque | 1 000 | 1 000 | |||||
4 | 09/01 | Athos sa facture n°18 | 1 000 | 1 000 | |||||
5 | 11/01 | Paiement facture n°18 Athos par banque | 1 000 | 1 000 | |||||
12 | 9 250 | 129 250 | |||||||
Toute opération est, sur base des documents commerciaux (ex : factures) et des pièces justificatives (ex : extraits de compte), comptabilisée sous deux formes :
? une première fois sous forme d’article au journal : la journalisation. ? une deuxième fois, sous forme d’inscription dans les comptes.
Le journal est le livre comptable dans lequel le commerçant enregistre les opérations de son entreprise au jour le jour, c’est-à-dire dans l’ordre chronologique.
Cette vision journalière permet d’avoir une vue d’ensemble des différentes opérations comptables de l’entreprise.
Les écritures comptables passées dans le livre journal sont appelées « articles ».
Le grand-livre est l’ensemble des comptes de l’entreprise.
Les opérations comptables sont enregistrées dans les comptes en respectant un ordre méthodique, c’est-à-dire que les écritures comptables sont regroupées par poste particulier du bilan.
Ce système permet de connaître, rapidement et à un moment donné, la situation d’un compte en particulier et nous donne ainsi une vue détaillée des différentes valeurs de l’entreprise. Les écritures comptables passées dans le grand-livre sont appelées « report ».
Ce n’est qu’après avoir passé l’article au journal que l’on fera le report, c’est-à-dire l’inscription dans les comptes. Les inscriptions dans le livre journal sont donc préalables à celles dans les comptes.
La loi impose au comptable la tenue de deux livres comptables :
Le livre journal
Le grand-livre des comptes
Voici le bilan initial de la société CADET-SOUCIS.
On vous demande :
Ø d’enregistrer les opérations suivantes dans le livre journal.
Ø d’enregistrer les opérations suivantes dans les comptes.
Ø de solder les comptes
Ø de dresser le bilan final simple (c’est-à-dire pas celui présenté suivant le schéma légal simplifié).
1) 02/01 Ouverture des comptes.
2) 03/01 Achat de mobilier à crédit, facture n°204 de Mobilux : 5.000 €.
3) 03/01 Ouverture d’un compte courant bancaire et versement de 35.000 € provenant de la caisse. Extrait de compte n°1.
4) 04/01 Paiement de la facture n°24 du fournisseur Benoît par virement bancaire : 3000 €. Extrait de compte n°2.
5) 05/01 Achat à crédit (6 mois) d’une camionnette. Lalieux, sa facture n°45 : 45.000 €.
6) 05/01 Le client Dupond paie en espèce notre facture n°16 : 2.000 €
7) 06/01 Remboursement de l’emprunt par virement bancaire : 5.000 €. Extrait de compte n°3.
LIVRE JOURNAL - SOCIÉTÉ CADET-SOUCIS
INSCRIPTIONS DANS LES COMPTES - SOCIÉTÉ CADET-SOUCIS
BILAN DE CLÔTURE - SOCIÉTÉ CADET-SOUCIS
Nous avons vu que dans la pratique, toute opération est, sur base des documents commerciaux (ex : factures) et des pièces justificatives (ex : extraits de compte), comptabilisée sous deux formes :
• une première fois sous forme d’article au journal : la journalisation.
• une deuxième fois, sous forme d’inscription dans les comptes : le report.
Malgré toute la minutie dont le comptable peut faire preuve lors de l’enregistrement des opérations, l’une ou l’autre erreur peut se glisser par-ci, par-là, avec pour conséquence une rupture de l’équilibre du bilan final.
Une erreur qui se produit lors de la retranscription doit pouvoir être décelée le plus rapidement possible.
Celle-ci sera d’autant plus difficile à retrouver que le bilan est complexe et le nombre d’opérations grand. En effet, une différence finale de 1 € peut être le résultat de plusieurs erreurs importantes qui s’annulent les unes les autres.
Un contrôle efficace et rapide est donc indispensable !
Celui-ci se fait en deux temps :
• Un premier contrôle indispensable se fait avant le calcul du solde afin de vérifier si les opérations ont été correctement comptabilisées dans les comptes dans la balance de vérification.
• Un deuxième contrôle consistera à calculer et à comparer les soldes créditeurs et débiteurs dans la balance par soldes.
L’ensemble, la balance de vérification et par soldes, est appelé la balance des comptes ou listing des comptes.
Notons toutefois que les balances de comptes ont perdu de leur utilité depuis que les comptabilités sont informatisées.
Lors de l’enregistrement d’une opération, nous avons vu qu’il y a toujours au moins deux comptes qui sont modifiés. Un ou plusieurs comptes sont débités et en contrepartie, un ou plusieurs comptes sont crédités.
Pour chaque opération il faut un équilibre entre les montants inscrits au débit et les montants inscrits au crédit.
Logiquement, pour l’ensemble des opérations, la somme des montants inscrits au débit doit toujours être égale à la somme des montants inscrits au crédit.
C’est d’ailleurs la condition indispensable pour aboutir à un bilan final en équilibre.
Le premier contrôle indispensable sera donc de vérifier cet équilibre : Débit = Crédit
Pour cela nous devons :
1) Tout d’abord calculer :
§ le total des montants inscrits au débit de chaque compte.
§ le total des montants inscrits au crédit de chaque compte.
2) Reporter ces totaux dans les colonnes respectives de la balance par vérification.
3) Comparer et vérifier l’égalité entre le total des sommes du débit et le total des sommes du crédit.
Dans la balance de vérification, nous pouvons donc trouver, pour chaque compte, des montants inscrits aussi bien dans les colonnes du débit que dans celles du crédit, puisque chaque compte peut subir des augmentations ou des diminutions.
Pour que l’égalité soit vérifiée, le total de la colonne débit et le total de la colonne crédit de la balance de vérification doivent être égaux entre eux.
Puisque chaque écriture de journal est également équilibrée (débit = crédit) et que ces écritures sont à la base des reports dans le grand livre des comptes, les totaux des colonnes débit et crédit de la balance de vérification doivent également être égaux aux totaux des colonnes débit et crédit du journal.
Totaux balance de vérification = Totaux livre journal
La balance de vérification se présente sous la forme d’un tableau reprenant tous les comptes avec les totaux des montants inscrits au débit et au crédit.
Exemple :
Le Plan Comptable représente un classement des comptes utilisés par l’entreprise. Les comptes y sont regroupés en classes.
Nous étudierons le Plan Comptable, en détail et de façon systématique plus loin dans le cours ; les numéros des comptes vous sont donnés pour vous permettre de vous habituer, d’ores et déjà, à cette numérotation.
La balance de vérification permet un premier contrôle mais tous les risques d’erreurs ne sont pas pour autant éliminés.
En effet, il se peut que les comptes aient été débités et crédités correctement mais que le bilan final ne soit pas en équilibre parce que nous nous sommes trompés dans le calcul des soldes.
C’est pourquoi une fois que la balance de vérification est en équilibre, nous devons vérifier les soldes des comptes.
Pour cela, nous allons, à côté de la balance de vérification, établir la balance par soldes en y inscrivant pour chaque compte et sur la même ligne horizontale la différence entre le débit et le crédit.
Il nous reste maintenant à additionner tous les soldes débiteurs, puis tous les soldes créditeurs et à vérifier l’égalité entre ces deux montants.
Les soldes calculés dans de la balance par soldes doivent, bien entendu et c’est là un contrôle supplémentaire, correspondre aux soldes des comptes du grand livre.
En pratique, la balance par soldes est établie avant de solder les comptes.
Les montants obtenus sont inscrits :
? Au débit du compte si le solde est créditeur ? Au crédit du compte si le solde est débiteur
En additionnant le solde au montant déjà présent nous pouvons, à nouveau, vérifier l’égalité entre le débit et le crédit du compte.
Nous pouvons constater une différence entre les totaux de la balance de vérification et ceux de la balance par soldes.
Les montants de la balance par soldes seront inférieurs à ceux de la balance de vérification, ce qui est logique puisque le solde d’un compte est la différence entre les augmentations et les diminutions enregistrées dans les comptes.
Totaux de la balance de vérification > Totaux de la balance par soldes
La balance par soldes regroupe les dénominations et les soldes des comptes utilisés durant l’exercice comptable.
En reportant ces données, elle nous permet donc de dresser le bilan final ou de clôture.
Comptes et montants de la balance par soldes
=
Comptes et montants du bilan final
Exemple :
La balance des comptes est un instrument de contrôle, elle nous aide à rechercher des erreurs et nous permet de vérifier certaines égalités telles que :
• Le total des sommes débitées est égal au total des sommes créditées.
• Le total des soldes débiteurs est égal au total des soldes créditeurs.
• Les totaux du livre journal sont égaux aux totaux de la balance de vérification.
• Les montants et totaux de la balance par soldes sont égaux aux montants et totaux du bilan final.
La balance des comptes permet donc de contrôler le caractère complet des reports des opérations du journal dans les comptes et de mettre en évidence tout oubli.
Toutefois, elle ne prouve pas pour autant qu’aucune erreur n’ait été commise pendant l’exercice. En effet, certaines erreurs ne sont pas détectées par la balance :
• Si vous passez un article (ou écriture) inverse, la balance restera en équilibre et sera en concordance avec le journal.
Exemple : si lors d’une vente au comptant de matériel pour 1.000 €, nous écrivons :
Comme vous le constatez, cet article n’est pas exact : § La caisse diminue au lieu d’augmenter
§ Le matériel augmente au lieu de diminuer
• Si vous faites une erreur dans l’imputation d’un montant, c’est-à-dire si vous imputer un montant au compte « mobilier et matériel de bureau » au lieu de l’imputer au compte « matériel roulant ».
Exemple : achat d’une camionnette : 7.000 €, paiement par virement bancaire
Reprenons l’exercice du cours précédent.
Dressez la balance de vérification et par soldes de l’entreprise Bilbot. Les comptes se présentent comme suit :
Pour vous permettre de vérifier les montants facilement, vous trouverez ci-après le livre journal et le bilan final de cet exercice.
LIVRE JOURNAL
Pour chaque opération, le principe de la comptabilité en partie double implique l’égalité :
Débit = Crédit
Pour l’ensemble des opérations d’une période : Total des débits = Total des crédits
Cette égalité est vérifiée par un tableau appelé balance des comptes
La balance des comptes se compose de :
• La balance de vérification qui reprend le total des montants inscrits au débit de chaque compte et le total des montants inscrits au crédit de chaque compte. Elle permet de comparer et de vérifier l’égalité entre le total des sommes du débit et le total des sommes du crédit.
• La balance par soldes qui reprend les soldes débiteurs et créditeurs de chaque compte et qui permet de vérifier l’égalité entre le total des soldes débiteurs et le total des soldes créditeurs.
Les totaux de la balance de vérification sont égaux aux totaux du livre journal.
Les totaux de la balance par soldes sont inférieurs aux totaux de la balance de vérification et seront reportés pour dresser le bilan final.
La balance des comptes est un moyen de contrôle. Elle permet de vérifier les égalités :
Total des sommes débités = Total des sommes créditées
Total des soldes débiteurs = Total des soldes créditeurs
Si ces égalités ne sont pas vérifiées, cela signifie qu’une ou plusieurs erreurs ont été commises.
Voici la situation de la société Netour :
On vous demande :
a. D’enregistrer les opérations suivantes au journal.
b. D’enregistrer les opérations dans les comptes.
c. De dresser la balance de vérification et par soldes.
d. De dresser le bilan de clôture.
Remarques :
? Vous ne devez pas retrouver les numéros du plan comptable. ? Utilisez les documents suivants pour réaliser votre travail.
1) 02/03. Ouverture des comptes.
2) 04/03. Achat de mobilier pour 50.000 €. Facture n° 234 de Meublor payable fin du mois.
3) 06/03. Ouverture d’un compte courant bancaire auprès de BNP Paribas Fortis et versement de 40.000 €. Extrait de compte n° 1.
4) 08/03. Réception de l’extrait de compte n°2 : notre client Tondeur paie notre facture n° 42 : 30.000 €.
5) 10/03. Emprunt de 100.000 € remboursable dans cinq ans. BNP Paribas Fortis vire ce montant sur le compte courant, extrait de compte n° 3.
6) 31/03. Paiement par virement bancaire de la facture n° 234 de notre fournisseur Meublor. Extrait de compte n° 4.
LIVRE JOURNAL - SOCIÉTÉ NETOUR
INSCRIPTIONS DANS LES COMPTES - SOCIÉTÉ NETOUR
BALANCE DES COMPTES - SOCIÉTÉ NETOUR
LIVRE JOURNAL - SOCIÉTÉ NETOUR
INSCRIPTIONS DANS LES COMPTES - SOCIÉTÉ NETOUR
BALANCE DES COMPTES – SOCIÉTÉ NETOUR
BILAN DE CLÔTURE – SOCIÉTÉ NETOUR
Jusqu’à présent, nous avons étudié les comptes de bilan qui nous renseignent sur la situation patrimoniale de l’entreprise.
Le bilan permet de connaître la situation financière de l’entreprise à un moment donné.
§ En début d’exercice, le bilan initial nous renseigne sur la situation initiale de l’entreprise.
§ Durant l’exercice comptable, nous avons vu que les opérations sont enregistrées dans les comptes de bilan.
§ En fin d’exercice un bilan final ou de clôture est établi et nous renseigne sur la situation financière de l’entreprise en fin d’exercice comptable.
Le bilan nous permet ainsi de déterminer le résultat global de l’entreprise.
En effet, si entre le début et la fin d’un exercice comptable, en l’absence d’apport nouveau du commerçant, la situation nette de l’entreprise a augmenté, l’entreprise s’est enrichie ; dans le cas contraire, elle s’est appauvrie.
Quelques définitions :
• Le bilan est donc un tableau qui synthétise le patrimoine d’une entreprise, c’est-àdire l’ensemble de ses avoirs et de ses dettes, à un moment donné.
• L’actif du bilan est l’ensemble des emplois patrimoniaux d’une entreprise permettant son activité.
• Le passif du bilan est l’ensemble des ressources patrimoniales de l’entreprise
• Les comptes d’actif enregistrent la valeur initiale ainsi que les modifications de valeur d’un élément d’actif, c’est-à-dire d’un emploi patrimonial.
• Les comptes de passif enregistrent la valeur initiale ainsi que les modifications de valeur d’un élément du passif, c’est-à-dire des ressources patrimoniales.
Cependant, la comptabilité ne sert pas uniquement à déterminer la situation financière de l’entreprise, elle a également pour but d’expliquer le fonctionnement de celle-ci en fournissant tous les détails des éléments constitutifs du résultat de l’entreprise.
C’est ce qu’on appelle une comptabilité de gestion (approche du résultat) qui va venir compléter la comptabilité de situation (approche patrimoniale) que nous avons vue jusqu’à présent.
Nous avons vu dans la série 02 que lorsqu’une personne fonde et fait vivre une entreprise, c’est parce qu’elle espère en retirer un profit, s’enrichir. Pour cela, elle doit d’abord investir. Avant de pouvoir dégager du profit, une entreprise génère des coûts.
Ainsi, lorsqu’un épicier ouvre un commerce, la vente des produits lui procure une rentrée de fonds mais, avant cela il a dû supporter certaines dépenses : achat de marchandises, de matériel, publicité, électricité, chauffage, etc.
Le résultat provient donc de l’exploitation de l’entreprise commerciale.
• D’une part, elle achète des marchandises et engage toute une série de frais d’exploitation : rémunération du personnel, loyer, assurances, eau, chauffage, électricité,…Ces frais sont appelés : charges d’exploitation.
• D’autre part, l’entreprise perçoit des revenus en revendant des marchandises. Ces revenus sont appelés : produits d’exploitation.
Le résultat de son entreprise provient donc de la différence entre ce que lui rapporte son activité (produits) et ce qu’elle lui coûte (charges).
• Si le montant de ses ventes ou chiffre d’affaire est plus élevé que l’ensemble de ses frais, l’entreprise réalise un bénéfice.
• Par contre, si ses charges sont supérieures à ses produits, l’entreprise est en perte.
RÉSULTAT = PRODUITS - CHARGES
SI PRODUITS > CHARGES àBÉNÉFICE
SI CHARGES > PRODUITS àPERTE
Pour enregistrer ces charges et ces produits, la comptabilité a prévu un compte spécifique appelé Compte de résultats qui se composent des :
§ comptes de charges
§ comptes de produits
Pour déterminer si une opération doit être enregistrée dans un compte de bilan ou dans un compte de résultat, nous devons distinguer le type d’opération dont il s’agit :
• Les opérations patrimoniales ne modifient que des comptes patrimoniaux, c’est-à-dire des comptes de bilan. Elles n’entraînent ni enrichissement ni appauvrissement pour l’entreprise.
• Les opérations d’activité modifient un ou plusieurs comptes de bilan et un compte de charges ou de produits.
Pour déterminer si une opération est patrimoniale ou d’activité nous allons développer les notions d’emplois et de ressources que nous avons déjà abordées sur base d’un exemple concret :
Monsieur Transport est un exploitant de taxi à Namur :
Il a investi 32.000 € dans son entreprise et ce capital a été utilisé pour l’acquisition d’un garage 7.500 €, d’une voiture neuve 20.000 €, 4.000 € ont été placés en banque sur un compte courant et 500 € sont gardés en caisse. a. Les emplois
• La ressource initiale de son entreprise est donc 32.000 ; € cette somme sera enregistrée au compte de bilan : capital.
M. Transport utilise cette ressource pour acquérir des biens dont il a besoin pour exercer son activité commerciale mais qui ne seront pas « consommés » par l’activité de l’entreprise, ce sont donc des emplois patrimoniaux.
Les emplois de ce capital sont donc enregistrés dans des comptes d’actif.
• Pour exercer son activité, M. Transport remplit la citerne installée dans son garage.
Les 1.000 litres d’essence versés dans la citerne constituent un emploi.
Il fait le plein de sa voiture en prélevant l’essence dans sa citerne. Au fil des kilomètres parcourus, l’essence va être consommée.
En comptabilité, on considère que l’essence est consommée à partir du moment où elle est achetée. Dès lors, bien qu’elle existe matériellement dans la citerne, l’essence ne constitue pas pour l’entreprise une valeur active c’est-à-dire un emploi patrimonial.
Par contre, comme l’essence va être consommée pour permettre à l’entreprise d’exercer son activité, son coût constitue un emploi d’activité qui devra donc être comptabilisé dans un compte de résultat, un compte de charge.
• M. Transport reçoit sa facture de Belgacom, le téléphone est nécessaire à l’exercice de son activité, il s’agit donc d’un emploi d’activité.
Les emplois d’activité ont pour effet de diminuer les ressources mises, par le commerçant, à disposition de l’entreprise. Ils sont consommés lors de l’exercice de l’activité de l’entreprise, ils constituent donc des charges d’exploitation. Ils seront enregistrés dans des comptes spécifiques : des comptes de charges.
Ces charges diminuent les ressources propres de l’entreprise et constituent un résultat à caractère négatif.
Cependant, ces opérations sont qualifiées de productives par opposition aux opérations improductives qui ne modifient pas le patrimoine de l’entreprise et qui ne mettent en jeu que des valeurs actives et/ou passives.
• La somme investie par M. Transport : 32.000 € représente le capital propre de l’entreprise, les emprunts à des tiers représentent le capital étranger de l’entreprise. Le capital propre et le capital étranger sont des ressources mises à disposition de l’entreprise par le commerçant ou par des tiers. Ils représentent des valeurs passives du bilan. Ce sont dont des ressources patrimoniales.
• L’activité d’une entreprise a pour but de faire des bénéfices, ce qui augmentera ses ressources propres.
Dans notre exemple, les recettes d’une journée de travail sont des ressources créées par l’activité de l’entreprise. Elles représentent donc une ressource d’activité qui devra être comptabilisée dans un compte de produit.
De même, les intérêts perçus sur les avoirs en banque représentent également une ressource d’activité.
Si nous prenons l’exemple d’une boutique de vêtements qui achète et revend les vêtements en faisant un bénéfice. Ce bénéfice provient de l’exploitation de l’activité de l’entreprise et vient augmenter le capital de celle-ci. Il s’agit bien d’une ressource d’exploitation ou ressource d’activité.
Les ressources d’activité sont donc des produits pour l’entreprise. Les opérations qui dégagent des ressources d’activité et donc un résultat positif pour l’entreprise sont également appelées opérations productives.
Une ressource qui est produite par l’entreprise elle-même est donc une ressource d’activité, tandis qu’une ressource patrimoniale provient soit du commerçant soit de tiers.
Les ressources patrimoniales sont enregistrées dans des comptes de bilan, au passif. Les ressources d’activité sont enregistrées dans les comptes de gestion : dans les comptes de produit (ex : les ventes).
Vérifions si vous avez bien compris : voici une liste d’opérations, mettez une croix dans la bonne colonne :
§ les emplois patrimoniaux sont inscrits à l’actif.
§ les ressources patrimoniales sont inscrites au passif.
§ les emplois d’activité représentent des charges.
§ les ressources d’activité représentent des produits.
Afin de calculer son résultat, l’entreprise ouvre un compte de résultats dans lequel sont repris les soldes des comptes de charges et des comptes de produits (comptes de gestion).
Nous venons de voir que les emplois et les ressources de l’entreprise peuvent être :
• des emplois et des ressources patrimoniaux qui seront enregistrés à l’actif ou au passif du bilan.
• des emplois et des ressources d’activité, aussi appelés charges et produits, qui seront enregistrés dans un compte de résultats
Nous pouvons donc faire un parallèle entre le bilan et le compte de résultat :
Le compte de résultats a pour fonction de permettre de calculer le bénéfice ou la perte. Seul le solde final du compte de résultats (Bénéfice ou Perte) figurera au bilan respectivement avec un signe positif ou négatif.
Maintenant que nous avons défini ce que sont les produits, c’est-à-dire des ressources d’activité, nous pouvons les classer en trois grandes catégories suivant leur origine :
La première source des bénéfices est logiquement le montant des ventes de marchandises, autrement dit le chiffre d’affaires. Les ventes relèvent de l’activité normale de l’entreprise, le produit des ventes sera donc appelé produit d’exploitation.
Parallèlement à son activité principale, l’entreprise ou le commerçant peut placer des fonds à long terme (actions, obligations …) ou à court terme (bons de caisse, comptes à terme auprès d’une banque …) et réaliser ainsi des produits financiers étant donné que ces placements lui rapporteront des intérêts.
On peut aussi ranger parmi ces produits, les escomptes obtenus des fournisseurs pour tout paiement effectué avant l’échéance.
L’entreprise peut aussi revendre, exceptionnellement, des actifs immobilisés (machine, terrain, immeuble, voiture) à un prix de vente supérieur à la valeur résiduelle (valeur d’acquisition moins les amortissements) : le bénéfice résulte d’une plus-value de ces actifs immobilisés, due aux circonstances économiques du moment (la conjoncture).
On parle alors de produits exceptionnels.
On peut aussi y ranger une différence de caisse en faveur du commerçant.
Tout comme les produits, les charges d’une entreprise peuvent se classer en différentes catégories suivant leur origine :
Les marchandises vendues ont d’abord été achetées. Dès lors, il est évident que le prix d’achat et tous les frais accessoires à ces achats de marchandises relèvent de l’activité normale de l’entreprise et constituent donc une charge d’exploitation.
Les charges d’exploitation ne se limitent pas aux achats de marchandises à proprement parler, l’exploitation d’une entreprise ou d’un commerce génère de nombreuses charges, par exemple :
• Les charges locatives, les frais de téléphone, d’eau, d’électricité, les frais de publicité, les primes d’assurances, les honoraires des avocats, les frais de représentation, etc
Ce sont des charges appelées les biens et services divers. Ces biens et services divers sont nécessaires à la bonne marche de l’entreprise mais ne sont pas destinés à être revendus : c’est pourquoi ils sont distingués des achats de marchandises proprement dits.
• Si l’entreprise emploie du personnel, elle devra supporter les frais tels que les rémunérations et salaires bruts, les cotisations d’assurances sociales patronales, les primes d’assurances relatives au personnel (accidents de travail par exemple).
• Au fil du temps, les valeurs immobilisées subissent des dégradations (cas des immeubles) ou perdent de leur valeur (cas des machines dépassées par d’autres plus perfectionnées, cas du matériel roulant). Chaque année, l’entreprise doit constater cette dépréciation par la méthode de l’amortissement.
Ces quelques exemples se rapportent à nouveau à des opérations faisant partie de l’activité normale de l’entreprise et se classent tout naturellement parmi les charges d’exploitation.
Si l’entreprise a contracté des emprunts pour augmenter ses ressources, elle devra évidemment payer des intérêts aux prêteurs : ce sont des charges financières. Sous cette appellation seront aussi rangés les escomptes accordés aux clients pour leur paiement avant échéance.
Lors de la revente d’actifs immobilisés dans de mauvaises conditions c’est-à-dire à un prix inférieur à leur valeur résiduelle, l’entreprise subit une perte qui résulte d’une moins-value qui fera partie des charges exceptionnelles.
On peut aussi y ranger une différence de caisse en défaveur du commerçant.
Enfin, il faut aussi considérer les impôts comme des charges puisqu’ils diminuent le montant du bénéfice net dont l’entreprise peut disposer.
Remarque : il existe d’autres charges et produits que ceux que nous venons d’énoncer mais qui seront examinés lors d’un cours plus approfondi de la comptabilité.
Les charges et les produits sont les composantes qui affectent la situation nette du patrimoine de l’entreprise.
Les bénéfices ou les pertes sont des résultats, positifs ou négatifs, et tous les éléments qui ont concouru, vont se regrouper dans un tableau récapitulatif « le compte de résultats »
Comme ces charges et ces produits ont pour origine des opérations différentes, le compte de résultats se subdivise en rubriques.
Le compte de résultats peut se présenter sous forme de tableau ou de liste.
§ Les emplois s’inscrivant toujours à gauche, les charges s’inscrivent à gauche. § Les ressources s’inscrivant à droite, les produits s’inscrivent à droite.
Le compte de résultats peut se présenter soit sous forme de compte, soit sous forme de liste.
COMPTEDERESULTATS (sous forme de compte)
COMPTEDERESULTATS (sous forme de liste)
Remarques :
Le compte de résultats est établi en fin d’exercice car c’est un tableau récapitulatif des charges et des produits selon leur nature.
Il est la destination dernière des opérations qui influencent la situation nette du patrimoine de l’entreprise, les opérations dites productives.
Ces opérations ont été, en cours d’exercice, comptabilisées dans des comptes de charges et de produits appelés comptes de résultats ou comptes de gestion.
Les comptes de résultats servent uniquement à déterminer les résultats et ne figurent pas dans le Bilan. C’est uniquement le solde du résultat (bénéfice ou perte) qui fera l’objet d’une écriture de transfert dans un compte de bilan.
Les charges représentent une utilisation de ressources d’activité et les produits une origine des ressources d’activité.
Les charges sont portées au débit d’un compte de gestion
Les produits sont portés au crédit d’un compte de gestion
1) J’achète à terme des marchandises pour 2.000 €, (exemple simplifié et sans T.V.A.) selon facture n°22.
L’achat de marchandises, en vue de les revendre, est le propre de l’activité d’une entreprise. Il s’agit donc bien d’un emploi d’activité.
Il ne s’agit donc pas d’une valeur active pour l’entreprise mais bien d’une charge d’exploitation. Nous devons donc utiliser un compte de charge « achat de marchandises » et non plus comme nous l’avons fait jusqu’à présent par facilité pédagogique du compte « marchandises ».
Un compte de charge qui augmente est débité. Un compte de passif qui augmente est crédité.
Les opérations productives sont enregistrées, en cours d’exercice, dans des comptes de gestion en contrepartie des mouvements affectant des comptes de bilan.
2) Paiement des salaires pour 25.000 € par virement bancaire. Extrait de compte n°7.
Le personnel d’une entreprise est nécessaire au bon fonctionnement de son activité, les rémunérations de ce personnel sont donc bien des emplois d’activité autrement dit, des charges d’exploitation pour l’entreprise.
Un compte de charge qui augmente est débité. Un compte d’actif qui diminue est crédité.
3) Vente de marchandises à terme pour la somme de 3.000 €. Facture n°41
Les ventes de marchandises sont la source principale des ressources d’activité et représentent un produit d’exploitation.
Tout comme pour l’achat de marchandises, nous devons maintenant utiliser un compte de résultat, un compte de produit : « vente de marchandises ».
Un compte d’actif qui augmente est débité.
Un compte de produit qui augmente est crédité.
4) Intérêt rapporté par votre compte en banque : 150 €. Extrait de compte n°13
Les intérêts rapportés par des placements de fonds sont des ressources d’activité pour l’entreprise, ils devront donc être comptabilisés dans un compte de produit.
Les intérêts perçus proviennent des placements de fonds effectués par l’entreprise, ce sont donc des produits financiers.
Un compte d’actif qui augmente est débité.
Un compte de produit qui augmente est crédité.
Une fois ses investissements réalisés et le cadre de son activité créé, l’entreprise débute son exploitation. Elle engage des dépenses et reçoit en contrepartie des recettes.
Les dépenses constituent les charges et les recettes constituent les produits.
• Les produits regroupent l’ensemble des ventes de marchandises et des services.
• Les charges regroupent l’ensemble des achats et des frais nécessaires à l’exploitation de l’entreprise.
Nous devons distinguer :
• Les emplois patrimoniaux qui ne seront pas consommés par l’activité de l’entreprise. Ils sont constitués par les valeurs reprises à l’actif du bilan et leurs mouvements sont enregistrés dans les comptes d’actif.
• Les emplois d’activité, qui sont consommés pour permettre à l’entreprise d’exercer son activité. Ils représentent les charges de l’entreprise et sont comptabilisés dans un compte de résultats, un compte de charge.
• Les ressources patrimoniales sont constituées par les valeurs passives du bilan et leurs mouvements sont enregistrés dans les comptes de passif.
• Les ressources d’activité sont celles qui sont engendrées par l’activité de l’entreprise, elles sont appelées produits et sont enregistrées dans un compte de résultats, un compte de produit.
Les produits et les charges sont classés dans le compte de résultats en grandes catégories suivant leur origine (d’exploitation, financier, exceptionnel).
Les comptes de gestion ont pour fonction de permettre de calculer le bénéfice ou la perte et n’apparaissent jamais au bilan. Seul le solde final du compte de résultats figure au bilan.
Les opérations productives sont enregistrées, en cours d’exercice, dans des comptes de gestion en contrepartie des mouvements affectant des comptes bilan.
La maison de couture MARY HAAN a effectué, au cours de l’année, diverses opérations liées à son exploitation et qui ont généré des recettes et engagé des dépenses.
Déterminez pour chacune des opérations la nature du compte intéressé.
Pour les charges et les produits indiquez la rubrique correspondante dans le compte de résultats (d’exploitation, financier, exceptionnel ou impôt)
OPERATIONS | ||||
Achat de rouleaux de tissus | ||||
Achat d’un ordinateur pour la gestion administrative | ||||
Emprunt à 5 ans auprès de BNP Paribas Fortis | ||||
Prime d’assurance incendie | ||||
Escompte obtenu d’un fournisseur | ||||
Amende fiscale | ||||
Achat de papier pour l’imprimante | ||||
Insertion publicitaire dans Vers l’Avenir | ||||
Ventes de vestes | ||||
Ventes de robes de mariées | ||||
Entretien du système de climatisation du magasin | ||||
Facture de Belgacom | ||||
Frais bancaires gestion de dossier crédit | ||||
Achat de présentoirs et d’armoires | ||||
Loyer du magasin | ||||
Achat de plantes vertes pour la décoration | ||||
Réparation d’une machine à coudre | ||||
Honoraires de l’avocat | ||||
Intérêts sur l’emprunt bancaire | ||||
Abonnement à une revue sur la mode |
La maison de couture MARY HAAN a effectué, au cours de l’année, diverses opérations liées à son exploitation et qui ont généré des recettes et engagé des dépenses.
Déterminez pour chacune des opérations la nature du compte intéressé.
Pour les charges et les produits indiquez la rubrique correspondante dans le compte de résultats (d’exploitation, financier, exceptionnel ou impôt)
OPERATIONS | ||||
Achat de rouleaux de tissus | exploitation | |||
Achat d’un ordinateur pour la gestion administrative | X | |||
Emprunt à 5 ans auprès de BNP Paribas Fortis | X | |||
Prime d’assurance incendie | exploitation | |||
Escompte obtenu d’un fournisseur | financier | |||
Amende fiscale | financière | |||
Achat de papier pour l’imprimante | exploitation | |||
Insertion publicitaire dans Vers l’Avenir | exploitation | |||
Ventes de vestes | exploitation | |||
Ventes de robes de mariées | exploitation | |||
Entretien du système de climatisation du magasin | exploitation | |||
Facture de Belgacom | exploitation | |||
Frais bancaires gestion de dossier crédit | financière | |||
Achat de présentoirs et d’armoires | X | |||
Loyer du magasin | exploitation | |||
Achat de plantes vertes pour la décoration | exploitation | |||
Réparation d’une machine à coudre | exploitation | |||
Honoraires de l’avocat | exploitation | |||
Intérêts sur l’emprunt bancaire | financière | |||
Abonnement à une revue sur la mode | exploitation |
L’établissement des résultats s’effectue en trois temps :
1. Le regroupement des charges et des produits constituant :
• Les résultats d’exploitation
• Les résultats financiers
• Les résultats exceptionnels
2. La détermination du résultat global de l’exercice par différence entre le total des charges et le total des produits.
BÉNÉFICE = PRODUITS – CHARGES
PERTE = CHARGES – PRODUITS
3. L’affectation des résultats de l’exercice
L’affectation du résultat consiste à transférer dans le bilan :
• La différence entre les produits et les charges en cas de bénéfice ou ? La différence entre les charges et les produits en cas de perte.
Représentation graphique en cas de bénéfice :
ACTIF - PASSIF = PRODUITS – CHARGES
Représentation graphique en cas de perte :
PASSIF - ACTIF = CHARGES - PRODUITS
La différence entre l’actif et le passif étant la même que la différence entre les charges et les produits, la représentation graphique ci-dessus nous permet de constater l’égalité fondamentale suivante :
ACTIF + CHARGES = PASSIF + PRODUITS
Nous avons vu dans la leçon précédente que le solde des comptes de charges et de produits est reporté dans le compte de résultats.
Le comptable peut ainsi déterminer le résultat de l’exercice : bénéfice ou perte.
Le résultat calculé, le propriétaire de l’entreprise doit décider de l’affectation de ce résultat c’est-àdire, ce qu’il va en faire.
Prenons l’exemple simplifié de la société Donald :
Actif BILAN INITIAL Passif
(1) Ouverture des comptes
(2) Achat de marchandises à crédit : 50.000 €
(3) Frais de publicité : 30.000 €
(4) Ventes de marchandises : 100.000 €
Nous pouvons constater que les totaux de l’actif (200.000) et du passif (180.000) du bilan présentent une différence de 20.000 € correspondant au bénéfice de l’exercice.
En effet, en examinant le compte de résultats, nous constatons que les produits (100.000) sont supérieurs aux charges (80.000). Le solde du compte de résultats nous indique donc que l’entreprise a réalisé un bénéfice de 20.000 €.
Nous devons donc ajouter, en langage comptable affecter, le bénéfice au capital pour équilibrer le bilan, c’est-à-dire retrouver l’égalité entre l’actif et le passif.
Il faut donc transférer le bénéfice du compte de résultats vers le bilan (voir représentation graphique), pour cela, nous devons utiliser :
• un compte de charges qui va solder l’ensemble des comptes de résultats et en contrepartie,
• un compte de bilan qui va replacer le bénéfice dans le passif du bilan.
Ainsi, le bénéfice, qui se trouve du côté emplois dans le compte de résultats, se retrouvera du côté ressources dans le bilan après l’affectation du résultat.
Le bénéfice peut soit :
a. Être reporté à l’exercice comptable suivant.
b. Être gardé dans l’entreprise et donc être mis en réserve.
C. Être distribué aux actionnaires, il constitue ainsi la rémunération du capital investi.
a. L’ENTREPRISE DECIDE DE REPORTER LE BENEFICE A L’EXERCICE COMPTABLE SUIVANT :
Le compte « bénéfice à reporter » est un compte de résultats, un compte de charge qui sert à solder le compte de résultats. Le bénéfice s’inscrit au débit, car il représente un emploi d’activité pour l’entreprise.
En contrepartie, le compte « bénéfice reporté » qui est un compte de bilan, un compte de passif, sera crédité car le bénéfice représente une ressource patrimoniale qui vient augmenter les ressources propres.
b. L’ENTREPRISE DECIDE DE GARDER LE BENEFICE DANS L’ENTREPRISE ET DE LE METTREENRESERVES :
Le bénéfice mis en réserves pourra être utilisé ultérieurement pour financer les investissements de l’entreprise.
Cette méthode de financement est appelée autofinancement.
c. L’ENTREPRISEDISTRIBUELEBENEFICEASESPROPRIETAIRES :
Remarques :
Les comptes Bénéfice reporté et Réserves sont des comptes de passif, placés dans la rubrique des capitaux propres.
En cas de bénéfice, le capital de l’entreprise augmente.
Les comptes Bénéfice à reporter, Dotation aux réserves et Rémunération du capital sont des comptes de charges qui permettent de solder l’ensemble des comptes de résultats et de transférer le bénéfice vers les comptes de bilan.
Reprenons l’exemple de l’entreprise Donald et voyons ce qui se passe en cas de perte :
Actif BILAN INITIAL Passif
(1) Ouverture des comptes
(2) Achat de marchandises à crédit : 50.000 €
(3) Frais de publicité : 30.000 €
(4) Ventes de marchandises : 60.000 €
Le bilan est, ici aussi, en déséquilibre, actif 160.000 et passif 180.000.
En examinant le compte de résultat, nous constatons que les charges (80.000) sont supérieures aux produits (60.000).
Le solde du compte de résultats représente donc ici une perte de 20.000 €.
Ici aussi, il faut transférer cette perte du compte de résultats vers le bilan (voir représentation graphique) pour retrouver l’égalité fondamentale entre l’actif et le passif.
La perte doit donc être affectée, pour cela l’entreprise peut soit :
a. Reporter la perte à l’exercice comptable suivant.
b. Prélever sur ses réserves ou sur son capital pour absorber sa perte.
c. Demander aux propriétaires de supporter la perte.
a) L’ENTREPRISEDECIDEDEREPORTERLAPERTEAL’EXERCICECOMPTABLESUIVANT :
Le compte « Perte à reporter » est un compte de produits qui va solder l’ensemble des comptes de résultat. La perte s’inscrit au crédit d’un compte de produit car elle représente une ressource d’activité.
En contrepartie, le compte « Perte reportée » qui est un compte de bilan sera débité car la perte représente une diminution des ressources patrimoniales de l’entreprise.
b) L’ENTREPRISEDECIDEDEPRELEVERSURSESRESEVESPOURABSORBERSAPERTE :
c) L’ENTREPRISEDEMANDEAUXPROPRIETAIRESDESUPPORTERLAPERTE :
Remarques :
Les comptes « Perte reportée » et « Réserves » sont des comptes de passif placés dans la rubrique des capitaux propres puisque en cas de perte, le capital de l’entreprise diminue.
Les comptes « Perte à reporter », « Prélèvement sur les réserves » et « Intervention d’associés dans la perte » sont des comptes de produits qui permettent de solder le compte de résultats et de transférer la perte vers les comptes de bilan.
1) Premier exercice.
Voici la situation simplifiée des comptes en fin d’exercice :
2) Deuxième exercice.
L’établissement des résultats s’effectue en trois temps :
• Le regroupement des charges et des produits, suivant leur origine, dans le compte de résultats ce qui permet de déterminer le résultat d’exploitation, le résultat financier et le résultat exceptionnel.
• La détermination du résultat global de l’exercice par différence entre le total des charges et le total des produits.
• L’affectation du résultat de l’exercice.
Le bénéfice peut soit :
• Être reporté à l’exercice comptable suivant.
• Être gardé dans l’entreprise et donc être mis en réserve.
• Être distribué aux actionnaires ; il constitue ainsi la rémunération du capital investi.
En cas de bénéfice :
§ un compte de charges sera débité de façon à solder le compte de résultats et de transférer le bénéfice vers les comptes de bilan.
§ un compte de bilan sera crédité. Les comptes Bénéfice reporté et Réserves sont des comptes de passif, placés dans la rubrique des capitaux propres. En cas de bénéfice, le capital de l’entreprise augmente.
La perte doit être affectée pour cela l’entreprise peut soit :
• Reporter la perte à l’exercice comptable suivant.
• Prélever sur ses réserves ou sur son capital pour absorber sa perte. ? Demander aux propriétaires de supporter la perte.
En cas de perte :
§ Un compte de produits sera crédité de façon à solder le compte de résultats et de transférer la perte vers les comptes de bilan.
§ Un compte de bilan sera débité. Les comptes « Perte reportée » et « Réserves » sont des comptes de passif placés dans la rubrique des capitaux propres puisque en cas de perte, le capital de l’entreprise diminue.
Comme pour toutes les autres opérations, lors d’une affectation du résultat, l’égalité fondamentale entre le débit et le crédit doit être respectée.
DÉBIT = CRÉDIT
ACTIF + CHARGES = PASSIF + PRODUITS
M. Durant décide d’investir les avoirs suivant dans une nouvelle entreprise :
• Un immeuble 190.000 €
• Une voiture 18.000 €
• Du mobilier 17.000 €
• De l’argent liquide 30.000 €
On vous demande :
• D’enregistrer les opérations dans le livre-journal.
• D’enregistrer les opérations dans les comptes en séparant les comptes de bilan et les comptes de résultats.
• De calculer le résultat, présentation sous forme de tableau simplifié et de liste.
• De remplir le tableau des affectations et prélèvements.
• De dresser le bilan final de l’entreprise après affectation du résultat.
Opérations :
1) 02/03 : Ouverture des comptes
2) 04/03 : M. Durant emprunte à long terme la somme de 80.000 € auprès de sa banque qui verse cette somme sur un compte courant, extrait de compte n°1.
3) 06/03 : Achat de marchandises à crédit : 10.000 €, facture Dupont n°14.
4) 08/03 : M. Durant prélève 25.000 € de la caisse et les verse sur le compte courant, extrait de compte n°2.
5) 10/03 : Vente de marchandise au comptoir (dans le magasin) paiement au comptant : 2.500
€
6) 12/03 : Vente de marchandises à Jacques paiement fin du mois : 4.500, ma facture n°1.
7) 14/03 : Achat de mobilier commercial : 2.000 €, facture de Meublelux n°42.
8) 16/03 : Paiement de la facture de Meublelux par virement bancaire, extrait de compte n°3. 9) 18/03 : Vente de marchandises à Gérard, paiement fin de mois : 6.000 €, ma facture n°2.
10) 20/03 : Paiement de ma facture n°2 par Gérard par virement bancaire, extrait de compte n°
4.
11) 22/03 : Paiement facture d’électricité par la caisse : 2.000 €
12) 24/03 : M. Durant décide de reporter le résultat à l’exercice suivant.
Utilisez les documents suivants.
LIVRE JOURNAL – SOCIETE DURANT
N° | Date | INTITULES DES COMPTES | MONTANTS | |
Libellés | Débit | Crédit | ||
1 | 02/03 | Immeuble Matériel roulant Mobilier Caisse espèces À Capital Ouverture des comptes | 190 000 18 000 17 000 30 000 | 255 000 |
2 | 04/03 | Banque-Compte courant À Dettes à plus d’un an Extrait de compte n°1 | 80 000 | 80 000 |
3 | 06/03 | Achat de marchandises À Fournisseurs Facture DUPONT n°14 | 10 000 | 10 000 |
4 | 08/03 | Banque-Compte courant À Caisse espèces Extrait de compte n°2 | 25 000 | 25 000 |
5 | ||||
6 | ||||
7 | ||||
8 | ||||
9 | ||||
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11 | ||||
12 |
CORRECTION DU TRAVAIL N°9
Nous avons vu que, en cours d’exercice, les opérations comptables de l’entreprise doivent être inscrites sans retard et par ordre de dates dans un livre journal. Ces opérations sont alors transposées dans les comptes.
Ces comptes sont nombreux. Dès lors, pour que les documents comptables (bilan, compte de Résultats, annexe) puissent être lus et compris par tous, il est nécessaire qu’une harmonisation soit réalisée.
Toutes les entreprises doivent donc présenter leur comptabilité de la même façon.
C’est pourquoi, le législateur a prévu une codification des comptes.
Le plan comptable est un classement rationnel, méthodologique et nécessaire des comptes qui seront en usage dans la comptabilité de l’entreprise.
La législation prévoit que les comptes, ouverts par les grandes et moyennes entreprises, doivent être définis dans un plan comptable et que celui-ci doit se conformer au Plan Comptable Minimum Normalisé (PCMN) déterminé par la loi.
• Minimum : le plan comptable imposé légalement doit être considéré comme un classement minimal, il donne un nom à chaque compte mais chaque compte peut être subdivisé selon les besoins de l’entreprise (ex. : le PCMN prévoit le compte Clients mais l’entreprise peut vouloir distinguer dans sa comptabilité, les clients nationaux des clients du reste du monde).
• Normalisé : le nom donné à chaque compte doit être le même dans la comptabilité de toutes les entreprises. Cela facilite les comparaisons entre entreprises de même secteur, les appréciations (notamment par les créanciers) et les contrôles fiscaux.
Le développement plus ou moins important du plan comptable dépend essentiellement : ? de la taille de l’entreprise ; ? de la complexité de l’entreprise.
En effet, si l’on désire suivre dans les détails l’évolution de chaque groupe de marchandises, on devra dans ce cas, subdiviser certains comptes.
Exemple : le compte marchandises dans un magasin de vêtements devra être subdivisé comme suit : pantalons, chemises, robes, jupes, etc.
Vous trouverez en annexe un Plan Comptable Minimum Normalisé didactique qui vous servira pour la suite du cours.
Le plan comptable minimum normalisé, PCMN, se caractérise par sa division en classes et par son système de décimalisation.
Le PCMN regroupe les comptes en classes suivant leur nature.
CLASSE 1 :
La classe 1 du PCMN regroupe les capitaux investis de façon durable dans l’entreprise c’est-à-dire les fonds propres, provisions pour risques et charges et dettes à plus d’un an. Au départ, l’entreprise a besoin des ressources dont elle peut disposer à long terme pour affronter les imprévus de la vie des affaires. Une entreprise qui n’aurait rien en propre, dont les emplois seraient entièrement la contrepartie des crédits obtenus des fournisseurs et des ses banquiers, ne survivrait pas longtemps.
C’est pourquoi les ressources à long terme, essentiellement le capital (non exigible) et les dettes à plus d’un an (exigible à long terme) qui conditionnent la viabilité de l’entreprise, se retrouvent donc tout naturellement dans la classe 1.
CLASSE 2 :
L’entreprise doit s’installer quelque part, disposer de matériel, de machines, d’installations etc. sans lesquels elle ne pourrait commencer ses activités.
Une partie des ressources doit donc être affectée en priorité à des valeurs immobilisées. C’est donc le premier emploi obligé des ressources et c’est pourquoi on regroupe ces immobilisations dans la classe 2.
Par analogie, les créances à plus d’un an, c’est-à-dire les crédits et prêts octroyés par l’entreprise à des clients ou des tiers, sont aussi considérées comme des valeurs immobilisées parce que l’entreprise ne peut pas en disposer rapidement.
La classe 2 comprend donc les investissements à long terme :
? les immobilisés en permanence pour permettre l’activité commerciale :
- immobilisations corporelles ? immobilisations incorporelles ? les immobilisations financières :
- les créances à plus d’un an.
CLASSE 3 :
Une autre partie des ressources doit être utilisée pour la constitution des stocks nécessaires à la vente (comme les marchandises) et à la fabrication des produits finis (comme les matières premières).
La classe 3 englobe donc les biens et les services qui interviennent dans le cycle d’exploitation de l’entreprise pour:
- soit être vendus tels quels ou au terme d’un processus de production à venir ou en cours ;
- soit être consommés au premier usage.
CLASSE 4 :
L’activité de l’entreprise entraîne des opérations d’achats et de ventes.
L’entreprise va donc accorder des délais de paiement aux clients et les fournisseurs vont lui consentir des crédits d’une durée qui n’atteint presque jamais un an.
La classe 4 exprime les relations avec les tiers et enregistre les opérations telles que dettes et créances à court terme faites avec des tiers : clients, fournisseurs, État.
CLASSE 5 :
La classe 5 regroupe les comptes qui servent à effectuer ou à recevoir des paiements, c’est-à-dire, les comptes de placement de trésorerie et de valeurs disponibles dans lesquels sont enregistrés les flux monétaires.
CLASSE 6 :
Elle correspond aux sommes ou aux valeurs versées ou à verser en contrepartie des biens et services consommés par l'entreprise au cours de son activité, c’est-à-dire les charges de l’entreprise.
La distinction suivante est faite : ? Charges d’exploitation
• Charges financières
• Charges exceptionnelles
CLASSE 7 :
Elle correspond aux sommes ou aux valeurs reçues ou à recevoir en contrepartie des activités principales, accessoires ou exceptionnelles réalisées par l'entreprise au cours de son activité, c’est-à-dire les produits de l’entreprise.
La distinction suivante est faite :
• Produits d’exploitation
• Produits financiers
• Produits exceptionnels
Remarque : la classe 4 est la seule classe qui regroupe des comptes d’actif et des comptes de passif, exemple : les comptes clients et fournisseurs
La méthode de classement du PCMN est le classement décimal qui permet de subdiviser à volonté les différentes rubriques du plan comptable.
Le plan comptable subdivise les classes en rubriques, qui se subdivisent elles-mêmes en comptes, lesquels peuvent, à leur tour, être subdivisés en sous-comptes.
1 chiffre | Classe |
2 chiffres | Rubrique |
3 chiffres | Compte |
4 chiffres | Sous-compte |
5 chiffres et + | Subdivisions du sous-compte |
Exemple :
4 = La classe à comptes de créances et de dettes à un an au plus
40 = Rubrique à créances résultant de livraison de biens ou prestations de services 400 = compte à clients
L’entreprise pourra elle-même continuer la subdivision comme par exemple :
Subdivision du compte 400 clients :
sous-compte 4000 à clients belges sous-compte 4001 à clients européens
subdivision du sous-compte 4000 clients belges :
40000 clients bruxellois
40001 clients anversois
40002 clients namurois subdivision du sous-compte 4001 clients européens
40010 clients français
40011 clients italiens
40012 clients allemands
Il peut arriver que certains comptes aient le même intitulé par exemple :
173 Établissements de crédit
550 Établissement de crédit un même intitulé pour des classes différentes (1 et 5)
AUCUNE CONFUSION N’EST DONC POSSIBLE
La décimalisation qui est la base du système de classification des comptes permet :
• d’étendre pratiquement à l’infini les possibilités d’analyse ;
• d’organiser les possibilités de synthèse ;
• de penser en termes globaux les faits comptables ;
• de faciliter les diverses exécutions pratiques du travail comptable.
Nous allons examiner ensemble, sur base de quelques exemples, les questions à se poser pour retrouver un numéro de compte dans le PCMN.
• Opération patrimoniale : achat d’un investissement compte d’actif :
- Les valeurs immobilisées se trouvent dans la classe 2
- En cherchant dans la liste des rubriques et nous trouvons : 24 mobilier et matériel roulant. Une camionnette est bien du matériel roulant.
- Sous cette rubrique, nous trouvons le compte 241 matériel roulant
• Dette envers le fournisseur DU PARC : compte de passif :
- Les créances et dettes à un an au plus se trouvent dans la classe 4
- La rubrique indique le type de dette, les dettes commerciales se trouvent sous la rubrique 44
- Comme il s’agit d’un fournisseur, nous devons choisir le compte 440 fournisseurs
2. Un client, à qui un délai de paiement de 13 mois avait été accordé, vient de payer à l’échéance en espèces
• Créance sur un client à plus d’un an : compte d’actif :
- Les créances à plus d’un an se trouvent, avec les actifs immobilisés, dans la classe 2.
- La rubrique créances à plus d’un an est la rubrique 29.
- Comme il s’agit d’un client, nous devons prendre le compte 290 clients.
• Le compte caisse espèces est mouvementé puisque le client a payé :
- Il s’agit d’un compte d’actif, de valeurs disponibles, il nous faut donc chercher dans la classe 5.
- La rubrique 57 est la rubrique caisse.
- Sous cette rubrique nous trouvons le compte 570 caisse espèces.
Pour que les documents comptables puissent être lus et compris par tous, le législateur a prévu une codification des comptes.
Les comptes doivent être définis dans un plan comptable qui doit se conformer au plan comptable minimum normalisé déterminé par la loi.
Dans le plan comptable minimum normalisé, PCMN, les comptes sont regroupés dans des classes en fonction de leur nature.
Les classes sont subdivisées en rubriques, comptes et sous-comptes grâce au système de la décimalisation.
La décimalisation est un système de classement décimal qui permet de subdiviser à volonté les différentes rubriques du plan comptable et permet ainsi d’adapter le plan comptable aux besoins de l’entreprise.
1 chiffre | Classe |
2 chiffres | Rubrique |
3 chiffres | Compte |
4 chiffres | Sous-compte |
5 chiffres et + | Subdivisions du sous-compte |
Enregistrez les opérations suivantes dans le livre-journal en indiquant les numéros des comptes utilisés :
1) Achat de marchandises à Dubois, paiement à trois mois. : 60.000 €
2) L’entreprise emprunte la somme de 100.000 € à cinq ans auprès d’une banque, la banque verse cette somme sur le compte courant.
3) Paiement par virement de la facture d’électricité : 200 €, extrait de compte n°1
4) Vente de marchandises à crédit à Gaston : 90.000 €
5) Transfert de la banque à la caisse : 10.000 €. Extrait de compte n° 2 6) Achat d’une camionnette : 150.000 €. Paiement fin du mois.
7) Rémunérations du personnel payées par virement bancaire : 200.000 €. Extrait de compte n°3.
8) Paiement, par virement bancaire, des marchandises achetées à Dubois : 60.000 €. Extrait de compte n°4
9) Paiement des intérêts dus sur l’emprunt : 800 € par virement bancaire. Extrait de compte n°5 10) Achat d’essence pour la camionnette : 40 € paiement en liquide.
Utilisez le tableau ci-joint.
N° | Date | N° PCMN | INTITULES DES COMPTES | MONTANTS | ||
D | C | Libellés | Débit | Crédit | ||
1 | 02/03 | 604 | 440 | Achat de marchandises À Fournisseurs Achat de marchandises à DUBOIS | 60 000 | 60 000 |
2 | ||||||
3 | ||||||
4 | ||||||
5 | ||||||
6 | ||||||
7 | ||||||
8 | ||||||
9 | ||||||
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Les principaux documents utilisés lors d’une vente sont la facture, la note de débit et la note de crédit.
Nous allons voir les détails ainsi que la comptabilisation de tous ces documents et des réductions de prix dans les leçons suivantes.
La facture constitue la pièce justificative de la plupart des achats et ventes.
Elle contient les coordonnées de l’acheteur et du vendeur, la description de l’opération et du montant à payer ainsi que les conditions de ventes.
La note de débit est un document par lequel le vendeur réclame un montant supplémentaire à l’acheteur. Elle se comptabilise comme une facture et s’utilise dans les cas suivants :
• Erreur de facturation.
• Intérêts de retard.
• Frais non connus au moment de la facturation.
La note de crédit se comptabilise de façon inverse à une facture car elle permet d’accorder une diminution de prix à l’acheteur dans les cas suivants :
• Erreur de facturation.
• Réduction de prix : remise, ristourne, rabais ou escompte. ? Retour de marchandises ou d’emballages.
Circulation des documents dans l’entreprise :
L’acheteur est appelé le client et achète des marchandises à son fournisseur.
2. LES ACHATS
3. LES VENTES4. LES COMPTES DE STOCK
SYNTHESE TRAVAIL N°11 CORRECTION DU TRAVAIL N°11
La TVA, Taxe sur la Valeur Ajoutée est une taxe à la consommation qui est payée, en définitive, par le consommateur final et qui est perçue, par étapes successives, par le commerçant assujetti à la TVA.
C’est donc la valeur ajoutée d’un bien qui sera taxée.
La valeur ajoutée est une notion d'économie qui permet de mesurer la valeur créée par un acteur économique. Elle peut être définie comme étant l’accroissement d’utilité (de valeur) apportée à un bien par la production.
Lorsqu'une entreprise vend un produit, elle n'est pas la créatrice de tout ce qui compose le produit. Le plus souvent, elle a acheté des matières premières, des produits semi-finis (intermédiaires). Elle effectue une production à partir de tous ces éléments en utilisant du travail et c'est par ce travail qu'elle crée de la valeur.
Nous pouvons donc également définir la valeur ajoutée comme étant la différence entre le prix d’achat des marchandises (ou le prix d’achat de la matière première) et le prix de vente du produit.
Valeur ajoutée = prix de vente du produit - prix d’achat de la marchandise
Exemple dans une menuiserie :
Prix d’achat du bois : | 2 478,85 € |
Clous : | 2,50 € |
Salaire des ouvriers : | 50,00 € |
Coût d’utilisation des scies : | 2,05 € |
Charges fixes : | 1,75 € |
Bénéfice : | 62,50 € |
Prix de vente : 2 597,65 €
Valeur ajoutée = Prix de vente - Prix d’achat
2 597,65 € - 2 478,85 € = 118,80 €
Contrairement aux impôts directs qui sont prélevés directement sur le salaire, la TVA est un impôt indirect. Autrement dit, vous ne payez la TVA que lorsque vous consommez, que vous achetez des biens et services, c’est donc une taxe à la consommation.
Presque toutes les ventes de biens et les prestations de services effectuées en Belgique sont soumises à la TVA.
La taxe frappe également les importations extra communautaires, c’est-à-dire les importations de biens en Belgique à partir de pays hors Union européenne.
La TVA est payée par l’acheteur au vendeur.
C’est le vendeur qui doit restituer le montant à l’État mais il peut déduire de ce montant, les TVA qu’il a lui-même payées à ses fournisseurs.
La TVA est entièrement supportée par le consommateur final. Toutefois, l’État ne tient pas à attendre le moment où les marchandises sont achetées par celui-ci pour percevoir la TVA. C’est pourquoi il impose aux entreprises et aux commerçants, assujettis à la TVA, de facturer la TVA à leurs clients. Ils jouent donc le rôle de « collecteur de TVA » pour le compte de l’État.
Lorsque l’entreprise vend des biens ou des services à ses clients, le prix de vente inclut la TVA. L’entreprise doit restituer les montants de TVA perçus, à l’État, plus précisément à l’administration de la TVA. L’entreprise a donc une dette fiscale envers l’État.
TVA SUR LES VENTES = TVA DUE À L’ÉTAT = TVA À PAYER
Lorsqu’une entreprise achète des biens et services pour les besoins de leur activité, elle n’est pas le consommateur final.
L’entreprise paie la TVA à son fournisseur mais elle pourra la récupérer.
La TVA, figurant sur les factures d’achat, que l’entreprise a payée est une TVA déductible c’est-à-dire, qu’elle doit lui être remboursée par l’administration de la TVA. L’entreprise a donc une créance sur l’État.
TVA SUR LES ACHATS = TVA DÉDUCTIBLE = TVA À RÉCUPÉRER
En conclusion, pour l’entreprise
TVA A PAYER À L’ÉTAT = TVA SUR VENTES - TVA SUR ACHATS
Exemples :
1) Une entreprise achète des marchandises pour un montant de 250 € hors TVA et les revend pour la somme de 350 € hors TVA. TVA 21%
La TVA de 73,50 €, perçue sur les ventes est due à l’État, c’est donc une dette de l’entreprise envers l’État, ce montant est appelé TVA à payer.
La TVA de 52,50 €, payée lors des achats peut être récupérée par l’assujetti, c’est donc une créance sur l’État. Ce montant est appelé TVA à récupérer. La différence entre ces deux montants est la somme que l’entreprise devra effectivement verser à l’État.
TVA à payer : 73,50 TVA à récupérer : -52,50 Solde :
Cette différence étant positive, cela signifie que le montant de la TVA à payer est supérieur à celui de la TVA à récupérer. L’entreprise a donc une dette envers l’État.
La différence entre la TVA à payer et la TVA à récupérer correspond exactement à la Taxe sur la Valeur Ajoutée par le commerçant aux marchandises qu’il a achetées.
Prix d’achat : 250,00
Prix de vente : 350,00
Valeur ajoutée : 100,00
TVA : 21% de 100 21,00
2) Une entreprise a acheté des marchandises à divers fournisseurs pour la somme de2.000 € et revend une partie de ces marchandises au cours de la période pour la somme de 1.000 €
La TVA de 210,00 €, perçue sur les ventes est due à l’État, c’est donc une dette de l’entreprise envers l’État, ce montant est appelé TVA à payer.
La TVA de 420,00 €, payée lors des achats peut être récupérée par l’assujetti, c’est donc une créance sur l’État. Ce montant est appelé TVA à récupérer.
TVA à payer : 210,00 TVA à récupérer : -420,00 Solde :
La différence entre la TVA à payer et la TVA à récupérer étant négative, cela signifie que le montant de la TVA à récupérer est supérieur à celui de la TVA à payer.
L’entreprise a donc une créance sur l’État.
Les États membres de la Communauté européenne se sont engagés dans un processus d’harmonisation des taux de TVA.
Depuis le 1° janvier 1993, chaque État doit appliquer un système de taux comprenant :
• Un taux normal d’au moins 15 %
• Un ou plusieurs taux réduits d’au moins 5 %
En Belgique, le taux normal de la TVA est de 21%.
Les taux de TVA varient selon le type de biens et services, en Belgique ils ont été fixés à :
• 6% : sur les publications et l’alimentaire.
• 12 % : pour le charbon, la construction de logements sociaux et quelques autres produits.
• 21 % : est le taux le plus fréquent, il est applicable pour toutes les livraisons et prestations de services non visées dans les catégories précédentes.
Certains biens et services ne sont pas soumis à la TVA tels que les loyers, les honoraires d’avocat, les primes d’assurances, les salaires,….
Périodiquement, l’entreprise doit établir une déclaration de TVA (chaque mois ou chaque trimestre). Ce document sert à calculer la dette ou la créance de l’entreprise envers l’administration de la TVA.
La TVA due à l’État doit être payée et la déclaration envoyée pour le 20 du mois qui suit sous peine d’amende.
Si la TVA perçue sur les ventes est supérieure à la TVA payée sur les achats, l’entreprise devra payer la TVA à l’administration.
Inversement, si la TVA payée sur les achats de la période est supérieure à la TVA perçue sur les ventes, l’entreprise aura une créance sur l’administration de la TVA.
C’est l’État qui devra rembourser la TVA à l’entreprise.
Les différentes entreprises collectent donc la TVA de façon fractionnée mais n’en supportent pas la charge.
Le consommateur final est celui qui supporte, en définitive, la totalité de la TVA.
Pour illustrer la méthode de perception de la TVA par l’administration fiscale, prenons l’exemple suivant qui porte sur la production et vente de meubles de cuisine et de salles à manger de luxe en bois :
La TVA a bien été perçue, de façon fractionnée, par les différentes entreprises assujetties à la TVA (la scierie, la menuiserie, le marchand de meubles).
La totalité de la TVA est supportée par le consommateur final, celle-ci est comprise dans le prix d’achat.
La TVA est neutre pour l’entreprise, cela signifie qu’elle n’a aucun impact sur son résultat.
L’entreprise doit seulement comptabiliser sa dette ou sa créance envers l’administration. En conséquence, la TVA ne doit jamais être comptabilisée dans un compte de charge (classe 6) ou de produit (classe 7).
La TVA à payer à l’État (c’est-à-dire la TVA sur les ventes) sera comptabilisée dans un compte de dette : le compte 451 TVA à payer.
La TVA à récupérer (c’est-à-dire la TVA sur les achats) sera comptabilisée dans un compte de créance : le compte 411 TVA à récupérer.
La facture reçue des fournisseurs comprend le prix des marchandises auquel s’ajoute la TVA. Le montant total doit être payé mais, comme nous venons de le voir, l’entreprise pourra déduire la TVA payée.
Exemple :
1) Achat de marchandises, facture de Gérard, pour 2 000 €, TVA 21 %.
Montant hors taxe (= valeur des marchandises) = 2 000 €
TVA 21 % de 2 000 = 420 €
Total à payer = 2 420 €
Inscription au livre journal :
N° | Date | N° PCMN | INTITULES DES COMPTES | MONTANTS | ||
D | C | Libellés | Débit | Crédit | ||
604 411 | 440 | Achat de marchandises TVA à récupérer À Fournisseurs | 2 000 420 | 2 420 |
2) Facture d’entretien des machines, facture de Dubois n°13 pour 650 €. TVA 21%.
Montant hors taxe (= valeur des services achetés) = 500 €
TVA 21 % de 500 = 105 €
Total à payer = 605 €
N° | Date | N° PCMN | INTITULES DES COMPTES | MONTANTS | ||
D | C | Libellés | Débit | Crédit | ||
611 411 | 440 | Services et bien divers TVA à récupérer À Fournisseurs | 500 105 | 605 |
Les achats sont débités pour le montant H.T.
La TVA est déductible et doit être débitée.
La dette est enregistrée au crédit pour le montant T.T.C.
DÉBIT = CRÉDIT
En cas de vente, c’est nous qui envoyons une facture au client qui, lui, nous paye la marchandise et la TVA.
Mais cette TVA ne nous appartient pas. Elle est due à l’administration de la TVA et constitue pour nous une dette que nous enregistrons dans le compte : 451 TVA à payer. Ce compte est un compte de passif au bilan, sous la rubrique dettes fiscales à court terme.
Exemple :
Vente de marchandises pour 1 000 € hors TVA 21 %, selon notre facture n°7.
Montant hors taxe (= valeur des marchandises vendues) = 1 000 €
TVA 21 % de 1 000 = 210 €
Total à facturer = 1 210 €
N° | Date | N° PCMN | INTITULES DES COMPTES | MONTANTS | ||
D | C | Libellés | Débit | Crédit | ||
400 | 700 441 | Clients À Ventes de marchandises TVA à payer | 1 210 105 | 210 1 000 |
Les ventes sont créditées pour le montant H.T.
La TVA est due à l’État et doit être créditée.
La créance est enregistrée au débit pour le montant T.T.C.
DÉBIT = CRÉDIT
L’achat ou la vente de marchandises peut s’accompagner de frais accessoires tels que les emballages perdus, le transport et les assurances.
À l’achat, ces frais augmentent le coût des marchandises et viennent donc augmenter la base imposable à la TVA.
La base imposable est le montant sur lequel est calculée la TVA.
Exemples :
1) Achat de marchandises, facture de Construct, pour 2 000 €. Emballages perdus : 50 €, TVA 21 %.
Base imposable = Achats + emballages perdus = 2 000 + 50 = 2 050 €
TVA sur achat = TVA à récupérer = 21 % de 2 050 = 430,50 €
Total à payer = 2 050 + 430,50 = 2 480,50 €
2) Achat de marchandises, facture de Bosquet, pour 1.500 €. Emballages perdus : 50 €, transport : 75 €, TVA 21 %.
Base imposable = Achats + emballages perdus + transport
= 1.500 + 50 + 75 = 1 625 €
TVA sur achat = TVA à récupérer = 21 % de 1.625 = 341,25 € Total à payer = 1 625 + 341,25 = 1 966, 25 €
Ou sous forme de tableau :
Marchandises | 1 500,00 |
Emballages perdus | 50,00 |
Transport Total hors TVA | 75,00 |
1 625,00 | |
TVA 21 % Total à payer | 341,25 |
1 966,25 |
N° | Date | N° PCMN | INTITULES DES COMPTES | MONTANTS | ||
D | C | Libellés | Débit | Crédit | ||
604 643 411 | Achats de marchandises Charges d’exploitation diverses TVA à récupérer À Fournisseurs | 1 500,00 125,00 341,25 | 1 966,25 |
La dette ou la créance effective sera la différence entre le montant de la TVA à payer et celui de la TVA à récupérer.
TVA A PAYER À L’ÉTAT = TVA SUR VENTES - TVA SUR ACHATS
Nous allons maintenant voir comment comptabiliser ce solde.
1°cas : la TVA à payer est supérieure à la TVA à récupérer.
Si la TVA perçue sur les ventes est supérieure à la TVA payée sur les achats, l’entreprise aura une dette envers l’État et devra payer la TVA à l’administration. Cette dette sera comptabilisée sous la rubrique « Dettes fiscales » dans le compte :
4519 Compte courant de l’administration TVA
2°cas : la TVA à récupérer est supérieure à la TVA à payer.
Si la TVA payée sur les achats de la période est supérieure à la TVA perçue sur les ventes, l’entreprise aura une créance sur l’administration de la TVA.
C’est l’État qui devra rembourser la TVA à l’entreprise.
Cette créance sera comptabilisée sous la rubrique « autres créances » dans le compte : 4119 Compte courant de l’administration TVA.
La TVA, Taxe sur la Valeur Ajoutée est une taxe à la consommation qui est payée, en définitive, par le consommateur final et qui est perçue, par étapes successives, par le commerçant assujetti à la TVA.
TVA SUR LES VENTES = TVA DUE À L’ÉTAT = TVA À PAYER
TVA SUR LES ACHATS = TVA DÉDUCTIBLE = TVA À RÉCUPÉRER TVA A PAYER À L’ÉTAT = TVA SUR VENTES - TVA SUR ACHATS
En Belgique, les taux de TVA sont fixés à 6, 12 ou 21 % selon le type de biens et services. Chaque mois ou chaque trimestre, l’entreprise doit établir une déclaration de TVA.
Comptabilisation des achats :
• Les biens sont comptabilisés, au débit, pour le montant Hors Taxes.
• La TVA sur achat est déductible et sera comptabilisée au débit du compte : 411 TVA à récupérer.
• La dette est enregistrée pour le montant Toutes Taxes Comprises (=avec TVA).
Comptabilisation des ventes :
• Les biens sont comptabilisés, au crédit, pour le montant Hors Taxes.
• La TVA sur ventes est due à l’État et sera comptabilisée au crédit du compte : 451 TVA à payer.
• La créance est enregistrée pour le montant Toutes Taxes Comprises.
Comptabilisation des frais :
• Le montant des frais afférents aux achats est comptabilisé au débit du compte 643 charges d’exploitation diverses.
• Le montant des frais vient augmenter la base imposable de la TVA.
Comptabilisation du solde dû ou à récupérer :
• Si TVA à payer > TVA à récupérer
Le solde est positif. L’entreprise a donc une dette envers l’administration.
Ce solde sera enregistré dans un compte de dettes fiscales : 4519 Compte courant de l’administration TVA.
• Si TVA à payer < TVA à récupérer
Le solde est négatif. L’entreprise a donc une créance sur l’administration.
Ce solde sera enregistré dans un compte de créances : 4119 Compte courant de l’administration TVA.
Enregistrer dans les comptes et sous forme d’article au livre journal les opérations suivantes :
1) Vente de marchandises pour 2.000 € hors TVA 21 %, notre facture n°10
2) Achat de marchandises pour 1.800 € hors TVA 21 %, frais de transport 100 €, sa facture n°14
BASES DE COMPTABILITÉ.
ANNEXES
TECHNICIEN EN COMPTABILITE
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE SUPERIEUR
Exercices supplémentaires.
EXERCICES RELATIFS AU 1ER CHAPITRE.
1. Les valeurs actives de l’entreprise peuvent se définir comme suit :
a) Ensemble des biens que le commerçant possède sous son toit.
b) Ce que le commerçant possède et ce qu’on lui doit.
c) Ce que le commerçant possède et ce qu’on lui doit, diminué de ce qu’il doit.
2. Parmi les phrases suivantes, choisissez une définition sommaire du capital de l’entreprise :
a) C’est la différence entre les valeurs actives et les valeurs passives.
b) Il est représenté par les valeurs actives de l’entreprise.
c) C’est ce que le commerçant possède sous son toit diminué de ce qu’il doit.
3. L’équilibre du bilan réside dans le fait que :
a) Les valeurs actives et le capital sont égaux aux valeurs passives.
b) Les valeurs actives sont égales aux valeurs passives de l’entreprise.
c) Les valeurs actives sont égales aux valeurs passives de l’entreprise augmentées du capital.
4. Dressez le bilan de l’entreprise de M. Dubois
Immeuble 150 000 €
Mobilier 50 000 €
Matériel roulant 25 000 €
Marchandises 15 000 €
Caisse espèces 2 500 €
Dettes vis-à-vis des fournisseurs 7 500 €
5. Le bilan représente le patrimoine de l’entreprise.
? Vrai ? Faux
6. Capital = passif - dettes envers les tiers
? Vrai ? Faux
CORRECTION DES EXERCICES RELATIFS AU 1ER CHAPITRE.
1. La réponse correcte est : b
Les valeurs actives de l’entreprise peuvent se définir comme suit : ce que le commerçant possède et ce qu’on lui doit.
2. La réponse correcte est : a
Le capital de l’entreprise est la différence entre les valeurs actives et les valeurs passives.
3. La réponse correcte est : c
L’équilibre du bilan réside dans le fait que les valeurs actives sont égales aux valeurs passives de l’entreprise augmentées du capital.
4. Bilan de l’entreprise de M. Dubois :
Actif Bilan Passif
Immeuble | 150 000 | Capital | 235 000 |
Mobilier | 50 000 | Fournisseurs | 7 500 |
Matériel | 25 000 | ||
Marchandises | 15 000 | ||
Caisse-espèces | 2 500 | ||
242 500 | 242 500 |
5. La réponse correcte est : Vrai
Le bilan représente le patrimoine de l’entreprise.
6. La réponse correcte est : Faux
Capital = actif - dettes envers les tiers
EXERCICES RELATIFS AU 2EME CHAPITRE.
1. Vrai ou faux
LIBELLES | VRAI | FAUX |
1. l’actif du bilan contient les avoirs et les dettes de l’entreprise | ||
2. un débiteur a une dette vis-à-vis de l’entreprise | ||
3. le créancier est la personne qui doit de l’argent à l’entreprise | ||
4. les avoirs en banque constituent une ressource pour l’entreprise | ||
5. les stocks constituent un actif | ||
6. un délai de 16 mois accordé à un client est une créance à un an au plus | ||
7. un délai de 6 mois obtenu d’un fournisseur est une dette à moins d’un an | ||
8. un apport personnel constitue un emploi pour l’entreprise | ||
9. les marchandises achetées en vue de les revendre constituent des actifs circulants | ||
10. le bénéfice de l’entreprise s’inscrit à l’actif |
2. Pour chacun des éléments suivants, indiquez dans la colonne adéquate s’il s’agit d’un élément de l’actif ou du passif.
Il s’agit d’une Boutique de prêt-à-porter pour femmes avec possibilité de faire des retouches aux vêtements.
LIBELLES | ACTIF | PASSIF |
1. magasin (atelier et show-room) | ||
2. vêtements en magasin | ||
3. un compte courant à la Banque de la Poste | ||
4. une machine à coudre | ||
5. un compte courant à la BNP Paribas Fortis | ||
6. le contenu de la caisse | ||
7. une machine à calculer imprimante | ||
8. une table de travail | ||
9. un fer à repasser | ||
10. fournisseur Levis à payer dans les 3 mois | ||
11. facture sur client BISTER échéant dans 10 jours | ||
12. l’administration de la TVA lui doit un solde du trimestre dernier dans le mois |
3. Établissez le bilan de l’entreprise BISTER sur base des renseignements suivants : ? immeuble : 24 789,35
• mobilier : 12 394,68 dont 2 478,94 seront payés dans 8 mois au fournisseur
• banque : 11 774,94
• caisse : 3 456,56
• marchandises : 9 400,00 dont la moitié est payable à 90 jours fin de mois
4. Établissez le bilan des établissements GAMMA sur base des renseignements suivants :
• marchandises 14 873.61
• emprunt auprès de la banque ING à 6 mois 4 957,87
• emprunt auprès de la banque DEXIA à 24 mois 8 676,27
• camionnette 19 831,48 qui fait l’objet aussi d’un crédit auprès de la banque BNP Paribas Fortis dans 18 mois
• voiture 23 797,78
• clients (factures échéant à 60 jours) 2 231,04
• TVA à payer à l’administration d’ici 2 mois 1 883,99
• prêt à un membre du personnel remboursable dans 3 mois 2 478,94
• fournisseurs (factures échéant dans les 6 mois) 1 487,36
• ONSS à payer d’ici 3 mois (cotisations sociales) 4 197,34
Société BISTER
ACTIF | PASSIF | ||||
ACTIFSIMMOBILISES | …………… | CAPITAUXPROPRES | …………… | ||
Frais d’établissement | …………… | Capital | …………… | ||
Immobilisations incorporelles | …………… | Capital souscrit | …………… | ||
Immobilisations corporelles | …………… | Capital non appelé | …………… | ||
Terrains et constructions | …………… | Primes d’émission | …………… | ||
Installations, machines et outillage | …………… | Plus-values de réévaluation | …………… | ||
Mobilier et matériel roulant | …………… | Réserves | …………… | ||
Location-financement et droits similaires | …………… | Réserve légale | …………… | ||
Autres immobilisations corporelles | …………… | Réserves indisponibles | …………… | ||
Immobilisations en cours et acomptes versés | …………… | Pour actions propres | …………… | ||
Immobilisations financières | …………… | Autres | …………… | ||
Entreprises liées | …………… | Réserves immunisées | …………… | ||
Participations | …………… | Réserves disponibles | …………… | ||
Créances | …………… | Bénéfice (Perte) reporté(e) | …………… | ||
Autres entreprises avec lesquelles il existe un lien de participation | …………… | Subsides en capital | …………… | ||
Participations | …………… | Avance aux associés sur répartition de l’actif net | …………… | ||
Créances Autres immobilisations financières Actions et parts | …………… …………… …………… | ||||
PROVISIONSETIMPOTSDIFFERES | …………… | ||||
Provisions pour risques et charges | …………… | ||||
Créances et cautionnement en numéraire | …………… | Pensions et obligations similaires | …………… | ||
Charges fiscales | …………… | ||||
Grosses réparations et gros entretien | …………… | ||||
Autres risques et charges | …………… | ||||
Impôts différés | …………… | ||||
ACTIFSCIRCULANTS | …………… | DETTES | …………… | ||
Créances à plus d’un an | …………… | Dettes à plus d’un an | …………… | ||
Créances commerciales | …………… | Dettes financières | …………… | ||
Autres créances | …………… | Emprunts subordonnés | …………… | ||
Stocks et commandes en cours d’excécution | …………… | Emprunts obligataires non subordonnés | …………… | ||
Stocks | …………… | Dettes de locationfinancement et assimilées | …………… | ||
Approvisionnement | …………… | Établissements de crédit | …………… | ||
En-cours de fabrication | …………… | Autres emprunts | …………… | ||
Produits finis | …………… | Dettes commerciales | …………… | ||
Marchandises | …………… | Fournisseurs | …………… | ||
Immeubles destinés à la vente | …………… | Effets à payer | …………… | ||
Acomptes versés | …………… | Acomptes reçus sur commandes | …………… | ||
Commandes en cours d’exécution | …………… | Autres dettes | …………… | ||
Dettes à un an au plus | …………… | ||||
Créances à un an au plus | …………… | Dettes à plus d’un an échéant dans l’année | …………… | ||
Créances commerciales | …………… | Dettes financières | …………… | ||
Autres créances | …………… | Établissement de crédit | …………… | ||
Autres emprunts | …………… | ||||
Placements de trésorerie | …………… | Dettes commerciales | …………… | ||
Actions propres | …………… | Fournisseurs | …………… | ||
Autres placements | …………… | Effets à payer | …………… | ||
Acomptes reçus sur commandes | …………… | ||||
Valeurs disponibles | …………… | Dettes fiscales, salariales et sociales | …………… | ||
Impôts | …………… | ||||
Comptes de régularisation | …………… | Rémunérations et charges sociales | …………… | ||
Autres dettes | …………… | ||||
Comptes de régularisation | …………… | ||||
TOTAL DE L’ACTIF | …………… | TOTAL DU PASSIF | …………… |
Société GAMMA
ACTIF | PASSIF | ||||
ACTIFSIMMOBILISES | …………… | CAPITAUXPROPRES ![]() | …………… | ||
Frais d’établissement | …………… | Capital | …………… | ||
Immobilisations incorporelles | …………… | Capital souscrit | …………… | ||
Immobilisations corporelles | …………… | Capital non appelé | …………… | ||
Terrains et constructions | …………… | Primes d’émission | …………… | ||
Installations, machines et outillage | …………… | Plus-values de réévaluation | …………… | ||
Mobilier et matériel roulant | …………… | Réserves | …………… | ||
Location-financement et droits similaires | …………… | Réserve légale | …………… | ||
Autres immobilisations corporelles | …………… | Réserves indisponibles | …………… | ||
Immobilisations en cours et acomptes versés | …………… | Pour actions propres | …………… | ||
Immobilisations financières | …………… | Autres | …………… | ||
Entreprises liées | …………… | Réserves immunisées | …………… | ||
Participations | …………… | Réserves disponibles | …………… | ||
Créances | …………… | Bénéfice (Perte) reporté(e) | …………… | ||
Autres entreprises avec lesquelles il existe un lien de participation | …………… | Subsides en capital | …………… | ||
Participations | …………… | Avance aux associés sur répartition de l’actif net | …………… | ||
Créances Autres immobilisations financières Actions et parts | …………… …………… …………… | ||||
PROVISIONSETIMPOTSDIFFERES | …………… | ||||
Provisions pour risques et charges | …………… | ||||
Créances et cautionnement en numéraire | …………… | Pensions et obligations similaires | …………… | ||
Charges fiscales | …………… | ||||
Grosses réparations et gros entretien | …………… | ||||
Autres risques et charges | …………… | ||||
Impôts différés | …………… | ||||
ACTIFSCIRCULANTS | …………… | DETTES | …………… | ||
Créances à plus d’un an | …………… | Dettes à plus d’un an | …………… | ||
Créances commerciales | …………… | Dettes financières | …………… | ||
Autres créances | …………… | Emprunts subordonnés | …………… | ||
Stocks et commandes en cours d’excécution | …………… | Emprunts obligataires non subordonnés | …………… | ||
Stocks | …………… | Dettes de locationfinancement et assimilées | …………… | ||
Approvisionnement | …………… | Établissements de crédit | …………… | ||
En-cours de fabrication | …………… | Autres emprunts | …………… | ||
Produits finis | …………… | Dettes commerciales | …………… | ||
Marchandises | …………… | Fournisseurs | …………… | ||
Immeubles destinés à la vente | …………… | Effets à payer | …………… | ||
Acomptes versés | …………… | Acomptes reçus sur commandes | …………… | ||
Commandes en cours d’exécution | …………… | Autres dettes | …………… | ||
Dettes à un an au plus | …………… | ||||
Créances à un an au plus | …………… | Dettes à plus d’un an échéant dans l’année | …………… | ||
Créances commerciales | …………… | Dettes financières | …………… | ||
Autres créances | …………… | Établissement de crédit | …………… | ||
Autres emprunts | …………… | ||||
Placements de trésorerie | …………… | Dettes commerciales | …………… | ||
Actions propres | …………… | Fournisseurs | …………… | ||
Autres placements | …………… | Effets à payer | …………… | ||
Acomptes reçus sur commandes | …………… | ||||
Valeurs disponibles | …………… | Dettes fiscales, salariales et sociales | …………… | ||
Impôts | …………… | ||||
Comptes de régularisation | …………… | Rémunérations et charges sociales | …………… | ||
Autres dettes | …………… | ||||
Comptes de régularisation | …………… | ||||
TOTAL DE L’ACTIF | …………… | TOTAL DU PASSIF | …………… |
CORRECTION DES EXERCICES RELATIFS AU 2EME CHAPITRE.
1. Vrai ou faux
LIBELLES | VRAI | FAUX |
1. l’actif du bilan contient les avoirs et les dettes de l’entreprise | X | |
2. un débiteur a une dette vis-à-vis de l’entreprise | X | |
3. le créancier est la personne qui doit de l’argent à l’entreprise | X | |
4. les avoirs en banque constituent une ressource pour l’entreprise | X | |
5. les stocks constituent un actif | X | |
6. un délai de 16 mois accordé à un client est une créance à un an au plus | X | |
7. un délai de 6 mois obtenu d’un fournisseur est une dette à moins d’un an | X | |
8. un apport personnel constitue un emploi pour l’entreprise | X | |
9. les marchandises achetées en vue de les revendre constituent des actifs circulants | X | |
10. le bénéfice de l’entreprise s’inscrit à l’actif | X |
2. Pour chacun des éléments suivants, indiquez dans la colonne adéquate s’il s’agit d’un élément de l’actif ou du passif.
Il s’agit d’une Boutique de prêt-à-porter pour femmes avec possibilité de faire des retouches aux vêtements.
LIBELLES | ACTIF | PASSIF |
1. magasin (atelier et show-room) | A | |
2. vêtements en magasin | A | |
3. un compte courant à la Banque de la Poste | A | |
4. une machine à coudre | A | |
5. un compte courant à la BNP Paribas Fortis | A | |
6. le contenu de la caisse | A | |
7. une machine à calculer imprimante | A | |
8. une table de travail | A | |
9. un fer à repasser | A | |
10. fournisseur Levis à payer dans les 3 mois | P | |
11. facture sur client BISTER échéant dans 10 jours | A | |
12. l’administration de la TVA lui doit un solde du trimestre dernier dans le mois | A |
3. Établissez le bilan de l’entreprise BISTER sur base des renseignements suivants : ? immeuble : 24 789,35
• mobilier : 12 394,68 dont 2 478,94 seront payés dans 8 mois au fournisseur
• banque : 11 774,94
• caisse : 3 456,56
• marchandises : 9 400,00 dont la moitié est payable à 90 jours fin de mois
4. Établissez le bilan des établissements GAMMA sur base des renseignements suivants :
• marchandises 14 873,61
• emprunt auprès de la banque ING à 6 mois 4 957,87
• emprunt auprès de la banque DEXIA à 24 mois 8 676,27
• camionnette 19 831,48 qui fait l’objet aussi d’un crédit auprès de la banque BNP Paribas Fortis dans 18 mois
• voiture 23 797,78
• clients (factures échéant à 60 jours) 2 231,04
• TVA à payer à l’administration d’ici 2 mois 1 883,99
• prêt à un membre du personnel remboursable dans 3 mois 2 478,94
• fournisseurs (factures échéant dans les 6 mois) 1 487,36
• ONSS à payer d’ici 3 mois (cotisations sociales) 4 197,34
Société BISTER
ACTIF | PASSIF | ||||
ACTIFSIMMOBILISES | 37 184,03 | CAPITAUXPROPRES | |||
Frais d’établissement | …………… | Capital | |||
Immobilisations incorporelles | …………… | Capital souscrit | 54 636,59 | ||
Immobilisations corporelles | 37 184,03 | Capital non appelé | …………… | ||
Terrains et constructions | 24 789,35 | Primes d’émission | …………… | ||
Installations, machines et outillage | …………… | Plus-values de réévaluation | …………… | ||
Mobilier et matériel roulant | 12 394,68 | Réserves | …………… | ||
Location-financement et droits similaires | …………… | Réserve légale | …………… | ||
Autres immobilisations corporelles | …………… | Réserves indisponibles | …………… | ||
Immobilisations en cours et acomptes versés | …………… | Pour actions propres | …………… | ||
Immobilisations financières | …………… | Autres | …………… | ||
Entreprises liées | …………… | Réserves immunisées | …………… | ||
Participations | …………… | Réserves disponibles | …………… | ||
Créances | …………… | Bénéfice (Perte) reporté(e) | …………… | ||
Autres entreprises avec lesquelles il existe un lien de participation | …………… | Subsides en capital | …………… | ||
Participations | …………… | Avance aux associés sur répartition de l’actif net | …………… | ||
Créances Autres immobilisations financières Actions et parts | …………… …………… …………… | ||||
PROVISIONSETIMPOTSDIFFERES | …………… | ||||
Provisions pour risques et charges | …………… | ||||
Créances et cautionnement en numéraire | …………… | Pensions et obligations similaires | …………… | ||
Charges fiscales | …………… | ||||
Grosses réparations et gros entretien | …………… | ||||
Autres risques et charges | …………… | ||||
Impôts différés | …………… | ||||
ACTIFSCIRCULANTS | 24 631,50 | DETTES | …………… | ||
Créances à plus d’un an | …………… | Dettes à plus d’un an | …………… | ||
Créances commerciales | …………… | Dettes financières | …………… | ||
Autres créances | …………… | Emprunts subordonnés | …………… | ||
Stocks et commandes en cours d’excécution | 9 400,00 | Emprunts obligataires non subordonnés | …………… | ||
Stocks | …………… | Dettes de locationfinancement et assimilées | …………… | ||
Approvisionnement | …………… | Établissements de crédit | …………… | ||
En-cours de fabrication | …………… | Autres emprunts | …………… | ||
Produits finis | …………… | Dettes commerciales | …………… | ||
Marchandises | 9 400,00 | Fournisseurs | …………… | ||
Immeubles destinés à la vente | …………… | Effets à payer | …………… | ||
Acomptes versés | …………… | Acomptes reçus sur commandes | …………… | ||
Commandes en cours d’exécution | …………… | Autres dettes | …………… | ||
Dettes à un an au plus | 7 178,94 | ||||
Créances à un an au plus | …………… | Dettes à plus d’un an échéant dans l’année | …………… | ||
Créances commerciales | …………… | Dettes financières | …………… | ||
Autres créances | …………… | Établissement de crédit | …………… | ||
Autres emprunts | …………… | ||||
Placements de trésorerie | …………… | Dettes commerciales | …………… | ||
Actions propres | …………… | Fournisseurs | 7 178,94 | ||
Autres placements | …………… | Effets à payer | …………… | ||
Acomptes reçus sur commandes | …………… | ||||
Valeurs disponibles | 15 231,50 | Dettes fiscales, salariales et sociales | …………… | ||
Impôts | …………… | ||||
Comptes de régularisation | …………… | Rémunérations et charges sociales | …………… | ||
Autres dettes | …………… | ||||
Comptes de régularisation | …………… | ||||
TOTAL DE L’ACTIF | 61 815,53 | TOTAL DU PASSIF | 61 815,53 |
Société GAMMA
ACTIF | PASSIF | ||||
ACTIFSIMMOBILISES | 43 629,26 | CAPITAUXPROPRES | 22 178,54 | ||
Frais d’établissement | …………… | Capital | …………… | ||
Immobilisations incorporelles | …………… | Capital souscrit | 22 178,54 | ||
Immobilisations corporelles | 43 629,26 | Capital non appelé | …………… | ||
Terrains et constructions | …………… | Primes d’émission | …………… | ||
Installations, machines et outillage | …………… | Plus-values de réévaluation ![]() | …………… | ||
Mobilier et matériel roulant | 43 629,26 | Réserves | …………… | ||
Location-financement et droits similaires | …………… | Réserve légale | …………… | ||
Autres immobilisations corporelles | …………… | Réserves indisponibles | …………… | ||
Immobilisations en cours et acomptes versés | …………… | Pour actions propres | …………… | ||
Immobilisations financières | …………… | Autres | …………… | ||
Entreprises liées | …………… | Réserves immunisées | …………… | ||
Participations | …………… | Réserves disponibles | …………… | ||
Créances | …………… | Bénéfice (Perte) reporté(e) | …………… | ||
Autres entreprises avec lesquelles il existe un lien de participation | …………… | Subsides en capital | …………… | ||
Participations | …………… | Avance aux associés sur répartition de l’actif net | …………… | ||
Créances Autres immobilisations financières Actions et parts | …………… …………… …………… | ||||
PROVISIONSETIMPOTSDIFFERES | …………… | ||||
Provisions pour risques et charges | …………… | ||||
Créances et cautionnement en numéraire | …………… | Pensions et obligations similaires | …………… | ||
Charges fiscales | …………… | ||||
Grosses réparations et gros entretien | …………… | ||||
Autres risques et charges | …………… | ||||
Impôts différés | …………… | ||||
ACTIFSCIRCULANTS | 19 583,59 | DETTES | 41 034,31 | ||
Créances à plus d’un an | …………… | Dettes à plus d’un an | …………… | ||
Créances commerciales | …………… | Dettes financières | 28 507,75 | ||
Autres créances | …………… | Emprunts subordonnés | …………… | ||
Stocks et commandes en cours d’excécution | 14 873,61 | Emprunts obligataires non subordonnés | …………… | ||
Stocks | 14 873,61 | Dettes de locationfinancement et assimilées | …………… | ||
Approvisionnement | …………… | Établissements de crédit | 28 507,75 | ||
En-cours de fabrication | …………… | Autres emprunts | …………… | ||
Produits finis | …………… | Dettes commerciales | …………… | ||
Marchandises | 14 873,61 | Fournisseurs | …………… | ||
Immeubles destinés à la vente | …………… | Effets à payer | …………… | ||
Acomptes versés | …………… | Acomptes reçus sur commandes | …………… | ||
Commandes en cours d’exécution | …………… | Autres dettes | …………… | ||
Dettes à un an au plus | 12 526,56 | ||||
Créances à un an au plus | 4 709,98 | Dettes à plus d’un an échéant dans l’année | …………… | ||
Créances commerciales | 2 231,04 | Dettes financières | 4 957,87 | ||
Autres créances | 2 478,94 | Établissement de crédit | 4 957,87 | ||
Autres emprunts | …………… | ||||
Placements de trésorerie | …………… | Dettes commerciales | 1 487,36 | ||
Actions propres | …………… | Fournisseurs | 1 487,36 | ||
Autres placements | …………… | Effets à payer | …………… | ||
Acomptes reçus sur commandes | …………… | ||||
Valeurs disponibles | …………… | Dettes fiscales, salariales et sociales | 6 081,33 | ||
Impôts | 1 883,99 | ||||
Comptes de régularisation | …………… | Rémunérations et charges sociales | 4 197,34 | ||
Autres dettes | …………… | ||||
Comptes de régularisation | …………… | ||||
TOTAL DE L’ACTIF | 63 212,85 | TOTAL DU PASSIF | 63 212,85 |
EXERCICES RELATIFS AU 3EME CHAPITRE.
1. L’entreprise APAMEK vend une installation pour l’exercice de la coiffure (matériel, étagères, fauteuils, bacs de lavage, bureau, appareils divers, accessoires etc.) au salon de coiffure “BEGUINE”. Le montant s’élève à 50 000 €. Le contrat d’achat-vente prévoit :
• livraison dans 3 mois ;
• acompte de 20 % payé à la signature du contrat ;
• paiement de 30 % lors de la livraison ;
• paiement du solde (soit 50 %) 3 mois après la livraison. Quels sont les flux qui traduisent ces différentes opérations ?
2. Le grossiste Bruyère a livré pour 1 000€ des marchandises payables à 30 jours fin de mois au détaillant en chocolat Monier.
Déterminez les flux lors de la livraison, du paiement et dégagez les ressources et les emplois pour les deux entreprises.
3. Une vente de marchandises au prix coûtant est pour l’entreprise :
a) Un flux réel ;
b) Un flux monétaire ;
c) Un flux externe ;
d) Un flux interne. Expliquez et justifiez
4. Dans la liste des opérations suivante, quelles sont celles qui créent un flux financier venant de l’entreprise.
a) Salaires payés aux ouvriers ;
b) Ventes de biens sur le marché ;
c) Versement à l’O.N.S.S. ;
d) Achat de matières premières.
5. Analysez les opérations suivantes :
- Représentez l’opération.
- Déterminez les différents flux.
- Faites apparaître l’équilibre entre emploi et ressource.
a) Une entreprise vend au comptant 2 000 € de marchandises achetées au même prix.
b) Un entrepreneur vend des marchandises pour 6 000 €, le prix de revient de ces marchandises est 4 500 €.
c) Retrait de 1 000 € de mon compte en banque pour alimenter la caisse de l’entreprise.
CORRECTION DES EXERCICES RELATIFS AU 3EME CHAPITRE.
1. Nous devons distinguer les différentes étapes, à savoir :
• signature du contrat
• livraison des articles
• après livraison
Conclusion : l’ensemble des flux ayant pour origine l’entreprise vendeuse a pour contrepartie exacte, au point de vue sommes, l’ensemble des flux ayant pour origine l’entreprise acheteuse.
2. Le grossiste Bruyère a livré pour 1 000€ des marchandises payables à 30 jours fin de mois au détaillant en chocolat Monier.
• A la livraison, le grossiste a une créance sur le détaillant qui a pour origine les marchandises qu’il lui a vendues : la ressource est la vente des marchandises et l’emploi est une créance.
Pour le détaillant, les marchandises achetées ont pour origine le crédit accordé par le grossiste : la ressource est donc son endettement envers le grossiste (flux juridique) et l’emploi : les marchandises achetées.
Lors du paiement, pour le grossiste, la somme de 1000 € a pour origine la créance : la ressource est donc la créance et l’emploi est l’argent reçu.
• Pour le détaillant, l’extinction de sa dette a pour origine l’argent qu’il lui donne (flux monétaire) ; la ressource est donc la monnaie et l’emploi de celle-ci est l’extinction de sa dette envers le grossiste.
Conclusion : il existe un parfait équilibre entre les ressources et les emplois.
3. Une vente de marchandises au prix coûtant est pour l’entreprise :
• Un flux réel car il s’agit d’un mouvement de biens (et non de monnaie) il génèrera un flux financier de même valeur en sens inverse (vers l’entreprise).
• Un flux externe car il s’agit d’un mouvement de biens entre deux agents économiques.
4. Les opérations suivantes créent un flux financier venant de l’entreprise.
a) Salaires payés aux ouvriers
Oui, l’entreprise verse de l’argent aux ouvriers
b) Ventes de biens sur le marché
Non, cette opération crée un flux réel venant de l’entreprise, la contrepartie, le paiement des biens sera un flux financier vers l’entreprise.
c) Versement à l’O.N.S.S.
Oui, car il s’agit bien d’argent qui circule
d) Achat de matières premières
Oui, l’entreprise paye les matières premières, les matières premières entrant dans l’entreprise représentent un flux réel.
5. Analyse des opérations
a) Une entreprise vend au comptant 2 000 € de marchandises achetées au même prix.
Ressources | Marchandises | Flux réel | Diminution des emplois C’est grâce au fait que l’entreprise possédait des marchandises que ces ressources ont pu être employées. |
Emplois | Caisse | Flux financier | Augmentation des emplois |
b) Un entrepreneur vend des marchandises pour 6 000 € payables à 3 mois ; le prix de revient de ces marchandises est 4 500 €.
c) Retrait de 1 000 € de mon compte en banque pour alimenter la caisse de l’entreprise.
Question 1 : Bilan initial
Actif BILAN Passif
Immeuble | 150 000 | Capital | 145 000 |
Machines | 100 000 | Dettes à + d’un an | 150 000 |
Mobilier | 10 000 | ||
Marchandises | 15 000 | ||
Banque-Compte courant | 20 000 | ||
295 000 | 295 000 |
Capital investi par M. Paddle : 145 000 €
Question 2 :
1. Capital = actif - dettes envers les tiers
295 000 € - 150 000 €
2. La période de temps entre deux bilans successifs s’appelle : l’exercice comptable
3. Actif = les avoirs et les créances de l’entreprise. Les emplois. Passif = les dettes de l’entreprise. Les ressources.
CORRECTION DU TRAVAIL N°2
CORRECTION DU TRAVAIL N°3 CORRECTION DU TRAVAIL N°4 CORRECTION DU TRAVAIL N°5 CORRECTION DU TRAVAIL N°6 CORRECTION DU TRAVAIL N°7 CORRECTION DU TRAVAIL N°8 CORRECTION DU TRAVAIL N°9 CORRECTION DU TRAVAIL N°10 CORRECTION DU TRAVAIL N°11
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BASES DE COMPTABILITÉ.
Les laboratoires (16 périodes) sont assurés par Françoise GEORGES.
TECHNICIEN EN COMPTABILITE
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE SUPERIEUR
Année scolaire 2009-2010 Cours donné par Martine HEYDEN Programme :
Face à des documents comptables usuels, vous serez capable :
Ø d’utiliser les concepts et les principes de base de comptabilité, notamment :
Ø actif, passif,
Ø débit, crédit,
Ø plan comptable,
Ø fonctionnement des comptes et organisation de la comptabilité ; Ø d’identifier et d’analyser :
Ø les documents d’achat et de vente, Ø les documents financiers,
Ø les conditions générales de vente ;
Ø de les classer en vue de leur imputation ;
Ø d’imputer correctement les opérations d’achat et de vente en référence au plan comptable et en tenant compte des obligations en matières de TVA ;
Ø d’utiliser les éléments principaux des comptes annuels : bilan et comptes de résultats ;
Ø d’utiliser les unités monétaires pour calculer un prix, consulter les cours du jour, convertir une unité monétaire en une autre.
Capacités terminales :
Pour atteindre le seuil de réussite, vous serez capable :
À partir d’une situation mettant en jeu des opérations usuelles de comptabilité générale,
Ø d’identifier des documents commerciaux ;
Ø de les analyser et d’en déterminer le traitement comptable.
Pour la détermination du degré de maîtrise, il sera tenu compte des critères suivants :
Ø la cohérence de la démarche,
Ø l’adéquation et la précision dans l’utilisation du vocabulaire, Ø le degré d’autonomie atteint.
Évaluation :
Un examen (à livre ouvert) sera organisé en fin de cours.
Un devoir sera donné à la fin de chaque leçon. Ces devoirs seront cotés et entreront dans la cote du TJ. Les devoirs seront à rendre pour le cours suivant. Un devoir non rendu à temps est égal à zéro. Il y aura au maximum 12 devoirs.
PLAN DU COURS.
1er Chapitre : Introduction – Le bilan – L’inventaire……………………………………. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
INTRODUCTION………………………………………………………………………. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1. NOTION DE COMPTABILITÉ………………………………………………… | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
a. Définition de la comptabilité…………………………………………. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
b. Utilité de la comptabilité…………………………………………… | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
LE BILAN………………………………………………………………………………. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1. INTRODUCTION………………………………………………………………. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2. LE PASSIF………………………………………………………………………. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
a. Le capital propre……………………………………………………… | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
b. Le capital étranger……………………………………………………. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
3. L’ACTIF………………………………………………………………………… | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
4. ÉQUILIBRE ACTIF-PASSIF…………………………………………………… | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
5. CONSTATATIONS…………………………………………………………… | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
6. EXERCICES RÉSOLUS……………………………………………………… . | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
a. M. PLACET………………………………………………………… | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
b. La poissonnerie HADDOCK…………………………………………. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
c. M. TILLIEUX………………………………………………………… | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
L’INVENTAIRE………………………………………………………………………… | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
SYNTHÈSE……………………………………………………………………………… | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
TEST…………………………………………………………………………………… | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
TRAVAIL À RENDRE………………………………………………………………….. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
CORRECTION DU TEST………………………………………………………………. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
CORRECTION DU TRAVAIL…………………………………………………………. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2ème Chapitre : Résultat de l’entreprise – Structure du bilan……………………………. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
RÉSULTAT DE L’ENTREPRISE………………………………………………………. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1. PROVENANCE………………………………………………………………….. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2. CONSÉQUENCE……………………………………………………………… | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
STRUCTURE DU BILAN………………………………………………………………. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1. ACTIF……………………………………………………………………………. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
a. Actifs immobilisés…………………………………………………….. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
b. Actifs circulants……………………………………………………….. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2. PASSIF…………………………………………………………………………… | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
a. Capitaux propres………………………………………………………. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
b. Provisions et impôts différés………………………………………….. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
c. Dettes………………………………………………………………….. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
3. RÉSUMÉ………………………………………………………………………… | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
4. EXERCICES RÉSOLUS | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
SYNTHÈSE | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
TEST | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
TRAVAIL À RENDRE | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
CORRECTION DU TEST | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
CORRECTION DU TRAVAIL | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
3ème Chapitre : Opérations de l’entreprise | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
OPÉRATIONS DE L’ENTREPRISE | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1. INTRODUCTION | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2. FLUX EXTERNES | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
3. FLUX INTERNES La technique qui consiste à enregistrer dans des livres, sur base de documents, les opérations effectuées, en tant que commerçant, dans le but de connaître son patrimoine et son résultat. Précisons les termes de cette définition : Ø Enregistrer : inscrire dans des registres ou livres comptables et/ou sur supports informatiques. Ø Opérations : tous les faits qui modifient le patrimoine de l’entreprise. Exemples : • Achat et vente de marchandises. • Paiement des créanciers. • Prélèvement dans la caisse. • Emprunts. Ø Patrimoine : le patrimoine d’une entreprise est constitué par ses avoirs et ses créances (ce qu’elle possède) et par ses dettes (ce qu’elle doit). Ø Résultat : il peut être positif (bénéfice) ou négatif (perte). Cette technique permet au commerçant : Ø de connaître rapidement, à tout instant, la situation patrimoniale ou comptable de son entreprise. Ø de déterminer périodiquement le résultat de son entreprise : perte ou bénéfice. b. Utilité de la comptabilitéNous devons tout d’abord insister sur deux points essentiels : Ø La comptabilité concerne les activités spécifiques du commerçant en tant que tel et non ses activités de citoyen ordinaire comme vous et moi. Ø La tenue de cette comptabilité a lieu dans des livres obligatoires à partir de documents se rapportant aux activités commerciales du commerçant. Les données recueillies par la comptabilité permettent au commerçant : Ø une observation de son entreprise : volume d’affaires réalisées, dates des opérations, état des dettes, trésorerie,… Ce qui permet d’obtenir des renseignements sur : • ce que l’entreprise possède : ses avoirs. • ce qui lui est dû : ses créances. • ce qu’elle doit : ses dettes. • ses charges : loyer, électricité, salaires… ? ses produits : intérêts perçus,… Ø un diagnostic : la comptabilité est pour le commerçant une aide à la décision. Sur base des données recueillies, le commerçant pourra comparer ses performances à celles d’entreprises similaires, dégager les points forts et les points faibles de son commerce, décider de s’agrandir, de modifier l’assortiment proposé, d’adapter ses heures d’ouverture,… La comptabilité est un outil de gestion, elle permet : Ø au commerçant, mais aussi aux tiers (repreneurs ou prêteurs), de mesurer : • sa solvabilité (capacité à payer ses dettes) ; • sa rentabilité (capacité à dégager du bénéfice) et • la valeur de son commerce [utile si le commerçant veut remettre (vendre) celui-ci ou demander un crédit]. Ø à l’État de connaître le bénéfice fiscal servant de base au calcul de l’impôt. La comptabilité est donc : Ø indispensable pour la gestion de l’entreprise ; Ø une obligation légale. En définitive, la comptabilité constitue une source précieuse de renseignements et est le reflet de la santé de l’entreprise. Elle ne doit pas être considérée comme un fardeau mais au contraire comme une exigence vitale pour le succès. LE BILAN1. INTRODUCTIONEn comptabilité, la description du patrimoine de l’entreprise (c’est-à-dire l’ensemble de ce qu’elle possède et de ce qu’elle doit) à un moment donné de son existence, est représentée par un tableau appelé BILAN. Le bilan n’est qu’une photographie de la situation de l’entreprise à un moment précis. Un bilan peut être dressé à tout moment. La durée légale entre deux bilans successifs est d’une année. C’est ce qu’on appelle l’exercice comptable. Il coïncide généralement avec l’année civile, c’est pourquoi le bilan est généralement établi au 31 décembre. Un bilan est un tableau à double entrée où, par convention, le commerçant indique : Ø À droite l’ensemble des sommes qui lui ont permis de posséder ces biens et ce qu’il doit (ses dettes): PASSIF
En comptabilité, il y a une égalité fondamentale que vous devez toujours avoir en mémoire, les ressources sont égales aux emplois, les dettes aux avoirs : ACTIF = PASSIF 2. LE PASSIFLe passif nous donne donc des indications sur l’origine des fonds utilisés, il représente donc les ressources de l’entreprise. Ces ressources proviennent soit du capital propre, soit d’emprunts contractés par le commerçant. Le passif de l’entreprise est donc l’ensemble de ses dettes. Exemples : l’argent dû aux fournisseurs, à des prêteurs ou à son banquier, des effets de commerce à payer, etc. a. Le capital proprePour créer une nouvelle entreprise, le commerçant doit détenir un CAPITAL de départ, qui va permettre l’achat de tout ce qui est nécessaire au démarrage de l’entreprise : immeuble, marchandises, mobilier, etc. Exemple : Mr. Dupont veut ouvrir une librairie, il va donc créer une SPRL “ Au plaisir du livre ” de façon à bien faire la distinction entre ses activités de commerçant et sa vie privée. Il met à disposition de son entreprise la somme de 200 000 € qu’il dépose sur un compte courant. Cette somme, le capital de départ de l’entreprise, servira à l’achat d’un local, de mobilier, de marchandise, etc. Tout comme une personne physique, la SPRL possède un patrimoine constitué par ses avoirs et ses dettes. Ø Avoir : le montant versé sur le compte par M. Dupont : 200 000 € Ø Dettes : l’entreprise “ Au plaisir du livre ” a une dette envers M. Dupont, son fondateur, de : 200 000 € Le CAPITAL est donc : Comme nous l’avons vu plus haut, en comptabilité le patrimoine de l’entreprise peut être représenté dans un tableau contenant deux parties : le bilan. Par convention, on indique : Ø à gauche les avoirs de l’entreprise, c’est-à-dire son actif et Ø à droite les dettes de l’entreprise c’est-à-dire son passif. Exemple :
Banque 200 000 Capital 200 000 b. Le capital étrangerSi les montants mis à disposition de l’entreprise par le commerçant (le capital) ne sont pas suffisants, l’entreprise peut emprunter des fonds auprès d’un organisme financier ; une banque par exemple. Exemple : Au plaisir du livre SPRL emprunte 50 000 €, remboursables en 5 ans auprès de sa banque. Celle-ci transfère cette somme sur le compte courant de la SPRL. Actif BILAN Passif
Le capital propre = ce que l’entreprise doit à son propriétaire Le capital étranger = ce que l’entreprise doit à des tiers Le PASSIF est donc : L’origine des RESSOURCES de l’entreprise. Les DETTES de l’entreprise. 3. L’ACTIFL’ensemble des biens que l’entreprise possède et que le commerçant utilise pour les besoins de son activité commerciale constitue : l’actif de l’entreprise. Exemples : les marchandises, les avoirs en caisse, à la banque, les sommes dues par les clients (créances), etc. Exemple : Au plaisir du livre SPRL achète les biens suivants : ? Un local qui servira de magasin 150 000 € ? Du mobilier (étagères, comptoir,…) 50 000 € Ces achats sont payés par virement bancaire. Actif BILAN Passif
L’ACTIF représente : Les EMPLOIS des ressources de l’entreprise Les AVOIRS et les CRÉANCES de l’entreprise 4. EQUILIBRE ACTIF-PASSIFEMPLOIS = RESSOURCES ACTIF = PASSIF Il apparaît clairement que la somme des valeurs reprises à l’actif doit être égale à la somme de celles reprises au passif. En effet, il est impossible pour une entreprise d’utiliser plus de fonds que ceux qui y ont été injectés c’est-à-dire de dépenser plus que ce dont elle dispose, que ce soit sous forme de capital, d’emprunt ou de crédits accordés par les fournisseurs. De même, toute ressource injectée dans l’entreprise doit avoir une utilisation, qui peut être simplement un avoir en caisse ou une somme disponible sur un compte bancaire. L’actif est toujours égal au passif car pour tout emploi il faut une ressource équivalente 5. CONSTATATIONSPour tout emploi, il faut une ressource équivalente donc l’actif est toujours égal au passif ACTIF = PASSIF Le Passif est égal au Capital plus les dettes envers les tiers (un tiers est toute personne non propriétaire de l’entreprise, banques, fournisseurs, etc.) PASSIF = CAPITAL + DETTES ENVERS TIERS Nous pouvons donc dire que : ACTIF = CAPITAL + DETTES ENVERS TIERS Autrement dit : CAPITAL = ACTIF - DETTES ENVERS TIERS | = | Tout ce qu’elle possède | - | Ce qu’elle doit au tiers |
Reprenons notre exemple de la librairie “ Au plaisir de lire ” : Capital = 250 000 € - 50 000 € = 200 000 €
Exploitant agricole, veut établir le bilan de son exploitation. Il vous communique la valeur des éléments qu’il possède au 31 mars.
Triez les éléments d’actif et de passif en inscrivant les sommes dans la colonne correspondante.
Déterminez la valeur du capital.
Nous vous conseillons de mettre un cache sur les réponses et puis de comparer.
ÉLEMENTS DU BILAN | ACTIF | PASSIF |
Terrains : 50 000 | 50 000 | |
Constructions : 150 000 | 150 000 | |
Dettes envers les fournisseurs : 400 | 400 | |
Tracteurs : 20 000 | 20 000 | |
Camionnette : 15 000 | 15 000 | |
Stock d’engrais : 1 000 | 1 000 | |
Emprunt au Crédit Agricole : 30 000 | 30 000 | |
Stock de semences : 700 | 700 | |
Fonds déposés chez BNP Paribas Fortis : 3 000 | 3 000 | |
Avoirs en caisse : 500 | 500 | |
TOTAUX | 240 200 | 30 400 |
MONTANT DU CAPITAL | 209 800 | |
TOTAL | 240 200 | 240 200 |
Établissez le bilan de l’exploitation de M. Placet au 31 mars.
Actif BILAN Passif
Terrains | 50 000 | Capital | 209 800 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Constructions | 150 000 | Emprunts | 30 000 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Tracteurs | 50 000 | Fournisseurs | 400 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Camionnette | 15 000 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Stock d’engrais | 1 000 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Stock de semences | 700 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
BNP Paribas Fortis | 3 000 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Avoirs en caisse | 500 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
240 200 | 240 200 • Un immeuble de 100 000 € • Du mobilier pour 10 000 € • Du matériel pour 25 000 € • Des avoirs en banque pour 2 000 € ? Des espèces dans sa caisse pour 500 € Chiffrez votre actif, vos dettes et votre capital. Représentez votre situation sous forme de bilan. Actif BILAN Passif
c. M. TILLIEUXTillieux reprend le commerce de Dubois aux conditions suivantes : • Immeuble : 100 000 € • Matériel : 35 000 € • Mobilier : 8 000 € • Marchandises : 6 000 € Tillieux s’engage à payer les factures encore dues par Dubois à ses fournisseurs pour la somme de 12 000 €. Après avoir payé Dubois, il reste à Tillieux 500 € en caisse. Représentez sous forme de bilan la situation initiale de Tillieux. Actif BILAN Passif
INVENTAIRENous venons de voir que le bilan est la description du patrimoine de l’entreprise à un moment donné de son existence. Pour établir ce bilan, le commerçant doit faire un relevé annuel, détaillé et estimatif des valeurs actives et des valeurs passives de l’entreprise. Ce relevé est appelé l’INVENTAIRE et doit donc être : Ø Détaillé : tous les biens et toutes les dettes sont spécifiés en nature et en quantité avec toutes les indications nécessaires. Ø Estimatif : les biens sont évalués à leur valeur exacte au jour de l’inventaire. Ainsi, des marchandises démodées ou du matériel usé ou obsolète, ne peuvent plus être comptabilisés à leur valeur d’acquisition. Toutes les entreprises doivent effectuer, une fois l’an au moins avec bonne foi et prudence, un inventaire des avoirs, dettes, obligations, engagements de toute nature et des moyens propres engagés dans l’entreprise. Établir un inventaire, consiste donc à enregistrer, vérifier, examiner, évaluer et résumer dans un état descriptif tous les biens, créances, dettes et obligations de toute nature de l’entreprise ainsi que tous les moyens propres mis à sa disposition. L’inventaire permet ainsi d’établir le bilan de l’entreprise Exemple : Données d’inventaire de la S.P.R.L. Maltesse au 31 / 12 / 2008.
Actif BILAN Passif
Terrains 60 000 Constructions 195 000 DETTES Installations techniques 75 000 Emprunt 227 000 Matériel de transport 26 000 Fournisseurs 78 000 Mobilier de bureau 25 000 ACTIFSCIRCULANTS Clients 80 000 Banque 46 000 Chèques postaux 16 000 Caisse 24 000 TOTALACTIF 555 000 TOTALPASSIF 555 000 2) Voici les éléments du garage Éric Evrard : • complétez le tableau ci-dessous en inscrivant le montant dans la colonne adéquate. • calculez le montant de l’actif et du passif après avoir calculé le capital propre. • vous établissez le bilan “ simplifié ”. Nous vous conseillons de mettre un cache sur les réponses et puis de comparer
Capital = actif – dettes envers les tiers 373 000 € - (71 000 € + 2 000 € + 50 000 €) = 250 000 € Il suffit maintenant de regrouper ces sommes dans le bilan présenté de façon simplifiée par rapport au bilan « légal ».
Quelques commentaires s’avèrent nécessaires : vous avez remarqué que certains postes sont regroupés au bilan. Les postes actifs immobilisés, circulants, capitaux propres et dettes totalisent les totaux des différentes rubriques qui les concernent. Cette différence est positive en cas de profit et négative en cas de perte. Le résultat s’inscrit au passif parce que : • un profit représente un accroissement des fonds propres. ? une perte représente une diminution des fonds propres. La législation impose la présentation du bilan selon des schémas précis. Les différents éléments qui constituent l’actif et le passif sont appelés : les postes du bilan. Ces postes sont groupés en grandes rubriques. Les rubriques ainsi que les postes qui les composent sont classés dans l’ordre croissant de leur degré de liquidité. STRUCTURE DU BILAN : ACTIF Ø Actifs immobilisés : actifs qui ne sont pas destinés à être vendus • Immobilisations incorporelles • Immobilisations corporelles • Immobilisations financières Ø Actifs circulants : biens qui participent au cycle d’exploitation • Stocks • Créances • Placements de trésorerie • Valeurs disponibles PASSIF Ø Capitaux propres • Capital • Résultat de l’entreprise Ø Dettes TRAVAIL N°2Établissez le bilan du magasin d’alimentation générale “ Chez Valérie ” sur base de ce qui suit : • caisse espèces : 825,00 € • présentoirs pour présenter les conserves, bouteilles, savons, etc. 475,00 € • bâtiment : 87 500,00 € pour lequel existe un emprunt de 43 000,00 € remboursable en 15 ans ? compte courant en banque : 3 750,00 € • caisse enregistreuse (hyper équipée) : 5 000,00 €; cette somme a été empruntée à un ami et sera remboursée dans 3 mois. • facture adressée à Mr SANSOUS pour 100,00 € (échéance 1 mois) • des marchandises : 2 800,00 € dont la moitié sera payée le mois prochain • un comptoir frigo : 2 500,00 € • factures fournisseurs : 1 400 € CORRECTION DU TRAVAIL N°2 : Bilan de L’alimentation générale « chez
Bilan après répartition
PASSIF Ann. Codes Exercice Exercice précédent CAPITAUX PROPRES …………………….…. 10/15 …………… …………… Capital souscrit……… …………………….. 100 …………… …………… Capital non appelé….………….…………..(-) 101 …………… …………… Primes d’émission…………………… ….. 11 …………… …………… Plus-values de réévaluation………… ….. 12 …………… …………… Réserves……………………………………. 13 …………… …………… Réserve légale………….…………………….. 130 …………… …………… Réserves indisponibles………… ………….. 131 …………… …………… Pour actions propres.………………………….. 1310 …………… …………… Autres………………………………………….. 1311 …………… …………… Réserves immunisées……..……….………… 132 …………… …………… Réserves disponibles………………………… 133 …………… …………… Bénéfice (Perte) reporté(e) …….…(+)/(-) 14 …………… …………… Subsides en capital……………… …….… 15 …………… …………… Avance aux associé sur répartition de 19 …………… …………… l’actif net …………………… …….….(-) Provisions pour risques et charges …… 160/5 …………… …………… Pensions et obligations similaires….………… 160 …………… …………… Charges fiscales ……………………………. 161 …………… …………… Grosses réparations et gros entretien………… 162 …………… …………… Autres risques et charges.……………………. 5.8 163/5 …………… …………… Impôts différés…..……………… …….… 168 …………… …………… DETTES……………………………………… 17/49 …………… …………… Dettes à plus d’un an……………………… 5.9 17 …………… …………… Dettes financières..………………………… 170/4 …………… …………… Emprunts subordonnés……………………… 170 …………… …………… Emprunts obligataires non subordonnés………. 171 …………… …………… Dettes de locations-financement et assimilées 172 …………… …………… Établissements de crédit …………………….. 173 …………… …………… Autres emprunts…………….………………… 174 …………… …………… Dettes commerciales…………….…………… 175 …………… …………… Fournisseurs………… …………………….. 1750 …………… …………… Effets à payer….…………….………………… 1751 …………… …………… Dettes à un an au plus……….……………. 42/48 …………… …………… Dettes à plus d’un an échéant dans l’année….. 5.9 42 …………… …………… Dettes financières……………………………. 43 …………… …………… Établissements de crédit …………………….. 430/8 …………… …………… Autres emprunts…………….………………… 439 …………… …………… Dettes commerciales…………….…………… 44 …………… …………… Fournisseurs………… …………………….. 440/4 …………… …………… Effets à payer….…………….………………… 441 …………… …………… Acomptes reçus sur commandes..…………… 46 …………… …………… Dettes fiscales, salariales et sociales………… 5.9 45 …………… …………… Impôts………………… …………………….. 450/3 …………… …………… Rémunérations et charges sociales.…………… 454/9 …………… …………… Autres dettes……………………….………… 47/48 …………… …………… Comptes de régularisation……………… 5.9 492/3 …………… …………… 3ème Chapitre : Opérations de l’entrepriseOPÉRATIONS DE L’ENTREPRISE1. INTRODUCTIONL’activité de l’entreprise se traduit par des échanges et des transactions avec d’autres agents économiques. Les agents économiques sont : • les entreprises qui produisent les biens et les services destinés à la vente ; les consommateurs sont soit des ménages, soit d’autres entreprises, soit des administrations ou même des agents étrangers (le Reste du monde). • les ménages qui fournissent le travail aux entreprises ou administrations et en échange, reçoivent un revenu monétaire leur permettant ainsi de consommer. • les administrations qui prestent des services “gratuits” aux ménages et entreprises ; cette gratuité n’est qu’apparente parce qu’en réalité, les services des administrations sont payés par les impôts et les diverses cotisations sociales prélevés sur les revenus des ménages et des entreprises. • le Reste du Monde : les résidents des pays étrangers avec lesquels les trois autres agents économiques sont en relation et font les opérations d’importation ou d’exportation. Les relations entre les agents économiques sont appelées des flux. Un flux est un mouvement de biens et de services ou de monnaie qui relie deux agents économiques : • flux réel : mouvement de biens et de services • flux monétaire ou financier : mouvement de monnaie, de capitaux Pour produire, l’entreprise a besoin de main-d’œuvre. Elle va donc offrir aux ménages le travail sur le marché. En contrepartie du travail fourni (flux réel), les ménages obtiennent une rémunération (flux financier). Nous pouvons ainsi tracer un schéma des principales liaisons entre les agents économiques (voir page suivante). • Les flèches pointillées indiquent les flux monétaires ou financiers. • Les flèches en trait plein indiquent les flux de biens ou de services. Le schéma du circuit économique permet de bien voir ce que nous avions déjà abordé précédemment : • Pour chaque opération, il y a une contrepartie. • Pour chaque flux, il existe un flux équivalent, de sens contraire. Autrement dit, pour chaque emploi, il faut une ressource et comme l’emploi correspond nécessairement à une ressource de même importance, nous revenons à l’idée : Emploi = Ressource Actif = Passif Exemple : J’achète un CD chez le disquaire DISCO pour 25 €. Que s’est-il passé ? • le transfert du bien (le CD) du commerçant (= entreprise) au consommateur (= le ménage) : c’est un flux réel. • le transfert d’argent de l’acheteur au commerçant : c’est un flux financier. Les relations économiques entre deux entreprises ou entre une entreprise et un autre agent économique produisent toujours des flux en sens opposé. 2. FLUX EXTERNESLes flux externes sont ceux qui représentent les relations entre les agents économiques. L’exemple ci-dessus est donc un flux externe puisqu’il s’agit de mouvement de biens (cd) et de monnaie (25 €) entre l’entreprise et un autre agent économique. Les flux externes peuvent être soit des : • Flux réels • Flux financiers • Flux juridiques Exemple : Une carrosserie achète de l’outillage à une usine de fabrications métalliques pour 2000 €. Les conditions de vente prévoient un paiement : • 1er cas : à la livraison ? 2e cas : dans 3 mois. Entre ces deux entreprises, il y a deux flux de même valeur et de sens contraire : • le paiement de ce bien : c’est un flux financier ou monétaire. Remarque : Tant que le bien n’est pas payé, il n’y a pas de flux financier. Cependant, l’entreprise acheteuse doit cet argent : elle a une dette envers l’entreprise vendeuse ; inversement, l’entreprise vendeuse a une créance sur l’entreprise acheteuse. C’est la raison pour laquelle on parlera alors de flux juridique. Le flux juridique a donc une double signification : • il constate la création d’une dette de l’entreprise acheteuse vers l’entreprise vendeuse. • il constate l’extinction d’une dette (et donc d’une créance) de l’entreprise vendeuse vers l’entreprise acheteuse. Voyons cela sous forme de schémas : Ø 1er cas : paiement à la livraison Ø 2ème cas : paiement à 3 mois 3. FLUX INTERNESContrairement aux flux externes qui ont lieu entre différents agents économiques, les flux internes correspondent à des mouvements de valeur à l’intérieur de l’entreprise. Si on constate, en fin d’exercice ou à un moment donné, qu’un bien est déprécié, c’est-à-dire qu’il a perdu de sa valeur, il faudra alors enregistrer cette dépréciation afin que le bilan continue à être un reflet de la situation réelle de l’entreprise. Cette opération est un flux interne. En effet, les biens que possède l’entreprise (les machines, le mobilier, les camionnettes, les voitures, etc.) perdent de leur valeur, soit - par l’usure, suite à leur utilisation ; - par l’action du temps (démodés) ; - suite aux progrès de la technologie. Il faut donc tenir compte de cette dépréciation car il est illogique de les maintenir à leur valeur d’achat dans le bilan. 4. OPERATIONS DE L’ENTREPRISEReprenons la situation de la SPRL “ Au plaisir du livre ” et établissons le bilan sur base des données suivantes: • Immeuble : 150 000 € • Banque : 100 000 € • Dettes à long terme : 50 000 € Actif BILAN Passif
Considérons que chacune des valeurs du bilan se présente sous forme de tableau d’emplois et de ressources, sous forme de compte, comme nous le préciserons plus tard. Inscrivons dans ces tableaux : ? À gauche : ce qui se trouve à gauche dans le bilan. ? À droite : ce qui se trouve à droite dans le bilan.
a. Opérations sans influence sur le résultat. L’enregistrement des différents flux va donc modifier le bilan. Les opérations sans influence sur le résultat sont celles qui ne modifient pas le capital propre de l’entreprise, c’est-à-dire qui ne dégagent ni profit, ni perte. Nous avons vu que pour chaque opération il y a une contrepartie, les relations économiques entre deux entreprises ou entre une entreprise et un autre agent économique produisent toujours des flux en sens opposé et de même valeur. Il y a donc toujours au moins deux postes du bilan qui varient. Ceci est indispensable pour conserver l’équilibre actif / passif. Pour conserver cette égalité actif / passif, seules quatre opérations peuvent être effectuées : Ø + A ; + P Ø + A ; - A Ø A ; - P Ø + P ; - P Ex : La SPRL “ Au plaisir du livre ” achète du matériel pour 10 000 € payable fin du mois. L’emploi en marchandises provient des ressources que les fournisseurs ont mises à notre disposition. C’est grâce au crédit des fournisseurs que l’entreprise a acheté des marchandises.
Actif BILAN Passif
Le matériel que le commerçant paiera plus tard, se retrouve : o à l’actif (matériel) comme quelque chose qu’il possède (il doit encore les vendre), il y a augmentation des emplois, donc augmentation de l’actif. Il s’agit d’un flux réel. o au passif (fournisseur) car il doit encore les payer, il y a augmentation des dettes donc des ressources donc du passif. Il s’agit d’un flux juridique. À une augmentation de valeur active correspond une augmentation de valeur passive. + A ; + P 2. Soit l’augmentation d’un poste d’actif et la diminution d’un autre poste d’actif : Ex : La SPRL “ Au plaisir du livre ” achète des marchandises (livres) pour 20 000 €. Cet achat est payé par virement bancaire. Les livres acquis se retrouvent au poste « marchandises » ; ils représentent un « emploi » pour l’entreprise, ses avoirs augmentent (flux réel). C’est grâce à l’argent en Banque (Ressources) que l’entreprise a acquis des marchandises (Emplois).
Actif BILAN Passif
+ A ; - A 3. Soit une diminution d’un poste d’actif et une diminution d’un poste de passif : Ex : La SPRL “ Au plaisir du livre ” paye, par virement bancaire, le matériel au fournisseur : 10 000 €. En payant sa facture au fournisseur, l’entreprise diminue ses dettes (flux financier), il y a donc diminution des ressources c’est-à-dire diminution du passif. Le paiement se fait par virement bancaire (flux financier), l’avoir en banque va donc diminuer, l’actif diminue.
Actif BILAN Passif
- P ; - A 4. Soit la diminution d’un poste de passif et augmentation d’un autre poste du passif : La dette à long terme de 30 00 € est simplement transférée dans un autre poste au passif du bilan. Il y a donc diminution des dettes à long terme c’est-à-dire diminution du passif et, en contrepartie, augmentation d’un autre poste du passif.
Actif BILAN Passif
- P ; + P b. Opérations avec influence sur le résultatNous avons vu que certaines opérations entraînent une modification de la richesse des actionnaires c’est-à-dire du capital propre de l’entreprise. L’activité de l’entreprise peut déboucher soit sur : ? un profit, si le résultat est bon et que l’entreprise fait des bénéfices. ? une perte, si le résultat est mauvais. Dans les deux cas, il y a modification du capital propre de l’entreprise. Il faut donc faire apparaître cette modification au passif du bilan dans un poste de résultat. Le résultat représente donc la variation de la situation nette de l’entreprise. 1. En cas de profit : Ex : La SPRL “ Au plaisir du livre ” vend des livres (donc de la marchandise), payables fin de mois pour : 10 000 €. Le prix de revient de cette marchandise est de 8 000 €. La créance sur le client représente donc un emploi pour l’entreprise. Les ressources correspondent : • à une diminution des emplois c’est-à-dire des marchandises ; • à une augmentation des ressources sous forme du bénéfice qui est une ressource interne.
Actif BILAN Passif
2. En cas de perte : Ex : La SPRL “ Au plaisir du livre ” vend des livres (donc de la marchandise), payables fin de mois, pour : 10 000 €. Le prix de revient de cette marchandise est de 12 000 €. Ici aussi, il y a donc une différence entre le prix réel des marchandises 12 000 € et le prix facturé au client 10 000 €. Cette différence entre l’argent perçu (flux financier) et la valeur des marchandises vendues (flux réel) est négative, il y a donc perte. Perte = 10 000 € - 12 000 € = - 2 000 € La créance sur le client représente ici aussi un emploi pour l’entreprise (10 000 €) mais la perte (- 2 000) est également considérée comme un emploi, puisqu’on va puiser dans les ressources de l’entreprise, les employer.
Actif BILAN Passif
SYNTHESEPrincipes comptables de base 1. L’égalité ACTIF = PASSIF doit toujours être conservée. 2. Pour toute opération commerciale quelconque, deux rubriques du bilan au moins interviennent. 3. Le capital sera influencé par les profits et les pertes, par les résultats tantôt bénéficiaires, tantôt déficitaires. 4. Mouvements du bilan + A ; + P Ce sont les quatre seules opérations qui peuvent être + A ; - A effectuées, puisque après chaque opération, l’équilibre - A ; - P fondamental Actif = Passif doit être maintenu. + P ; - P 5. Pour chaque opération : Emploi = Ressource • Un emploi peut être : - un bien d’actif acquis ; - une créance ; - une perte ou résultat négatif, déficitaire. • Une ressource peut être : - le capital ; - une dette ; - un bien de l’actif utilisé ; - un profit ou résultat positif, bénéficiaire. TRAVAIL N°31. Expliquez la différence entre les opérations sans influence sur les résultats et les opérations génératrices de résultats. 2. Citez les flux correspondants à l’opération suivante, expliquez votre réponse : L’entreprise Toutbon achète des marchandises payables dans trois mois à son fournisseur. 3. Analysez les opérations suivantes : - Représentez l’opération - Déterminez les différents flux - Faites apparaître l’équilibre entre emploi et ressource a. Achat de marchandises pour 1 000 € payé via le compte bancaire. b. Vente de marchandises pour 3 000 €. Ces marchandises avaient coûté (prix de revient) 4 000 €. CORRECTION DU TRAVAIL N°31. Expliquez la différence entre les opérations sans influence sur les résultats et les opérations génératrices de résultats. Les opérations avec influence sur le résultat entraînent une modification de la richesse des actionnaires, c’est à dire du capital propre de l’entreprise. Les opérations sans influence sur le résultat ne génèrent pas de bénéfices ou de pertes, donc pas de modification des fonds propres. 2. L’entreprise Toutbon achète des marchandises payables à trois mois à son fournisseur. Flux réel du fournisseur vers l’entreprise Toutbon car il s’agit de mouvement de biens. Flux juridique de l’entreprise Toutbon vers le fournisseur puisqu’elle ne doit pas payer les marchandises immédiatement, elle a une dette envers son fournisseur. 3. Analysez les opérations suivantes : a. Achat de marchandises pour 1 000 € payé via le compte bancaire. C’est grâce à l’argent en banque (ressources) que l’entreprise a pu acquérir des marchandises (emplois). b. Vente de marchandises pour 3 000 € payables à 3 mois. Ces marchandises avaient coûté (prix de revient) 4 000 € 4èmeChapitre : Enregistrement des opérations – Bilan de clôture. ENREGISTREMENT DES OPÉRATIONS1. NOTION DE COMPTEL’enregistrement des opérations constitue la tâche essentielle du comptable. Nous avons précédemment défini le bilan comme étant un tableau qui décrit la situation de l’entreprise à un moment donné. Le bilan donne donc une représentation statique de l’entreprise. L’entreprise, elle, est active et dynamique. Elle effectue chaque jour de nombreuses opérations telles que : achats et ventes de marchandises, paiements, encaissements, etc. Chaque opération doit être enregistrée et justifiée par une pièce comptable : facture, quittance, extrait de compte, note de débit, note de crédit, etc. Vous avez déjà remarqué que toute opération bouleverse le bilan initial. En théorie, nous pourrions modifier le bilan après chaque opération mais, n’oublions pas que dans toute entreprise, de très nombreuses opérations sont réalisées quotidiennement et les postes du bilan sont beaucoup plus nombreux que ceux que nous avons abordés jusqu’à présent. Modifier le bilan après chaque opération représenterait un travail très lourd et le risque d’erreurs de retranscription serait trop important. En pratique, les opérations sont enregistrées en dehors du bilan. Un « tableau » appelé « compte » est ouvert pour : - chaque valeur active = comptes d’actif. Ex : compte client, compte banque, compte caisse espèces, etc. - chaque valeur passive = comptes de passif. Un compte est donc ouvert pour chaque poste du bilan. En début d’exercice comptable, nous dressons donc un bilan initial. Durant l’exercice comptable, l’activité de l’entreprise sera alors comptabilisée, en dehors du bilan, dans les comptes. En fin d’exercice comptable, dont la durée couvre en général une année, nous reprenons les valeurs des différents comptes pour dresser un bilan final ou de clôture. Un COMPTE est un tableau dans lequel on inscrit toutes les modifications résultant des différentes opérations de l’entreprise. On ouvre un compte pour chaque poste du bilan. Actif BILAN Passif Le schéma montre que les comptes sont des éléments issus du bilan et plus exactement des rubriques et sous-rubriques du bilan. Ces rubriques et sous-rubriques sont trop globales pour juger l’évolution des postes dans tous leurs détails. En effet, la rubrique « valeurs disponibles » reprend les sommes que l’entreprise possède en caisse, en banque et à la banque de la Poste. Or, au moment d’effectuer un paiement, il importe de savoir quelle somme est disponible dans chacun de ces actifs, pour éviter notamment de tracer un virement postal ou bancaire non couvert par une provision suffisante. Voilà pourquoi les rubriques et sous-rubriques du bilan engendreront des comptes plus particularisés et donc de ce fait plus nombreux. Dès lors, la rubrique « valeurs disponibles » imposera la création des comptes : - Banque - compte courant - Caisse espèces - Banque de la Poste - compte courant Tout comme la rubrique « mobilier et matériel roulant » imposera la création des comptes : - Mobilier - Matériel roulant - Client Dubois - Client Marchal - Client Jones L’ensemble des comptes porte le nom de GRAND-LIVRE. Autrefois, il s’agissait effectivement d’un grand cahier relié et cartonné. Aujourd’hui, les comptes sont tenus par ordinateur. Les comptes s’inscrivant à l’actif sont appelés comptes d’actif. Les comptes s’inscrivant au passif sont appelés comptes de passif. Les comptes d’actif et de passif sont appelés comptes de bilan. Tout comme le bilan, les comptes sont représentés sous forme d’un tableau à deux volets. § Le côté gauche d’un compte est appelé DÉBIT (D) et correspond aux emplois. § Le côté droit d’un compte est appelé CRÉDIT (C) et correspond aux ressources. Dès lors, il en découle les expressions suivantes : § débiter un compte, c’est inscrire une somme à son débit ; § créditer un compte, c’est inscrire une somme à son crédit. 2. FONCTIONNEMENT DES COMPTESLorsque le bilan est ainsi décomposé en comptes, se pose la question de savoir de quel côté du compte doit être inscrit le montant des postes figurant au bilan, c’est-à-dire la situation de départ des comptes appelée : la valeur initiale des comptes. La règle pour l’inscription du montant initial dans les comptes est la suivante, on inscrit : - du côté gauche du compte, c’est-à-dire au débit, le montant qui se trouvait à gauche dans le bilan c’est-à-dire à l’actif. - du côté droit du compte, c’est-à-dire au crédit, le montant qui se trouvait à droite dans le bilan c’est-à-dire au passif. Prenons le bilan de clôture suivant comme exemple : Actif BILAN Passif
La première opération qu’il faut enregistrer en début d’exercice comptable, soit dans ce cas au 2 janvier 2005, est l’ouverture des comptes. Cette opération consiste à ouvrir (créer) un compte pour chaque poste du bilan. Nous allons donc, sur base de la règle ci-dessus, déterminer la marche à suivre. Pour une meilleure compréhension, nous allons placer en parallèle, sur deux colonnes, à gauche les comptes d’actif et à droite les comptes de passif. a. Inscription des montants initiauxEn début d’exercice comptable, nous devons donc ouvrir les comptes et y inscrire le montant qui se trouve au bilan, la valeur initiale du compte (V.I.).
b. Enregistrement des augmentations et diminutions
c. Solde des comptesLorsque toutes les opérations ont été enregistrées dans les comptes, il y lieu de calculer le solde de chaque compte. Le solde d’un compte est la différence entre le total des sommes inscrites au débit et le total des sommes inscrites au crédit. • Si le débit est supérieur au crédit, le solde est débiteur (S.D.). Si D > C => S.D. Le solde débiteur s’inscrit au crédit du compte. • Si le crédit est supérieur au débit, le solde est créditeur (S.C.). Si C > D => S.C. Le solde créditeur s’inscrit au débit du compte. • Si le débit et le crédit sont égaux, le solde est nul, on dit alors que le compte est soldé. Si D = C => compte soldé Exemple : La situation du compte Caisse est donnée par la différence entre le débit et le crédit : 16 800 - 2 000 = 14 800 C’est le solde du compte caisse. Il s’agit d’un solde débiteur (SD) puisque le débit est supérieur au crédit. D Caisse C
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