Cours présenter la comptabilité analytique
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La comptabilité analytique est un mode de traitement de données issues de la comptabilité générale qui permet d’identifier les éléments qui participent à la formation du résultat de l’entreprise, et de les valoriser.
Chaque produit (au sens comptable) généré par l’entreprise sera rapproché des coûts qui ont permis de le constituer.
Mais quel est l’intérêt de la comptabilité analytique? Sa mise en place permet à l’entreprise d’avoir une meilleure connaissance des dépenses qu’elle engage et de produire de l’information pertinente : résultat par produit, résultat par atelier...
La comptabilité analytique constitue un outil important pour le pilotage de l’entreprise car elle est une source d’informations qui doit permettre de prendre les bonnes décisions pour améliorer la performance.
L’entreprise qui souhaite mettre en place une comptabilité analytique a le choix entre plusieurs méthodes, dont les principales sont les suivants : La méthode des coûts complets, des coûts variables, des coûts directs, des coûts standards, et ABC.
1) Les insuffisances de la comptabilité générale :
La comptabilité générale est une comptabilité légale qui a pour objet la saisie, la classification et l’enregistrement des flux externes. Le but de cet enregistrement des flux doit se terminer à la fin de l’exercice comptable par l’établissement des états de synthèse. Mais cette opération d’enregistrement comptable a quelques défaillances :
2) Les objectifs de la comptabilité analytique :
Pour remédier aux lacunes de la CG déjà vu au niveau de la partie précédente, la CAE présente les caractéristiques suivantes :
3) les caractéristiques des coûts :
Selon Le CGNC : « un coût est une somme des charges relatives à un élément défini au sein du réseau comptable ». Autrement dit Un coût correspond à l’accumulation des charges sur un produit. Un coût est défini par les trois caractéristiques suivantes : son contenu, son moment de calcul et son champ d’application
Fonction économique
Administration, distribution, production...
Magasin, rayon,bureau, usine, atelier, machine...
Activité d’exploitation
Marchandise vendue, produits vendus, services vendus...
Responsabilité
Moyen d’exploitation
Directeur technique, commercial, chef d’atelier...
Autres champs d’exploitation ces c parti Les < Les < en f le co
b- le moment de calcul des coûts :
Dans ce cas les coûts sont déterminés, soit antérieurement aux faits qui les engendrent et on parle des coûts préétablis, soit postérieurement à ces faits et on parle des coûts constatés ou réels ou historiques. La comparaison de ces coûts conduit à déterminer les écarts.
c- Le champ d’application du coût étudié
Un coût au sens général du terme est un regroupement de charges qui peut correspondre :
- à une fonction de l'entreprise : production, distribution, administration, ... ou en descendant plus dans le détail, étude, fabrication, vente, après-vente, ... ;
- à un moyen d'exploitation : magasin, usine, rayon, atelier, bureau, machine ou poste de travail; - à une responsabilité, d'un directeur, chef de service, contremaître, ... ;
- à une activité d'exploitation : famille de produits (marchandises, biens fabriqués, services rendus), produit individualisé, ou stade d'élaboration d'un produit (étude, achat, production, distribution, ...).
4) Comparaison comptabilité générale / comptabilité analytique : Le tableau ci-dessous résume les points de divergence entre la CAE et la CG :
On peut dire que le but de tenir une comptabilité analytique est de fournir à la direction (de l’entreprise) des informations préalables afin que celle-ci prenne ses décisions et exercer son pouvoir de contrôle.
5) Les charges de la CAE :
Les charges de la CG (classe 6) sont reprises par la CAE, à l’exclusion de certaines charges. On les appelle les charges non incorporables, elles comprennent :
Récapitulation
LES CHARGES NON INCORPORABLES :
Ce sont des charges qui ont été régulièrement comptabilisées en classe 6 suivant les critères de la CG mais qui ne reflète pas les conditions normales d’une exploitation de l’entreprise.
L’incorporation de ces charges viendrait artificiellement majorer le coût des produits, empêchant de juger les évolutions significatives des coûts dans le temps.
LES CHARGES SUPPLÉTIVES :
Ce sont des charges qui n’ont été pas comptabilisées en classe 6 suivant les critères de la CG mais que la CAE retient.
Il s’agit de charges prises en compte chaque fois qu’un facteur de production est utilisé gratuitement c’est à dire sans générer de charges.
Application 1 :
Les charges incorporables pour le mois de juin sont de 67 000 DH
La rémunération annuelle de l’exploitant est de 12 600 DH, les capitaux propres de 25 000 DH sont rémunérés à 12% l’an.
On vous demande de déterminer les charges de la CAE.
Solution
Le calcul des éléments supplétifs se fait de la manière suivante :
La rémunération de l’exploitant : (12 600/12) = 1050 DH
La rémunération des capitaux propres : (25 000/12) * 12% = 250 DHS
Donc on aura comme charges supplétives pour le mois de juin : 1050 + 250 = 1300 DH
Et par la suite le total des charges mensuelles incorporables sera : 67 000 + 1300 = 68 300 DH
Application 2 :
Les charges de la CG d’une entreprise qui calcul ses coûts par trimestre s’élève à 600.000 DH dont 10 000 DH de dotation non incorporables. Par ailleurs il faut tenir compte de la rémunération du capital qui s’élève à 4.000.000 DH au taux annuel de 12%.
Déterminer les charges de la CAE
Solution :
Charges CAE = (600.000 - 10.000) + (4.000.000 x 12% x 1/4) Charges CAE = 710.000 dhs
Application 3 :
Une entreprise fabrique un produit unique pour le mois de février les dépenses ont été les suivantes :
M.P : 3.000 kg à 100 DH/kg
M.O : 250h à 50 DH/h
Autres charges : la CG donne les charges suivantes : autres que la main d’œuvre directe et les achats, 210000 DH dont 10000 DH de provisions non incorporables.
Cependant il faut tenir compte de 6000 DH de charges supplétives, la production est de 4000 unités vendues au prix de 150 DH l’unité.
1- déterminer le résultat de la CG ;
2- déterminer le résultat de la CAE ;
3- retrouver le résultat de la CG à partir du résultat de la CAE.
1) Charges de la CG 2) Charges de la CAE
M P : 300.000
M O : 12.500
Charges CG : 210.000 Prix de vente : 600.000
Charges de la CG = 210.000
12.500 = 522.500 + 300.000 + M P : 300.000 M O : 12.500
Charges incorporables : 210.000 - 10.000
: 200.000
Charges supplétives : 6.000
Charges de la CAE : 200.000 + 300.000 +
Résultat de la CG = 600.000
= 77.500 - 522.500 Résultat de la CAE = 600.000 - 518.500
= 81. 500
3) résultat de la CG = résultat de la CAE + charges supplétive - charges non incorporables = 81.500 + 6.000 - 10.000 = 77.500
Chapitre 2 : L’inventaire permanant des stocks
(Evaluation des sorties des stocks)
1) Principe général :
Les principes de l’inventaire permanent sont valables pour tous les éléments stockés dans l’entreprise ; matières premières, produits intermédiaires, produits finis....
Le suivi des mouvements de stocks est réalisé sur des comptes de stocks (compte d’inventaire permanent) qui ont la structure suivante :
COMPTE D’INVENTAIRE PERMANENT MARCHANDISE
Date Entrées Sorties Stock
Libellé Qté P.0 MT Qté P.0 MT Qté P.0 MT
Schéma de la hiérarchie des coûts
Pour déterminer le coût de la production d’un produit, il est nécessaire de connaitre le coût des matières utilisées (consommées), ce qui implique la connaissance :
Dans la partie, dans ce cours, qui traitait les objectifs de la tenue d’une CAE on avait dit que celle-ci avait comme objectif essentiel la détermination du coût de revient, or afin de déterminer celui-ci par définition est :
Le coût de revient d’un produit est la somme de toutes les dépenses (ou des charges) nécessaires pour que ce produit ou ce service arrive à son état final. D’une façon plus mathématique le coût de revient est égal au coût de production + coût de distribution du produit fini + les charges communes à imputer dans la phase de production.
Or le coût de production est constitué essentiellement des coûts des matières et fournitures et autre coûts engendrés au cours du processus de production et pour savoir avec précision le montant des couts des matières et fourniture la tenue d’un inventaire permanent des stocks (comptabilité des matières) s’avère d’une importance capitale
Cout de production = coût d’achat des matières et fournitures + charges directes et indirectes
Sachant que :
Le coût d’achat = Prix d’achat + Charges directes d’achat + Charge indirectes d’achat
Comme conclusion on peut dire que la détermination du coût de revient d’un produit nécessite, entre autre, la détermination des coûts de sortie de magasin des MP et des fournitures. D’où l’importance de l’évaluation des coûts de sortie de magasin de stockage des MP.
Le coût d’entrée varie en fonction des éléments stockés :
Un compte de stock doit obligatoirement être équilibré ce qui permet d’écrire
SI+entrées (E) = SF + sorties (S) A S= SI+E-SF
S= E+ (SI-SF)
2) Principales méthodes d’évaluation des sorties des stocks: a) la méthode du coût moyen pondéré :
La méthode consiste à calculer pour chaque nature de matières ou de marchandise le CMUP en divisant le coût total des entrées successives par leur quantité totale et à appliquer ce coût ainsi déterminé aux sorties de la période considérée.
Dans ce cas deux procédés sont possibles :
Stock initial (valeur) + Entrées (valeur)
CMUP =
Stock initial (quantité) + Entrées (quantité)
La méthode FIFO / PEPS : premier entré premier sorti
La méthode LIFO / DEPS : dernier entrée premier sorti
Cette méthode considère que ce sont les produits entrées les derniers qui doivent être sortis les premiers. Donc on évalue les sorties de magasin au coût des entrées les plus récentes. En fin de période le solde magasin est chiffré au coût des entrées les plus anciennes.
Application :
La sté « ARIMEX » a réalisé les opérations suivantes au cours du mois de juin 2013:
01/06 stock initial 3000 articles à 105DH l’un
04/06 bon de sortie N° 14 1700 articles
12/06 bon d’entrée N°3 5000 articles à 108 DH l’un
17/06 bon de sortie N° 15 2000 articles
20/06 bon de sortie N° 16 1500 articles
26/06 bon d’entrée N° 4 3000 articles à 112 DH l’un
TAF : évaluer les sorties de stock en utilisant les différentes méthodes d’évaluation des stocks.
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3) Critique des méthodes :
CMUP avec cumul du SI calculé en fin de période :
- Avantages : les sorties de stock et les existants qui leur succèdent sont valorisés au même coût moyen unitaire. Du point de vue économique, cette méthode, du fait qu’elle conduit à prendre en considération le stock initial en plus des entrées par le calcul du CMUP, permet un amortissement des fluctuations des prix, on parle alors d’un lissage des coûts de revient.
- inconvénients : le principal reproche fait à cette méthode provient du fait qu’il faut attendre la fin de la période de référence pour valoriser les sorties de stock, ce qui est en contradiction avec le principe de l’inventaire permanent.
CMUP après chaque entrée :
- avantages : il permet la valorisation des sorties en temps réel
- inconvénients : cette méthode ne peut être adoptée que si on utilise l’outil informatique, parce que les calculs sont nombreux.
FIFO : en période des hausses des prix, la méthode conduit à une évaluation plus faible des sorties, donc : à une minoration du coût de revient, à une majoration de la valeur du stock final, conduisant l’une et l’autre à une majoration du résultat. En période de baisse de prix, l’inverse se produit.
LIFO : en période de hausse des prix, la méthode conduit à une évaluation plus élevée des sorties donc :
- à une majoration du coût de revient
- à une minoration du stock final
- conduisant l’une et l’autre à une minoration du résultat
En période de baisse des prix, l’inverse se produit.
Chapitre 3 : Le traitement des charges de la CAE
Introduction
Les charges, cette expression recouvre la même réalité tant en comptabilité générale qu’en comptabilité analytique. Généralement une charge correspond à un facteur d’appauvrissement pour toute entreprise. Elle contribue à diminuer le résultat de l’exercice.
Les charges sont liées à des décaissements de « monnaie » : achat et consommation de matières, salaire du personnel, frais d’entretien et de gestion, en effet les charges correspondent à des prestations reçues en contrepartie des décaissements.
1) Distinction entre charges directes et indirectes en CAE
Les charges prisent par la CAE sont de deux types : les charges directes et les charges indirectes
Les charges directes :
Ce sont les charges qu’il est possible d’affecter « immédiatement » : c'est-à-dire sans calcul intermédiaire, au coût d’un produit déterminé. Ces charges peuvent concerner le coût d’un produit ou d’une commande.
Une charge est dite directe lorsqu’elle concerne uniquement une seule section.
Exemple 1 : achat de MP ne concerne que la section « achat, approvisionnement » ;
Exemple 2 : la main d’œuvre directe MOD (salaire de l’ouvrier qui travail uniquement dans un seul atelier)
Les charges indirectes :
Exemple : la consommation de l’électricité dans l’entreprise, l’assurance des locaux, les charges d’administration générale qui concernent plusieurs services et sections.
Remarque importante :
Une distinction doit être opérée entre les expressions « affectation » et « imputation » :
Ce processus peut être schématisé comme suit :
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2) Les sections analytiques (ou centres d’analyse):
Le traitement des charges indirectes nécessite de procéder à un découpage de l’entreprise en centres d’analyse qui correspondent le plus souvent à des services ou à des divisions fonctionnelles. La qualité de découpage conditionne la pertinence du calcul des différents coûts.
Exemple de sections :
L’activité des centres d’analyses doit être mesurée par une unité de mesure physique (kg, heure...), or cela n’est pas toujours faisable, d’où la distinction de deux catégories de centres d’analyse :
Ø Les centres d’analyse opérationnels : ce sont des centres dont l’activité peut être mesurée par une unité de mesure physique nommé unité d’œuvre.
Les centres d’analyse opérationnels se subdivisent en :
*Centres principaux : Centres dont les coûts sont imputés directement aux coûts de produits (par exemple : approvisionnement, production, distribution...).
*Centre auxiliaires : Centres dont les coûts sont imputés à d’autres centres (gestion de personnel par exemple). Ce sont aussi des sections (centres) dont l’activité profite a d’autres sections (principales et/ ou auxiliaires).
Remarque :
La répartition primaire consiste à ventiler (répartir) les charges indirectes entre tous les sections analytiques (principales et auxiliaires). Cette ventilation s’effectue soit par affectation, soit par répartition.
Lorsqu’il existe des moyens de mesure (bons de sortie de magasin, compteurs) les charges indirectes sont affectées aux centres, proportionnellement aux quantités utilisées.
Dans l’hypothèse contraire, les charges sont réparties entre les centres concernés à l’aide de clés de répartition technique et comptable.
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3) Les prestations réciproques :
Les cessions de prestations entre les centres d’analyses s’effectuent selon la méthode des transferts croisés lorsque deux ou plusieurs centres auxiliaires se fournissent simultanément des prestations. Avant de procéder à la répartition secondaire, il est obligatoire de calculer le total de chaque centre auxiliaire à l’origine des prestations réciproques. Ce total tient compte des prestations reçus d’un ou de plusieurs centres d’analyse .
Les prestations réciproques entre les centres d’analyse (sections analytiques) conduisent le gestionnaire à répondre à des questions comme :
Quel est le total de chaque centre ?
Quelle est la part du coût transféré ?
Quelle est la part du coût reçu ?
Et pour répondre à de telles questions le gestionnaire aura recours à un système de n équations et n inconnues. Et ce en posant en inconnu le total de chaque centre (X, Y)
Application
Charge
indirectes par
nature Montant
des
charges Sections auxiliaires Sections principales
Administr
ation Entretien Approvi-
sionnement Atelier
A Atelier
B Distribution
Totaux
primaires 20 500 2 000 1 500 9 000 3 000 3 000 2 000
Administration - 15% 40% 20% 10% 15%
Entretien 5% - 35% 25% 30% 5%
TAF :
Solution
Question 1 :
La détermination du total des centres administration et entretien exige la résolution d’un système d’équation à deux inconnues. Soit :
X= le total du centre « administration » après répartition secondaire,
Y= le total du centre « entretien » après répartition secondaire.
D Le total X du centre « administration » est égal aux 2 000 DH (total de la répartition primaire) augmenté de la part du centre entretien qui le concerne, soit 5% du total de ce dernier ;
D Le total Y du centre « entretien » est égal aux 1 500 DH (total de la répartition primaire) augmenté de la part du centre administration qui le concerne, soit 15 % du total de ce dernier.
Le système d’équation s’écrit :
Si on remplace Y dans X, on aura : Donc si on connait le X il possible de déduire la valeur de Y :
2 075
X = Administration = 2 091 Y = Entretien = 1 814
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Chapitre 4 : La hiérarchie des coûts
1) Introduction :
Selon la phase d’élaboration du produit, on peut déterminer divers coûts. Le schéma ci-dessous met en évidence l’existence d’une hiérarchie entre ces coûts divers. Il est aussi possible de calculer le coût lié à chaque phase du cycle d’exploitation de l’entreprise. A la fin du cycle de l’exploitation le coût du produit distribué est appelé coût de revient.
NB : le passage d’une phase à l’autre se fait en principe en cumulant les coûts.
2) Le coût d’achat :
Le coût d’achat des marchandises, des matières premières et des fournitures intègre l’ensemble des charges constatées lors de l’opération d’approvisionnement jusqu'à la mise en stock. Le calcul de ce coût en début de cycle d’exploitation permet d’évaluer le cout d’entrée des biens en stock.
f ais br duc ahC fina min C Le coût d’achat se compose de deux types de charges :
Application :
L’entreprise X a procédée au cours du mois de novembre N aux opérations d’achat suivantes : - Achat 1 000 kg de matière premières A à 15 DH/kg
- Achat 1 500 kg de matière premières B à 12,5 DH/kg
- Achat 1 000 kg de fournitures diverses premières à 2,5 DH/kg
Durant la même période les trois gestionnaires de stock ont été rémunérés de la manière suivante :
- Responsable de la matières première A :1 250 DH
- Responsable de la matières première B :1 350 DH
- Responsable des fournitures divers :1 050 DH
Les autres charges concernant ces opérations sont les suivantes :
- Main d’œuvre du service approvisionnement :7 000 DH
La répartition des charges indirectes se fait proportionnellement aux quantités achetées
TAF : Déterminer le coût d’achat des matières et fournitures.
Solution :
** Calculs préalables
Quantité totale achetée : 1 000 + 1 500 + 1 000 = 3 500 kg
Coût indirect total : 7 000 + 3 500 = 10 500 DH
Donc le coût indirect par kg acheté est : 10 500 / 3 500 = 3 DH
** Détermination des coûts d’achat
Le Tableau ci-dessous permet de déterminer les différents coûts d’achat.