Formation sur les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la production
Formation sur les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la production
- Du commerce international à la mondialisation
Commerce international : au sens strict, le commerce international concerne les opérations d’achat et de vente de marchandises réalisés entre des espaces économiques nationaux. Il est mesuré (en valeur ou en volume) dans la balance commerciale. Au sens large, il inclut les échanges de services (transports, assurances, tourisme, etc.).
Échange marchand : transaction qui se réalise entre un offreur qui propose un bien ou un service et un demandeur qui paye en monnaie quand les deux sont d’accord sur un prix.
Le développement du commerce international s'est traduit par une ouverture et une interdépendance croissantes des économies. Le commerce international n'est pas un phénomène récent ; en effet, déjà au 19ème siècle, le commerce international progressait à un rythme supérieur à celui de la production mondiale.
Cette tendance se confirme et même s'accentue après 1945.
Dans cette perspective, le commerce international est perçu comme un moteur de la croissance.
b la mondialisation n’est pas un phénomène nouveau dans l’histoire du capitalisme. Une « première mondialisation » couvre la période 1860-1913. Mais la seconde mondialisation qui est à l’œuvre depuis les années 1970 conduit à une amplification des flux de marchandises, de services et de capitaux sans précédent historique.
Mondialisation : processus qui conduit à une interdépendance croissante des économies en raison de la multiplication des flux commerciaux, financiers, migratoires et d’informations qui tendent progressivement à constituer un espace économique mondial unique. La mondialisation a trois composantes essentielles : le commerce, la finance et les firmes.
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- L’évolution des flux du commerce international
Les échanges commerciaux se multiplient et se transforment, doc 3 p. 71 Bordas --> PPT Graphique qu’échangeons-nous ?
EN + --> Les flux d’échanges se transforment : baisse relative des produits bruts, envolée des biens manufacturés et difficile prise en compte des services.
Accroissement des échanges des biens d’équipement qui représentent plus de la moitié des échanges de produits manufacturés.
Ralentissement à partir de 1975 du dvpt des échanges mondiaux de biens
La part des services dans le Comc ne cesse de progresser. Comment expliquer cette hausse ?
L’augmentation du revenu et des modes de vie (tourisme) ; L’évolution des technologies (transport, télécoms, Internet) ; Le développement des F.M.N. (filiales) + externalisation dans les services.
... puis depuis le début 90, les échanges internationaux de services croissent globalement au même rythme que ceux des marchandises.
NB Rappel valeur/volume :
Les exportations françaises sont passées de 411,7 milliards d’euros en 2000 à 460 milliards d’euros en 2009 en euros courants. L’inflation (hausse des prix) a été de 8% entre ces deux années. Combien représentent les exportations en 2009 en volume base 2000 ?
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Synthèse :
Au XXe siècle, après les guerres et la crise des 30’s, le commerce international se développe très vite à partir de 1945. Les échanges internationaux croient plus rapidement que la production mondiale. Cette progression est due à l’essor du libre-échange, aux accords commerciaux, à la croissance économique, aux progrès des moyens de communication, et à l’abaissement des coûts de transport. Les produits primaires représentaient les 2/3 du commerce international de marchandises avant 1945, depuis 1950 ce sont les produits manufacturés. Les échanges de services développés plus tardivement représentent aujourd’hui environ 20% des échanges et progressent encore.
- ECHANGER LIBREMENT OU SE PROTEGER DE LA CONCURRENCE ?
- Les déterminants des échanges internationaux et de la spécialisation.
- A) Les différences de dotations
Les spécialisations varient selon les pays, doc 1 p. 72 Bordas PPT--> Images
- a) Comment expliquer le choix de production de chaque pays ?
- b) Chaque pays présenté pourrait-il produire ce que les autres produisent ?
- c) Ces pays ne produisent-ils que les produits présentés sur les images ? Donnez d’autres productions possibles pour chaque pays.
- d) les pays sont-ils condamnés à conserver éternellement leur spécialisation ?
Synthèse : Les pays ont tendance à se spécialiser dans les productions qui utilisent le facteur ou la ressource naturelle dont ils sont dotés en abondance. Toutefois, ils ne se spécialisent pas dans un produit unique. Enfin, ces dotations factorielles peuvent se transformer au cours du temps.
Dotation factorielle : quantité de facteurs de production disponibles dans un pays.
Spécialisation internationale: chaque identité éco internationale tend à se spécialiser dans une ou plusieurs productions et en exporte une partie. C’est ce qu’on appelle aussi la division internationale du travail (DIT)
- B) Les avantages comparatifs
Le raisonnement de Ricardo était assez simple et c'est sans doute ce qui lui a valu sa notoriété prolongée: si Paul est plus doué en musique qu'en maths, et Louis plus fort en maths qu'en musique, mieux vaut que Paul devienne concertiste de piano et Louis chercheur en maths, plutôt que chacun fasse un peu des deux, au risque de ne jamais briller ni dans l'une ni dans l'autre des disciplines.
Remplacez Paul et Louis par la France et l'Allemagne, et le piano et les maths par le fromage et la chimie, vous aurez la conclusion de Ricardo: mieux vaut que la France se spécialise dans les fromages et l'Allemagne dans la chimie. Chaque pays ayant choisi le domaine dans lequel il excelle, il pourra pourvoir aux besoins de l'autre dans les meilleures conditions économiques possibles: les Allemands mangeront de bons fromages et les Français se procureront de bonnes peintures. Les uns et les autres aux meilleures conditions envisageables, puisque l'excellence de chaque pays dans son domaine garantira à tous les acheteurs des tarifs moindres que si chacun voulait tout faire. Le libre-échange est générateur de gains pour tous.
Denis Clerc, Alternatives Economiques n° 281 - juin 2009
- a) Dans quel produit les pays ont-ils intérêt à se spécialiser ?
- b) Comment comparer l’efficacité des pays dans la production d’un même produit ?
- c) Pourquoi d’après Ricardo, les pays ne doivent-ils se spécialiser que dans un seul produit alors qu’ils peuvent être les meilleurs dans la production de plusieurs produits ?
- Ricardo (1772-1823) a présenté le problème de l’échange international en le résumant à l’échange de deux produits, le vin et le drap, entre deux pays, la GB et le Portugal. (dico p. 25)
Mais dans son exemple, le Portugal possède un avantage absolu dans les deux productions. Pourtant chaque pays va se spécialiser dans le produit pour lequel il est le moins mauvais. Cette hypothèse volontairement irréaliste, permet de montrer que le commerce international est fondé sur les différences de couts comparatifs et non sur les différences de couts absolus. La GB doit se spécialiser dans le drap et le Portugal dans le vin et abandon des autres productions.
- d) Pourquoi tous les pays semblent être gagnants face à la spécialisation internationale ?
- e) Expliquez la phrase soulignée
- f) Les pays sont-ils réellement tous gagnants dans la spécialisation internationale ?
Avantage comparatif : théorie qui affirme que chaque nation a intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle elle est relativement la plus efficace. (D. Ricardo)
La théorie de Ricardo représente encore aujourd'hui l'un des principaux arguments mis en avant par les partisans du libre-échange. Elle fonde en partie le remarquable travail de libéralisation des échanges qui a été engagé dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale par le GATT et qui se poursuit aujourd'hui avec l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
s'il est possible qu'un pays n'ait d'avantage absolu dans aucune production, il est arithmétiquement impossible qu'elle n'ait aucun avantage comparatif dans aucune. Le protectionnisme doit être banni : l’ouverture aux échanges internationaux serait à l’origine de gains pour toutes les nations échangistes.
Faire le bilan : Vrai ou Faux m. 73 Bordas
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Synthèse : Les pays tendent à se spécialiser selon leur avantage comparatif, càd dans la production des biens pour lesquels ils sont relativement les plus efficaces. Cette spécialisation va déterminer la structure des échanges internationaux. L’avantage comparatif peut être donné ou construit et peut évoluer au cours du temps grâce à des politiques volontaristes.
Transition : Les économistes étaient dans leur quasi-totalité tellement certains de la supériorité du libre-échange qu'ils ont baptisé "loi" (des avantages comparatifs) le raisonnement de David Ricardo. Ce raisonnement faisait pourtant l'impasse sur pas mal de "détails". Et si, à terme, la chimie se révélait plus porteuse que le fromage, au point de permettre à l'Allemagne de développer tout plein d'autres savoir-faire générateurs de croissance économique, alors que le fromage demeurait une activité de gagne-petit? Et si les emplois perdus par la France abandonnant la chimie n'étaient pas compensés par un surplus équivalent d'emplois dans l'activité fromagère?
- Avantages et inconvénients des échanges internationaux pour les producteurs et les consommateurs.
Libre-échange : Situation dans laquelle aucun obstacle douanier, fiscal ou réglementaire ne vient freiner ou perturber les échanges internationaux.
Activité : Lister les avantages et les inconvénients dans un tableau
Avantages du LE Inconvénients du LE
Producteurs
Consommateurs
Rappel de première : le surplus du consommateur et du producteur.
Comment mesurer les gains à l’échange pour le consommateur et le producteur ?
- a) A partir de quel moment un consommateur se considère-t-il comme gagnant dans un échange ?
- b) A partir de quel moment un producteur se considère-t-il comme gagnant à l’échange ?
- c) Comment représenter graphiquement ces surplus du consommateur et du producteur ?
Surplus du consommateur
Surplus du producteur : il mesure le montant des gains qu’un producteur retire de ses ventes en faisant la différence entre le prix auquel il vend effectivement les biens offerts et le prix auquel il aurait été prêt à offrir compte tenu de ses coûts de production.
Surplus du consommateur : il mesure la différence entre le prix effectivement payé par le consommateur et le prix qu’il aurait été prêt à payer.
Gains à l'échange : surplus que l’agent réalise suite à l’échange marchand de ce qu’il a produit. Satisfaction supplémentaire que les agents retirent de l’échange. Elle correspond à la différence entre ce qu’ils seraient disposés à céder pour obtenir le bien désiré et ce qu’ils donnent effectivement pour l’obtenir.
- d) Comment expliquer que le commerce international puisse augmenter les surplus des consommateurs et des producteurs ?
Synthèse : Les échanges internationaux présentent des avantages qui forment la base du libre-échange. La spécialisation des pays et le commerce international assure une allocation optimale des ressources. Consommateurs et producteurs semblent gagnants à l’échange. Pourtant, le protectionnisme est toujours utilisé par les nations.
- Les fondements des politiques protectionnistes et les risques.
Activité : lire un texte et répondre aux questions.
Le libre-échange est-il la règle ? de Paul Bairoch Doc 2 p. 70, Bordas
a)Qu’est-ce que le protectionnisme ? Protectionnisme : ensemble de mesures prises par un gouvernement visant à empêcher ou limiter les importations de biens et de services pour protéger les activités du pays.
b)Pourquoi peut-on dire que le libre-échange est l’exception ?
c)Quels sont les pays qui ont le plus utilisé le protectionnisme et à quelle période ?
d)Comment expliquer la dernière phrase du texte ?
e)A quoi servent le GATT puis l’OMC ?
Activité : Lire un texte et répondre à la question
En Allemagne, au milieu du XIXème siècle, Friedrich List (1789-1846) a une influence déterminante. Celui-ci est généralement considéré comme le théoricien du protectionnisme. Dans un ouvrage publié en 1841 : Système national d'économie politique, il met en garde contre les nations en avance sur les autres en matière de commerce, d'industrie et de navigation. Ces pays monopolisent le commerce et entravent le progrès des nations retardataires. Lord Brougham n'avait-il pas déclaré au Parlement anglais en 1815 « ... que l'on pouvait bien courir le risque de pertes sur les marchandises anglaises, afin d'étouffer au berceau les manufactures étrangères ». Le projet de F. List était bien de contrer la suprématie anglaise sur les nations européennes. L'unité allemande autour d'un grand marché, le Zollverein, constituait une réponse à ce défi. Si le commerce devait être libre de toutes entraves entre les Etats allemands, il n'en était pas de même vis-à-vis de l'extérieur. Selon F. List, pour être efficace le protectionnisme devait être éducateur, c'est-à-dire, provisoire. En effet, la protection représente toujours un coût pour le consommateur, puisqu'il paie les produits plus chers. Mais ce sacrifice lui est demandé momentanément. L'essor des manufactures permet par la suite d'abaisser les prix et de créer des emplois. À long terme, les citoyens devaient y trouver largement leur compte, à la fois comme producteurs et comme consommateurs. Cette thèse tend à montrer que les avantages comparatifs ne sont jamais définitivement acquis. Il est alors possible de les modifier à son profit.
- Voisin, « L'internationalisation des économies », in A. Beitone et alii, Analyse économique et historique des sociétés contemporaines, vol. 2, Armand Colin, 1996.
Quel est le principe du protectionnisme éducateur d’après F. List?
Activité : Réflexion. Vous êtes une nation, pourquoi utiliseriez-vous le protectionnisme ? Comment faire du protectionnisme ? Quels instruments utiliserez-vous ?
A quels risques exposez-vous votre nation en utilisant le protectionnisme ?
NB : les normes techniques ne sont pas par nature protectionnistes. Elles sont légitimes quand elles protègent le consommateur. Seules les normes qui seraient discriminatoires à l’égard de l’offre étrangère peuvent être considérées comme protectionnistes.
Les pratiques d’aides directes aux exportations sont interdites par les autorités de régulation du commerce international car elles sont assimilables à du protectionnisme et pourraient déclencher des mesures de représailles commerciales à l’échelle internationale.
Synthèse : Le libre-échange n’est pas toujours considéré comme générateur de gain par les nations. Le protectionnisme utilise différents moyens pour favoriser les producteurs domestiques. Il permet aussi de protéger les consommateurs mais présente des désavantages et peut mettre en péril le commerce international.
A partir de quand peut-on considérer qu’une entreprise est mondialisée ?
Comment appelle-t-on l’entreprise principale et les entreprises implantées dans les autres pays ?
Comment connait-on la nationalité d’une entreprise ?
Un point sur : A quel point les entreprises sont-elles internationalisée ?
« Si les entreprises s'organisent de plus en plus pour servir un marché mondial, elles sont très loin d'avoir perdu tout ancrage national. [...]Une étude réalisée sur les 55 premières multinationales européennes montre que leur activité nationale reste prédominante à 37% du total. La part est de 65% pour les 55 premières multinationales américaines. »
Extraits de « Les stratégies internationales des firmes, » Christian Chavagneux, Alternatives
Economiques Hors-série n° 070 - octobre 2006
La World Company reste encore aujourd'hui pour l'essentiel un fantasme. Les entreprises ont au plus tendance à se régionaliser et conservent de fortes caractéristiques nationales.
Plus que les entreprises en tant qu'organisations, ce sont les marchés qui se mondialisent.
- Les relations les fournisseurs sont relativement internationalisées.
- Les relations sociales dans l'entreprise restent majoritairement organisées dans un cadre national. - Les activités stratégiques d'innovation et de recherche demeurent concentrées sur leur territoire d'origine.
- les activités des ventes à l'étranger se sont développées mais poids faible dans le total des ventes des multinationales: de 25 à 40%.
-Le capital, assez peu mondialisé. les hauts dirigeants des entreprises restent largement issus du territoire d'origine de la firme. les fonds propres de l'entreprise proviennent très majoritairement des marchés financiers nationaux d'origine. Seules quelques entreprises se financent de manière mondiale.
-Enfin, et surtout en France, les dirigeants des entreprises restent en symbiose avec les dirigeants politiques et administratifs de leur territoire d'origine.
Extraits de « Les firmes mondiales existent-elles ? », Alternatives Economiques Hors-série n° 036 – avril 1998
A faire de tête :
En 2008, l’entreprise multinationale possédant le plus grand stock d’actifs hors de son territoire d’origine était General Electric. Les firmes multinationales peuvent aussi être des entreprises financières : en 2009, Citigroup, d’origine américaine, était implantée dans 75 pays hôtes ; BNP Paribas était implantée dans 61 pays et disposait de 596 filiales à l’étranger.
Une grande partie des richesses mondiales (environ le quart du PIB mondial) sont dues aux filiales étrangères des FMN et leurs activités de production et d’exportation.
En 1977, il y avait 11 000 sociétés mères et 82 000 filiales internationales ; en l’an 2000 il y avait plus de 63 000 sociétés mères et plus de 820 000 filiales internationales.
Pourquoi l’internationalisation des firmes augmentent le volume du commerce international ?
Firme multinationale : Selon J.L. Mucchielli, on peut considérer comme multinationale toute entreprise ayant au moins une unité de production à l’étranger (celle-ci est alors sa filiale). Selon R. Vernon, la taille et la variété d’implantation doivent être suffisantes pour adopter une stratégie internationale.
Synthèse : Les entreprises s'internationalisent de manière croissante depuis le XVème siècle (cf. Fernand Braudel) en multipliant leurs filiales à l’étranger avec une nette accélération depuis le milieu des années 90. Les actifs, les effectifs salariés et les ventes se situent de plus en plus à l’étranger. Après les secteurs industriels, ce sont les services qui s’internationalisent le plus, avec près de 70% des achats internationaux d'entreprises. Toutefois, les FMN restent souvent attachées à leur territoire d’origine.
- Choix de localisation des entreprises et stratégies d'internationalisation.
En première dans le programme de géographie, vous avez vu : « Dynamiques de localisation des activités et mondialisation » et « L'Union européenne, acteur et pôle majeur de la mondialisation ». Vous avez donc déjà des notions sur lesquelles vous appuyer pour comprendre ce qui va suivre.
- B) Comment s’internationaliser ?
Réflexion : comment posséder une unité de production à l’étranger ?
IDE, Investissements directs à l’étranger : opération par laquelle un investisseur basé dans un pays d’origine acquiert un actif dans un pays d’accueil avec l’intention de le gérer (10% au moins du capital doit être acquis sinon, investissement de portefeuille qui correspond à un placement financier pur).
NB : Les opérations de fusion ou d'acquisition d'entreprises étrangères représentent l'une des formes privilégiées de cette internationalisation
Activité : comprendre les délocalisations
a)Quelles sont les logiques d’investissement des entreprises qui délocalisent ?
b)Comment définir la délocalisation ?
Délocalisation : fermeture d’une unité de production sur un territoire, suivie de sa réouverture sur un autre territoire. Il s’agit d’un déménagement de l’unité de production, via un IDE.
c)Dans le secteur du textile, donnez un chiffre pour comparer les salaires bruts des chinois et des européens.
d)Pourquoi la stratégie de délocalisation ne peut elle pas s’appliquer à tous les secteurs productifs ?
e)Qu’est-ce qui a permis au secteur des services de s’internationaliser ?
Externalisation : délégation de la gestion d’une ou plusieurs fonctions de l’entreprise à un prestataire extérieur. Elle permet aux entreprises d’acquérir plus de flexibilité mais accroit sa dépendance.
Les fonctions externalisées le plus fréquemment concernent une partie de la chaine de production, l’informatique, la logistique, la sécurité ou encore les services généraux.
Les NTIC permettent d’externaliser dans les PED des activités qui ne sont plus comme par le passé des activités à faible valeur ajoutée : SAV, création de logiciels, gestion comptable, etc.
f)pourquoi certaines entreprises européennes délocalisent-elles en Irlande ?
g)Quel est la part des IDE français qui correspondent à des délocalisations ?
f)Quelle stratégie industrielle détruit plus d’emploi que les délocalisations ?
g)Pour quoi la France attire-t-elle les IDE et pourquoi la Chine et l’Inde implantent-elles des filiales en Europe ?
h)Pourquoi existe-t-il des tensions entre les individus et les FMN ?
Il existe plusieurs types de délocalisation :
D’accompagnement (le fournisseur suit son donneur d’ordre)
Offensives (recentrage de l’entreprise sur son cœur de compétence)
Défensives (pour résister à une concurrence) --> exemple Entreprises de décolletage Bontaz de
Cluses.
Les délocalisations contribuent à la réorganisation internationale des firmes industrielles, qui recherchent une rentabilité accrue.
La compétitivité de certains pays du Sud augmente avec leur expérience, mais elle est pour l'instant limitée par la qualité de l'environnement, des institutions et de la main-d’œuvre.
Le prix du travail des travailleurs qualifiés dans les PED tend à augmenter.