Guide de formation sur le commerce electronique dans les pays en developpement

Guide de formation sur le commerce électronique dans les pays en développement
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Commerce électronique et PME
Dans les pays développés aussi bien que dans les pays en développement, les PME représentent la majorité des entreprises et emploient la majorité des travailleurs dans le secteur manufacturier et les services. Les PME desservent principalement le marché intérieur, et leur contribution au PIB, bien qu’elle soit normalement très faible, peut varier beaucoup selon la valeur des biens ou des services qu’elles produisent. Alors que la proportion de la main‑d’œuvre formelle employée dans les PME du secteur manufacturier est inférieure à 6% en Azerbaïdjan, au Bélarus et en Ukraine, elle dépasse 50% dans d’autres pays en développement tels que le Ghana, la Turquie et l’Équateur. Les recherches indiquent que les pays ayant un large secteur des PME tendent aussi à bénéficier de la contribution élevée des PME au PIB.
Une étude de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) a montré que les PME, tout en étant généralement en retard dans le domaine des TIC, sont celles qui ont le plus à gagner de l’accroissement de la productivité obtenu grâce au commerce électronique. Mais elles risquent concrètement de manquer des occasions d’améliorer à la fois leur productivité et leur rentabilité en ne s’engageant pas dans le commerce électronique. Les PME ont également un rôle important à jouer dans l’économie des pays en développement, car c’est dans ces pays qu’elles peuvent retirer le plus d’avantages du commerce électronique. La mesure dans laquelle elles utilisent les TIC dépend à la fois de leur secteur et de leur taille. En général, les PME tournées vers l’exportation ou l’importation et celles qui font partie du secteur touristique sont plus incitées à investir dans l’adoption des TIC.

Le commerce électronique a été salué par beaucoup comme une possibilité pour les pays en développement de prendre pied plus solidement dans le système commercial multilatéral. Il peut jouer un rôle important en aidant les économies en développement à mieux tirer parti du commerce. Contrairement aux conditions imposées pour gérer une entreprise à partir d’un bâtiment physique, il n’exige pas d’entrepôts, d’assurance ou d’investissements dans une infrastructure de la part du détaillant. La seule condition préalable est une devanture Web bien conçue pour toucher la clientèle. Le commerce électronique permet en outre de réaliser des marges bénéficiaires plus élevées, car le coût d’exploitation de l’entreprise est sensiblement inférieur.
Un autre avantage du commerce électronique est qu’il permet d’offrir à la clientèle un service meilleur et plus rapide. Dans certains cas, les clients peuvent accéder directement à leur compte personnel en ligne et éviter d’appeler l’entreprise au téléphone, ce qui économise du temps et de l’argent. Et l’ajout de services en ligne tels que la livraison exprès en 24 heures peut aussi avoir des avantages commerciaux. À cela peuvent s’ajouter des services de suivi de la livraison qui permettent aux clients de vérifier en ligne où se trouvent leurs colis. Cela aide l’entreprise à satisfaire sa clientèle moyennant très peu d’efforts.
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L’essor d’Internet
La première décennie du nouveau millénaire a connu un changement profond dans la manière de faire des affaires et du commerce par voie électronique ainsi qu’une augmentation spectaculaire de ces activités. Chaque jour voit grandir le nombre d’utilisateurs des pays en développement et des PMA qui accèdent à Internet au moyen de terminaux. Un pourcentage croissant d’utilisateurs accèdent aussi désormais au Web grâce à la technologie mobile. On prévoit pour les décennies à venir une croissance exponentielle de l’utilisation d’Internet, et notamment des applications mobiles. Le potentiel d’utilisation des TIC au service du progrès économique et social des pays en développement dans le monde est immense. Et le rôle joué par les PME à cet égard est essentiel.

Le récent Rapport 2010 sur l’économie de l’information de la CNUCED montre comment l’utilisation des TIC par les microentreprises et les PME a amélioré non seulement les résultats commerciaux, mais aussi les moyens d’existence dans certaines des régions et communautés les plus pauvres du monde. De nombreux entrepreneurs des pays en développement ont désormais une réelle possibilité de bénéficier des TIC dans leurs activités commerciales. Dans bien des cas, il en résulte des gains de productivité.
En améliorant les circuits de communication au niveau national aussi bien qu’international, l’application des TIC peut renforcer considérablement la compétitivité des entreprises. Les gouvernements devraient donc redoubler d’efforts pour améliorer, mettre à niveau et élargir l’utilisation des TIC par le secteur privé. La CNUCED constate que les gouvernements et leurs divers partenaires, y compris le secteur privé, sont loin de tirer pleinement parti des possibilités qui se font jour dans le nouveau paysage des TIC. On le voit en partie au fait que l’attention consacrée aux TIC dans les stratégies de développement du secteur privé a été relativement limitée.
En 2011, sur le nombre total d’internautes (voir le graphique 1), 1,3 milliard se trouvaient dans les régions de l’Asie-Pacifique, du Moyen-Orient, de l’Afrique ou de l’Amérique latine, ce qui indique un déplacement des régions où se trouvent le plus de personnes en ligne. Toutefois, malgré cette tendance croissante à l’utilisation d’Internet, les pays développés continuent de dépasser les pays en développement pour le nombre de connexions.
Le graphique 2 montre le nombre d’internautes pour 100 habitants. Le taux de pénétration en Afrique est de 12,4, mais c’est l’Europe qui vient en tête avec 68,4 personnes connectées pour 100 habitants.
La croissance du commerce électronique

Il est incontestable que le commerce électronique a connu une croissance rapide depuis que les premiers utilisateurs ont commencé à naviguer sur le Web à la recherche de produits et de services. Aujourd’hui, les ventes effectuées sur Internet représentent une part importante des ventes commerciales totales. En 1991, il y avait moins de 3 millions d’internautes dans le monde, et l’application d’Internet au commerce électronique était quasiment inexistante. Près d’une décennie plus tard, en 1999, on estimait que 300 millions de personnes avaient accès à Internet et que le quart environ effectuaient des achats en ligne sur des sites commerciaux pour une valeur avoisinant 110 milliards de dollars EU. Cette année, le chiffre d’affaires mondial du commerce électronique entre entreprises et consommateurs finals devrait dépasser les 1 250 milliards de dollars EU.
Commerce interentreprises, commerce entre entreprises et consommateurs finals ou commerce entreprise‑gouvernement?
De nombreux types de transactions commerciales ont lieu en ligne, depuis l’achat de produits tels que des livres ou des vêtements jusqu’à l’acquisition de services tels que des billets d’avion, des réservations d’hôtel ou la location de voitures. Comme le présent document concerne principalement la manière dont les PME utilisent Internet, on ne s’intéressera qu’à quelques services étroitement liés à l’activité économique des PME, à savoir les communications électroniques dans le domaine du commerce interentreprises, du commerce entre entreprises et consommateurs finals, du commerce entreprise-gouvernement et du commerce électronique mobile.
Commerce interentreprises
Le commerce interentreprises est le commerce électronique entre des entreprises telles qu’un fabricant et un grossiste ou un grossiste et un détaillant. C’est l’échange de produits, de services ou d’informations entre des entreprises plutôt qu’entre des entreprises et des consommateurs finals.

Les transactions interentreprises représentent 90% du commerce électronique mondial. Selon les recherches effectuées par l’International Data Corporation (IDC) établie aux États-Unis, on estime que le commerce électronique interentreprises au niveau mondial, notamment entre grossistes et distributeurs, représentait 12 400 milliards de dollars EU à la fin de 2012. S’il continue de se développer à un rythme aussi rapide sur les marchés développés, le commerce électronique interentreprises et entre entreprises et consommateurs finals représentera environ 5% du total des transactions interentreprises et des ventes au détail en 2017.
Commerce entre entreprises et consommateurs finals
Dans le commerce électronique entre entreprises et consommateurs, les entreprises vendent leurs produits au grand public grâce généralement à des catalogues utilisant des logiciels de paniers d’achats. Bien que le commerce électronique entre entreprises et consommateurs finals fasse l’objet d’une grande attention, les transactions interentreprises excédent de loin les transactions entre entreprises et consommateurs.
Selon l’IDC, les transactions mondiales entre entreprises et consommateurs étaient estimées à 1 200 milliards de dollars EU à la fin de 2012, soit 10 fois moins que les transactions interentreprises. Ce commerce ne représente encore qu’une faible part de l’ensemble du commerce électronique, mais il continue de se développer. Le commerce électronique entre entreprises et consommateurs est le plus répandu en Norvège, au Danemark, en Suède, au Royaume-Uni et aux États-Unis et porte principalement sur les produits informatiques, les vêtements et les produits numériques.
Malgré la faible valeur de ses transactions, c’est lui qui a fait l’objet de la plus grande attention, en partie parce que les décideurs se sont beaucoup préoccupés de questions telles que la confiance des consommateurs et la protection des données.

Commerce entreprise-gouvernement
Le commerce entreprise-gouvernement est généralement défini comme le commerce électronique entre les entreprises et le secteur public. Il désigne l’utilisation d’Internet pour les marchés publics, les procédures de licences et les autres opérations liées aux pouvoirs publics.
Dans ce type de commerce, le secteur public joue généralement le rôle pilote en établissant le commerce électronique afin de rendre plus efficace son système de passation des marchés. La taille du marché du commerce électronique entreprise-gouvernement est encore assez insignifiante par rapport au commerce électronique total, car les systèmes de marchés publics électroniques restent peu développés.
Accès au Web par la téléphonie mobile
La plus populaire des TIC dans les pays en développement est la téléphonie mobile, qui progresse très rapidement en Afrique et en Asie, notamment en Inde. Le téléphone mobile joue un rôle grandissant dans l’expansion du commerce électronique dans les pays en développement, notamment parmi les utilisateurs non raccordés.

Le graphique 3 montre que, au cours des dix dernières années, les abonnements au cellulaire mobile dans les pays en développement ont été multipliés par près de dix. Outre qu’il a contribué à améliorer la manière de gérer les entreprises, le téléphone mobile aide actuellement à combler l’écart de pauvreté. Il permet aux agriculteurs de bénéficier de services d’argent mobile qui leur donnent la possibilité d’ouvrir des comptes d’épargne, de percevoir des intérêts sur leurs dépôts et d’accéder à divers produits de crédit et d’assurance.
Dans de nombreux pays en développement, le téléphone mobile est encore utilisé essentiellement pour la communication vocale et l’envoi de messages textes. Mais, depuis quelque temps, il sert de plus en plus à des applications de données telles que le commerce mobile et la banque mobile. Dans plusieurs pays africains, notamment l’Afrique du Sud, le Kenya, la Tanzanie et la Zambie, il est utilisé pour les services personnels de banque mobile.
Les entrepreneurs utilisent les services d’appel et d’envoi de messages textes pour acquérir des informations et des services d’intérêt local. Dans un avenir proche, les téléphones reliés à Internet pourraient contribuer à fournir les mêmes services, mais de manière plus efficace. Les microentreprises et les PME, dont beaucoup appartiennent au secteur informel dans les pays en développement, sont celles qui bénéficient apparemment le plus de l’adoption de la téléphonie mobile.
Dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche en Asie et en Afrique, par exemple, le téléphone mobile sert désormais fréquemment à vendre ou acheter, à fixer les délais et les destinations de livraison et à négocier les prix. Ces transactions classiques exécutées normalement sur des ordinateurs personnels sont maintenant faites sur place à l’aide de la technologie mobile. Et les pêcheurs utilisent régulièrement leur téléphone mobile pour consulter la météo et recevoir les alertes d’intempéries sur terre ou en mer.
Quelles sont les perspectives du marché mobile mondial?

Les pays en développement – et en particulier les grandes économies émergentes – continueront de piloter la croissance du marché mondial de la téléphonie mobile. Cela est dû à une population nombreuse, à de faibles taux de pénétration et à l’accroissement des revenus disponibles, même si le véritable potentiel de croissance dépend aussi des politiques menées par les gouvernements pour favoriser la libéralisation du marché et intensifier la concurrence entre les fournisseurs de réseaux.
Durant la période 2011-2020, le nombre d’abonnements mobiles en Afrique et au Moyen-Orient devrait progresser en moyenne de 5,6% par an, contre une moyenne mondiale de 3,7%. Mais cette croissance attendue part d’un niveau relativement bas: en 2010, le taux de pénétration mobile en Afrique était de 56,5% de la population.
La région Asie-Pacifique demeurera le plus grand marché régional en matière de téléphonie mobile avec 3,9 milliards d’abonnements en 2020 (contre 2,4 milliards en 2010). La Chine comptera encore le plus grand nombre d’abonnements avec 1,3 milliard en 2020 (contre 839 millions en 2010).
Cependant, l’Inde – qui est actuellement le deuxième marché mondial de téléphonie mobile – dispose d’un fort potentiel de croissance non seulement dans la région Asie-Pacifique mais aussi au niveau mondial, puisque les prévisions indiquent que le nombre d’abonnements mobiles progressera au taux annuel moyen de 5,7% durant la période 2011-2020 pour atteindre 1,1 milliard en 2020. À l’origine produit de luxe utilisé principalement dans les pays développés, le téléphone mobile s’est répandu sur toute la planète. Il fait désormais partie intégrante de la vie de nombreuses personnes.
Entre-temps, dans le monde développé, le déploiement commercial des technologies et appareils de nouvelle génération entraînera un accroissement de la consommation de services mobiles avancés, qui ouvriront à leur tour de nombreuses possibilités nouvelles de commerce électronique, notamment dans les pays en développement. Ces pays utilisent désormais régulièrement des applications de données toujours plus nombreuses pour faire du commerce, exercer des activités bancaires de détail ou commerciales et trouver du travail.

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Comment les pays pauvres bénéficient-ils de la téléphonie mobile?
La technologie mobile peut être utilisée par les PME qui opèrent dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche. Elle peut aussi servir pour la mobilisation de main-d’œuvre et de moyens de transport, les services de microcrédit et l’argent mobile. La présente section donne un aperçu de la manière dont elle est utilisée par les PME des pays en développement dans divers secteurs.
Agriculture
Une meilleure productivité peut contribuer à accroître les revenus des agriculteurs, notamment les petits exploitants et les pêcheurs, qui ont des ressources limitées pour cultiver et commercialiser leurs produits. Pour créer une chaîne de valeur plus efficace au niveau local ou national, il faut aussi impliquer de nombreux acteurs, depuis les agriculteurs pratiquant la culture et l’élevage jusqu’aux fournisseurs et aux distributeurs.

Les agriculteurs des pays en développement utilisent de plus en plus la technologie mobile pour accroître leurs possibilités commerciales. Selon une étude de la Banque mondiale publiée en 2012, les avantages procurés aux agriculteurs par le téléphone mobile sont, entre autres, l’accès à l’information sur les stocks et les prix des produits agricoles, la visibilité des données favorisant l’efficacité de la chaîne de valeur et la capacité d’exploiter des débouchés nouveaux ou existants.
Lorsque les agriculteurs ont accès à l’information sur les prix et les stocks, cela les aide à réduire le risque de vendre au-dessous des cours et de livrer leurs produits en quantité excessive ou insuffisante sur un marché donné. L’étude de la Banque mondiale montre que l’accès à l’information sur les prix a aidé les agriculteurs à accroître leurs revenus agricoles de 24%. Les vendeurs ont réalisé des gains plus élevés encore allant jusqu’à 57%, avec une baisse globale des prix aux consommateurs avoisinant 4%.
L’information transmise par téléphone mobile inclut également l’accès à des services d’alerte rapide pour atténuer le risque de pertes dues aux intempéries ou à la propagation de maladies.
Services de données et d’information en ligne
Les services mobiles peuvent aussi améliorer l’accès aux marchés et aux autres parties prenantes des chaînes de valeur. Les vendeurs utilisent de plus en plus leur site Web pour diffuser des informations en ligne sur le transport et la logistique, certains de ces services étant fournis sur téléphone mobile.

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Au Maroc, par exemple, les agriculteurs utilisent les services vocaux et les messages textes (SMS) pour se coordonner avec les transporteurs routiers locaux afin d’améliorer le transport des produits et de déterminer où se trouvent les meilleurs lieux de livraison. Certains pratiquent aussi le commerce réciproque en rapportant des produits des grands marchés régionaux pour les vendre dans leurs communautés rurales.
La traçabilité des produits est de plus en plus importante pour les pays en développement qui veulent s’implanter ou se développer sur de nouveaux marchés d’exportation. L’utilisation des TIC a permis de renforcer la protection des consommateurs et la sécurité sanitaire des aliments, tout en améliorant les moyens d’existence des agriculteurs. Les puces d’identification par radiofréquence (RFID) permettent de suivre le déplacement des animaux et d’assurer leur surveillance du berceau à la tombe. L’utilisation de ce système en Namibie pour remplacer les dossiers traditionnels sur papier a permis d’améliorer la précision des données et la rapidité avec laquelle elles sont diffusées, et donc d’accroître la rentabilité de l’élevage.
La RFID sert également à lutter contre le braconnage. Les pouvoirs publics peuvent désormais suivre les troupeaux d’éléphants et de rhinocéros et prendre des mesures pour réduire le braconnage. Ces méthodes ont de plus en plus de résultats positifs en Afrique et contribuent au développement durable tout en améliorant le potentiel touristique.
Pêche

Les pêcheurs et les négociants qui achètent et vendent du poisson communiquent au moyen d’appels vocaux, de SMS ou de services de protocole d’application sans fil (WAP). Le WAP est une norme technique d’accès à l’information sur un réseau sans fil mobile.
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Argent mobile
Les services d’argent mobile sont de plus en plus populaires. Ils ont aidé à améliorer le fonctionnement des entreprises et contribuent actuellement à réduire l’écart de pauvreté. L’un des principaux obstacles à la réduction de la pauvreté est l’accès des personnes pauvres aux systèmes financiers formels. Avec les instruments informels, ces personnes ont des moyens limités d’épargner, d’emprunter, de rembourser leurs dettes et de gérer les risques de manière responsable.
Les services d’argent mobile gagnent en importance dans les pays en développement surtout parce qu’ils offrent un moyen efficace d’effectuer des paiements et d’accéder à des financements, notamment dans les zones où les succursales bancaires et même les distributeurs automatiques de billets sont rares (voir le graphique 4). Ils contribuent à accroître la productivité et l’efficience, tout en réduisant les coûts de transaction.

L’un des services bancaires mobiles qui connaissent la plus grande réussite et la croissance la plus rapide est M-Pesa, fondé en avril 2007 par Safaricom, une société de télécommunications kenyane.
Safaricom a lancé ce nouveau service de paiement et de transfert d’argent sur téléphone mobile pour offrir à ses clients un éventail de services allant du dépôt d’argent sur un compte stocké sur le téléphone du client, jusqu’à l’envoi de soldes au moyen de SMS à d’autres utilisateurs (y compris des vendeurs de biens et de services), en passant par le retrait d’argent sur des dépôts. Les utilisateurs peuvent aussi payer leurs factures. Une petite commission est facturée pour l’envoi et le retrait d’argent.