Cours analyse des etats financiers

Cours analyse des états financiers pdf
1-Lecture économique
Pour la lecture économique il faut tenir compte de la nature d’activité de l’entreprise (commerciale ou industrielle).
A- L’entreprise commerciale
Elle achète des Marchandises (607) et elle vend des marchandises (707). Aucune transformation du bien, nous sommes dans l’activité de négoce, la marge est financière donc comptablement elle n’apparaît pas.
B- Entreprise industrielle
Les flux sont beaucoup + complexes.
…
A la clôture du bilan, il peut rester des biens (713). Le principe financier :
Produit – charges = Bénéfice ð L’entreprise paye de l’impôt.
Le compte 713 gonfle le produit donc va gonfler l’imposition, pourtant économiquement, les en-cours, les semi-fini et les produits intermédiaires sont assimilés à des charges.
Ä Réponse fiscale : pour éviter le blocage de production ces comptes sont des produits et doivent donc inciter les entreprises à transformer le plus rapidement possible les biens. C’est aussi pour éviter que les Entreprises gonflent exagérément leurs charges et profiter de l’effet réducteur d’impôt.
2-Lecture commerciale
Stock final = Stock initial +achats fait en cours d’année – ventes
Stockage = stock final>stock initial ðgonflement
Déstockage = stock final < stock initial ðdiminution.
Financièrement : achat – variation de stock = coût d’achat des marchandises vendues
Ventes + Production stockée = Production de l’exercice.
Problématique commerciale par rapport à ce postulat financier, quel est l’implication du stockage et du déstockage sur le coût d’achat et la production de l’exercice.
1ère hypothèse : le déstockage ì le coût d’achat.
Démonstration mathématique (-par -= +)
Démonstration commerciale : pour éviter la rupture de stock l’entreprise est obligée de se réapprovisionner donc augmentation du coût d’achat.
2ème hypothèse : 1 stockage î le coût d’achat d’1 entreprise.
Mathématiquement (+ par -=-).
Commerciale : pour éviter le surstockage qui engendre 1 surcroît, l’entreprise ne va pas se réapprovisionner, elle va même procéder à des opérations commerciales.
3éme hypothèse : 1 déstockage réduit la production de l’exercice.
Mathématiquement (- par +=-).
Commerciale : vente activité commerciale, CA de l’entreprise.
Production de l’exercice = potentiel de vente.
1 déstockage î le potentiel de vente. Car la production de l’exercice î .
4ème hypothèse : Le stockage ì la production de l’exercice.
Mathématiquement ( + par + = +).
Commercialement : 1 stockage ì la production de l’exercice car il ì le potentiel de vente.
3- Lecture juridique et fiscale du stock
La lecture juridique intègre la notion de provision.
Provision : intègre la notion de dépréciation.
Il y a 2 stocks :
ü Stock comptable : stock théorique = stock final(SF).
- (SI+achats-ventes)
ü Inventaire : stock réel (on va pouvoir visualiser la démarque inconnue, vol ; casse, déchet, erreur de saisie informatique, rebus).
1ère hypothèse : stock réel >Stock comptable = 1 seul hypothèse, c’est 1 erreur de saisie.
2ème hypothèse : SR < SC =on peut justifier 1 dépréciation donc provision (681) compte de charge.
Particularité de ce compte 681, c’est 1 compte de charges fictives, il n’y a pas de sortie de trésorerie, contrairement aux charges réelles de l’entreprise ( ex : achatðchèque, salaire ðchèque).
L’intérêt de ce compte est que le compte de provision a 1'effet réducteur d’impôt.
4-Conclusion sur ce chapitre
Quels sont les stocks que l’on peut provisionner ?
Définition : Seuls les stocks qui contribuent directement à la production ou à la vente peuvent faire l’objet d’1 provision.
601 : matière 1ères, 602 : autre approvisionnement, 607 marchandises ( contribués directement à la vente, on peut provisionner).
Le compte de résultat.
Charges d’exploitations | Produits d’exploitation |
601 : Achat de matières 1ères 602 : Achats autres approvisionnement 603 : variation de stock 605 : Achats de matériel et fournitures 607 : Achat de Marchandises 681 : DAP 609 : RRR obtenus sur vente | 701 : Ventes de produits finis 713 : Production stockée 707 :Vente de marchandises 781 : Reprise amortissement, provision 709 : RRR accordées sur ventes |
Chapitre 2 : Lecture commerciale de la facture
La facturation est une lecture commerciale.
Il faut distinguer 2 types de réductions :
ü En effet les réductions à caractère commerciale : remise, rabais, ristourne.
ü Les réductions à caractère financier : l’escompte.
Distinction entre réduction commerciale à caractère habituelle et à caractère exceptionnel.
Remise habituelle, rabais, ristourne ð exceptionnel.
La remise : c’est 1 barème qui est souvent fixé à l’avance entre le client et le fournisseur.
C’est 1 contrat synallagmatique (réciproquement). Il se fixe souvent en fonction d’1 volume. L’implication comptable : la remise va toujours figurer sur la facture, mais elle ne se comptabilise jamais. Elle n’apparaît pas dans le compte 609,709.
Les ventes ou achats se visualisent comptablement à partir du montant net commercial
Le rabais traduit 1 défaut de conformité (marchandises avariées, qui ne correspond pas à la commande).
1°- soit un retour de Marchandise= annulation des écritures comptables = pas utilisation des comptes 609,709.
2°- Soit non retour des marchandises = on utilise des comptes 609,709.
609 : le client utilise ce compte
709 : Fournisseur utilise ce compte.
La ristourne est une remise exceptionnelle = ex : sur le CA de l’année, on utilise systématique les comptes 609,709.
Conclusion
Les comptes 609 et 709 ne s’utilisent que pour la ristourne et le rabais mais uniquement en cas de non-retour.
La visualisation comptable, c’est l’avoir = avoir sur facture. Il se calcul sur le HT et surtout pas sur le montant brut.
Les comptes 609 et 709 sont des comptes négatifs.
609 =î le montant des achats
709= î le montant des ventes.
Chapitre 3 : L’analyse des modes de financement
1-La lecture est financière.
Crédit-bail | Emprunt bancaire |
Charge (compte de résultat) Locataire Intérêt ð redevance | Dette (bilan positif) Propriétaire Intérêt sur emprunt |
Propriétaire : Dans le cadre d’un emprunt on est propriétaire, ce qui implique que l’investissement figure dans le bilan en immobilisation corporelle. On peut amortir le bien ce qui î les impôts.
Amortissement : dotation amortissement et provision =charge fictive qui a 1 effet réducteur d’impôt.
Locataire : On paye 1 redevance, on ne peut alors pas bénéficier de l’amortissement ce qui n’a pas d’effet réducteur d’impôt.
Le crédit-bail est cependant, 1 charge qui gonfle les frais généraux et donc l’entreprise fera des bénéfices.
Que ce soit 1 crédit-bail ou 1 emprunt bancaire on paye 1 intérêt, mais la visualisation n’est pas la même.
Pour l’emprunt bancaire, l’intérêt se visualise sur 1 tableau d’annuité, mais la particularité est que l’intérêt se calcul toujours sur ce qui reste à rembourser.
Pour le crédit-bail, la majoration est intégrée dans la redevance.
Tous les mois, on paye la même chose.
Il n’y a pas de visualisation comptable ð l’intérêt est dans la redevance, il est intégré directement.
L’intérêt sur emprunt se visualise à travers le compte 66 = charges d’intérêts.
Spécificités du crédit-bail :
A tout moment on peut racheter 1 crédit-bail = avantage
A ce moment, l’entreprise devient proriétaire = avantage le bien devient 1 investissement et il s’amortit, mais elle ne peut faire que de l’amortissement linéaire, car considérer comme bien d’occasion (amortissement linéaire est – avantageux que l’amortissement dégressif).
Il peut faire un dépôt de garantie qui est le dépôt de cautionnement...
Cela veut dire que le dépôt de garantie est remboursé soit lors du rachat, soit lors du paiement de la dernière redevance.
On utilise sur 1 compte 275 = dépôt et cautionnement et il est en immobilisation financière en actif du bilan.
Chapitre 4 : Les prestations connexes (comptes 61 à 62)
Définition du PDG : ce sont des frais généraux.
Définition du commerciale : c’est tout ce qui est lié à la sous-traitance.
Ce sont les consommations de l’exercice en provenance des tiers.
Définition du comptable : ce sont les charges externes.
Définition du financier : il parle de services extérieurs, il appelle ce la aussi les consommations intermédiaires.
613 : location mobilières ou immobilières qu’il ne faut pas confronter avec le crédit-bail.
615 : Entretien et réparation = sa lecture est fiscale.
Il permet de faire la différence entre achat et investissement.
Achat= charge = compte 605=achat de fournituresð pas provisionné = pas de réduction d’impôt.
Il y a une barrière fiscale entre achat et investissement= le bien doit être > à 2500.00F(H.T.)
1 bien devient un investissement si > = 2500.00FF (H.T),
Le compte 615 est géré par la même barrière fiscale.
Ex : réparation d’une voiture de société.
1°) remplacement d’1 moteur = + de2500 F=investissement = amortissement.
2°) remplacement de 4 pneus =6000 FHT = achat de fourniture puisque 1 pneu =1500 F= on regarde le prix unitaire HT = pas d’amortissement.
Main-d’œuvre
-Pour les pneus, on va utiliser le compte 615 = entretien et réparation car achat de marchandises de compte charge. On reste dans le compte de charge.
- Pour le moteur= on peut intégrer le coût de la main-d’œuvre dans le coût de d’investissement = donc la main-d’œuvre est amortie.
*616 : Prime d’assurance =il conserve la couverture des biens de l’entreprise (=vol, incendie, dégâts de eaux). Mais n’intègre pas la couverture des salariés car les salaires sont couverts par les charges patronales et salariales.
*621 : personnels extérieurs à l’entreprise.
*622 : Rémunération d ‘intermédiaires.
Ce ne sont pas des salaires, ils ne sont pas intégrés dans la déclaration annuelle ses salaires.
L’entreprise ne paye pas de charges salariales et patronales.
Ce sont des prestataires de services payés sous forme d’honoraires = facturation. Ex : 621 = intérim, Sté de nettoyage
622 = expert comptable, avocat, cabinet d’audit.
*623 : Frais de pub : Il faut distinguer la publicité commerciale à la publicité juridique.
Frais de pub. Commerciale : compte 623 = charge que l’on ne peut pas amortir, ce n’est pas un investissement et ce, qq que soit le montant.
Frais de pub. Juridique : lourdes financièrement (ex : ì de K, informer le public= pub. Juridique).
*624 : Le transport
Il nécessite une lecture financière à partir de la comptabilité client et fournisseur ; le client subi, le fournisseur décide.
Client : si refacturation = en + de l’achat, 1 part à payer =majoration facture =6241 transport sur achat.
Si pas de refacturation =(le transport est intégré dans le coût de revient du fournisseur) donc aucune opération comptable.
Fournisseur : Si refacturation = appartient aux produits d’exploitation.
708 = produits des activités annexes. Majoration de la facture à travers le compte 708.
Si pas de refacturation= a) l e fournisseur a-t-il son propre transport ?
Sa propre logistique = le coût de transport est intégré dans le coût de revient et dans la marge. Pas de comptabilisation.
b) ou, il fait appel à des Sté de fret ?
Pas de logistique= il y a 1 coût pour le fournisseur 6242 = transport sur vents.
*625 : Voyage, déplacement, mission, réception.
La lecture est fiscale, il faut différencier les voyages, déplacement de mission, réception.
Voyage, déplacement = frais internes à l’entreprise= frais de remboursement auprès des salariés. Soit remboursé sous forme forfaitaire ou réelle.
Mission, réception = frais externes à l’entreprise = repas d’affaire.
*626 : Frais de PTT = téléphones, timbres, mais pas les timbres fiscaux, on récupèrela TVA.
*627 Services Bancaires….. : Il faut distinguer les services bancaires liées à l’exploitation de l’entreprise et les charges financières bancaires= compte 66.
Virement =services bancaires= 627
Agios sur découvert =charges financières=66
Intérêt sur emprunt = charges financières = 66
Commissions sur charges = services bancaires
Frais d’entrées/sorties sur placement financier= service bancaire.
Frais de domiciliation (traites) = Charges financières
Banque à domicile = service bancaire.
(Minitel –Internet).
Chapitre 5 : Impôts et taxes (compte 63)
La politique d’imposition de l’entreprise. La lecture est fiscale. L’entreprise est imposée sur 1 typologie d’impôts et taxes.
Ce compte 63 centralise toute l’imposition sauf 2 impôts :
*La TVA= compte de bilan
*L’impôt sur Sté ou sur bénéfice = il est hors classification car pour le calculer il faut la totalité des charges et des produits.
Dans le compte 63 :
*Taxe professionnelle : elle se calcul en fonction de la masse salariale et les investissements.
- Taxe sur la formation = 1 ,1 % obligatoire
- Taxe foncière
- Taxe d’habitation……
Chapitre 6 : La politique salariale de l’entreprise
Le financier distingue :
- salaire brut /net
- Charges salariales /patronales.
* 641 : il concerne la totalité du salaire brut. Ce salaire brut est le salaire de base + l’intégration de toutes les primes, sauf la prime de transport qui est exonérée.
Salaire net = compte de bilan ce qui est différent du Salaire brut= compte de charge.
Ce sont des dettes en passif de bilan.
*645 : Charges de sécurité sociales et de prévoyance : Il concerne les charges patronales ; ils se calculent en fonction du salaire brut, ils majorent le salaire brut.
Chapitre 7 : La gestion de recouvrement des créances (comptes 654)
Dans le bilan, 1 client qui en règlement, devient 1 client douteux. Il fait l’objet d’1 suivi, selon 2 lectures juridiques et fiscales.
1-La lecture juridique
Elle passe par une procédure juridique :
1°) Soit redressement judiciaire :
On parle alors d’insolvabilité, lorsque le client est insolvable, on estime qu’il ne payera pas mais on espère récupérer une partie.
On va faire 1 estimation de ce que l’on ne pourra pas s récupérer en pourcentage, car fiscalement on peut provisionner = (DAP : 680) donc effet réducteur d’impôt.
2°) Soit liquidation des biens.
On parle d’irrécouvrabilité. On ne parle + d’estimation car on sait qu’il ne payera pas.
C’est le dépôt de bilan par apurement du passif.
On rembourse les créanciers dans l’ordre suivant :
- Les créanciers super privilégiés = Etat,
- Les créanciers privilégiés = banque, salariés,
- Les créanciers chirographaires=Fournisseurs.
2-La lecture fiscale
On va s’intéresser au client douteux en redressement judiciaire.
On se trouve face à 2 hypothèses :
Comment analyse-t-on fiscalement 1 client douteux ?
1°) Règlement= la provision à justifier.
N+1>N. On peut alors faire 1 dotation supplémentaire pour la différence. On utilise le compte 681. DAP.
On ne gagne pas d’argent, mais on gagne un effet réducteur d’impôt.
2°) Règlement partiel= La provision à justifier
N+1<N, il faut la réajuster à travers 1 compte 78=RAP=Compte de produit= pas d’effet réducteur d ‘impôt, il va gonfler l’imposition.
Conclusion
1 client en redressement judiciaire peut devenir irrécouvrable (dépôt de bilan).
Que faire ?
*Le client douteux s’annule sur le bilan et devient perte sur créance irrécouvrable = 654=charges=effet réducteur d’impôt.
Mais l’Etat va l’obliger à annuler la dernière provision qui devient sans objet = 781=RAP.
Il faut régulariserla TVA, on récupère dela TVA.
Thème 2 le compte de résultat (le 10/11/01)
Chapire2: La gestion de trésorerie à court terme
I. Les charges Financières et les produits financiers
661 Charge d'intérêtsðtraduit 1 charge bancaire, mais il faut distinguer les Charges financière et Service bancaire. Ce compte concerne l'intérêt sur 1 emprunt bancaire qui ne faut pas confondre avec l'intérêt sur crédit –bail qui lui est intégré dans le calcul de la redevance (612)
665 et 765 ðescompte accordés (6) escomptes obtenus (7) ðce compte traduit les réductions de facture. L'escompte est 1 réduction financière qu'il ne faut pas confondre avec toutes les réductions commerciale (remise, rabais, ristourne).
L'escompte traduit 1 exigibilité rapide de paiement. C'est 1 outil de gestion du besoin en fond de roulement (voir diagnostic financier).
Concrètement cela veut dire que le fournisseur demande de payer rapidement sans échéance moyennement la remise qui est l'escompte.
Comment se calcule l'escompte?
Contrairement à la ristourne est au rabais il n'y a pas d'avoir sur facture, donc l'escompte se calcule à partir du montant net financier.
666 et 766(perte de charge et gain de charge)ðconcerne les opérations à l'internationale où souvent les échéanciers sont a 120 jours (4 mois), entre la facturation et le paiement il se passe 120 jours et en 4 mois beaucoup de choses peuvent se passer.
Fluctuation du taux de change (journalier)
1/10/N 31/12/N 01/01/n+1
Achat écart de conversion clôture opération règlements
Facturation (Allemagne) (bilan)
Au 31/12/ même si l'on constate 1 gain ou 1 perte de change on ne peut pas la comptabiliser.
Le gain de change ou la perte de change se comptabiliser. Le gain de change ou la perte de change se comptabilise au moment du règlement, mais pas au moment de la clôture du bilan
(Fiscalement), mais au 31/12/N si l'entreprise constate 1 perte de change elle peut la provisionner (DAP=686 et RAP=786).
(Lecture financière et fiscale)667 et 767= charges nettes sur cession de VMP et produits net sur VMP.
Lecture financière et fiscale des placements financiers et du portefeuille bancaire. L'entreprise va donc suivre son portefeuille boursier.
Tableau d'analyse du portefeuille boursier
Année | Prix d'achat des actions | Cours boursiers | + value | - value |
N | 50 | 70 | ||
N+1 | ||||
N+2 | ||||
Cession |
Comme pour toutes les autres opérations comptables, l'entreprise analyse son portefeuille boursier au 31/12//N au moment de la clôture des opérations.
Il va comparer le cours boursier au cours d'achat avec 2 hypothèses.
ü Si le cours boursier est > au coût d'achat = + value
ü Si le cours boursier est < au coût d'achat = - value.
Dans l'exemple, l'entreprise fait 1 – value de 20, mais comptablement, c'est faux, car, par principe de prudence comptables l'entreprise ne comptabilise jamais les + values jusqu'au moment de la cession.
Ce système favorise l'entreprise, car elle va constater 1 – value de 70 donc fait 1 provision de 70 (686), ce qui a 1 effet réducteur d'impôt.
Comme pour le client douteux, l'entreprise doit analyser l'évolution de son portefeuille boursier.
2 hypothèses:
ü La – value n+1 est > à la – value N donc on fait 1 dotation complémentaire pour la différence (686)
ü Si l'ensemble des + values sont < à l'ensemble des – values donc, on utilise le compte 667 pour la différence.
Même si l'entreprise a perdu de l'argent l'entreprise réduit tout de même son impôt mais, comme pour le client douteux il faut annuler la dernière provision qui devient sans objet, on utilise donc le compte(786).
Section II: La lecture du bilan
Chap.1 : La politique d’investissement (le 17/11/01)
Elles concernent l'analyse de toute les immobilisations de l'entreprise (immobilisations = investissements), il est important de différencier les immobilisations de différenciation des immobilisations.
Il y a 3 natures d’immobilisations :
ü Les immobilisations incorporelles : elles ne sont pas matérialisées par un bien physique.
ü Les immobilisations corporelles : Elles sont matérialisées par un bien physique.
ü Les immobilisations financières : Investissements financiers ou des placements financiers à long terme.
Problème de ces immobilisations : ces investissements peuvent faire l’objet d’un amortissement linéaire ou dégressif. L’amortissement dégressif est fiscalement + avantageux que le linéaire donc + limité.
Comme pour les stocks, seuls les biens qui contribuent directement à la vente ou la production peuvent faire l’objet d’1 amortissement dégressif.
1-Les immobilisations Incorporelles
Lecture commerciale
* 201ðFrais d’établissement : Ce sont les frais juridiques de l’entreprise et + précisément, la publicité juridique. Il ne faut pas confondre la publicité juridique et la publicité commerciale (compte 623 chapitre prestations connexes), car la publicité juridique est obligatoire ce qui implique que l’on ne peut pas amortir 1 publicité commerciale puisque c’est un compte de charge, à l’inverse de la publicité juridique que l’on peut amortir.
Comme la publicité juridique ne contribue pas directement à la production ou à la vente on ne peut procéder qu’à l’amortissement linéaire ( durée 5 ans maximum), comme par exemple augmentation de capital, inscription au BODACC.
*203ðFrais de recherche et Développement: Ce sont les frais liés à la création et au lancement d’1 nouveau produit (exemple prototype, marché test).
Comme pour les frais d’établissement, on peut l’amortir linéairement avec la même durée c’est-à-dire 5 ans maximum ; mais en cas d’échec, il faut annuler ces opérations d’amortissement.
* 205ðConcession, marque, licence, Brevet : Ce compte traduit le monopole de la marque, monopole d’image déposé à l’INPI, le brevet est 1 monopole fabrication ; la licence est un monopole de distribution ; la concession est un monopole géographique de distribution et de production. En revanche il n’y a aucun amortissement et aucune production.
* 207 ð Fond de commerce : Lors de la création de l’entreprise le fond de commerce est = à 0 c’est-à-dire nul ; donc sa valeur sera accrue dans l’évolution de l’entreprise en fonction de 2 critères :
C1- Le Chiffre d’affaire clientèle.
C2-Le pas de porte ou proximité géographique
On ne peut pas amortir ou provisionner un fond de commerce sauf cas exceptionnel.
2-Les immobilisations corporelles
Lecture fiscale
* 211ðTerrains : le terrain a une durée de vie économique infinie, donc on ne peut pas amortir 1 terrain, par contre comme le fond de commerce, on peut provisionner un terrain, mais de façon exceptionnelle.
Exemple : transfert de zones industrielles.
* 213ðConstruction : Le bien ne contribue pas directement à la production ou à la vente, concrètement on ne peut faire que de l’amortissement linéaire ( durée de vie = 20 ans donc taux = 5%).
*215ðInstallation techniques, outillages et matériel industriel : Contribue directement à la production ou à la vente, concrètement on peut utiliser l’amortissement dégressif, en règle général, durée de vie 4 à 5 ans.
* 218ðAutres immobilisations corporelles : Ce compte regroupe :
ü Tout ce qui est mobilier, matériel de bureau, ne contribue pas directement à la production ou à la vente donc amortissement linéaire durée de vie 10 ans (taux = 10 %)
ü Le matériel de transport = ne contribue pas directement à la production mais contribue à la vente donc on peut faire de l’amortissement sur 4 an ou 5 ans.
ü Le matériel informatique : De part son obsolescence on peut l’amortir sur 1 an ou 2 ans.
Tous les comptes d’immobilisations corporelles, peuvent faire l’objet d’1 aménagement, agencement, installation.
Le principe fiscal de ces comptes est le principe des 2 500,00Fde prix unitaire Hors taxe, ce qui signifie que si l’aménagement > à 2 500,00Fc’est 1 investissement donc on l’amortit y compris la main-d’œuvre qui fait partie de cet investissement.
Si l’aménagement est < à 2 500,00 Fpas d’amortissement, ni de provisions c’est une charge donc compte 615.
3-Les immobilisation financières
Lecture financière
3 comptes sont importants :
*261ðTitre de participation : ce sont des placements financiers à long terme (exemple fond commun de placement, bon du trésor ou assurance vie).
Il ne faut pas confondre avec les placements financiers à court terme (VMP), en cas de moins value on peut provisionner.
* 275ðDépôts et cautionnement : concerne la lecture du crédit bail par rapport à l’emprunt bancaire(voir compte 612 Chapitre mode de financement) il concerne le dépôt de garantie au crédit bail, il s’annule lors du paiement de la dernière redevance ou en cas de rachat.
*274ðPrêts :prêt au personnel ; l’entreprise peut prêter à taux bonifié (taux de l’inflation) à ses salariés, attention ce sont des prêts immobiliers (1 % logement), mais en cas de départ du salarié, il faut qu’il rembourse.
Chapitre 2 : La gestion des stocks du bilan (gestion du cycle d’exploitation de l’entreprise(17/11/01)
1-Les valeurs d’exploitation
311 ð matières premières
331 ð En cours
351 ð Produit intermédiaire
355 ð Produits finis
37 ð Marchandises
Ce sont les stocks qui sont à caractère professionnels ou industriels, ce sont les stocks théoriques, comptables ou finaux dans le bilan de clôture. Ce sont ce sont tous ces stocks qui sont concernés à l’inventaire physique et qui peuvent justifier la fameuse provision.
Les stocks finaux deviennent finaux deviennent des stocks initiaux lors des réouvertures du Bilan N+1.
Chapitre 3 : La gestion d ‘exploitation et de trésorerie à court terme.
Valeurs réalisables et valeurs disponibles : point commun entre les deux, c’est le court terme (< à 1 an).
Mais même si on est dans une gestion de court terme il faut dissocier les 2.
ü Valeurs réalisables : Créance caractérise la trésorerie mais avec 1 gestion des échéances.
ü Valeurs disponibles : disponibilités, trésorerie immédiate donc pas d’échéance.
1-La gestion d’exploitation à court terme
*411ðClients : l’attente de règlement avec négociation commerciale des échéances ( 30, 60 rarement 90 jours).
* 416 ð Clients douteux : (Voir chapitre gestion des recouvrements des créances). Le client douteux traduit la situation de redressement judiciaire, il y a 1 suivi d’insolvabilité qui justifie la provision. Lorsque le client douteux devient irrécouvrable, il disparaît du bilan pour devenir 1 compte 654 ( perte sur créances irrécouvrables).
C’est la gestion des traites ou effets de commerce
Autres créances :
413 = Effet à recevoir,
5113 = effet remis à l’encaissement,
5114 = Effet remis à l ‘escompte.
2 mots clés : acceptation et domiciliation.
Qu’appelle-t-on acceptation et domiciliation ?
Acceptation (413) : Substitution de paiement, non pas au chèque ou au virement, mais en effet de commerce. Comme pour le client on est dans la gestion d’échéance (30, 60 ou 90 jours).
Domiciliation (compte 5113 et 5114) : concrètement l’entreprise décide de substituer la gestion des échéances avec son banquier, ce qui signifie qu’elle confie la gestion des échéanciers à sa banque.
Mais il y a 2 choix, 2 types de domiciliation.
1erChoix :Effet remis à l’encaissement ; l’entreprise attend tranquillement la fin de échéanciers en contrepartie elle va payer des frais de domiciliation qui sont des services bancaires (compte 627).
2èmechoix : Effet remis à l’escompte ; L’entreprise peut avoir un besoin urgent de trésorerie et peut anticiper l’échéance des traites.
Si la banque accepte et anticipe le paiement, elle va demander toujours des frais de domiciliation, mais elle va également demander un escompte sur la traite (661).
* 44561ð Crédit de TVA à reporter : ponctuellement l’entreprise peut récupérer + de TVA qu’elle ne doit en payer (en cas d’investissement). L’Etat ne rembourse pas mais vous autorise à reporter le trop perçu sur la prochaine déclaration, donc c’est une créance.
2-La gestion de trésorerie à court terme.
3 disponibilités : VMP, Banque et caisse.
1- Les VMP (50) : il ne faut pas confondre les VMP avec les titres de participation, les VMP sont comme les titres de participations, des placements financiers sauf que les VMP sont à court terme (ex : SICAV). Les titres de participation sont classés en Immobilisation financières, haut du bilan, tandis que les VMP sont classés dans les disponibilités (bas du bila).
2- Le compte Banque (512) : Il peut être à l’actif ou au passif.
3- Le compte caisse(53) : Toujours à l’actif s’il est nul il est égal à 0.
Il y a également des comptes de « régule » avant la fin du bilan.
Chapitre 4 : La politique d’autofinancement, les capitaux propres.
Lecture financière
L’autofinancement traduit les fonds propres de l’entreprise, c’est 1 outil important pour la négociation avec les banquiers.
2 mots clés : Analyse des apports et la stratégie d’affectation du résultat (bénéfice ou perte).
1-L’analyse des supports
*101 ð Capital social : Ce compte exprime la dette de l’entreprise envers les associés (définition comptable), c’est-à-dire les apporteurs de capitaux. 3 types d’apports constituent le capital :
1-Les apports en numéraire (espèce, chèque, placement financier),
2-Les apports en industrie (Fond de commerce, Brevet, marque),
4- Les apports en nature (stocks ou immobilisation corporelles)
2-La politique d’affectation
Plusieurs comptes sont concernés :
*106 ð Réserves
* 455 ðAssociés comptes courants
* 110 ð Report à nouveau, solde créditeur
* 119 ð Report à nouveau, solde débiteur
* 120 ð Bénéfice
*129 ð Perte
Commentaires : La décision d ‘affectation du bénéfice ou de la perte a incidence et sur le fond de roulement et le BFR.
3-L’affectation du bénéfice
C’est une stratégique financière décidée en Assemblée Générale ordinaire par Assemblée Générale Ordinaire). 3 affectations possibles :
1-Affectation dans le compte réserve = réserve traduit par l’accumulation du capital, son utilité financière, permet de renforcer les fonds propres par les investissements futures ; il permet d’anticiper les pertes prévisionnelles futures.
2- Le report à nouveau solde créditeur (110) =c’est 1 compte d ‘attente en instance d’affectation.
3-Associés comptes courant : il traduit la rémunération des actionnaires sous fore de distribution des dividendes.
Une seule affectation fiscale :
* Report à nouveau solde débiteur : Le report doit être fait pendant 5 ans maximum ; mais on peut compenser la perte par un compte réserve.
Chapitre 5 :Les fonds externes : dettes
C’est l’analyse des dettes il faut distinguer les dettes à Court Terme <à 1 an et les dettes à long terme > à 1 an.
1-Dettes à long terme
*164 ð Emprunt : Il ne faut pas confondre l’emprunt Bancaire avec le crédit bail (voir chapitre mode de financement compte 612).
2-Les dettes à court terme
Elles se dissocient en 2 parties.
- Les dettes à court terme d’exploitation,
- Les dettes à court terme financière.
A-Les dettes à court terme d’exploitation
*401ðFournisseur : Comme pour le client, il traduit la gestion des échéances,
*403ðEffet à payer : Comme pour l’effet à recevoir il traduit l’acceptation du paiement par traite.
*44566ð Tva à décaisser : c’est 1 dette de nature fiscale de l ‘entreprise, puisque toutes les autres sont des comptes impôts et taxes.
* 421ð Personnel rémunération due = salaires nets de