1. Définitions
Un algorithme est une suite d’instructions, qui une fois exécutée correctement, conduit à un résultat donné. La suite d’opérations sera composée d’actions élémentaires appelées instructions. Un algorithme doit donc contenir uniquement des instructions compréhensibles par celui qui devra l’exécuter.
L’algorithmique est la logique d’écrire des algorithmes. Pour pouvoir écrire des algorithmes, il faut connaître la résolution manuelle du problème, connaître les capacités de l’ordinateur en terme d’actions élémentaires qu’il peut assurer et la logique d’exécution des instructions.
Les étapes de résolution d’un problème :
1.  Comprendre l’énoncé du problème
2.  Décomposer le problème en sous-problèmes plus simple à résoudreÂ
3.  Associer à chaque sous problème, une spécification :
Ø Les données nécessairesÂ
Ø Les données résultantes
Ø La démarche à suivre pour arriver au résultat en partant d’un ensemble de données.
4. Elaboration d'un algorithme.
Illustration du fonctionnement d'un ordinateur
 Chapitre I                                                                                                                 Page 2
On peut dire que la partie EXECUTANT est le problème de l’algorithmique, et la partie MEMOIRE (stockage de donnée) concerne la matière " Structures de données ".
ALGORITHME nom_de_l’algorithme
CONST {Définition des constantes}
TYPE {Définition de types}
VAR  {Déclaration de variables}
DEBUT
           {Suite d’instructions}
FIN
Exemple :
ALGORITHME AFFICHER
DEBUT
           Ecrire ("La valeur de 3*5 est ", 3*5)
FIN
Cet algorithme permet d'afficher sur l'écran la phrase suivante : La valeur de 3*5 est 15 Exemple 2
On veut écrire l’algorithme qui permet de saisir 3 notes d’un étudiant dans trois matières, étant donnés les coefficients respectifs 2, 3 et 1.
A partir de l’énoncé du problème, nous recherchons la solution par une démarche en 2 phases.Â
Ø On doit comprendre comment le résoudre manuellement,
Ø Définir ce qu’on a besoin comme données, quelles est la démarche à suivre (formules de calcul) pour arriver aux résultats.
 Chapitre I Page 3
Pour notre problème, nous connaissons les coefficients et la formule de calcul (?Ni*Ci / ?Ci), nous avons besoins des notes de chaque matière dans l’ordre, et enfin nous pouvons communiquer le résultat à l’utilisateur.
ALGORITHME MOYENNE
CONST C1=2
            C2=3
            C3=1
VAR
           N1, N2, N3 : REEL
           MOY: REEL
DEBUT
ECRIRE (" Donner trois valeurs réelles ")
LIRE (N1, N2, N3)
MOY? (N1*C1+N2*C2+N3*C3) / (C1+C2+C3)
ECRIRE (" La moyenne est = ", MOY)
FIN
Chapitre II
0.  Concepts de base
Dans tout ce qui suit, pour présenter les syntaxes, on suit les règles suivantes :
Ce qui est entre les crochets est optionnel.
La suite des points de suspensions "…" veut dire que ce qui précède peut se répéter plusieurs fois.
Le symbole " | " veut dire : " ou bien ".
Les mots en majuscule sont des mots réservés.
Ce qui est entre accolades est un commentaire, pour la lisibilité des algorithmes.
1.  L’affichage : ECRIRE
Cette action permet de communiquer un résultat ou un message sur écran ou sur imprimante pour l'utilisateur.
Syntaxe  ECRIRE (paramètre1 [[,paramètre2]…])
Paramètre = variable | expression | constante
Constante = nombre | message
Exemples
ECRIRE (" La valeur de 3*2 est égale à ", 3*2)
                                 ?                               ?
message                    expression
ECRIRE (" La moyenne est = ", MOY)
?
Variable
2. La saisie des données : LIRE
La saisie permet à l'ordinateur d’acquérir des données à partir de l’utilisateur, dans des cases mémoires bien définies (qui sont les variables déclarées).
Les variables sont des cases mémoire, supposées contenir un type de données, nommées par le nom de variable.Â
Syntaxe  LIRE (variable1 [[, variable2] …])
Remarque :Â
1.  La saisie se fait uniquement dans des variables. Ce sont les cases (cellules) qui pourront accueillir les données correspondantes.
2.  La donnée à introduire doit être de même type que la variable réceptrice.
Parmi les opérateurs, on distingue les fonctions et les opérateurs.
•  La fonction DIV permet de donner le résultat de la division entière d’un nombre par un autre. 7 DIV 2 ? 3
•  La fonction MOD (se lit Modulo), permet de donner le reste de la division entière d’un entier par un autre. 7 MOD 2 ? 1
•  La fonction ** ou ^ permet d’élever un nombre à la puissance d’un autre. 2**3 ?8
Les opérateurs
•  Sont le "+", "-", "/", "*" et le "-" un aire.
Les opérateurs suivants sont ordonnés du plus prioritaire au moins prioritaire dans l'évaluation d'une expression arithmétique.
1-  Les parenthèses
2-Â Â "- " un aire
3-Â Â Les fonctions
4-  Les opérateurs de multiplication " * " et de division " / "
5-  Les opérateurs d’addition " + " et de soustraction " - "
Si l’ordre entre les opérateurs dans une expression est le même, on évalue l’expression de gauche à droite.
3**2+4 = 9+4=13
3**(2+4)=3**6 car les parenthèses sont plus prioritaires
17 MOD 10 DIV 3=(17MOD10)DIV3=7DIV3=2
C’est l’action de charger une valeur dans une variable. Cette valeur peut elle-même être une variable, le résultat d’une expression arithmétique ou logique ou une constante.
Variable1 ? variable2 | expression | constante
A ? B se lit " A reçoit B "
Le résultat de cette action est de mettre le contenu de la variable B dans la variable A. Si B était une expression, elle aurait été évaluée, ensuite sa valeur est transférée dans la variable réceptrice (à notre gauche). Remarque
L’affectation ne vide pas la variable émettrice (à notre droite) de sa valeur. Par contre, le contenu de la variable réceptrice est écrasé et remplacé par la nouvelle valeur.
Ecrire l’algorithme qui permet de calculer le discriminant ? (delta) d’une équation du second degré.
TD Algorithmique I
Soit l’algorithme suivant :
ALGORITHME EQUATION2D
VAR a,b,c : REEL
           delta : REEL
DEBUT
 Ecrire("Donnez la valeur du premier paramètre")
 Lire(a)
 Ecrire("Donnez la valeur du second paramètre")
 Lire(b)
 Ecrire("Donnez la valeur du troisième paramètre")  Lire(c)
 delta ßb2 b * b - 4a * c
 Ecrire(" le discriminant est = ? ")
Fin
1 - Décrire cet algorithme en détail (ligne par ligne), en donnant les éventuelles erreurs.
2Â - Quelles sont les valeurs de delta dans les cas suivants :Â a=2Â Â b=-3Â c=1 a=1Â b=2Â c=2Â
Ecrire l'algorithme permettant de saisir l'abscisse d'un point A et de calculer son ordonné f(x)= 2 x3 - 3x2 + 4
Evaluer le résultat en expliquant les ordres de priorité pour x=-2.
Ecrire l'algorithme qui permet de permuter les valeurs de A et B sans utiliser de variable auxiliaire.
Faire l'algorithme qui lit les coordonnées de deux vecteurs u et v, et de calculer leur norme et leur produit scalaire.
Ecrire l’algorithme qui permet de saisir les paramètres d’une équation du second degré et de calculer son discriminant ?.
Ecrire l’algorithme permettant de calculer et d’afficher le salaire net d’un employé. Sachant que :
•  Le salaire net = Salaire brut – Valeur de l’impôt – Valeur de CNSS
•  Salaire brut = (Salaire de base + Prime de technicité + Prime de transport + Prime des enfants) * Taux de travail
•  Taux de travail = Nombre de jours travaillés / 26
•  Prime des enfants = Prime d’un enfant * Nombre d’enfants
•  Valeur de l’Impôt = Taux de l’Impôt * Salaire Brut
•  Valeur de CNSS = Taux de CNSS * Salaire Brut
•  Taux CNSS = 26,5%
•  Taux Impôt = 2%
Indication :
Décrire l’environnement de travail : toutes les variables en entrée, en sortie et de calcul.
Chapitre III
Nous présentons dans ce chapitre les notions logiques utilisées pour résoudre des problèmes dont la solution ne peut être décrite par une simple séquence d’actions mais implique un ou plusieurs choix entre différentes possibilités.
Ce sont les structures conditionnelles qui le permettent, en se basant sur ce qu’on appelle prédicat ou condition.
Un prédicat est une proposition qui peut être vrai ou fausse selon ce qu’on est entrain de parler.Â
En mathématiques, c’est une expression contenant une ou plusieurs variables et qui est susceptible de devenir une proposition vraie ou fausse selon les valeurs attribuées à ces variables.
Exemple :
(10 < 15) est un prédicat vrai
(10 < 3)  est un prédicat faux
Une condition est une expression de type logique. Ils lui correspondent deux valeurs possibles VRAI et FAUX qu'on note par V ou F.
Considérons deux variables logiques A et B. Voyons quels sont les opérateurs logiques et leurs ordres de priorités.Â
Notons queÂ
ü   (A = faux) ? non A
ü   (A = vrai) ? A
Les opérateurs logiques sont :Â
ü   La négation : "non"
ü   L'intersection : "et"
ü   L'union : "ou"
2.2. Notation et Ordre de priorité des opérateurs logiquesÂ
1.  non : ?
2.  et : ?
3.  ou : ?
Tableaux d'évaluations
La négation d'une condition
A |
Non A |
Vrai |
Faux |
Faux |
Vrai |
L'intersection de deux conditions
L'union de deux conditions                                   Â
ü ?(A ? B) ? ?A ? ?B
ü ?(A ? B) ? ?A ? ?B
SI ALORS
          Â
[SINON
           ]
FINSIÂ
|
|
•  La est un prédicat, qui peut être vrai ou faux, selon les valeurs des paramètres la constituant.Â
•  Si la condition est vérifiée (sa valeur est vrai), c’est la qui sera exécutée. Ensuite, le système passe à l’exécution juste après le FINSI.
•  Dans le cas contraire, lorsque la condition n’est pas vérifiée (valeur de la condition est faux), c’est la qui s’exécute, en cas où celle ci existe (facultative). Si elle n’existe pas, le système passe directement à l’instruction qui suit le FINSI.
•  Les suites d'actions 1 et 2, peuvent être des actions simples ou même des structures conditionnelles.
Exemple 1
Lire un nombre réel, et dire s’il est positif ou strictement négatif.
ALGORITHME POS-NEG
VAR A : réel
DEBUT
           ECRIRE ("Donner un nombre ")
           LIRE(A)
           SI (A < 0) ALORS
                      ECRIRE (A, " est négatif ")
           SINON
                      ECRIRE (A, " est positif ")
           FINSI
FINÂ
Autrement :
ALGORITHME POS-NEG-1
VAR A : réel
          B : logique
DEBUT
           ECRIRE ("Donner un nombre ")
           LIRE(A)
            B ? (A < 0)
           SI (B) ALORS
                      ECRIRE (A, " est négatif ")
           SINON
                      ECRIRE (A, " est positif ")
           FINSI
FINÂ
Dans cet exemple, on a déterminé uniquement les cas de positivité ou de négativité, et on n'a pas déterminé le cas où A est nulle.
ALGORITHME POS-NEG-NUL
VAR A : réel
DEBUT
           ECRIRE ("Donner un nombre ")
           LIRE(A)
           SI (A < 0) ALORS
                      ECRIRE(A, " est négatif ")
           SINON {A >= 0}
            SI (A > 0)ALORS
                      ECRIRE(A, " est positif ")
SINON {A = 0}
                      ECRIRE (A, "est nulle")
      FINSI
           FINSI
FINÂ
Exemples
1)  Ecrire l'algorithme qui permet de déterminer si un entier lu est pair ou impair.
2)  Ecrire l'algorithme qui permet de saisir deux nombres A et B et de déterminer si la valeur de A est supérieure, inférieure ou égale à B.
Cette structure conditionnelle est appelée aussi à choix multiple ou sélective car elle sélectionne entre plusieurs choix à la fois, et non entre deux choix alternatifs (le cas de la structure SI).Â
SELON (sélecteur) FAIRE
Cas :
Cas :
……….                                           ]
[SINON : Â Â Â Â Â Â Â ]
FINSELON
Le sélecteur peut être une variable de type scalaire ou une expression arithmétique ou logique.
La structure SELON évalue le "sélecteur", passe à comparer celui ci respectivement avec les valeurs dans les listes. En cas d'égalité avec une valeur, les actions correspondantes, qui sont devant cette valeur seront exécutées.
Devant "Cas", il peut y avoir une seule valeur, une suite de valeurs séparées par des virgules et/ou un intervalle de valeurs.Â
Après avoir traité la suite d'actions correspondante, l'exécution se poursuit après le FINSELON.
1.  Le sélecteur doit avoir le même type que les valeurs devant les cas.
2.  Le type de ces valeurs ne doit être, ni réel ni chaîne de caractères. Exemple
Ecrire l'algorithme qui permet de saisir un numéro de couleur de l'arc-en-ciel et d'afficher la couleur correspondante : 1: rouge, 2 : orangé, 3 : jaune, 4 : vert, 5 : bleu, 6 : indigo et 7 : violet.
TD Algorithmique II
Evaluer les expressions logiques suivantes, avec (a, b, c, d) = (2, 3,5, 10) et (X, Y) = (V, F).
1) (a < b) ? (a < c) |
2) ? ((a < b) ? (a < c)) |
3) ? (a < b) ? (a < c) |
4) (a < c) ? (c = d/2) |
5) (d / a = c) = Y |
6) (d / c = b) = Y |
7) (d / c = b) = X |
8) (a < b) ? (d < c) |
9) (a < b) ? (d < c) = X |
Ecrire l'algorithme permettant de lire la valeur de la température de l’eau et d’afficher son état :
GLACE          Si la température inférieure à 0,
EAU Si la température est strictement supérieure à 0 et inférieure à 100, VAPEUR           Si la température supérieure à 100.
Ecrire l'algorithme qui permet de saisir deux nombres A et B et de déterminer si la valeur de A est supérieure, inférieure ou égale à B.
Ecrire l'algorithme qui permet de saisir deux nombres, et un opérateur et d'évaluer l'expression arithmétique correspondante.
Ecrire l'algorithme permettant de lire la valeur de la variable DEVINETTE et d’afficher parmi les messages suivants celui qui correspond à la valeur trouvée :
ROUGE si la couleur vaut R ou r
VERT si la couleur vaut V ou v
BLEU si la couleur vaut B ou b
NOIR pour tout autre caractère.
Ecrire l'algorithme qui permet de saisir le jour, le mois et l'année d'une date (Mois : numéro du mois), et de déterminer si elle est correcte ou non, et où est l'erreur.
Ecrire l'algorithme qui lit un entier positif inférieur à 999 (composé de trois chiffres au maximum) et d'afficher le nombre de centaines, de dizaines et d'unités.
Chapitre IV
La structure répétitive (ou itérative) permet la répétition d'une suite d'actions un nombre fini de fois. Ce nombre peut être déterminé soit par le programmeur, soit par l'utilisateur, soit par un calcul effectué par le programme. Cette structure est aussi appelée "boucle ".
C’est la structure la plus utilisée. Elle a pour rôle d’exécuter un traitement un certain nombre de fois, on va se servir d'un compteur (i) qui sera initialisé automatiquement à la valeur initiale et sera incrémenté de la valeur du pas jusqu'à la valeur finale.
Syntaxe :
POUR i de à [Pas de ]
FIN POUR
Exemple :
Algorithme Moyenne1 VAR Note, Som, Moyenne : réel i : ENTIER
DEBUT
Som := 0 i:= 0
POUR i de 1 Ã 5
Ecrire ("Entrez une note :")
Lire (Note)
Som
FIN POUR
Moyenne := Som / i
Ecrire («La moyenne des notes est : ", Moyenne)
FIN
Cette boucle permet de répéter un traitement particulier un certain nombre de fois tant que une condition est vraie.
Le nombre d'itération n'est pas connu à priori. Il dépend de la condition.
Syntaxe :Â
TANT QUE …Condition… FAIRE
…
…
FIN TANT QUE
Tant que la condition est vérifiée (VRAIE), on exécute le corps de la boucle. L'arrêt se produit lorsque la condition n'est plus vérifiée.Â
Exemple :
Algorithme Moyenne2
VAR Note, Som, Moyenne : réel
Nb : ENTIER
DEBUT
Som:= 0
Nb:= 0
Ecrire ("Entrez une note :")
Lire (Note)
TANT QUE Note >= 0 FAIRE
Nb
Som
Ecrire ("Entrez une note :")
Lire (Note)
FIN TANT QUE
Moyenne := Som / Nb
Ecrire («La moyenne des notes est : ", Moyenne)
Fin
Cette structure permet de rentrer dans la boucle quelque soit l'état de la condition (VRAIE ou FAUSSE) et les instructions contenues dans le corps de la boucle seront exécutées.
Syntaxe :
REPETER
JUSQU'A (condition d'arrêt)
Cet ordre d'itération permet de répéter les une ou plusieurs fois et de s'arrêter sur une condition. En effet, lorsque la condition est vérifiée, la boucle s'arrête, si non elle ré- exécute les .
Exemple :
Algorithme Moyenne3
VAR Note, Som, Moyenne : réel
Nb : ENTIER
DEBUT
Som :=0
Nb := 0
REPETER
Ecrire ("Entrez une note :")
Lire (Note)
Nb :=Nb + 1
Som:= Som + Note
JUSQU'À Note < 0
Moyenne := Som / Nb
Ecrire («La moyenne des notes est : ", Moyenne)
FIN
 Dans cette boucle, le traitement est exécuté au moins une fois avant l'évaluation de la condition d'arrêt.
 Il doit y avoir une action dans le bloc des instructions qui modifie la valeur de la condition.
TD Algorithmique III
Ecrire l'algorithme qui permet d'afficher les N premiers entiers impairs dans l'ordre décroissant.
Exercice 2
Ecrire l'algorithme qui permet d'afficher les diviseurs d'un entiers N.
Ecrire l'algorithme qui permet de saisir un entier N et d'afficher s'il est premier ou non. Un nombre est dit premier s'il est divisible uniquement par 1 et par lui-même.
Exercice 4
Ecrire un algorithme qui permet de calculer la factorielle d'un entier N donné.
Ecrire un algorithme qui permet de saisir des entiers alternatifs (si l'un est positif sont suivant doit être négatif et vice versa).
Ecrire un algorithme qui demande un nombre de départ, et qui ensuite affiche les dix nombres suivants.Â
Par exemple, si l'utilisateur entre le nombre 17, le programme affichera les nombres de 18 Ã
27.
Chapitre V
I.Les tableaux à une dimension
1) Saisir la moyenne de 30 étudiants  Â
2)Â Effectuer leur classement
Réponse
pour i de 1 Ã 30 faire
Ecrire (" Donner la moyenne de l'étudiant N°",i) Lire (moyenne)
Fin pour
Conclusion : On ne peut pas effectuer le classement parce qu'on ne garde pas les moyennes précédentes et la variable moyenne contient uniquement la dernière valeur.
Il est plus convenable, alors, de définir un espace mémoire qu’on appelle MOY qui sera divisé en 30 parties équitables, indicées de 1 à 30.
MOY
Contenu
Indice
On définit un tableau de 30 cases à une seule dimension qu’on appelle Tableau.
2.Définition
Un tableau est une structure de données linéaires qui permet de stocker des données de même type. Chacune des valeurs est repérée par un indice indiquant la position de la donnée dans le tableau.
Déclaration :
    VAR nom_tableau : tableau [indice min ………. indice max] de type de données
 Exemple : CONST Bi=1
Bs=30 VAR MOY : Tableau [bi.. bs] de réel
          i: entier
MOY[i]
      é   ë indice d’un élément du tableau    variable qui indique le nom du tableau
MOY[i] : représente l’élément du tableau MOY occupant l’indice " i ".
Création d’un tableau :
Elle consiste en un remplissage des différentes cases qui le constituent.Â
On doit utiliser une boucle qui permet de saisir à chaque entrée dans la boucle la iième case.
Le nombre d’éléments à saisir ne doit pas dépasser la taille du tableau pour ne pas déborder sa capacité.
On appelle dimension d’un vecteur le nombre d’éléments qui constituent ce vecteur.
Exemple : écrire un algorithme permettant de saisir les moyennes de 30 étudiants et d’afficher la moyenne de la classe.
ALGORITHMEÂ Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Moyenne
CONSTÂ Â Â Â Â Â Â Â Â N = 30
VAR
           MOY : Tableau[1..N] de réels             i : entier
            SMOY,MOYG : réel
Début
 Pour i de 1 à N Faire
Ecrire (" donner la moyenne de l’étudiant N° " , i ) Lire ( MOY [i])
Fin Pour
SMOY ß 0
Pour i de 1 Ã N Faire
SMOYßSMOY+MOY[i]
Fin Pour
MOYG ß SMOY / 30
Ecrire (" La moyenne de la classe est ", MOYG) Fin
Affichage d’un tableau :
Il s’agit d’afficher les valeurs des cases du tableau.
Exemple : afficher le contenu du tableau MOY précédant.
Pour i de 1 Ã N faire
    Ecrire (MOY[i])
Fin Pour
3. Recherche dans un tableau
Recherche séquentielle
On peut chercher le nombre d'apparition d'un élément dans un tableau, sa ou bien ses positions. Pour cela, on doit parcourir tout le tableau élément par élément et le comparer avec la valeur de l'élément à chercher.
Exemple : Chercher la position de la première occurrence d'un élément e dans un vecteur V contenant N éléments. (On suppose que le vecteur est défini)
i ß 1 Trouv ß vrai
Tant que ((i <= N) et (Trouv = vrai))Â Faire
                      Si (V[i] = e ) Alors
                                 Trouv ß Faux           Sinon                                   i ß i +1          Fin Si
           Fin Faire
Si (Trouv = vrai) Alors
           Ecrire(e, "se trouve à la position" , i)
Sinon
           Ecrire(e, "ne se trouve pas dans V")
Fin Si
Recherche dichotomique
Ce type de recherche s'effectue dans un tableau ordonné.
1.  On divise le tableau en deux parties sensiblement égales,
2.  On compare la valeur à chercher avec l'élément du milieu,
3.  Si elles ne sont pas égales, on s'intéresse uniquement à la partie contenant les éléments voulus et on délaisse l'autre partie.
4.  On recommence ces 3 étapes jusqu'à avoir un seul élément à comparer.
Exemple : On suppose qu'on dispose d'un tableau V de N éléments. On veut chercher la valeur Val.
ALGORITHME DICHOTHOMIE
Inf ß 1
Sup ß N
Trouv ß vrai
Tant que ((Inf <= Sup) et (Trouv = vrai))
FaireÂ
Milß (Inf+Sup)DIV 2
Si (V[Mil] = Val) Alors
                          Trouvß faux
SinonÂ
                          Si (V[Mil] < Val) Alors
                                     Inf ß Mil + 1
                          Sinon
                                     Sup ß Mil -1
                          Fin Si
Fin Si
Fin Faire
Si (Trouv = faux) Alors
           Ecrire(Val, "existe à la position" , Mil)
Sinon
Ecrire(Val, "n'existe pas dans V" ) Fin Si
II. Les tableaux à deux dimensions
Chaque élément est repéré par deux indices indiquant la ligne et l’autre indiquant la colonne.
Déclaration :
    VAR nom_tableau : tableau [indminL indmaxL] [indminC indmaxC] de type de données
1 |
2 |
3 |
4 |
|
1 |
k |
l |
m |
n |
2 |
C |
v |
h |
f |
3 |
q |
z |
t |
o |
  Exemple : Soit un tableau de 3 lignes 4 colonnes :
Ecrire un algorithme permettant de saisir des valeurs dans ce tableau.
Algorithme saisie
Var   M : tableau [1..3, 1..4] de caractère            i,j : entier
Début
pour i de 1 à 3 faire                       pour j de 1 à 4 faire
                                 Écrire (« donner une valeur »)
                                  lire (M [i,j])
                         Fin pour
                  Fin pour
FinÂ
Une variable de type chaîne est une succession de caractères. Une chaîne ne contenant aucun de caractère est appelée chaîne vide.
VARIABLES
            Chn : CHAINE
            St : CHAINE[10]
• Chn est une chaîne qui peut contenir jusqu'à 255 caractères
• St est une chaîne qui peut contenir au maximum 10 caractères.
? La concaténationÂ
C'est l'assemblage de deux chaînes de caractères.
ALGORITHME concat VARIABLES chn1, chn2, chn3 : CHAINE DEBUT chn1 ? ‘Turbo ’ chn2 ? ‘PASCAL’       chn3 ? chn1 + chn2 ECRIRE(chn) ð Affiche ‘Turbo PASCAL’ FIN. |
Longueur d'une chaîne
La fonction LONG(chn) renvoi le nombre de caractères qui forment la chaîne chn. La longueur d'une chaîne vide est zéro.
ALGORITHME Longueur VARIABLES chn : CHAINE       n     : ENTIER DEBUT chn ? ‘Turbo PASCAL’       n ? LONG(chn)       ECRIRE(n) ð Affiche 12 FIN. |
?   Accès à un caractère dans une chaîneÂ
Les caractères d'une chaîne sont indicés de 1 à n avec n la longueur de la chaîne. L'accès à un caractère dans la chaîne est réalisé par une référence à la chaîe (identificateur) suivie d'un entier entre crochets indiquant la position du caractère au sein de cette chaîne.
ALGORITHME car7 VARIABLES chn : CHAINE       c    : CARACTERE DEBUT chn ? ‘Turbo PASCAL ’       c ? chn[7]       ECRIRE(c) ð Affiche ‘P’ |
FIN.